When Help is more important than Hate [KALANCE]

When Help is more important than Hate ♡

Constance A. D'Orléans & M. Kale Manning
Voilà que la soirée de Constance avait pris un tout autre tournant, elle qui s'attendait à rentrer tranquillement à la Cabot House, ce n'était certainement pas encore le moment de revoir ses soeurs. Mais pour tout dire, cela ne la dérangeait pas le moins du monde ! La danse vient de commencer, et ils s'élancent, à corps perdus,répondant à l'attente de l'autre. Kale continue, il aime déjà ce jeu.
La française lui lança un regard mutin:

- Heureusement que t'as pas perdu ton sens de la répartie !

Elle le pensait, elle le préférait toujours ainsi. Même lorsqu'ils s'envoyaient des vacheries à la tronche, ça avait toujours été un réel défi pour la princesse de trouver quoi lui répondre. Il avait toujours été un adversaire à sa taille. Et si avant, les répliques n'étaient pas agréables, Constance devait, de toutes les façons, avouer que cela stimulait son cerveau; ça en était limite maso. Aujourd'hui rien à voir avec tout cela, sauf ce côté légèrement provocateur qui était présent.
Il lui assura qu'il s'avait se défendre; la brune hocha la tête, lentement, prenant son temps:

- J'te crois aussi... Mais quand on touche à des personnes importantes à mes yeux, j'me sens concernée... C'est peut-être bête...

Elle resta sur cette pensée. Il lui demanda par la suite si elle l'invitait réellement chez elle. La princesse s'esclaffa un peu plus avant de lui dire en haussant un sourcil:

- Nan jt'ai jute fait miroité la possibilité pour te faire chier ! Bien entendu, voyons ! Quand je dis un truc, c'est du sérieux ! Aller bouge tes fesses du banc, on y va ! Ouai ouai c'est toujours le même, j'suis bien dans celui là, j'ai l'impression de vraiment me sentir chez moi...

Ils longèrent alors le petit chemin qui allait les conduire jusqu'au parking de l'université. Après avoir descendu quelques allées de voitures, ils finirent par arriver devant l'Aston Martin gris métallisée qui était la fière propriété de Constance, un joli cadeau de papa pour ses 25 ans, justement.
Une pression du doigt sur la poignée suffit à déverrouiller l'engin. Elle ouvrit la porte pour Kale (ou la porte s'ouvrit quasiment toute seule en fait, soyons réaliste), inversant les codes que la galanterie exigeait en général:

- Je t'en prie, si tu veux bien prendre place !, dit-elle en imitant une courbette qu'elle ne connaissait, en réalité, que par coeur.

Elle s'installa ensuite à la place du conducteur et fit vrombir le moteur. Ce qu'elle pouvait aimer ce bruit. Elle ferma les yeux un instant alors que ses mains couvraient délicatement le cuir du volant, comme s'il s'agissait d'une découverte à chaque fois. Elle sortit de la place en un rien de temps et remonta l'allée principale jusqu'au grand portail alors que le bâtiment central se dressait derrière eux, à peine visible à cause de la nuit qui tombait:

- Et en avant pour Charles River !

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Il faut de toute façon que je me bouge, que j'arrête de me morfondre ainsi et Constance réussit bien sûr à me faire sourire et même rire. Elle m'a manqué cette française à vrai dire, elle m'a toujours fait rigoler et cela peu importe les situations. Ouais, heureusement, que je n'ai pas perdu ce sens de la répartie sinon la tournure des choses aurait été tout autre entre nous et c'est bien le cas de le dire. On ne se serait probablement pas embrassés, donc. Rapidement, après une discussion plutôt courte, le froid nous rattrape et nous décidons d'évacuer les lieux pour aller à l'appartement de l'héritière française. Avec grand plaisir que j'accepte, c'est à une magnifique voiture que nous nous rendons en premier. L'Aston Martin de Constance est magnifique, me faisant évidemment penser à la richesse de la jeune femme. Après que le moteur soit allumé, nous nous mettons en route de son appartement. Je vois que tu aimes toujours autant les belles voitures. Dans mes souvenirs, sa dernière voiture n'était pas du tout celle-ci, mais j'avoue préférer celle où je suis actuellement. Je roule toujours dans un vieux taco moi ! Que je dis en riant.

