Lily & Rylan ► The mustang kids are out

The mustang kids are out

La jeune femme affichait une expression contrariée ou était-ce de la colère ? Son problème, c’est qu’il n’était pas prêt à prendre une autre femme dans son lit. Il n’y arrivait plus. En écoutant ses propos, il se surprenait à éprouver de l’agacement. Rapidement, elle rejetait son attention en lui lançant son t-shirt au visage. D’ordinaire, l’homme aurait surement dit quelque chose, mais dans l’immédiat, rien ne lui venait en tête. Se redressant totalement, l’écossais se reculait comme pour mettre fin à leur proximité. L’avait-il blessé dans son égo ? Surement. Soupirant, le jeune homme commençait à lui tourner le dos. Allait-il vraiment sortir et là laisser seule ? Sa main s’approchait dangereusement du verrou. Ce fut la culpabilité qui le retenait. Suspendant son geste, Rylan prenait la décision d’être vraiment honnête. Il lui devait bien ça. Sans doute allait-elle répéter ses termes, mais peu importait. De toute façon, les chuchotements des autres, ne l’avaient jamais atteint. « J’ai envie de toi. Vraiment. » Pathétique. Elle n’allait rien y comprendre. « Merde… » jurait-il plus pour lui-même. « Ça n’a rien à voir avec toi. T’es attirante. » Que dire dans ce genre de situation ? Le jeune homme ne pouvait pas lui reprocher d’être frustré. En fait, il la comprenait parfaitement. Voyant, qu’elle n’avait aucune réaction, il commençait à se dire qu’il devait surement la laisser seule. « Je voulais juste que tu le sache. »

Lily Underwood & A. Rylan Caldwell
Je ne te portais plus attention, j’étais trop fâché pour vouloir même savoir ce que tu étais en train de faire. Si ça se trouve, tu avais déjà quitté la pièce et m’éviterais désormais partout où que nous nous retrouverions. J’enfilais mes vêtements aussi rapidement que possible, tout ce que je voulais c’était foutre le camp de là au plus vite. Finalement, ta voix brisa le silence. « J’ai envie de toi. Vraiment. » Quoi? Tu vas pas t’y remettre Rylan? J’en ai marre que ce soit oui un instant et non le suivant. Décide-toi mon gars. « Merde… » Je secoue la tête et continus d’enfiler mes fringues qui sont finalement sèche. « Ça n’a rien à voir avec toi. T’es attirante. » Non, mais tu t’entends? T’es complètement lunatique ou quoi? J’ai envie de me retourner et de te mettre mon poing sur le visage. C’est pas du tout le moment de me dire que j’suis attirante et que t’as envie de moi. Pas après m’avoir fait sentir comme une putain d’idiote comme tu l’as fait. « Je voulais juste que tu le sache. » Je fais finalement volte-face, mon chemisier en main puisque c’est le seul morceau que je n’ai pas encore eu le temps de remettre. « Au risque d’avoir l’air de me répéter, c’est quoi ton putain de problème? » Je bouge les bras dans tous les sens comme si c’était moi qui était lunatique, mais au fond, c’est simplement la frustration du rejet, la confusion de tes paroles à mon égard et cette envie qui subsiste en moi. Je traverse la pièce en quelques enjambées et pose un doigt accusateur sur ton torse. « Si t’as envie de moi et que tu me trouves attirante, pourquoi tu t’enfuis comme un trouillard? Pourquoi t’as fait ça si c’était pour arrêter en plein milieu? T’as une copine c’est ça!? » Les mots sortent en même temps que la réalisation me frappe de plein fouet. Oh me dit pas que t’es en couple Rylan.

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En réalisant les mots qu’il avait employés, Rylan se sentait vraiment con. Elle n’allait rien comprendre à ce qu’il essayait de lui dire. Le jeune homme s’était fait une raison. Elle n’allait pas ce retourné. Pas après ce qu’il lui avait fait. S’apprêtant à partir, l’écossais fut surpris de voir la jeune femme lui faire face. Son problème ? Est-ce qu’on pouvait appeler ça un problème ? Une fois de plus, elle le prenait de cours en se dirigeant vers lui. Le doigt pointé sur son torse, elle lui crache sa pensée. La jeune femme l’accusait d’être en couple. Quoi vraiment ? « Bordel, non ! » s’exclamait-il d’un ton presque de dégout. « Je dois vraiment m’exprimer ? Putain, vous les femmes vous n’êtes jamais satisfaite de ce qu’on vous offre. » Il était peut-être trop brutale dans ses mots. Peut-être, mais il s’en contre fichait. La jeune femme était en train de le coincer et il détestait cette sensation. « Tu m’en veux vraiment de ne pas t’avoir baisé ?! » Et voilà, il venait de tout gâcher. « Merde… C’est pas ce que je voulais dire. » Soupirant une fois de plus, il s’adossait contre la porte. Lui barrant ainsi le chemin. « C’est totalement con. J’suis pas prêt c’est tout. » Punaise, elle allait le prendre pour un puceau. « C’est pas ce que tu crois. J’ai déjà…voilà quoi. Juste, j’ai pas envie de donner, ce que je ne suis pas prêt à faire. C’est pas toi le problème.» C’était lui.

