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le plus dur, c'est d'essayer d'aller de l'avant. (soliman)

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Le soleil se couchait mais pourtant j'avais tout sauf envie de dormir. Si jamais je fermais les yeux, j'allais de nouveau revoir les images de l'enterrement de celui qui avait été mon confident, mon frère. J'allais revivre les émotions que j'avais ressenti. J'allais de nouveau pleurer, ne pas réussir à dormir et finalement faire une nuit blanche. Je me leva de mon lit et prit une veste après avoir écrit un mot à l'intention de Charlie, comme quoi si elle me voyait pas, c'est que j'étais encore chez un ami. J'allais sûrement pas lui dire chez qui. Manquerait plus qu'elle me fasse une crise. Car oui, je savais à qui j'allais rendre visite. Une personne qui pouvait comprendre ma douleur, le gouffre que j'avais en moi, même si il n'était pas beaucoup démonstratif.. voir même absolument pas. Mais il avait les mots parfaits pour me réconforter, celui qui pansait mon âme torturée. Soliman. Le mec qui faisait tourner la tête de ma coloc' si j'ai bien tout compris. En fait, j'en savais fichtrement rien. Et c'est pas cette histoire qui allait changer ma relation avec lui tiens. Manquerait plus que ça.

Je traversa tout le campus, en direction de la Winthrop House. J'eus droit à quelques regards, mais trop concentrée sur le fait de ne pas pleurer, je ne les remarqua pas. Je ne fis aucun détour, alla directement à sa porte et toqua. Dès qu'il verra ma tête, il comprendra sûrement que j'viens pour la même raison qu'hier, qu'avant-hier ou encore que la semaine dernière.
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Ces derniers temps je devais énormément prendre sur moi, tout avait pourtant parfaitement commencé, la rentrée avait été parfaite, j’avais renoué avec des amis qui n’étaient pas venus au Summer Camp, j’avais recollé progressivement les morceaux avec Charlie, je m’étais rendu compte qu’il y avait plus qu’une amitié solide entre Liam et moi et j’étais même devenu Vice-Président de la Winthrop House, ma vie allait tellement bien et mes amis semblaient aller bien également, bien-sûr j’avais eu quelques moments difficiles avec Ethan parce qu’il n’allait pas fort depuis l’accident et la fausse couche de Solweig mais il semblait être en meilleure forme. Pourtant, une nuit j’avais reçu un coup de fil qui avait détruit toute notion de bonheur, à présent je devais simplement feindre l’indifférence, la joie et la bonne humeur lorsque je sortais de cette chambre, lorsque j’étais en la compagnie de quelqu’un parce qu’il n’était pas dans mes habitudes de jouer la carte de la démonstration. Une fois seul, dans la nuit j’étais pourtant incapable de ne pas repenser à lui, à son enterrement, à son visage lorsque j’étais allé lui rendre une dernière visite au funérarium. Je regrettais tellement de choses, ne pas avoir été l’ami que j’aurais voulu être. Passons, cette nuit allait encore être synonyme de nuit blanche, je tournais désespérément dans mon lit me sentant désespérément seul, je parvenais à faire croire aux autres que tout allait bien mais je n’allais plus tenir longtemps. Frapper un mec était tellement anodin que personne n’y voyait un signe de détresse, une chance pour moi qui n’arrêtait pas de me battre et évacuait cette pression que j’éprouvais dans le sexe.

Quelqu’un frappait à ma porte, je jetais un coup d’œil à mon réveil, il était trois heures quinze, je savais très bien de qui il s’agissait et dans un sens ça me faisait également du bien de la voir tous les soirs depuis l’enterrement d’Ethan. Avec Briony je n’avais jamais été énormément proche mais depuis sa mort nous étions toujours ensemble, on va dire que c’était peut-être le seul point positif à cette horrible histoire parce que nous devenions vraiment très proches, je pense qu’Ethan aurait été heureux de le voir. Je me relevais, vêtu d’un simple boxer cherchant ma clé pour ouvrir ma porte, il ne suffisait que d’un regard pour qu’elle fonde en larmes, je la prenais par le bras venant l’entourer des miens tout en fermant la porte, au chaud contre mon corps musclé elle se sentirait peut-être en sécurité quelques minutes avant que la réalité ne la rattrape.

