When Help is more important than Hate [KALANCE]

When Help is more important than Hate

Constance A. D'Orléans & M. Kale Manning
Ainsi donc, elle fera le repas. Elle ne put s'empêcher de sourire à cet remarque, somme toute, banale. Après qu'il ait déposé un nouveau baiser sur ses lèvres et pouvant ainsi profiter encore un peu de ce moment privilégié qu'ils ont partagé, Constance se leva et attrapa sa petite culotte qu'elle renfila ainsi que son haut. L'appartement était bien assez chauffé pour qu'elle se permette de porter uniquement cela alors qu'elle allait faire la cuisine. Puis bon, vu ce qui c'était passé justement avant également, on ne va pas se mentir, elle n'a pas très froid.
Kale a dans l'intention de prendre une douche. La française hoche doucement la tête:

- Tu sais où aller ! Prend ton temps hein !

Ouai pas besoin de lui faire une visite guidée des lieux. Puis les salles de bain ne manquaient pas non plus dans le logement qu'occupait Constance, puisqu'elles étaient au nombre de quatre. Elle le suivit des yeux alors que Kale traversa la pièce totalement nu, s'attardant sans grande gène sur son postérieur avant de se concentrer sur sa tâche principale lorsqu'il disparut au détour d'un couloir.
En avant ma poule ! Elle attrapa tout ce dont elle avait besoin dans le frigo: elle décida d'aller sur une omelette où elle rajouta du fromage, de la tomate et du poulet qu'elle coupa préalablement en morceaux. Elle cassa les oeufs et commença à tout mélanger, s'appliquant également à obtenir un visuel sur l'assiette qu'elle allait composer, étant un brin perfectionniste à certains moments. Elle ricana lorsqu'elle repensa à ce con de journaliste qui s'était étonné quand elle avait fait la cuisine une fois dans une émission à cet effet, de voir qu'elle était tout à fait capable de s'en sortir dans ce domaine. Crétin ! C'était pas parce qu'elle avait une armée de domestique chez elle en France qu'elle n'était pas capable de s'en sortir dans la vie de tous les jours. Pfff que de stéréotypes, voilà qui la gonflait au plus haut point.
Grâce à l'équipement high-teck qu'elle avait dans sa cuisine, l'omelette ne mis pas longtemps à être prête. La princesse l'avait surveillée avec attention pour obtenir une cuisson qui se voulait parfaite.

Constance dressa rapidement la table au niveau du bar tout en se trémoussant sur une chanson dont l'air lui trottait en tête depuis quelques jours. Elle déposa l'omelette dans les assiettes et finit par les recouvrir d'une cloche qui conservait à merveille la chaleur. C'était fou comme la situation était si familière, comme si rien n'avait vraiment changé et comme si ces mois sans réellement s'adresser la parole (ou alors à s'envoyer des gnons) n'avaient pas réellement existés. La brune passa ses mains sur ses bras alors qu'elle commençait à ressentir un tout petit peu une sorte de fraîcheur. La sensation d'avoir de nouveau Kale autour d'elle, et surtout ici, comme si de rien n'était, n'était pas désagréable, bien au contraire. Elle jeta un dernier coup d'oeil à son travail et finit par s'aventurer dans le larges couloirs qui donnait sur les chambres dans le but de mettre quelque chose de plus décontracté. Un grand sourire finit par étirer ses lèvres lorsqu'elle entra dans sa chambre pour entendre encore l'eau couler; elle s'en foutait, elle devait même avouer que, parfois, il lui arrivait de rester bien 40 minutes sous la flotte. Ouai, elle savait, ce n'était pas forcément bon pour la planète... Mais lorsque l'eau coulait ainsi sur elle, l'enveloppant d'une chaleur si agréable, elle se laissait aller et elle pouvait oublier ses souvenirs douloureux, ou encore les petits moments désagréables.
Malicieusement, elle entra à son tour dans la salle de bain, retira ce qu'elle avait sur elle et attrapa une large pince pour attacher ses cheveux. Elle ne tarda pas à rejoindre Kale en lui lança d'une voix amusée, telle une justification:

- J'ai fini par avoir froid, je sais pas pourquoi, je me suis dis qu'ici c'était pas mal !