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Constance A. D'Orléans & M. Kale Manning
Pleins phares, Constance slalomait peu à peu entre les voiture alors qu'ils gagnaient du terrain pour arriver à son appartement. Kale remarqua qu'elle aimait toujours les belles voitures. Elle hocha la tête silencieusement; oui en effet, c'était un peu son point faible, avec les chaussures, même si les deux domaines n'avaient absolument rien à voir. Son frère s'était bien foutu d'elle d'ailleurs lorsqu'elle avait déclaré qu'elle aimait les voitures et pas n'importe lesquelles. Aaaah Henri, elle lui aurait tordu le cou ce jour là...

- Yes, joli cadeau de mon père... On a 25 ans qu'une seule fois !, finit-elle par lui avouer en lui accordant un nouveau clin d'oeil.

Elle s'esclaffa lorsque le jeune homme mentionna sa propre voiture avant d'ajouter d'une voix enjouée:

- Non mais attend, elle est bien ta voiture ! Y'a une valeur sentimentale !

Et c'était vrai, pour toutes les fois où ils avaient eu certains échanges à l'intérieur alors qu'ils étaient toujours ensemble... Tout en discutant, le temps avait filé et elle finit par tourné dans une rue qui allait débouchée tout droit sur sa résidence. Elle appuya sur un bouton soulevant alors le lourd portail qui allait révéler sa place de parking personnelle. Ils s'extirpèrent de la voiture et traversèrent l'endroit pour déboucher devant une large porte vitrée. Constance composa un code sur un clavier qui se trouvait non loin et elle poussa la vitre en verre, laissant place à une pièce lumineuse: le hall de l'immeuble. La française possédait un appartement au dernier étage; et bien entendu, il s'agissait de celui qui possédait le toit terrasse. Elle appuya sur le bouton de l'ascenseur et ils s'engoufrèrent à l'intérieur. L'appareil filait assez rapidement, de façon a arriver très rapidement à l'étage souhaité:

- Tu vas voir y'a pas vraiment grand chose qui a bougé... A part peut-être un peu plus de bordel dans la partie atelier, j'ai pas mal d'inspiration en ce moment !

La française en était ravie, la couture avait toujours été un échappatoire, lui permettant d'oublier les petits tracas du quotidien, et lui donnant un but dans la vie, autre que remplir son devoir de Princesse.
Elle attrapa les clefs dans on sac et ouvrit enfin la porte qui déboucha sur son appartement; il faisait 200 mètres carrés et abritait son atelier à couture. Il y avait ainsi des meubles un peu partout pleins de différents tissus, aux couleurs chatoyantes ou plus pâles. La jeune Princesse avait les moyens, elle pouvait largement se permettre de s'offrir des tissus assez onéreux. Sa machine et sur-jeteuse trônaient dans une vaste pièces un peu plus loin. D'ailleurs les différentes pièces de l'appartement étaient composées de hautes fenêtres ce qui permettait de faire largement entrer la lumière à l'intérieur, permettant alors à sa propriétaire d'avoir accès à toute la luminosité nécessaire pour réaliser ses travaux minutieux. Elle avait également aménagé un salon spacieux qui se trouvait non loin d'une cuisine américaine. L'appartement comprenait aussi quatre chambres (une pour elle et trois d'amis), quatre salles de bains qui étaient toutes en suite avec les chambres, son dressing et une salle qu'elle avait aménagée en y installant différentes machines pour faire du sport.
Le brune verrouilla la porte derrière eux, déposant ensuite ses clefs dans la petite coupole qui se trouvait sur une table en verre non loin et se débarrassa de son manteau. Elle se tourna ensuite vers Kale:

- J'te laisse te débarrasser ? Pose tout où tu veux, puis c'est pas comme si tu ne connaissais pas l'endroit !

Nouveau sourire plein de malice et de promesses. Elle se déplaçait avec aisance, connaissant les lieux par coeur. Elle allait jusqu'à un meuble en bois clair qui se trouvait dans le salon, en ouvrit une porte et resta un moment à observer le contenue, le tout accompagné d'une petite moue qu'elle faisait lorsqu'elle réfléchissait:

-Mmmm... Tu veux boire quoi ? Vin ? Whisky ? Bourbon ? Porto ? Autre ? Ou sans alcool hein ! J'peux faire du café aussi !