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La perte d’un être cher est toujours quelque chose de douloureux. On n’arrive pas à accepter que plus jamais on ne pourra parler, rigoler, se faire réconforter par cette personne. On se rend compte de tout ce qu’on a loupé, de toutes les choses qu’on a fait alors qu’il n’y avait aucune raison pour, de toutes les disputes qu’on aurait pu éviter… C’est la pire étape dans le deuil, définitivement. Et c’est là où j’en étais actuellement. Celle qui m’empêchait de dormir, qui me faisait faire des cauchemars. Les nuits où j’arrivais à trouver le sommeil, je rêvais qu’Ethan me criait dessus, qu’il me disait que c’était de ma faute si son bébé était mort dans l’été, que c’était à cause de moi s’il avait fait souffrir Solweig et qu’il avait mis du temps avant de se rendre compte que c’était avec Arwen qu’il devait être pour être vraiment heureux. En me réveillant, j’avais des sueurs froides, alors que je savais pertinemment que jamais Ethan n’aurait fait ça, et le soir d’après, je devais m’abrutir de somnifères pour espérer dormir quelques heures. De toute façon, chaque soir, c’était le même shéma : somnifères + cauchemars ou nuit blanche + aller chez Soliman. Il devait en avoir de moi à force d’ailleurs.. J’avais l’impression d’être la seule qui était vraiment faible entre nous deux et que j’devais par moment lui faire pitié. Je ne l’avais jamais vu dans le même état que moi. Il était toujours plus modéré. Et pourtant.. je sentais malgré tout qu’il souffrait. Qui n’aurait pas mal de toute manière en perdant aussi brutalement un ami, un meilleur ami, un frère ?

Lorsqu’il ouvrit la porte, quelques secondes après que j’y ai tapé contre, je me blottis directement dans ses bras. Il m’attendait. Mes sanglots prirent le dessus. Le trou béant au creux de ma poitrine n’avait pas l’air de vouloir se renfermer. Tout ce que j’avais contenu depuis quelques heures pour ne pas réveiller encore une fois Charlie dans notre chambre, pour ne pas faire trop de bruit à une heure si tardive dans la Winthrop House, vint à la surface et éclata. Collée contre Soliman, uniquement vêtu d’un boxer, j’avais l’impression d’être une gamine. Je passa ma main de façon brouillonne sous mes yeux, une ou deux minutes plus tard, pour enlever les traces de mes larmes et lança un regard d’excuses au jeune homme.. je culpabilisais à chaque fois de m’incruster chez lui-même si il me rassurait par la suite.. Et puis.. si il était venu m’ouvrir si rapidement, cela ne voulait-il pas dire aussi qu’il n’arrivait pas à dormir aussi ? Désolée..
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On ne peut pas dire que j’avais une seule fois dans ma vie montré mes sentiments à quelqu’un lorsque je perdais brutalement une personne parce qu’il n’y avait pas de mort douce et agréable à vivre, même dans la maladie on se doutait toujours que le moment venu serait terrible. Pourtant avec Ethan tout avait été accentué, lorsqu’on m’avait annoncé son décès mon monde s’était détruit, avait explosé comme sous l’impulsion d’une bombe atomique, tout s’était déchiré et j’avais senti comme une pulsion qui me donnait tellement le vertige que j’avais eu besoin de m’asseoir, eu envie de vomir et de verser toutes les larmes de mon corps. Mais je ne l’avais pas fait, je contenais toute cette colère, les regrets, la tristesse en moi même si, avouons-le, il y a des moments pendant lesquels j’avais envie de craquer, juste de me laisser tomber sur le sol et d’exploser en sanglots. Je m’abstenais néanmoins… Je me devais de ne pas être faible, Briony et tous les proches de Ethan en général avaient besoin de quelqu’un qui le connaissait aussi bien qu’eux qui soit suffisamment fort mentalement pour les aider à faire leur deuil, je m’attribuais en quelque sorte ce rôle depuis sa mort et parfois je me sentais tellement mal, tellement horrible de ne pas pouvoir faire le mien de la meilleure manière possible, toute cette force que je mettais pour ne pas craquer sous l’émotion finirait bien par m’abandonner et ce jour-là, je savais très bien qu’il me faudrait du temps pour me relever.

