BAL DE THANKSGIVING ► may the odds be ever in your favor

C'est vrai, danser comme ça avec un garçon ça fait bien longtemps. Ou disons, qu'on vienne m'inviter. Je pensais que j'étais transparente mais faut croire que j'arrive quand même à briller un peu. J'hausse les épaules et je ris ironiquement. « Mmh, réfléchis, depuis que je suis enceinte ou depuis qu'on m'appelle Willa la pute. » bon ça va, j'arrive quand même à en rire un peu. J'ai pas vraiment de réponse Gabano alors j'aime autant dire ce qui me semble évidant pour moi si personne ose m'approcher. Même Lenny, j'ai l'impression de le faire fuir comme la peste depuis qu'il est devenu le toutou de l'autre. Enfin, je suis même pas étonnée. J'ouvre grand la bouche quand j'entends ce qu'il me dit et susceptible de base, je le prends comme un reproche. « J'aimerais bien t'y voir moi, enceinte d'un coup d'un soir qui te fait perdre la tête. Et qu'en plus de ça, il se tape la grognasse des cabots, celle qui me frappe dès qu'elle me voit, qui crie sur tous les toits que je suis une salope. Je déteste sa tronche. » pestai-je rapidement, m'étonnant moi-même de lâcher ça comme si j'en avais besoin et que mes épaules étaient trop lourdes. Gabano devait sans doute rien comprendre et j'en suis désolée d'ailleurs. J'étais à deux doigts de tordre le cou de mon cavalier, n'ayant pas tout de suite remarqué que j'étais toute crispée. « Je sais que je tourne pas rond, que ça va pas, mais je sais juste pas comment aller mieux. » soufflai-je, maintenant calmée de m'être lâchée. Je me pose des questions auxquelles je devrais pas, je me demande si ce petit garçon est si important que ça, ou pas, mystère, mystère. « Je suis fatiguée qu'on me prenne et qu'on m'abandonne. » que ce soit Pluton, Lenny, ou un autre ex encore. Je suis pas un yoyo. Je suis pas un déchet.

@Gabano Wolfgang

Le cœur de Nate tambouriné dans sa poitrine. Il était en train de danser avec Arizona. S’il s’était d’abord raidit, pensant que tout cette histoire avec Ezio n’était qu’un coup monté, qu’on l’avait pris pour un con, au final il décida de s’en foutre. D’autant plus qu’Arizona lui avoua qu’elle ne savait pas ce qui s’était dit dans les sms. Elle connaissait l’existence des sms, mais c’était tout. Ce que retenait Nate au final, c’est que ce petit coup de pouce d’Ezio qu’il ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam, était le bienvenu. Tellement le bienvenu qu’il pris son courage à deux mains pour avouer à la demoiselle qu’elle lui plaisait aussi… Il avait les mains moites et son palpitant avait un rythme effréné dans sa poitrine. Il attendait avec impatience qu’Arizona dise quelque chose, ce qu’il venait de dire ce n’était pas juste pour qu’elle le sache. Si Nate avait le courage de se lancer c’était pour qu’ils essayent de construire quelque chose ensemble. Enfin si elle en avait envie. La main dans la sienne, son corps près de celui d’Arizona, il se rendait compte qu’entre eux ça collait vraiment alors il voulait prendre  un risque. Il ne savait pas où tout ça pourrait le mener mais pour une fois il voulait faire avec même si c’était foutrement flippant ! Arizona fuyait désormais son regard et Nate avait l’impression d’avoir cessé de respiré. Il avait le souffle coupé alors qu’il attendait qu’elle réponde. N’importe quoi. Même un «  je suis désolé Nate je ne peux pas, je préfère qu’on reste amis. » N’importe quoi. Même si ce qu’il attendait c’était plus un feu vert pour l’embrasser, ce qui souhaitait faire depuis un moment… Il voulait juste entendre sa réaction vis-à-vis de son aveu. Au lieu de ça, elle restait silencieuse et Nate avait l’impression de mourir sur place. «  J’aurai du me taire ? » lui demanda-t-il alors. «  Ou alors j’aurais peut-être dût commencer par là… » Il posa son pouce sous le menton d’Arizona pour la forcer à lever la tête et à le regarder dans les yeux. Il eut un sourire et se pencha vers elle pour l’embrasser…