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Ce n'est pas faux, ma voiture a une valeur sentimentale. C'est la première voiture que j'ai acheté sans l'aide de mes parents en arrivant ici aux Etats-Unis, bientôt dix ans que j'ai cette voiture et j'en suis fier. Malgré quelques problèmes, j'ai toujours su la réparer pour qu'elle soit au maximum de ses capacités. Pour rien au monde, je ne changerai ma titine avant qu'elle ne rende réellement l'âme. La route ne dure que quelques minutes où nous partageons quelques souvenirs de notre passé commun, arrivé à la résidence de la française, je reconnais déjà les lieux malgré le fait que je ne m'y sois pas rendu depuis quelques mois maintenant. Dans l'ascenseur, Constance me dit que pas grand chose n'a changé dans son appartement. J'imagine... Bien sûr que je suis au courant de la passion de Constance pour la couture, elle m'en parlait souvent à l'époque où nous faisions connaissance et où nous étions en couple. Entré dans l'appartement, elle m'invite à me débarrasser de mon manteau et de m'installer, ce que je fais rapidement en enlevant mon manteau et en allant m’asseoir sur le canapé du spacieux salon. Du bourbon, s'il te plaît. Autant profiter de cette soirée, j'ai commencé avec une bière, je peux bien la terminer avec un bourbon de qualité en connaissance la française. Je ne doute pas sa capacité à choisir des produits de qualités. C'est vrai que ça a pas changé... Des souvenirs m'assaillent, me rappelant tout les endroits où Constance et moi avons pu faire nos affaires. Comme le canapé où je suis actuellement assis.

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Constance A. D'Orléans & M. Kale Manning
Kale lui demanda un Bourbon; ainsi elle sortit la bouteille qu'elle possédait et la posa à côté d'elle. Elle referma la partie du meuble à laquelle elle avait accès pour en ouvrir une nouvelle et accéder aux bouteilles de vins. Elle se baissa un peu plus pour aller attraper une canaille que se trouvait un peu plus au fond et finit par sortir, triomphante, une bouteille d'un grand cru de Bourgogne rouge, sa région préférée en France.
Elle posa les deux bouteilles sur la table basse qui se trouvait non loin du canapé et alla chercher deux verres correspondant aux boissons choisies dans la cuisine. Elle servit le liquide ambré et tendit son verre à Kale alors qu'elle gardait le sien. Elle leva délicatement le récipient:

- Bon, je suppose qu'on devrait trinquer à cette nouvelle année, mais visiblement elle n'a pas l'air de commencer super bien de chaque coté donc bon ! On va simplement souhaiter de vivre à fond chaque moment !

Par la suite, elle s'installa avec nonchalance sur le canapé aux côtés de Kale, en ayant pris son de se débarrassé au préalable de ses chaussures à talons aiguilles, les laissant ainsi traîner dans le salon; jouer H24 à la princesse n'était pas bon pour son moral. Et même si elle en était vraiment une, elle savait qu'en cet instant, elle pouvait se permettre d'être elle-même: juste une fille normale:

-Je te l'avais bien dis, faut croire que j'aime pas quand on perturbe mes habitudes... Si ça se trouve, je deviens vieille avant l'heure !

Puis elle porta le verre à ses lèvres et avala une gorgée du liquide rouge. Elle ferma les yeux de contentement lorsque le millésime 1995 entra en contact avec son palet pour délivrer des arômes subtils et terreux. Elle reporta son attention sur son invité et se rapprocha un peu, réduisant la distance entre eux:

- Alors, dis moi, t'as vu ta famille pour les fêtes de Noël ?

Alors que les moments qu'ils avaient pu passer ensemble ici commençaient à s'infiltrer un peu plus dans son esprit, elle tentait de revenir à une conversation normale, faisant tout son possible pour ne pas évoquer le sujet de son état actuel. Car après tout, elle souhaitait aussi prendre de ses nouvelles, des nouvelles autre que sa vie sentimentale.

