one more day, one more night (jally)

Paniquais-tu ? Pas vraiment. Tu faisais trop partie de la vie de Sally pour craindre un jugement de son entourage. Son entourage était un peu le tien maintenant. Par contre, oui tu craignais que vous perdiez des yeux l'essentiel, à savoir si oui ou non vous vous lancerez dans quelque chose de concret. Si tu veux en parler à Alexys, j'ai aucun problème avec ça. Elle sait déjà bien assez. Un peu plus, un peu moins! Ce n'était même pas un reproche que tu faisais à cet instant. Puis au fond tu savais qu'elles étaient très proches et que les femmes ça se racontaient tout. Loin de l'idée de vouloir confiner Sally dans le secret. Riant légèrement à sa réplique, tu finissais par dire. Je t'aurais bien fait ce plaisir, mais on a à faire. Location de voiture bouclée, tu finissais par faire ton sac à ton tour en lui répondant. On quitte ce coin pour commencer, et on va se faire des souvenirs un peu plus loin. Loin du procès, des vilains souvenirs de Sally. Même si vous vous étiez rapprochés dans cette chambre d'hôtel, ne pas vous éterniser ici, te paraissait être une bonne idée.

L'idée que ça ne soit qu'entre vous pour l'instant te plaisait vraiment. Tu en avais besoin, vous en aviez besoin. C'était une évident. Tu as simplement hoché la tête de haut en bas l'air de dire que vous étiez d'accord et sur la même longueur d'onde. Puis tu finissais par rassembler tes affaires à ton tour, désireux de rien oublier. Je me baladerai pas quarante huit heures à poil pour autant, tu le sais ça ? Oui, vous iriez peut-être pas bien loin sinon. Quoique tu ne pouvais pas vraiment en vouloir à Sally, elle avait un corps qui ne te laissait pas indifférent depuis toujours. Oui moi aussi. C'était sincère et elle n'aurait pas de mal à le deviner. Tu finissais par rassembler toutes tes affaires, et l'invitait à quitter cette chambre pour rejoindre la voiture qui tu l'espérais ne se fera pas désirée.

Amusé tu riais quand elle reconnaissait ouvertement que te voir à poil pendant deux jours lui aurait plu. Cela n'avait rien d'étonnant cela dit. T'apprêtant à quitter la pièce tu finissais attirer par elle après qu'elle t'ait pris par la main. Tu accueillais son baiser, tu venais même à l'embrasser à ton tour quand elle précisait que son baiser était pour la route. Tu étais bien conscient que ça tenait à plus que ça, mais à cet instant tu étais bien avec elle. Vous aviez donc récupéré la voiture direction un peu plus loin d'ici. Sans trop savoir vers où mais vous longiez la cote pour justement ne pas vous éloigner de la mer. Arrivé dans un hôtel non loin de la plage, en fin de journée, vous déposiez à nouveau vos affaires. Et après une petite douche, vous vous étiez changé pour sortir. Le hasard faisait que tu portais le pantalon qu'elle t'avait offert ainsi qu'une chemise. Tu pardonneras l'absence de cravate. Elle n'avait qu'à s'y habituer hein. Alors qu'elle coiffait ses cheveux dans la salle de bain, tu finissais par lui demander. On va faire un tour ou tu préfère dîner avant ? Bonne question.

Et voilà qu'en une réplique tu retrouvais la Sally que tu connaissais. Elle avait comme été sur la retenue ces derniers temps, depuis vous vous cherchiez gentiment. Pour autant, le naturel revenait vite au galop, puisque voilà que mademoiselle te parlait de mariage. Alors oui tu en as été un peu surpris vu que c'état dernier temps, elle n'avait plus été ainsi. Mais je panique très chère. Par contre je ne garantis pas que je serai encore à tes côtés demain au petit matin. Traduction ? Tu finirais peut-être pas prendre tes jambes à ton cou tiens. Bon, forcément tu l'embêtais comme elle le faisait avec toi à cet instant. Non parce qu'au fond, il en fallait plus que ça pour te perturber. Puis dis le, tu avais trente ans, tu avais besoin de stabilité. Longtemps tu avais nourri l'espoir de construire tout ça avec ex, et tu le savais aujourd'hui ce serait pas cet ex avec partagera le reste de ta vie. Et si ça devait être Sally, tu te ferais pas désiré. Mais vous saviez tout les deux que c'était trop tôt pour aborder tout ça en dehors de votre cadre habituel, cette tendance de Sally qui consistait à en faire trop avec toi. Allons-y dans ce cas. Eteignant la lumière de la salle de bain, tu récupérais le badge de votre chambre, ta veste, ton porte-monnaie, ton téléphone. En attendant tu es très en beauté. As-tu reconnu. Cela dit il en fallait toujours peu avec Sally. Cette demoiselle était un avion de chasse et tu l'avais toujours su. Puis il fallait le reconnaître, tu la trouvais tellement plus belle quand elle était élégante comme ça. L'outrageusement sexy en permanence ce n'était pas ce qui te faisait vibrer.

Okay, elle était douée à ce jeu-là. Tu as grimacé quelques peu et rit simultanément en levant les mains de manière totalement innocente.Okay, le point est pour toi, cette fois. Touché en plein dans le mile. Oui elle t'avait mis à l'amende comme on pourrait le dire de nos jours. Cela dit tu étais fairplay, bon client puisque tu en riais volontiers avec elle. Une fois prêts vous quittiez la chambre, et une fois de plus elle insistait alors que tu glissais le badge de votre chambre dans la poche de ta veste. C'est une obsession chez toi.. les cravates. As-tu précisé juste avant son baiser. Tu ne refusais plus rien, tu prenais volontiers ce qu'elle t'offrait tout en te promettant de lui laisser le temps qu'il lui faudra. Lui tendant ton bras pour qu'elle y glisse le sien tu as fini par rejoindre avec elle un restaurant sur la côte.