(Roygo) Une petite tape sur les couilles et au lit

Tu le regardes, tu souris en coin quand il te dit ça, t’as l’air d’un gamin qui n’ose pas avouer à sa maman qu’il a une amoureuse et qu’il l’a embrassé sur la joue. Tu finis par ajouter simplement J’espère que ça te reviendra alors .. parce que t’es pas très mot, t’es plus tactile, toucher et délicatesse et ça te fait bizarre de devoir lui redire, genre comme si il l’avait pas entendu la première fois alors que tu espères qu’il l’a entendu, qu’il a kiffé aussi. Tu souris doucement mais voilà que tu te fait griller. T’es contre le mur, face à lui, il t’engueule alors que c’est lui qui a merdé, bravo Magyar mais tu fronces les sourcils Répondre par la violence ne sert à rien. Et je t’aurais frappé ? Très bien, déjà j’aurais eu du mal mais en plus tu m’aurais poussé, j’aurais atterrit à l’autre bout du bar, donc non, je t’ai pas frappé, et tu t’es contrôlé, pas au début mais à la fin alors ça va, ça va partir, il faut juste du temps .. dis-tu alors que tu commences à paniquer quand il te pose toutes ses questions Arrête Royce Stop ! tu retires entièrement ton t-shirt, en faisant gaffe à ton pansement quand même et tu lui montres, ton ventre, puis ton dos rapidement, tu soupires, tu le fixes dans les yeux [ccolor=#BABA07] C’est rien, strictement rien .. C’était un moment d’égarement, ça va .. Tu t’es contrôlé .. [/color] dis-tu avant de le regarder. Bon okay t’as quelques bleus dans le dos, mais c’est le mur, mais t’as plus mal en fait, c’est fini ça, tu remets ton t-shirt avant qu’il ne pose d’autres questions

(vire moi ton gif jpp La belgique va perdre ma chérie )

Parce que je suis plus costaux, tu peux pas me frapper ? Bien sûr que si et si t'es intelligent t'avais qu'à me frapper dans les burnes et basta. Je suis tout de même rassuré que j'ai réussi à arrêter tout seul, que personne est venu m'empêcher d'arrêter mon geste. Je l'ai fait spontanément. Ou serait-ce un mensonge encore ? Je soupire. je me suis contrôlé ? vraiment ? ça me semble improbable, quand je suis en feu, je suis en feu, c'est difficile de me calmer à moins de m'assommer avec une poêle. J'agis peut-être de manière excessive en lui ordonnant de se déshabiller pour qu'il me montre son corps. Devant normal, derrière, des coups. Je deviens livide et je porte mes mains sur mon crâne en respirant fort. Mon homme me dit que ce n'est rien. Putain qu'est-ce que j'en ai marre de cette phrase. t'appelles ça du contrôle ? ! je l'attrape par le bras et je le retourne, le dos au miroir pour qu'il regarde les bleus qu'il a dans le dos, par-dessus son épaule. A mon avis, il les avait pas vu ceux-là. je vais me doucher. je me racle la gorge et je vais dans la salle de bain. Si d'habitude je ferme pas la porte, là je la ferme, et je la verrouille à clé. Je vais vite sous la douche en espérant que l'eau froide allait me calmer mais ça marche pas. Je reste à peine 3 minutes sous l'eau. Je prends une serviette, je me regarde dans la glace, les larmes aux yeux, les sourcils froncés, bouffé par la rage, à quel point je me déteste et je frappe mon reflet, j'envoie mon poing dans le miroir qui se brise dans un bruit cassant, faisant tomber pleins de morceaux de verre dans l'évier, par terre.

