things change, people change (jally)

C'était un fait, Zoé serait mieux une fois à la maison. Tu le pensais également. Pour autant que voulait dire la maison, difficile à dire. Mais à l'évidence vous rentreriez chez toi une fois les résultats donnés. Non ça devrait être rapide. Mais je veux pas que tu t'inquiètes, ça peut être simplement une petite infection bénigne. As-tu dit en chuchotant toujours autant. Bizarrement on croirait presque que c'était ton rôle de rassurer Sally, quand Zoé n'était pas du tout en âge de le faire.

(Invité)

Zoé était tout pour nous et la savoir mal me rendait mal aussi, heureusement que Jamie était là pour me faire tenir le coup et notre princesse avait l'air d'être plus rassuré d'être entre nous deux et elle retrouvait un peu le sommeil, je regardais Jamie à travers l'obscurité de la fenêtre avant de secouer les épaules. "Je me ferais toujours du soucis pour elle, elle est née prématurément alors la moindre petite grippe me fait peur..." Je continuais de caresser le bras de Zoé en lui adressant un sourire. "Merci d'être là.."

(Invité)

On y venait. Sally posait des mots sur ses craintes, et c'était tellement rare qu'elle emploie les grands mots. Parmi les grands mots, il y avait eu viol, perte d'un bébé, et prématurée. Voilà un mot que tu n'entendais que peu souvent dans sa bouche comme c'était une blessure à vif, et là tu saisissais l'occasion d'en parler. Je n'étais pas là à la naissance, ni même pendant la grossesse, mais tel que je te connais que tu t'en veux certainement du fait qu'elle soit prématurément et ça expliquerait beaucoup de choses. Mais tu n'y aies pour rien. Puis, elle a vite rattrapé son retard. Elle est parfaite pour son âge, et a un développement parfait. As-tu dit toujours en chuchotant pour ne pas réveiller Zoé qui s'était endormie sûrement bien épuisée après avoir ce pic ce fièvre, sa longue crise de larmes plutôt dans la soirée. Quoiqu'il en soit quand Sally te remerciait d'être là, tu as simplement fait un non de la tête. C'est là qu'est ma place. Oui, avec votre fille. C'était normal pour toi et tu avais raison de penser ainsi. Je vais te chercher un chocolat, et voir si il y a du nouveau en même temps. As-tu dit en te redressant pour quitter la pièce. Tu as passé plusieurs minutes dehors, et tu es revenu sourire aux lèvres avec un chocolat encore chaud et un café. J'espère que tu as déjà eu la varicelle au moins.. Un poil amusé tu craignais presque sa réponse en lui tendant son chocolat, souriant.

(Invité)

Bien sûr je m'en étais voulu parce que je m'étais dit qu'avec plus de repos elle serait née à terme, elle aurait pas eu tout ces soucis et aujourd'hui peut être qu'elle aurait été plus forte pour passer cette étape de la varicelle même si à ce moment là je ne savais pas encore que c'était simplement ça et franchement qu'on ce le dise c'est mieux de l'avoir petite que grande. "Oui justement je regrette que tu n'es pas été là... Si j'aurais arrêter les études avant ma grossesse, si je m'étais reposé peut être qu'elle serait née à terme et qu'elle serait plus forte aujourd'hui." J'étais danseuse à la base et j'avais un peu trop forcer pour une femme enceinte, sans compter que j'avais éviter de prendre trop de kilos parce que le poids m'avait obsédé à ce moment là. Je le remerciais d'être là et surtout de m'épauler et de m'avoir rassurer sur l'état de santé de notre fille, quand il me dit ça je secouais alors la tête impossible de quitter Zoé de mon côté. "D'accord.." J'embrassais la chevelure de Zoé, je caressais son bras, je fermais même les yeux quelques instants avant que Jamie revienne avec mon chocolat chaud et surtout le résultat, je me redressais doucement pour prendre le chocolat en le remerciant avant de répondre dans un chuchotement. "La varicelle... Oui, c'est ce que Zoé as??"