Elle rit doucement avant de se rapprocher significativement de lui, une nouvelle fois, réduisant cet écart entre eux, effleurant son torse du bout des doigts alors qu'elle le détaillait, comme fascinée. L'eau vint lui chatouiller la peau et elle ferma un instant les yeux alors qu'elle appréciait déjà la chaleur qu'elle pouvait dégager:

-Puis fallait bien que j'prenne une douche aussi ! Puis tout est prêt à la cuisine...

Bah voyons ! Bon d'accord, le fond de la pensée était vraie...

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Je me dirige jusqu'à la salle de bain où j'allume l'eau. Je me pose contre le mur froid alors que l'eau parvient jusqu'à mon corps : une bonne douche chaude, comme je les adore. Surtout ce que j'aime dans la douche, c'est le fait de réfléchir à sa vie, je ne sais pas pourquoi, mais c'est là où je réfléchis à tout ce que je fais, ai fait ou pourrait faire. Bref, ma douche en solitaire ne dure clairement pas très longtemps puisque ma petite française préférée vient à me rejoindre sous l'eau, je ne suis clairement pas contre. Je t'en prie... Viens te réchauffer. Que je lui lance, alors que son corps s'approche du mien. Ma main passe dans le creux de son dos et je dépose un tendre baiser sur ses lèvres, l'eau continuant de tomber en pluie sur nous. Un énorme câlin que je lui donne pour l'occasion, il faut dire que Constance m'a retiré de mon mal-être concernant Lily, que je ne pense clairement plus à elle et que je me dis qu'en effet, ça ne sert à rien que je me prenne la tête pour ça. Après tout, la vie continue et il me suffit de l'oublier. Plus facile à dire qu'à faire, je ne compte pas me laisser aller. A nouveau ,j'attrape ses lèvres, mélangeant ma langue à la sienne avant de me séparer de quelques centimètres, attrapant le gel douche. Allez, retourne toi, j'te fais le dos. Alors que le gel coule dans ma main et je commence à frotter les différentes parties de son corps.

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La sensation de l'eau chaude sur sa peau était un point que Constance appréciait par dessus tout. Si la princesse n'avait pas sa ouche du matin, il était quasiment certain qu'elle avancerait tel un zombie toute la journée. Et la partager avec Kale, comme au bon vieux temps, c'était assez réconfortant.
La jeune femme réalisa que cela avait juste fait un petit moment qu'elle ne s'était pas retrouvée dans ce genre de situation... A croire que les affaires familiales avaient bien plus occupées son temps que des histoires de coeur (ou de cul)... Bon ok, il convenait aussi d'admettre que la française s'était énormément concentrée à la création d'une collection qu'elle voudrait bientôt présenter à des professionnels, oui pourquoi pas. Elle se sentait prête à sauter le pas et présenter enfin ses capacités à d'autres personnes que ses professeurs ou ses amis.
Bref, là n'était pas la question. Nouveau contact alors que Kale déposait délicatement une main dans son dos. Malgré la chaleur qui régnait, un frisson courut encore une fois le long de sa colonne vertébrale. C'était ainsi, elle ne pouvait nier l'attirance physique qu'elle avait face à lui, et c'était d'ailleurs peut-être à cause de cela qu'elle lui avait balancé des vacheries par le passé; peut-être parce qu'elle voulait refouler cela au plus profond d'elle même, pour éviter les regrets. Aujourd'hui c'était différent, blottie contre lui, alors qu'il écrase délicatement ses lèvres une nouvelle fois sur les siennes, Constance se sent bien. La princesse oublie son titre et ses responsabilités; elle se sent normale. Elle se sent apaisée. Il libère sa bouche, tout en restant proche pour lui dire de se retourner:

- A vos ordre chef ! Je ne voudrais pas perturber vos plans !

Elle rit légèrement. Elle aime ces réparties si simples. Elle finit par lui tourner le dos alors qu'il laissa ses mains traîner sur son corps. La brune ferma les yeux et pencha sa tête sur le côte, laissant le côté droit de son cou libre d'accès:

- Mmm... C'est agréable..., dit-elle sans vraiment le vouloir, laissant juste ses pensées s'échapper.

