(Roygo) Une petite tape sur les couilles et au lit

Tu lui dis que tout va bien mais tu flippes comme un malade, faut être honnête deux secondes, ça t’arrive jamais toi .. Toi t’as tes crises de maladies, celles que tu peux gérer seuls à vomir tes tripes pour la bonne fois du traitement, lui, t’as trouvé des trucs sur internet mais merde jamais aussi violent que ça. Si il te fait un coma, tu le défonces direct le hongrois. Alors tu attends deux secondes, il commence à se calmer mais il se décale de toi pour vomir. Ah merde, tu as jamais lu ça toi, et maintenant tu paniques encore plus. Tu le vois se tordre de douleur alors que ton premier réflexe est de venir vers lui pour essayer de le calmer un peu Royce, ça va okay.. Mais finalement il appelle sa sœur, très bien .. Tu dois avoir son téléphone, euh peut-être pas.. Tu réfléchis quelques secondes pour trouver la chose finalement, tu l’as autant l’utilisé, tu décides de l’appeler, tu appelles parce que ça va plus vite et elle répond pas, la bitch putain, elle répond. Tu te calmes, faut que tu te calmes, tu réessayes une nouvelle fois, mais toujours rien, tu ranges ton téléphone pour le regarder Elle répond pas, jarrive pas à l’avoir .. dis-tu alors que tu essayes de le calmer, tu finis par le mettre en position de sécurité, merci les cours de Karl sur le besoin d’aider les autres et tu réfléchis doucement Tu as besoin de quoi ? Qu’est que je peux faire ? Tu dois avoir des médocs non ? Ouais parce que toi tu en as, donc tout le monde en a, c’est ainsi. Ton cœur bat très vite, tu sais même pas si c’est toi que tu essayes de calmer ou lui en fait..

Putain Tessy répond pas. En même temps il est tard. Pour une fois que je lui demande un service, que j'ai besoin d'elle. J'ai l'impression que mon monde s'écroule, que je vais pas pouvoir tenir. Que mes muscles vont lâcher et mon coeur aussi. Je me contracte tellement fort que ça me brûle, ça me coupe, et chaque bouffée d'air que je prends compresse mes poumons. Quand il me parle, c'est dur pour moi de me concentrer et de répondre parce que je me sens partir à tout moment. Des médocs ? Non, je me mets à pleurer. Je les ai jeté dans la toilette. mais quel idiot que je suis. La douleur devenait encore plus forte et mes paupières se fermèrent. J'ai envie de lui expliquer qu'il faut me tenir, les bras écartés, plaqués sur le sol pour me détendre et m'empêcher de me faire mal et qu'il faut me donner un sachet pour respirer mon air. Mais j'arrive pas à rouvrir les yeux, je respire toujours aussi fort, en panique. Heureusement, quelqu'un passe par là, une femme, elle vient aider Hugo, un autre personne vient en plus, et au final, on se retrouve à cinq à vouloir m'aider. J'entends du portugais, de l'anglais. Quelqu'un me tenait la tête sur les genoux pour m'empêcher de me cogner, deux autres personnes bloquaient mes bras en étoile de mer et une était assise sur mes jambes. Je me sens loin mais tout à coup, ma respiration se calme, je ne rouvre pas les yeux, je deviens plus détendu. Mon air me semble plus rassurante. Quelqu'un a posé un sac sur mon nez et ma bouche et ça fonctionne. Lentement, mais surement. Après dix minutes, quand je rouvre les yeux, je vois le visage d'Hugo.

Et tu paniques totalement face à tout ça, tu es nul, totalement nul, surtout que tu te rends compte que tu commences à le taire et tu stresses, t’es pas bien non plus. Ton regard devient flou quand tu vois qu’il ferme les yeux, ça y est tu paniques et tu demandes de l’aide en gueulant aussi fort que tu peux. Plusieurs personnes viennent t’aider alors que tu restes, ta main accrochée dans la sienne, tu as sa tête au niveau de tes genoux, tu restes silencieux, tu dois avoir les yeux brouillés par la fatigue, les larmes qui débarquent et le silence de le perdre On a jamais dis que tu devais partir avant moi, c’était pas ça qu’on dit, allez Royce et finalement, après quelques minutes, tu le vois bouger, ouvrir ses yeux et tu soupires de soulagement, tu viens soupirer grandement une nouvelle fois, et tu remercies tout le monde en souriant faiblement. Tes yeux se posent sur les siens, tu pinces tes lèvres doucement Hey .. dis-tu faiblement, en le regardant alors que tu le fixes doucement et tu souris faiblement Tu vas bien ? Bien sur que non il va pas bien, mais tu veux entendre sa voix, tu veux l’entendre te rassurer comme tu lui fais quand ça va pas, parce que t'es mort de trouille