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Ayant toujours préféré un bon bourbon, je ne me vois pas boire comme la française du vin, peu importe s'il s'agit d'un bon cru ou non. Alors, elle vient vers moi avec les deux bouteilles et deux verres adaptés. Prenant le verre qu'elle m'a servi, nous trinquons. C'est bien le cas de le dire, mais je suis sûr que cette année nous réserve de belles choses ! Que je réponds tout en souriant, espérant que ma rupture avec Lily n'est qu'un échec parmi d'autres. Non, je veux rester optimiste quant à la suite de cette année. En tout cas, je suis content que rien n'ait réellement changé dans l'appartement de Constance, je m'y retrouve directement puisque je l'ai fréquenté pendant quelques temps cet endroit. J'dois dire quoi moi ? J'ai presque trente ans ! Que je balance, proche de la trentaine, je vais avoir du mal à le vivre tout ça. Et alors que des pensées obscènes me traverses l'esprit, la française me demande si j'ai pu passer les fête de fin d'année avec ma famille, secouant la tête négativement, je finis par lui répondre. Non, ils ont eu un empêchement, mais je compte y aller bientôt. Des soucis financiers surtout... Bref, désireux de changer de sujet, je regarde mon verre ainsi que celui de l'héritière. Cap ou pas cap... de boire cul-sec mon verre et ton verre ? Elle voulait jouer non ?

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Constance A. D'Orléans & M. Kale Manning
L'année leurs réservait de belles choses... Peut être qu'il avait raison ! Pour Constance cela se résumait concrètement au fait que son père récupère totalement et qu'il puisse oublier totalement l'idée d'un mariage arrangé. Elle avait encore fait passer en douce, à Noël, l'idée qu'elle n'était pas franchement prête à se marier à un vieux libidineux même si ce dernier avait un fortune semblable à la leur. On pouvait s'en foutre royalement, puisque les d'Orléans n'avaient pas franchement besoin d'aide de ce côté, alors à quoi cela lui servait ? Constance tentait peu à peu une approche où elle voudrait choisir qui elle veut pour partager sa vie. Tel une proie à l’affût, elle laissait des indices de façon discrète pour que sa famille le comprenne et que le choc soit moins grand le moment venue:

- J'espère que tu as raison, finit-elle par avouer, sortant alors de ses pensées.

Elle avait aussi dans l'espoir que tout se passe bien niveau cours car elle voulait, à la fin de l'été, lancer une collection bêta de vêtements, histoire de déjà prendre la température et voir si son style pouvait être bien accueilli. Car elle avait toujours gardé le plus secret possible son travail, ne le dévoilant qu'à peu de monde; Kale avait fait parti de ces personnes, il avait pu la voir travailler, un matin tôt, penchée sur sa machine alors que le soleil levant illuminait lentement la pièce de ses rayons. Elle avait prévenu, elle se levait souvent en pleine nuit pour noter des idées ou se mettre au travail, tout simplement. Il s'agissait de sa passion, une passion qui avait été salvatrice à un moment important de sa vie.
Kale réagit à sa remarque quand elle dit qu'elle devait se faire vieille. La française rit de bon coeur alors qu'ils étaient seuls, pour le coup:

- Franchement, t'as de la marge ! T'es encore loin d'être un vieux croûton !, lui dit-elle.

En l'observant, ses yeux changèrent légèrement de teinte et machinalement, elle revint se mordre la lèvre inférieure. En fait, elle était carrément prévisible ! Ô Désir quand tu nous tiens...
Et vint le moment où il lui lança un défi: boire son verre plus celui qu'il tenait entre ses mains. La princesse haussa un sourcil et resta silencieuse un moment avant d'avaler d'un trait le vin rouge qui reposait dans le précieux récipient en cristal:

- Tu sais que je suis faible face à ce genre de proposition, c'est pas juste !, ajouta-t-elle en lui donnant une petite tape sur le bras qui n'avait en aucun cas dans l'intention de lui faire du mal, mais qui devait plus se comprendre comme un geste drôle.

Elle allait s'emparer du verre qu'il tenait mais finit par laisser son bras en suspend, tout proche et finit par s'approcher de lui, de manière à scruter son regard de façon plus intense tout en murmurant:

- A moins que tu cherches à me saouler délibérément... Tu sais très bien comment je termine en général lorsque cela arrive...

Remarque, là, maintenant, tout de suite, elle n'avait pas besoin d'avoir de l'alcool dans le sang pour en avoir envie...