Sans s'en rendre compte, elle finit par réduire l'espace entre eux et son dos rencontre son buste:

- Merde ! lâcha-t-elle alors qu'elle jetait un coup d'oeil en arrière pour constater qu'elle vient de coller une partie de la mousse sur Kale.

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L'eau est bien chaude, mais ne brûle pas la peau. La température est parfaite pour nos cors et nous profitons donc ensemble de cette douche. D'ailleurs, je propose même à la Princesse de lui laver le corps et après avoir savonner le devant, je lui demande gentiment de se retourner afin de lui laver le dos. Elle s’exécute promptement et mes mains continuent donc de parcourir son corps qui commence doucement à se mousser. La savonnant comme si je lui procure un merveilleux massage, la française se laisser aller et finit par coller son corps au mien. Elle lance un coup d'oeil, me voyant alors avec de la mousse sur le torse. Héhé, il faut bien que je me lave aussi non ? Que je lui réponds en souriant. Ma main passe près de son entre-jambe alors que je la colle au mur froid, je dépose un baiser dans son cou avant de l'embrasser. L'eau qui coule sur nous commence à enlever la mousse sur nos corps. Avoue que je t'ai manqué ? Que je murmure ensuite à son oreille.

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Constance haussa un sourcil et hocha doucement la tête alors que Kale lui dit qu'il devait bien se laver. Oui, tout à fait ! C'était d'ailleurs certainement l'idée principale lorsqu'il était venu dans la salle de bain. Au final, c'était elle qui était venue perturber ses plans. Elle fit une petite moue et prit un air faussement choquée.
Puis elle étouffa un hoquet de surprise lorsqu'il vient l'écraser contre la paroi froide de la douche. Ce contraste si soudain avec la chaleur de l'eau la fit frissonner pour de bon. Elle planta son regard sombre dans celui du jeune homme. Merde, il lui faisait un sacré effet et encore plus lorsque ses doigts venaient frôler son intimité.
L'arrière de son crâne était totalement collé au mur et la pince qu'elle avait utilisée pour retenir ses cheveux ne lui servait plus à rien la gênant plus qu'autre chose même. Elle s'en délesta ainsi, la jetant bien plus loin, ses cheveux tombaient à présent dans son dos et venaient se coller délicatement à ses tempes sous la chaleur et l'humidité qui régnait dans le large espace. Instinctivement, comme s'il s'agissait d'un appel inévitable, son bassin se souleva alors que sa main cours sur la cuisse de la française passant non loin du centre de son désir. Kale déposa un baiser dans son cou et Constance mordille ses lèvres, insatiable. L'eau était toujours là pour leur tenir chaud alors qu'il lui demande d'avouer qu'il lui a manquer. Un petit sourire vint s'afficher sur le visage de la princesse. Pff, elle est si prévisible que cela ? Elle rouvrit ses yeux, et décida de passer les bras autour des épaules du Winthrop; se collant à lui, elle lui répondit sur un ton langoureux:

- Énormément...

Puis elle laissa ses mains trainer sur nouvelle fois dans son doigts, ses doigts fins effleurant la peau du jeune homme.

- Et toi ?

Provocation légère. Elle trouvait normal de lui retourner la question. Elle le regarda une nouvelle fois dans les yeux alors qu'une pensée vint obscurcir pendant quelques secondes le moment qu'ils partagent:

- J'ai été bête finalement... Non ?

Elle cherchait une sorte d'approbation, mais dans la tête de Constance, c'était tout trouvé. Le doute était de nouveau là et bien prouvé puisqu'elle était revenu vers lui avec toujours cette même envie dévorante. Bête de s'être éloignée de lui alors qu'elle avait juste peur ? Certainement. Bête en agissant de la sorte face à lui après ? Encore plus...
Elle baissa la tête, comme honteuse pour ajouter:

- Chui désolée pour ce que j'ai pu dire... Tu ne méritais pas ça...

Et comme pour confirmer sa phrase, ses lèvres vinrent se refermer sur les siennes en un baiser passionné, laissant sa langue aller chercher la sienne alors que ses mains se referment doucement sur les cheveux humides de celui qui lui fait face.