La dernière fois que j'ai fait une crise de tétanie, j'avais huit ans peut-être. Après, des crises d'angoisse, c'était l'habitude. Mais une crise aussi forte, non. J'ai été surpris, j'ai eu peur d'y rester, je vous jure. C'était tellement douloureux. Maintenant, je suis plus ou moins relaxé, mais j'ai mal à tous mes muscles, tous mes membres. Y'a juste mon coeur qui est moins douloureux quand je vois Hugo. Y'a du monde qui me regarde, je me sens trop observé et mal à l'aise ? Je souffle. Je veux dormir. Petit à petit, je fais l'effort de me redresser d'abord sur les coudes puis assis, pour montrer aux autres qu'ils peuvent partir, que je gère, ou presque. Bientôt il ne reste plus qu'Hugo et moi et je pose mon front contre sa gorge pour venir chercher un peu son contact qui me rassure tant. J'ai plus fait ce genre de crise depuis que je suis gosse... c'est... flippant. je déglutis et je me colle encore plus à lui. J'ai tellement merdé... je voulais pas t'inquiéter. Je pensais que tu serais mieux sans moi, comme l'ont dit ta famille... je peux pas t'imposer ma connerie, je peux pas te punir aussi, je te mérite pas, t'es jeune, tu devrais profiter de la vie autrement qu'avec un raté comme moi. s'il le faut, il peut partir, je peux pas lui en vouloir de me quitter, ça serait plutôt égoïste de ma part de le retenir. Oui, si au début je tenais tête à sa soeur et son frère, ils sont réellement en train de me retourner le cerveau.

Tu le regardes, tu l’observes, il a envie de dormir, tu souris faiblement. Donc il va bien non ? Genre bien ? Enfin peut-être. Tout le monde commence à s’enlever de vous, tu les regardes tous pour le regarder lui ensuite et il parle sauf que tu l’écoutes pas, toi, tu le touches. Tu le touches vraiment partout comme pour t’accrocher à lui, tu viens même sentir ses cheveux lui embrasser le crâne, putain de merde, tu as jamais autant flipper. Tu finis par te relever lentement, alors que tu l’aides et tu sais pas si c’est le timing qui veut, mais le taxi est là Vas’y doucement, fais attention quand tu marches et tu le fous dans le taxi avant de fermer la porte pour le regarder. T’es avec le mec, ce mec que tu reverras jamais alors tu ajoutes Ma famille n’a pas à choisir pour moi .. Et tu sais que je m’en fous de ce qu’ils pensent ..Enfin pas vraiment mais t’es juste le premier, genre le premier avec qui je suis officiellement, le premier avec qui j’ai des problèmes, le premier avec qui j’ai des moments de bonheur et de joies, tous ses moments qui n’acceptent pas parce qu’ils veulent me protéger du monde extérieur .. Et je suis désolé qu’ils sont venus te faire chier à cause de ça .. Je m’en veux vraiment .. tu n’as pas quitté sa main, tu veux l’avoir contre toi, mais tu n’oses pas faire des gestes pour éviter de lui faire peur .. Tu as peur qu’il te laisse

Qu'il est chou, ça va, je porte pas des talons non plus. Hugo m'accompagne dans le taxi et je pose ma tête contre la vitre de la portière, trop lourde pour moi. Mais je quitte pas la main d'Hugo, s'il me l'enlève, je crois que je suis condamné à faire une nouvelle crise. Et s'ils te demandent de choisir ? Entre eux ou moi ? Le choix est vite fait. je veux pas être source de conflit, je l'ai été toute ma vie, toute mon adolescence, je me sens enfin mieux dans mes baskets mais il suffit d'une bombe pour que je retombe dans mes vieux démons. On était pas si loin de l'hôtel et j'ai essayé d pas trop emmerder Hugo de m'amener jusque dans la chambre. La première chose que je fais quand je rentre, c'est me coucher dans le lit et ne plus bouger. Je suis habillé, tant pis, j'ai du vomis sur mes chaussures, tant pis, j'ai plus aucune force en fait. Et honte à moi mais j'attends pas mon petit-ami, je m'endors comme une merde comme ça, à moitié dans le lit et hors du lit. Demain sera un autre jour, espérons-le.