(Invité)

Tu avais mis les pieds dans le plat à l'évidence. C'était fou qu'encore aujourd'hui plus d'un an et demi après la naissance de votre fille, elle en soit encore à cela, alors que votre fille était tout ce qu'il y a de plus parfait. Arrête, Sally. Elle aurait très bien pu naître au bout de neuf mois de grossesse sans un jour de plus ou de moins, et avoir eu bien plus de complications. Elle va avoir deux ans et elle est parfaite. Tu te tortures. Ce n'était pas sain comme comportement, et toi, tu savais que ça pourrait avoir de mauvaises répercussions sur le lien mère-fille, et pire sur la personnalité de votre fille comme sur l'état psychologique de Sally. Elle avait une vision qui lui était propre quand la réalité était tout autre. Zoé était en parfaite santé, pas ce soir certes, mais elle était un bébé normal. Quelques longues minutes plus tard, tu revins, t’apercevant trop tard que Sally s'était assoupie. Oui ce n'est que ça. En tout cas c'est fort probable, elle devrait avoir les premiers boutons sous peu, et les démangeaisons qui vont avec. As-tu dit en grimaçant. Voilà qui annonçait des petites nuits comme au début. Mais tu étais soulagé, et surtout bien content que ça puisse désamorcer les angoisses de Sally. Du moins tu l'espérais.

(Invité)

C'est vrai qu'elle était parfaite notre petite Zoé mais j'avais toujours l'impression que la moindre grippe ou autre était par ma faute, parce que je l'avais pas assez porter, pas au bout de neuf mois alors que pourtant elle était en parfaite santé mise à part la varicelle aujourd'hui. "Alors je t'es donner une belle petite fille, une chose dont tu m'est reconnaissant au final??" Je disais ça avec un petit sourire, c'était ironique d'un côté et surtout aujourd'hui on pouvait en rire parce que même si au départ il me l'avait reproché aujourd'hui je savais qu'il ne pourrait pas refaire sa vie sans Zoé. très rapidement Jamie arrivait de nouveau près de nous et je souriais en le remerciant pour le chocolat chaud, je m'asseyait en restant à côté de Zoé et je bus une gorgée de ma boisson chaude avant de sourire. "C'est une chance qu'elle est attrapé ça après les fêtes. Tu l'as bien eu toi??? Sinon je vais devoir m'occuper de deux enfants dans les prochains jours.." Je souriais mais une chose était sûre même si j'aurais pas eu la varicelle je n'aurais pas pu rester loin de ma fille.

(Invité)

Tu avais beau être très épicurien dans ton genre, tu étais aussi le genre à croire en une sorte de destin. A l'évidence, ça devenait forcément exister pour toi, parce que sinon jamais tu n'aurais eu cette parfaite petite fille avec Sally. C'était comme parfaitement imprévu, impensable. Et pourtant, et aujourd'hui vous en étiez tous les deux reconnaissants. Alors à sa réplique, tu n'as rien dit. Tu avais beau penser que les actes valaient plus que la parole, tu pensais aussi que les mots avaient leur importance, et là tu manquais de mots. Tu as alors simplement mimer la fermeture éclair sur tes lèvres comme on ferait avec des enfants. C'est bien amusé par cela que tu as quitté la chambre pour ne revenir que plus tard. Oui, rassure toi, je l'ai eue. As-tu dit en essayant de ne pas faire trop de bruit.

(Invité)

Il y avait une chose de sûr on était sûr de nos sentiments pour notre fille, on était ravi autant lui que moi de l'avoir dans notre vie, alors peut être qu'on avait pas prévu d'avoir cette petite fille ensemble, peut être qu'on a pas eu la plus merveilleuse des histoires, qu'on a pas pu vivre cette grossesse ensemble mais c'était pourtant la plus belle chose qui nous était arrivé au fond. Je souriais quand il mimait la fermeture éclair au niveau de sa bouche puis très rapidement on passait à autre chose, il était là et il me disait de quoi souffrait Zoé, je souriais alors en sirotant mon chocolat et je lui demandais. "Et tu crois qu'on peut la ramener, à la maison... enfin chez toi." J'avais eu pour habitude d'appeler son chez lui notre maison parce que j'y avais vécu mais sa restait son appartement.

(Invité)

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