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Maintenant qu'elle est là, l'envie remonte très rapidement chez moi et je pense que c'est réciproque. Alors que je la plaque contre le mur qui commence à se réchauffer doucement grâce à l'eau chaude qui coule et la vapeur qui en sort, ma main vient se glisser à l'intérieur de sa cuisse, cherchant son intimité. Dans son oreille, je lui demande si je lui ai manqué, de savoir que je peux encore manquer à quelqu'un et que je ne suis pas le genre d'homme qu'on peut oublier en un instant. Même si je suis conscient de ne pas être l'homme parfait. Oui... Que je réponds en murmurant. Puis, je vois dans son regard qu'elle n'est pas forcément bien et ce qu'elle me dit, je peux comprendre. En fait, nous avons été surtout tout les deux idiots de se tirer dans les pattes comme on a pu le faire ces dernières semaines. C'est du passé, maintenant. Et voilà une façon comme une autre de clôturer la chose. A quoi bon ressasser le passé, alors que le présent nous ouvre ses portes ? Je réponds pleinement à son baiser puis me sépare d'elle. On ferait bien d'aller manger, ça va refroidir sinon... On aura tout le temps de profiter l'un de l'autre, c'est sur. Prenant une serviette pour me sécher, je l'enfile autour de ma taille pour sortir de la salle d'eau.

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Constance A. D'Orléans & M. Kale Manning
Elle se sentit rassurée lorsqu'il lui dit que tout le reste appartenait au passé. Quelque part, elle avait eu peur qu'il lui en veuille encore... Mais visiblement non, et c'est tant mieux ! Par contre, elle mettra peut-être un certain temps à se pardonner...
Constance finit par effectuer une petite moue faussement consternée alors que Kale lui fait remarquer qu'ils feraient mieux d'aller manger. Aaah oui la bouffe, c'est vrai ! Étrangement (et on ne saurait tellement pas pourquoi) cela lui était sorti de la tête. Après un rapide dernier baiser, elle se glissa hors de la douche à sa suite:

- Ouai t'as raison !, elle ne veut pas l'avouer mais elle n'aurait pas envie d'avoir fait la cuisine pour rien. Alors elle lui donna raison.

La française attrapa son peignoir et se sent automatiquement bien alors que le tissu doux et légèrement épais vient l'envelopper. Elle traversa le couloir pour revenir dans la cuisine. Elle décida de s'arrêter un instant devant une haute fenêtre. La nuit a déjà étendu son manteau sombre et pourtant il n'était pas si tard que cela. Mais en cette période de l'année, le jour tombait rapidement pour laisser place à l'obscurité. Les lumières de la ville dansent lentement devant ses yeux; il s'agit là d'un spectacle que la princesse apprécie. Un bref moment dans son monde avant de se détacher de cette contemplation et d'aller soulever les cloches qui gardaient l'omelette prisonnière.

- Tadaam, déclara-t-elle faussement fier.

C'est vrai que beaucoup pensaient que Constance ne savait pas se faire à manger de part son rang. Bien entendu, lorsqu'elle vivait avec sa famille à Paris, elle n'avait que très peu l'occasion de toucher une casserole ou autre. Mais parfois, elle aimait la simplicité et tenait donc à se faire son propre repas, pour pouvoir se dire "c'est moi qui l'ai fait". Et depuis, faire la cuisine est une chose qui peut la détendre. Bien moins que la couture, certes, mais depuis qu'elle se trouve à Harvard, elle a tenue à ne pas être suivie par des employés de maison. Elle se retrouve donc obligée de s'occuper entièrement d'elle, seule, comme une grande. Et la situation n'a rien pour lui déplaire ! Bien au contraire. Ainsi, elle eut le loisir de faire quasiment ce qu'elle voulait, à commencer par ramener Kale chez elle... Chose qui aurait été beaucoup moins simple si deux ou trois domestiques traînaient dans les parages. Alors que les assiettes étaient déjà installée et la table dressée au bar de la cuisine, Constance déclara:

- Assied-toi je t'en prie ! Tu veux de nouveau un Bourbon ? Ou autre chose ? Ou simplement de l'eau ? C'est aussi une possibilité !

Elle lui lança un regard malicieux accompagné d'un clin d'oeil alors qu'elle se dirigeait vers l'étagère contenant une partie des verres.