Tu t’aides jusqu’au bout, tu ne lâches pas sa main jusqu’à son lit où la baleine se dépose et il y reste là. Tu vois ses yeux se fermés et tu finis par le déshabiller pour qu’il soit plus à l’aise. Bon, en plus de ça, tu nettoies ses chaussures, ouvres la fenêtre malgré les rideaux tirés et tu fais en sorte de t’asseoir, toutes les cinq minutes pour te poser. Tu finis par déposer plusieurs dolipranes sur le côté avec une bouteille d’eau que tu as piqué dans le bar de la chambre. Et voilà, tout est clean et tu le sens bouger, preuve qu’il ne dort pas totalement, tu baisses les yeux pour lui mettre la couverture alors que tu caresses ses cheveux Je sais pas qui je choissirais Royce .. tu réponds à sa question rhétorique parce qu’elle t’a fait douter cette question et tu décides de quitter la chambre pour la tienne. Tu as bien mis le payer : chambre occupée pour éviter qu’il soit réveillé tôt par la femme de ménage ..

Quand je me réveille, je me sens mal. Autant à la tête que dans le ventre que partout, sans parler de ma poitrine. Au début je pensais que c'était mes poumons qui brûlaient mais c'est une autre douleur. J'ai la gorge sèche, j'ai soif, terriblement soif. Je vide carrément toute la bouteille d'eau qu'une âme généreuse a porté sur ma table de nuit. Je prends une aspirine et j'attends que ça fasse effet. Putain, j'ai encore mal partout, ma nuque, mes bras, mes jambes. Je regarde mes mains et je les ouvre. On voit la trace de mes ongles que j'ai enfoncé dans la paume. Je suis tout seul ? Non, je remarque Hugo qui dort comme un bébé dans le canapé. Pourquoi dans le canapé ? Je ris intérieurement en voyant son paquet de petits lus à terre. il a du dîner aux biscuits, comme d'hab. ça tombe bien, j'ai faim. J'essaye de m'approcher en tout discrétion pour voler les biscuits. Je ne sais pas si ça marche mais j'ai réussi à en choper.

T’as eu le temps de te changer, de prendre une douche et de revenir pour dormir, t’as diné rapide parce que tu avais pas faim et te voilà que tu t’es endormir sur ton ordinateur comme un gros boulet pour ne pas dire gamin ? Et en fait, tu veillais sur lui, enfin jusqu’à dormir, tu sens des bruits de pas, tes sourcils se froncent et quand tu ouvres les yeux, tu te retrouves nez à nez avec Royce, non loin de toi, en hauteur avec ton paquet de lu dans les mains. Ca s’appelle du viol et tu réfléchis Vol de biscuits .. Désolé c’est pas le bon mot dis-tu un peu gêné par la situation alors que t’es allongé sur le lit et lui au dessus Ca va ? t’es encore un peu dans le gaz, tu veux savoir après tout comment il va ? Si ça va mieux Y’a une autre bouteille sur le côté si tu veux et le bar elles sont fraiches .. tu sais pas, tu ne sais pas si il se souvient de ton problème mais tu as lu sur internet (PUTAIN MERCI WIKI) qu’il fallait beaucoup boire avec après une crise donc tu avais fait ça pour l’aider et tu souris faiblement

Il me le pardonnera, j'irai lui en acheter des tonnes des petits lu. Sa mal bouffe détériore sur moi, je commence à aimer la glace et les biscuits à n'importe quel heure. Je grossis, pendant que lui, il maigrit. Je sursaute : Putain ! si j'étais un petit garçon, y'aurait eu plein de pipi dans mon slip. J'ai trop rapidement la frousse moi. Je lui rends ses biscuits et j'en mange un, car je dois manger, je meurs de faim. Merci. T'étais pas obligé de rester. mais merci, c'est ce que j'essaye de dire. J'ai une tête horrible, une tête de mort et dès le matin, ma main tremble. C'est vrai, je ne suis plus sous médicaments. Ce n'est que partie remise dès que je vais boire du coup. Encore un Royce perdu dans la savane, encore une crise, etc. Non, je veux plus imposer ça à Hugo. Il faut que je téléphone à mon psychiatre. que je dis tout bas. Comment je vais lui expliquer ça ? il va être furieux, il va me donner plus de séances ou pire, m'hospitaliser à mon retour le temps que je récupère tous mes esprits. pff il va être fâché, j'espère qu'il m'enverra une ordonnance. que je confie à Hugo. Putain, manquait plus que ça. Je regarde mon homme et je fais une petite moue. Puis une tête inquiète. On voyait une trace rouge sur sa gorge. C'est moi ? non pitié, j'ai promis, je peux pas, c'est interdit. Je lui ai promis que je le toucherai plus de cette façon...