Comme toutes les nuits depuis deux bonnes semaines je tardais à trouver le sommeil, lorsque je m’endormais je faisais des rêves très pesants qui avaient pour effet de ne pas me donner l’impression d’être reposé. Je voyais Ethan, se réveiller dans son cercueil et appeler à l’aide et je peux vous dire que cette image me hantait, ma pire crainte aurait été que quelqu’un se rende compte qu’il était encore vivant, qu’il s’était senti mourir par manque d’oxygène dans un cercueil recouvert d’une tonne de terre. Rien que d’y repenser j’en avais des frissons et les larmes qui montaient. J’avalais péniblement ma salive alors que Briony venait en quelque sorte me délivrer de toute cette tristesse, je me relevais rapidement comprenant avant d’avoir eu besoin d’ouvrir la porte qu’elle n’allait pas bien, en quelques secondes je la prenais dans mes bras, elle explosait en sanglots et mon petit cœur déjà brisé se serait encore plus, je ne la connaissais pas énormément mais je m’étais très vite attaché à elle, un décès rapprochait toujours. « Désolée.. » Je me mordillais la lèvre venant sécher ses larmes de mes pouces. « Tu n’as pas à t’excuser, tu es la bienvenue à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit ! »

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Jamais je n'aurai dû craquer de cette manière. Jamais j'aurai dû montrer une telle faiblesse de ma part. J'devrais être forte, aider les personnes qui ont besoin d'être soutenues dans cette épreuve et non en faire partie. Je détestais véritablement d'être dépendante de quelqu'un, comme je l'étais avec Soliman. J'étais parfaitement consciente que sans lui je coulerai, sans lui pour me comprendre mes nuits seraient vraiment terribles et aujourd'hui je ne serai que l'ombre de moi même. Enfin, encore plus qu'actuellement. Un véritable désastre. Je devais tout au vice président des Winthrop. Je lui devais mes quelques heures de repos, mes quelques sourires depuis la mise sous terre d'Ethan. Je lui devais aussi mes instants où ma folie s'arrêtait, o mes sanglots se stoppaient comme par magie. J'étais égoïste. Je ne pensais qu'à moi en venant chez lui, à trois heures du mat'. Je ne pensais pas que lui aussi pouvait avoir besoin d'aide, qu'il pouvait éprouver l'envie de se confier, de faire prendre dans les bras par quelqu'un qui l'aiderait à faire son deuil. Je n'y avais presque jamais penser à ça. Ou alors juste dans les folies où j'étais à peu claire dans ma tête. Il fallait que ça change.. il fallait que je lui offre mon aide, en retour de tout ce qu'il avait fait pour moi.. je lui devais bien ça..

Blottie contre ses bras, j'essayais de me raisonner, de me dire qu'Ethan était bel et bien parti, mais qu'il était heureux. Qu'il avait retrouvé certains de ses proches, qu'il veillait sur nous maintenant de là où il était.. il était très croyant je me souviens. Il devait être au paradis maintenant, près des anges.. « Tu n’as pas à t’excuser, tu es la bienvenue à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit ! » dit-il en essuyant mes larmes de ses pouces. Vous comprenez maintenant pourquoi je me tournais vers lui en cas de besoin ? Il était vraiment adorable.. comment pour certaines personnes pouvait-il être un connard ? Il ne m'avait jamais donné cette impression.. jamais.. Merci.. Je lui fit un bisou sur la joue avant d'entourer sa nuque de mes bras pour trouver encore un peu de réconfort. L'image d'Ethan que j'avais eu en entrant dans cette chambre commençait peu à peu à s'estomper. C'était le pouvoir de Soliman. Me faire tout oublier. Comment.. comment tu vas toi ? Je m'écarta un peu de lui, gardant ses mains dans les miennes et le fixant de mes yeux d'ébène. Je lui avais presque jamais posé la question après réflexion.. j'étais vraiment horrible.
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Depuis la mort d’Ethan j’étais animé par une sorte de lunatisme qui pouvait à la fois être bénéfique mais également négative parce qu’il m’arrivait d’être vraiment haineux, de me rendre en boite de nuit et d’aller titiller les vieux ivrognes uniquement pour avoir l’occasion de me battre. Je n’étais pas comme ça dans la vie réelle, j’étais le gentil garçon qui faisait certes peur comme tout le monde avait pu s’en apercevoir avec la réputation qui avait été peu à peu mise en place me concernant, j’étais passé du jeune homme charmant à un mec sexy, populaire qui avait énormément d’influence et qui pouvait faire de la vie de quelqu’un un véritable enfer si il était blessé par des propos quelconques. J’étais un peu cet homme avouons-le puisqu’il n’y avait jamais de fumée sans feu mais il fallait vraiment me pousser loin pour que je sois un mec aussi horrible. Passons, en ce moment j’avais donc mes moments pendant lesquels je m’ouvrais un peu plus à mes proches n’hésitant pas à avouer que je tenais énormément à eux puis, quelques heures plus tard je pouvais être capable de les envoyer balader. Briony et uniquement Briony n’était pas concernée par cette facette de ma personnalité, cette manière de faire mon deuil faute de savoir comment m’ouvrir et d’en avoir l’envie. Entre nous c’était tellement fort et unique que je ne pouvais pas me mettre en colère, je n’y pensais même pas.