En fait, tu as bien compris qu’il a merdé, il a bien compris aussi. Mais le voir comme ça, ça te fait mal. Tu aurais mieux fait pas lui montrer ton dos putain, t’es un boulet, tu finis par soupirer fortement quand il te demande si tu appelles ça du contrôle Oui, parce que tu aurais pu me tuer mais tu l’as pas fait Tu lâches ça comme ça, violemment alors que tu finis par entendre la porte se claquer et même se fermer à clef, tu soupires fortement. T’es pas énervé en fait, t’es dégouté parce que ça devait pas se passer comme ça, tu finis par t’asseoir sur le canapé pour prendre son téléphone et effacer les messages de ton frère et de ta sœur. Mais tu les lis un par un, tu baisses les yeux, tu es en train de tout perdre finalement, parce que tu veux protéger tout le monde de ta maladie et tu te rends compte qu’ils se déchirent eux même. Tu viens à entendre un bruit, tu fronces les sourcils et tu pars directement jusqu’à la salle de bain Royce ?! Tu veux ouvrir la porte mais bien cette pute est fermée à clef et tu soupires fortement Royce .. ouvre moi la porte s’il te plait .. Royce .. ?! sauf que ça t’énerve qu’il ne dit Royce bordel de merde, tu m’ouvres cette putain de porte !! Et tu tapes la porte avec ton épaule, nique sa mère ça fait un mal de chien, tu en lâches même un autre juron Putain .. et tu soupires fortement pour soupirer fortement, tu viens de te déboiter l’épaule obligé et si ce putain d’hongrois ne t’ouvre pas la porte, tu la défonces, tu t’en fous royalement

Non mais pourquoi ça me fait ça ? C'est ça qui est dangereux quand j'aime quelqu'un, quand la personne m'aime en retour, c'est jamais stable. Déjà que je suis pas un mec stable. Y'a toujours une couille quelque part. J'ai peut-être un problème, que dès que ça devient sérieux, faut que je foire tout. Non, je veux pas perdre Hugo, je suis trop dépendant de lui, trop accro, me le retirer c'est la chute libre vers les enfers. Quand j'aime quelqu'un, j'aime beaucoup, j'ai tendance à trop donner, positivement comme négativement. J'essaye de fuir les problèmes, j'essaye de faire ce qui est pour pour lui, pour nous, et pour moi mais en dernier ressort. Mon idée du siècle, plus prendre mes médocs et renouer avec l'alcool en grande quantité. Woaw, quel belle potion de merde Royce. C'est le seul moyen de m'évader, de ne plus réfléchir, ne plus avoir le contrôle, ne fusse que pour une nuit. Dans quel état je suis maintenant, dans quel état je le traite mon homme. J'ai pas été comme ça avec mes exs pourtant, enfin pas avec Sacha, pas avec Alice. Leevy, elle me donnait des coups quand il fallait because c'est une mafieuse v'voyez. Mais Hugo, le tout fragile, la poupée de porcelaine, celui qui s'envole comme un cure dents au moindre coup de vent... Peut-être parce que c'est un homme et se bagarrer avec un homme est plus toléré qu'avec une fille... non moi je pourrai jamais tolérer ce que j'ai fait. Alors je brise ce miroir et j'entends Hugo qui s'énerve derrière la porte. il crie mon prénom et je reste un moment à fixer la porte. il va vraiment se faire mal s'il continue. Je déglutis et j'ouvre enfin cette fichue porte, mais je laisse pas passer pour autant. je vais bien ok ? m'approche pas, va-t-en. je serre mon poing en sang, dont les goûtes rouges colorient le carrelage. hugo, s'il te plait, laisse-moi, je gère. aucune envie qu'il me voit comme ça. Vous voyez, une fois que je donne un bon coup, que je me fais mal, ça me calme tout de suite. C'est ce que j'essayais de lui expliquer, quand je m'énerve, faut me foutre une bonne raclée pour que je redescende sur terre.