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Et je l'espère profondément, j'ai besoin d'avoir des choses positives dans ma vie. La commencer par une rupture n'est pas évident, mais je me dis que cela a valu à ce que je me réconcilie avec Constance et ça me rassure pour la suite des choses. Peut-être que la vie va me sourire d'ici peu de temps, il y aura des surprises. Bonnes ou mauvaises, tout est à prendre. En tout cas, Constance continue de me faire rire quand elle me dit que je suis loin d'être un vieux croûton et encore heureux. De toute façon, il paraît que je ne fais pas du tout mon âge, qu'on me donnerait plus jeune genre vingt-quatre ans et pourtant... je suis plus proche des trente ans que des vingt ans. Après avoir bien ri, je décide de jouer un peu avec la française en la défiant de boire son verre et mon verre ensuite cul-sec. Elle me regarde silencieusement avant de boire son verre de vin rouge d'un trait sous mes yeux, content qu'elle accepte ce défi. C'est le jeu ! Que je réponds, alors qu'elle tend son bras vers mon verre pour s'en emparer et continuer la suite du défi. Elle me fait sourire. Hum, okay... Que je dis dans un murmure, finalement, c'est moi qui bois mon verre d'un cul-sec avant de le poser sur la table. Je regarde la française longuement avant d'attraper ses lèvres pour un baiser passionné, l'allongeant délicatement sur le canapé et de me retrouver sur elle.

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Constance A. D'Orléans & M. Kale Manning
C'était le jeu... Et il était bien lancée. Jeu à boire, elle en était coutumière bien que souvent elle se faisait vite avoir. Là c'était différent ; ils n'étaient que deux et on pouvait rapidement que l'envie était tout autre.
Un sourire de satisfaction étira ses lèvres roses lorsque Kale descendit son verre. Un sourire qui disparut bien vite lorsque le Winthrop vint de nouveau capturer ses lèvres. Elle passa une main sur sa nuque, faisant ainsi pression et indiquant que la situation lui convenait parfaitement. Elle frissonna légèrement de plaisir lorsqu'il l'allongea sur le canapé. Se retrouver là, si proche de lui alors qu'il y a quelques mois c'était à peine s'ils s'adressaient la parole. Elle passa une main dans son dos et se pressa un peu plus contre lui; si les intentions de Kale étaient bien celles que Constance avait en tête, elle lui indiquait ainsi qu'ils partageaient les mêmes idées en ce moment même.

Là sensation était tout de même étrange. La française c'était toujours dit que retoucher à un ex n'était pas la meilleure des solutions. Mais là, elle avait l'impression que c'était différent, comme si elle avait manqué quelque chose en mettant un terme de façon trop brusque à leur relation. Un désir farouche était bien présent et elle avait presque honte de se l'avouer.
Alors qu'elle revint échanger un baiser plus présent mordillant délicatement sa lèvre, elle passa une jambe autour de la taille de Kale, laissant ainsi une vague impression de sa capture. Ses iris étaient indéniablement plus sombres et la princesse sombrait peu à peu. Elle appuya légèrement une main sur le buste du jeune homme, rompant pendant quelques secondes le contact entre leurs corps:

- On est d'accord qu'on pense bien à la même chose ?! J'préfère vérifier, on est jamais trop prudent hein...

Puis elle se rendit compte que sa question était certainement des plus débiles en sachant qu'il était bien difficile d'imaginer autre chose vu leur position actuelle. Mais bon elle s'était déjà fait avoir et dire que la situation l'avait juste un peu vexée serait très loin de la vérité. La princesse détestait se faire avoir alors qu'elle était d'humeur à retirer ses vêtements...

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Ex ou pas ex, je m'en fiche un peu là. En fait, je ne veux plus penser, je ne veux plus réfléchir aux conséquence de mes actes. Constance est là et je ne suis pas du tout insensible à son charme, je ne l'ai jamais été et elle le sait très bien. D'ailleurs, je pense que la réciproque est vraie vu le nombre de baiser que nous avons échangé depuis que nous nous sommes croisés. J'ai décidé de casser cette tension palpable en l'embrassant et en l'allongeant sur le canapé, histoire de passer à la vitesse supérieure. Quand je l'allonge, je sens la jambe de la française s'enrouler autour de ma taille, intensifiant et prolongeant le baiser que nous nous donnons. A ton avis ? Je pense que oui... Dit dans un murmure alors que je capture à nouveau ses lèvres. Cette fois-ci, je continue en me séparant légèrement de son visage pour pouvoir lui retirer son chandail et embrasser son corps comme il se doit. Comme si nous deux, c'est la première fois. Je la redécouvre doucement..

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