Cette nuit je savais qu’elle allait venir me rejoindre pour essayer d’oublier pendant un temps cette vie de merde que nous avions depuis la mort de notre meilleur ami, nous avions pourtant tout pour réussir et être heureux mais lorsque tout foutait le camp il n’y avait rien à faire. La venue de Briony pouvait être ennuyante pour certaines personnes mais ce n’était pas du tout mon cas, elle me sauvait en quelque sorte de ce qui pouvait être l’enfer à mes yeux à savoir trop de réflexions, la place libre à des regrets et les cauchemars effrayants avec, comme figure principale mon meilleur ami. La petite brune représentait mon petit coin de paradis artificiel, celui qui me permettait pendant un temps de ne plus avoir l’impression d’être allongé au sol avec du verre incrusté dans la peau et de devoir ramper au sol pour rejoindre une issue. Comme à son habitude elle s’excusait d’être ici, elle n’avait pas idée de la vitalité de sa venue pour moi, peut-être que j’étais un peu extrême mais elle me permettait vraiment d’avoir un sentiment d’apaisement. « Merci.. » Je n’ajoutais rien me contentant de venir me blottir un peu plus contre elle pour qu’elle comprenne que je pensais chacun des mots que j’avais utilisés. « Comment.. comment tu vas toi ? » C’est une question que je redoutais toujours, je ne pouvais pas me confier, si je baissais ma garde je n’allais plus être capable de contenir toute cette tristesse qui s’accumulait en moi depuis des semaines et des semaines. « Je… Ca va plutôt bien ! » Mensonge en langue vivante numéro un, c’est ce que j’aurais pu faire à l’université.


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Entre nous deux, il n'y avait vraiment aucune ambiguïté. Il avait beau être plus qu'attirant et être en boxer dans mes bras, je ne cherchais pas à le draguer ni quoi que ce soit. Soliman et moi, c'était vraiment plus fort que ça. C'était une relation qu'en réalité, je ne souhaite à personne. Se rapprocher à cause d'un être proche décédé, c'est quelque chose de vraiment horrible. Si Ethan n'était pas mort aujourd'hui, je ne sais pas si j'aurai un jour adressé la parole au vice-président des Winthrop. D'une part car Ethan n'avait pas l'air de vouloir me le présenter et d'autre part, car il avait l'air plutôt proche de Charlie et que je ne voulais pas qu'elle ait l'impression que je veuille lui piquer. « Je… Ca va plutôt bien ! » Combien de fois est-ce j'avais pu dire ça au cours de ma vie ? Après mon viol, après des déceptions amicales et amoureuses, après la mort de mon grand-père après la découverte de la présence à Harvard du mec qui avait gâché quatre années de ma vie. Le "comment ça va ?" est une question piège, une question qui peut même paraître fausse pour certaines personnes. Je ne l'aimais vraiment pas. Si jamais envie de dire comme j'allais à quelqu'un, j'ai pas besoin qu'il me pose la question pour que j'en parle. Je le fais de moi même. Mais là.. avec Soliman, c'était différent. Forcément, il allait mal. Il le cachait très bien, mais je vivais la même chose que lui actuellement. Je voulais qu'il en parle maintenant.. je l'avais trop embêté avec mes sentiments, avec mes ressentis, sans lui demander en retour comment lui se sentait et je me rendais compte à quel point j'étais égoïste.

