(demi) blow a kiss, fire a gun, we all need somebody to lean on

Je te raconte ce que tu pourrais trouver dans mon dossier de police. J’apprécie le fait que tu ne sois pas aller fouiner. Moi je l’aurais fait. Mais du coup, j’ai l’impression qu’être honnête est ma façon de te remercier pour le respect dont tu m’as fait preuve. Alors je te raconte. La drogue. L’accident. La prison. Je te passe les détails quand même parce que ce n’est pas très glorieux et tu n’as pas besoin de tout savoir. Mais au moins, t’as à peu près une image complète de la chose. Et j’en suis pas fier hein, crois-moi. Si je pouvais revenir en arrière, je dirais non à Dina, je lui dirai que je peux pas consommer et conduire, je lui dirai qu’on devrait pas s’éloigner des routes qu’on connaît, je lui dirais que non, c’est pas une bonne idée de se voir. Mais j’peux pas, le mal est fait, que ça me serve de leçon. Et tu me cales un ‘mh’. C’est tout? Est-ce qu’on en reste là? Tu viens finalement prendre ma main pour me dire des mots rassurants, encourageants. « J’en suis pas encore là... Mais j’y travaille. » La santé, c’est comme le bonheur. C’est pas mon fort. Mais heureusement, j’ai Jax pour m’aider et me guider là-dessus. Et m’engueuler quand je foire mes progrès. Tu finis également ton verre cul sec et je tourne la tête vers toi pour capter ton regard. Tu viens vers moi, sur moi même, assise à califourchon sur mes cuisses, venant coller ton front contre le mien. Y’a mes main qui viennent automatiquement se poser sur tes cuisses et tes lèvres effleurent les miennes dans tes soupirs. J’hoche la tête, soufflant à mon tour. « J’ai toujours envie de toi. » C’est pas une blague, t’es montée dans mon top 3 des meilleurs coups dès la première fois. Ça en dit long. « Et toi? T’as envie de quoi? » Mes mains remontent le long de tes cuisses, épousent la forme de tes fesses avant de glisser sur tes flancs, directement sous ton haut. Et elles remontent, lentement, avidement, vers ta poitrine, attendant simplement une réponse de ta part, espérant de faire un peu languir, te faire le désirer davantage avant le grand saut.

blow a kiss, fire a gun
we all need somebody to lean on
crédit/tumblr → w/@demetria o'meara

je coupe tout. les conversations, les confidences, ce qui pourrait nous rendre mal à l’aise. je me dis qu’en fait, on peut s’arrêter là. on a déjà confessés pas mal de chose et on est pas obligés de rompre tout le mystère maintenant. si on a envie de continuer à se découvrir par la suite, on le ferra. et si on est pas destinés à le faire, alors on reprendre chacun notre route de notre côté et puis voilà. et j’crois qu’inconsciemment, c’est parce que j’ai peur que j’préfère ne pas continuer à parler. je ne vis pas de relation, je ne m’engage jamais. le peu de fois où j’ai voulu le faire, j’ai été la dinde de l’histoire et je crois que.. ouais, j’ai déjà assez payé. alors je sais pas trop ce que tu représentes ni ce que l’on s’amuse à faire mais je t’avoue que je suis pas sereine. je crois que dans la finalité, je serais plus à l’aise en retournant dans un domaine que je connais. et c’est pour cette raison que je viens grimper sur tes genoux, me positionnant à califourchon sur toi, préférant t’aguicher. mais tu ne peux pas nier que nos deux corps parlent le même langage et qu’ils arrivent à créer une parfaite symphonie ensemble. « ça c’est bon à savoir » que je souffle dans un petit sourire. parce que concrètement, je t’avoue que c’est flatteur de savoir que je te fais de l’effet. peu importe quand, peu importe à quel moment je réclame. et j’ai pas le temps de répondre à ta question que c’est tes mains qui viennent s’amuser, glissant sur ma peau avec lenteur déclenchant une tonne de frissons. mes dents attrapent ma lèvre inférieure alors que je te laisse faire, faisant le vide dans ma tête avant de finalement reprendre la parole « j’ai envie.. » j’garde le silence quelques secondes, mes yeux se plongeant dans les tiens. « .. j’ai envie que tu me fasses perdre la tête. que tu me tiennes éveillée toute la nuit et que tu m’offres le sexe le plus mémorable de ma vie. » tu peux faire ça tu crois ?