En vrai, tu t'attends pas à ça, à ce qu'il y est du bruit ou autre truc de taré, toi, tu pensais qu'il prendrait sa douche et basta putain. Mais il est obligé de faire le con, de faire un truc et tu viens de te péter l'épaule pour lui si ça se trouve putain, saleté de crétin. Il finit par ouvrir la porte et te sort ça, tu donnes un coup dans la porte qui l'ouvre en entier Ferme là ! tu le regardes parce que tu es énervé maintenant, tu le fixes Ferme là oui ! Je sers à quoi si je peux pas m'occuper de toi quand t'es pas bien ?! C'est pas ce que tu me dis quand je suis pas bien ? C'est pas ce que tu me pousses à dire ou à faire ! A te faire confiance ! Alors maintenant tu t'assois et tu la fermes ! Putain t'es méchant, tu te sens mal mais tu vois finalement le miroir et sa main Je vais te nettoyer ça .. Bouge pas ! Ouais tu donnes des ordres, c'est beau mais d'un côté tu flippes de sa réaction. Tu regardes si y'a pas une trousse de secours et la preuve en est, ils sont obligés d'en avoir une alors tu la prends et tu la sors ce qu'il faut, tu regardes ton petit ami pour finalement lui prendre la main parce qu'elle est moche Tu me dis quand tu as mal ok .. ouais tu t'es radouci oui parce que tu as peur qu'il le prenne mal ou qu'il l'a déjà mal pris ..

En un éclair, Hugo frappe dans la porte pour qu'elle s'ouvre grand et me gueule dessus comme jamais. il me ferme mon clapet et moi je suis scotché de le voir comme ça. Comme un gosse qui va prendre sa raclée de sa vie. Je vous jure que si j'avais cinq ans, je serai déjà en train de me pisser dans le froc. J'ai envie de répondre mais je sais qu'il va encore plus hausser la voix et j'ai pas envie qu'il se se casse les cordes vocales, il a une voix tellement sexy... Je bouge pas d'un poil, je vais juste m'asseoir et je regarde devant moi puis je le regarde me désinfecter la main. Ouais ça fait un mal de chien, j'ai froid, je suis mouillé et en serviette mais j'ai chaud aussi à l'intérieur, à la tête, ça brûle. Je ne dis rien, Hugo m'a coupé la langue et me l'a foutue au fond du goiser. Je renifle juste, je regarde le bandage qu'il me met comme un pro autour de ma main et je soupire.

Tu viens littéralement de te prendre la porte dans l’épaule et ça t’a énervé. Bon y’a aussi le fait qu’il commence à faire son homme fort et indépendant qui t’a prit la tête en fait mais ce n’est qu’un détail parmi tant d’autre hein, tu finis par soupirer pour lui demander de pas bouger, il a fait le con maintenant il assume. Et quand tu vois le miroir et le sang, tu soupires. Tu finis par prendre sa main, en faisant doucement, alors que tu ne le regardes même pas, et tu finis par fixer le bandage terminé. Ouais t’avais l’habitude de faire ceux de ton frère quand il pétait des choses avec ses mains et aussi tu fais les tiens, notamment ton pansement ect.. Donc autant dire que tu t’en sors pas mal là-dessus. Tu finis par te relever pour commencer à ranger les affaires et les bouts de verre aussi, hors de question qu’il y touche avec son bandage. Tu ne dis rien, tu ne veux pas te prendre la tête avec lui pour ce sujet là et tu n’as pas non plus envie de discuter de ça si il ne le veut pas. Mais t’es ainsi, tu ne diras rien tant qu’il ne voudra pas parler

Je fixe ma main désinfectée, soignée par Hugo. On voit qu'il a l'habitude des bandages et de l'hôpital. Je le regarde ensuite se relever pour nettoyer tout le bazar que j'ai fait. C'est pas à lui de faire ça, et il va se couper. Arrête, je vais le faire. oups, je romps le silence. Je peux pas lui faire la gueule trop longtemps. C'est mon homme, et c'est débile de lui râler dessus car il m'a parlé comme un chien. Je le mérite, moi je lui donne des bleus. Je cherche son regard alors qu'il ne me regarde pas. il fait son affaire, c'est comme si j'existais pas. Quel chieur. Je tire sur l'élastique de son slip pour qu'il recule et je le fais tomber sur mes genoux. Là, il a pas le choix de me regarder, pas quand je prends délicatement son menton de mon doigt pour le tourner face à moi. Mes yeux se posent autre part sur son corps. Je rapproche mon visage et je dépose mes lèvres dans son cou, là où la marque se voit le plus. C'est une façon de dire que je suis désolé ? Je pense.