Je le pris par la main et l'amena sur son lit. Je n'avais pas mangé hier soir, ne trouvant pas l'appétit et ayant marché tout le long du campus, je commençais lentement à faire un hypoglycémie. Rien de grave, mais il fallait que je me pose pour ne pas faire un malaise. Je me mis en tailleur sur le lit de mon camarade et le regarda dans les yeux. Sérieusement Soliman.. Je baissa mon regard vers nos doigts entremêlés avant de retrouver le sien. Pendant ces deux semaines, tu m'as écouté, tu as été là pour moi.. et.. j'ai jamais pensé que toi aussi tu pouvais être mal, car tu semblais aller si bien.. Je m'arrêta quelques secondes.. j'avais dû mal à trouver mes mots pour essayer de lui parler avec le plus de tact possible. C'est à mon tour de t'aider Soliman..
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Je pense qu’il aurait été envisageable un jour que notre relation soit amenée à évoluer et peut-être même à devenir plus sérieuse sur un plan affectif mais il n’en était rien, il n’y avait jamais eu la moindre touche d’ambiguïté dans notre relation et il n’y en aurait jamais, c’est bien simple, même si elle restait une fille et moi un homme il n’y avait aucune attirance physique, une attirance sentimentale peut-être mais loin d’être un amour autre que platonique, nous étions tout simplement amis et il n’y avait aucune raison pour que les choses changent, je ne voyais pas comment c’était possible de toute manière. Briony m’effrayait un peu lorsqu’elle commençait à s’inquiéter des autres, j’aimais peut-être le fait qu’elle se confie à moi mais l’entendre me demander si moi j’allais bien ne me plaisait pas trop, j’étais doué pour faire en sorte que les personnes qui m’entouraient puisse se sentir mieux après avoir parlé en ma présence, logique dans un sens puisque j’étais en train d’étudier pour devenir psychologue dans le domaine de l’enfance plus précisément, si je n’étais pas capable de trouver les mots justes pour soulager les autres alors il était encore temps de changer de cursus. Il est vrai que de venir en aide aux autres était aisément plus simple que de tenter d’arranger ses peines personnelles, la douleur que j’éprouvais en permanence chaque jour en pensant à Ethan finirait par s’atténuer, peut-être plus vite si je m’ouvrais à un proche mais je ne m’en sentais pas capable, si je baissais ma garde je n’aurais plus le contrôle de mes sentiments et je serais capable de m’effondrer en sanglots pour la première fois depuis que j’avais passé le cap de l’adolescence, la période la plus difficile pour un enfant qui lui permettait de gagner en maturité sur un temps vraiment bref, le moment des nombreuses remises en question et des crises avec le reste de la famille. Pas besoin de vous faire un dessin, nous passions tous par là.

« Sérieusement Soliman... » Je regardais nos doigts entremêlés me retrouvant à la toiser puisqu’elle semblait décidée à en savoir plus sur ce que je ressentais, je n’étais pas dans de beaux draps. « Pendant ces deux semaines, tu m'as écouté, tu as été là pour moi.. et.. j'ai jamais pensé que toi aussi tu pouvais être mal, car tu semblais aller si bien… » Je l’écoutais attentivement, je tentais de sauver les apparences, de paraitre insensible à ce qu’elle me disait mais j’en avais gros sur le cœur moi aussi, je sentais ma gorge qui se serrait progressivement ce qui était mauvais signe. « Tu… Tu veux boire quelque chose ou manger ? » Je me relevais du lit subitement tentant de fuir la réalité une nouvelle fois. « C'est à mon tour de t'aider Soliman… » Je ne répondais pas me sentant affreux de lui infliger ça mais je ne voulais pas faiblir maintenant, je me baissais pour atteindre le frigo en sortant deux bières ainsi qu’un bol de mousse au chocolat faite maison, je m’ennuyais hier soir et j’avais donc passé le temps et mon envie de chocolat par la même occasion.