Il n’y avait rien de mieux que des conseils venant d’une personne totalement extérieure à ta propre histoire. Mais c’était bien beau de parler à la place d’autrui, plus dur d’agir quand cela te concernait. Oui, tu devais peut être discuter sérieusement avec Billie de ce truc tordu qui grandissait entre vous mais toi, tu détestais jouer avec les mots. Tu préférais l’attaque, la fusion, les corps qui s’échauffaient. Ton plan germait dans ta caboche blonde tandis que le Mather te livrait à son tour la raison de son mal être ce soir « Je suis désolée pour toi. Je vais être franche, les filles sont pires que les hommes je crois » avouas-tu en pouffant de rire « Mais il y en a qui en valent sûrement le coup et il faut pas avoir peur de tester les opposés à soi. C’est ce que je vais faire. Je te remercie pour la danse Alan, au plaisir de te revoir, tu es très charmant, tu vas retrouver le bonheur j’en suis sûre » lui confias-tu avant de déposer un chaste baiser sur sa joue pour foncer en direction de Billie qui tapait la discute à deux inconnus (Andréa et Nevada). Avec toute ton impulsivité, tu avais encadré son visage de tes mains pour apporter sa bouche à la tienne et lui offrir le plus beau détartrage de sa vie. Tu ne respirais plus et tu ne t’étais pas contentée d’un baiser superficiel, tu lui avais donné la totale « J’espère que tu as aimé Billie Hermès, je pense que tu en mourrais d'envie » lui murmuras-tu en caressant sa lèvre inférieure de ton pouce « Ne me remercie pas »

T’essayais d’faire la connaissance avec le couple (Neva et Andréa) mais c’était pas franchement facile, parce que ouais t’étais clairement ailleurs et ils devaient s’en rendre compte puisque tu les écoutais à moitié. Ou presque pas en fait, Gigi a réussi à t’énerver pour le reste de la soirée, et c’que tu ne comprends pas, c’est pourquoi ça te prends autant la tête. Pour toi, c’est l’éternelle peste, princesse emmerdeuse, elle est tout l’contraire de toi, et t’arriveras jamais à mettre le bon mot sur la relation que vous avez. Mais c’est clairement du compliqué, et t’aimes pas ça, parce qu’en général toi aussi ça t’fait fuir. C’est c’que tu devrais faire, te barrer d’ici et terminer ta soirée avec un pot d’glace dans ta chambre, taper la discut avec ton coloc, accessoirement vous bourrer la gueule ensemble et ça sera très certainement une meilleure soirée que celle-ci.

T’étais tranquillement en train de taper la discut avec Neva et Andréa, quand l’autre furie de blonde revient vers toi, et le reste, ce fut beaucoup trop rapide, trop bizarre pour ton ptit cœur. Ses mains sur ton visage c’est limite un geste qui t’électrifie, te glace le sang quand ses lèvres se posent sur les tiennes, un baiser impulsif, loin d’être chaste. Quand elle éloigne son visage du tien, tu t’sens conne, limite tu restes bouche bée, tu n’comprends pas trop c’qui vient d’se passer dans sa tête. « C’était quoi ça ? Tu m’fais une crise de jalousie pas plus tard que tout à l’heure, et là tu viens comme ça me rouler une pelle ? Qu’est-ce qui t’prends Burberry ? » tu lui demandes, la fixant, complètement paumée. Si t’as apprécié ? Possible. Mais tu ne veux pas l’avouer.

« Excusez-moi… j’reviens. » tu t’adresses au couple, attrapant la main de la blonde dans la tienne pour lui demander des explications. « Tu m’expliques Burberry ? » une fois que vous êtes éloignées, tu lâches sa main, toujours autant paumée que quelques secondes plus tôt.

@Gypsy Burberry