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Je fais remarquer qu'on ferait mieux d'aller manger avant que ce qu'elle n'a préparé ne refroidisse, la française semble déçue que nous ne soyons pas allés plus loin mais je lui donne un joli sourire, on aurait tout le temps de s'amuser par la suite. C'est vrai, nous sommes encore jeunes et je ne compte pas me poser rapidement maintenant, surtout ma rupture récente et les choses qui vont m'arriver à l'avenir. Bref, j'enfile alors rapidement mon boxer et un pantalon, restant torse nu pour le moment puisque la température ambiante est plutôt chaude dans la pièce centrale de son appartement luxueux. Je me dirige jusqu'à la table où les couverts sont installés, Constance enlevant alors la cloche qui cache l'omelette. Mmh, ça a l'air succulent. Que je lâche, m'installant derrière les couverts. Hum... De l'eau, ça ira parfaitement. Je pense que tout l'alcool que j'ai ingurgité est déjà plus que suffisant, il faut que je me calme sur ça. Servi, j'enfourche une premiere partie de l'omelette dans ma bouche et cette dernière fond doucement dans mon gosier. C'est délicieux, j'avais oublié que tu avais un petit talent caché en cuisine. Je lui donne ensuite mon plus beau sourire avant de boire une gorgée de l'eau qu'elle ma servi.

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Constance servit donc de l'eau. Elle alla cependant reboucher la bouteille de vin qu'elle venait d'ouvrir et la stocka dans sa cave hyper high-tech qui contrôlait la température à la perfection. C'était juste hors de question qu'elle vienne à gâcher un grand cru de Bourgogne. À la limite elle pouvait toujours inviter Louison demain soir pour l'aider à terminer la bouteille. Constance était sûre de prendre sa blonde préférée par les sentiments en lui proposant ce deal.
Elle revint par la suite aux côtés de Kale et elle afficha un large sourire lorsque ce dernier lui dit que c'était délicieux:

- Ah ah merci! Je tente de le cacher en général... Ma belle mère s'est même foutue de ma tronche une fois... Je la hais... Donc du cou je m'applique à lui montrer qu'une princesse peut très bien faire la cuisine !

Mais elle était contente qu'il puisse apprécier ce qu'elle savait cuisiner, même si c'était un plat des plus simples. Une fois que l'omelette fut terminée, elle débarrassa la table sommairement dressée et enfourna le tout au lave vaisselle. Alors qu'elle se trouvait devant le frigo à scruter la suite du repas elle lui lança:

- Tu veux un dessert ? J'ai des gâteaux individuels que j'ai acheté hier ! J'adore cette pâtisserie qui se trouve à deux pas... Ou peut-être que tu veux autre chose...

Elle lui lança un regard amusé à ce moment. S'ils étaient revenus à quelque chose de plus calme, la française ne pouvait s'empêcher de le taquiner ou de le provoquer. Après tout, c'était dans sa nature et il était assez difficile de la changer... Si elle s'était assagi légèrement, elle ne pouvait pas abandonner ses "principes".

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D'être comme ça avec Constance, de voir aussi ses autres personnes autour de moi après cette terrible rupture m'empêche de sombrer définitivement dans l'alcool et devenir un imbécile et pauvre alcoolique. Bref, un verre d'eau ira et lorsque je suis servi, je bois directement une bonne gorgée qui me désaltère et me fait un grand bien à ma gorge un peu sèche. Et, je mange une première bouchée de cette omelette accompagné d'autres aliments qui fond dans ma bouche. J'en avais presque oublié le talent culinaire de la française, et cette dernière m'avoue qu'elle évite de le crier un peu trop sur les toits. Oh... J'en ai presque oublié son rôle de princesse moi, elle me rappelle. Et tu fricotes avec un simple roturier alors ! Enfin, si c'est comme ça qu'on dit un simple paysan dans son jargon. Nous terminons notre repas fructueux, alors qu'elle me propose un dessert. Des pâtisseries ou autres chose si le coeur m'en dit, agrementé d'un sourire amusé. Oh. Je n'ai plus faim... Même si j'avoue qu'un dessert de chair ne m'aurait pas fait de mal, je ne veux pas abuser de son hospitalité plus longtemps. Je pense que je vais rentrer au vu de l'heure... Et avec ce froid, je risquais de ne pas mal galérer jusqu'à mon miteux appartement.

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