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« Tu… Tu veux boire quelque chose ou manger ? » Il voulait pas me parler, ça se voyait dans son comportement, dans son regard qui me fuyait de temps à autre. Il avait trop de fierté, trop de fierté pour avouer que lui aussi était dans le besoin, qu'il voulait des bras dans lesquels il pourrait déverser sa peine, sa rage et tous les sentiments qui se battaient en lui. Je le vis partir vers son frigo, refusant ainsi toute confrontation directe avec moi. Bien. C'était mal parti. J'étais consciente que si jamais j'insistais de trop, il se fermerait à moi à tout jamais et peut-être à toutes les autres personnes qui seraient capables de l'aider. Tu détestes tout autant que moi de montrer tes sentiments.. Simple constatation. Je restais sur son lit, essayant de trouver les mots justes, les mots qui peut-être allaient le libérer. Si j'avais eu le choix, jamais je me serai montré aussi.. faible.. encore moins à quelqu'un que je ne connaissais pas. Quand déjà est-ce que j'avais pleuré pour la dernière fois devant quelqu'un ? Y a plus de quatre ans, c'était clair et net. Je n'aimais absolument pas l'idée que quelqu'un veuille me réconforter, me voie même dans cet état. Mais là, en ce moment, c'était complétement différent. Différents événements s'enchaînaient et si jamais je ne relâchais pas la pression, ça risquait d'être cent fois pire. Mais là, j'pouvais pas.. pas me retenir. Je baissa mon regard vers mes mains avant de reprendre. Et j'pense que toi, tu es dans le même cas.. tu veux pas que quelqu'un t'aide car t'es trop fier. Mais c'est pas avec ta mousse au chocolat et tes faux "ca va" que tu me feras croire que tu pêtes la forme.. Je ravala ma salive, ne sachant pas quoi écouter. J'avais été maladroite, oh oui, je le savais. J'hésitais à me lever pour aller le rejoindre. Soliman était tellement un mystère pour moi que je ne savais pas du tout comme être avec lui..
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Montrer mes sentiments était la pire chose qui pouvait m’arriver, c’est stupide à dire mais je n’aimais vraiment pas être cette homme que tout le monde pouvait très vite comprendre par rapport à ses expressions, je ne voulais pas être celui qui pleurait aussi facilement qu’il rigolait. La dernière fois que j’avais pleuré en public remontait au jour de mes quatorze ans lorsque ma grand-mère avait fait le déplacement depuis l’Algérie pour venir me voir, je n’avais pas eu l’occasion de la voir pendant deux ans et le fait qu’elle soit venue aux Etats-Unis pour la première fois de sa vie et uniquement pour moi m’avait tellement fait plaisir que je m’étais effondré en larmes dans ses bras. Depuis lorsque je n’avais vraiment pas le moral il m’arrivait encore de fondre en larmes mais uniquement dans la solitude la plus totale ce qui, étrangement n’était pas encore arrivé depuis la mort d’Ethan, je pense que je digérais encore difficilement la nouvelle et que j’avais du mal à me rendre compte qu’il ne reviendrait plus même si je le savais. Il me manquait énormément mais pas au point d’avoir le déclic, de s’avouer la mort de cet être qui était si cher à son bonheur qu’aujourd’hui une partie de nous était comme amputée. Je fuyais cette confrontation que cherchais Briony, elle me connaissait bien maintenant et j’avais comme le pressentiment qu’elle sentait qu’aujourd’hui je me sentais plus faible que d’habitude et prêt à craquer d’un instant à un autre. « Tu détestes tout autant que moi de montrer tes sentiments… » Elle avait tout à fait raison mais je ne pouvais pas non plus l’admettre à haute voix. « Si j'avais eu le choix, jamais je me serai montré aussi.. faible.. encore moins à quelqu'un que je ne connaissais pas. » Je ne savais pas quoi lui répondre, je me mordillais la lèvre sentant mon cœur qui se serrait encore un peu plus. « Mais là, j'pouvais pas.. pas me retenir. » Je sentais peu à peu ma gorge qui se nouait, ma vue qui se floutait. « Et j'pense que toi, tu es dans le même cas.. tu veux pas que quelqu'un t'aide car t'es trop fier. Mais c'est pas avec ta mousse au chocolat et tes faux "ca va" que tu me feras croire que tu pêtes la forme… » Une larme perlait sur ma joue, j’allais finir par péter un plomb. Je lui tournais le dos tentant de me calmer, je ne devais pas craquer maintenant. « C’est tellement simple pour toi… Tu as toujours été là pour lui, je n’ai pas été présent ces derniers temps, je n’ai pas pris beaucoup de fois de ces nouvelles depuis son accident parce que j’étais bien trop occupé à redonner une chance à mon histoire avec Charlie… » Je m’en voulais et plus j’ouvrais mon cœur et plus ma voix tremblait, les larmes coulaient à une vitesse trop rapide à mon goût et je ne tarderais pas à totalement m’effondrer.

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