En fait, t’es énervé et tu vas finir par te couper si tu fais pas gaffe. Tu nettoies la salle de bain en prenant soin d’éviter de te couter ou d’en casser et tu entends ses paroles, tu continues de le faire. Parce que tu ne vois pas l’intérêt après tout. Ill est blessé et il va de nouveau se blesser donc hors de question que ça arrive. Tu finis par tirer son boxer, tu atterris sur ses genoux, tu baisses les yeux d’abord mais il finit par te faire relever le visage, toi, tu préfères l’éviter, en même temps c’est normal non ? Il fait pire des fois et tu dis rien. Tu sens son visage s’approcher mais il embrasse la marque qu’il a laissé plutôt que tes lèvres, tu les humectes d’ailleurs. Tu finis par soupirer avant de le regarder, enfin après que ton regard s’est posé sur son torse, son menton, ses petites lèvres trop mignonnes (restons sérieux Hugo putain) et ses yeux, tu finis par le fixé finalement T’es abruti, tu aurais pu te faire super mal et tu t’en fous que ça me fasse mal de te voir comme ça t’as chuchoté, tout du long parce qu’on va dire que tu veux pas être celui qui gueule tout le temps A quelques centimètres près et c’était l’hémorragie et j’aurais rien pu faire Parce que Néo frappait avant et tu connais l’hôpital par cœur, tu finis par te mettre correctement face à lui, tes bras qui entourent sa taille et tu regardes son torse, en parlant tout du long Tu as mis ta main et tu m’as plaqué contre le mur, tu m’as hurlé dessus et tu m’as dit de dégager. Tu m’as traité de con aussi .. Et tu as parlé de ma maladie comme si tu en avais rien à foutre .. Voilà, il voulait savoir, tu lui as dis, tu humectes tes lèvres en soupirant doucement Maintenant on arrête d’en parler .. s’il te plait Tu t’en veux, il s’en veut et t’es pas bien, il est pas bien, y’a plus rien à dire ..

Hugo sur mes genoux, je me sens déjà mieux d'être proche de lui, de le toucher délicatement, pas de geste brusque, juste de la tendresse, des caresses du bout des doigts, de l'attention... j'embrasse son cou, d'un léger baiser puis il pivote face à moi et je pose mes mains dans le bas de son dos. Pardon... que je dis tout bas aussi, comme si on était sur écoute. Je me frotte les yeux en soupirant puis je l'écoute de nouveau. Je comprends qu'il me dit enfin ce qu'il n'osait pas dire. Quel crétin, je suis cruel comme petit ami, comme j'ai osé dire ça ? Le traiter de con, c'est pas nouveau, mais m'en foutre de sa maladie ? J'espère qu'il sait que ce n'est pas vrai. Tu sais que c'est faux ? Que je pense pas un mot de ce que j'ai dit ? dis-le moi Hugo, que tu me crois, ne me rends pas encore plus coupable que je le suis déjà. Je baisse le regard quand il me dit qu'il ne veut plus en parler puis j'hausse la tête. J'aime pas quand il me soupire au nez. Je préfère qu'il me sourit, avec sa belle dentition et ses petits yeux clairs légèrement en amande, et son petit nez, et bref, tout. Je t'aime. je déglutis, je ferme les yeux et je colle mon front au sien. C'est la deuxième fois en peu de jour que je lui dit que je l'aime et je sais que ces mots sont magiques alors j'espère lui redonner du peps.