Lily Underwood & A. Rylan Caldwell
« Bordel, non ! » Ta surprise et ton dégoût me confirme au moins que cette hypothèse est à rejeté. Tu n’es pas en couple, je n’ai rendu personne cocu, tout va bien. Enfin, aussi bien que ça peut aller. « Je dois vraiment m’exprimer ? Putain, vous les femmes vous n’êtes jamais satisfaite de ce qu’on vous offre. » Ouais, tu dois t’exprimer! C’est quoi cette question et cette attitude de merde? Comme si c’était moi le problème alors que c’est toi qui me donne que des informations partielles depuis tout à l’heure. Je te regarde d’un air entendu. Vas-y, crache le morceau. « Tu m’en veux vraiment de ne pas t’avoir baisé ?! » Je recule d’un pas, heurté par ta remarque. C’est charmant, vraiment charmant. « Merde… C’est pas ce que je voulais dire. » Ah non? Pourtant, ça semblait sincère. Tu soupires et te laisse tomber contre la porte, m’empêchant totalement de sortir si l’envie m’en prendre maintenant. Manquait plus que ça. « J’suis blessé par ton rejet oui. » Je croise les bras sur ma poitrine, les sourcils froncés et la mâchoire serrée. « C’est totalement con. J’suis pas prêt c’est tout. » Pas prêt? « C’est pas ce que tu crois. J’ai déjà…voilà quoi. Juste, j’ai pas envie de donner, ce que je ne suis pas prêt à faire. C’est pas toi le problème.» Je ne sais pas si je dois m’attendrir face une cette révélation ou être d’autant plus rebuté par cette excuse vieille comme la terre. C’est pas toi, c’est moi? Merde! C’est du prémâché ça Rylan. « J’suis pas un putain de monstre, c’est pas comme si je m’attendais à ce que tu me baises toute la nuit. » J’essaie de respirer et de reprendre mon calme, mais c’est pas trop ça. Je décroise les bras et détourne le regard un instant avant de le reposer sur toi. « Si t’étais pas prêt, pourquoi tu ne me l’as pas simplement dit avant de me… » Je sens le rouge me monter aux joues une fois de plus, mais soutiens tout de même ton regard. « Tu sais, moi aussi j’aurais voulu m’occuper de toi. » au minimum en tout cas.

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Elle était blessée et cela pouvait se comprendre. Pour le coup, il n’avait pas été clair avec elle. En s’expliquant à approximativement, il espérait que son baisserait, mais ce ne fut pas le cas. Sans en rajouter, il l’écoutait entièrement. A l’évocation de ce qu’il lui avait fait, ses joues se teintèrent d’une couleur rosé. C’était mignon. Rylan était presque attendri. Du moins, jusqu’à ce qu’elle prononce ses derniers mots. A nouveau, il avait chaud. Merde. Baissant la tête un instant, il se mordillait la lèvre, tout en s’assurant que son jogging camouflait la bosse qui se formait dedans. Relevant la tête, ses yeux brillaient légèrement. « Tu crois vraiment que si je te l’aurais dit, t’aurais accepté ? » Pour être honnête, il n’avait même pas pensé à lui dire ses conditions. L’écossais avait été trop absorbé par ce qu’elle avait à lui offrir. « Vraiment. » En tête, des images se formaient déjà. Il imaginait sa main glissé autours de sa verge. Merde ! Pourquoi est-ce que le cerveau des hommes réagissait aussi vite ?! « T’avais envie ou tu te sens redevable ? » disait-il d’une voix plus profonde.

Lily Underwood & A. Rylan Caldwell
Je rêve ou ton expression vient à nouveau de changer? Tes lèvres qui se plantent dans ta lèvre ne passent certainement pas inaperçues et je ne manque pas non plus ton regard rapide vers ton pantalon. T’es à l’étroit Rylan? Je penche légèrement la tête sur le côté, ma frustration s’évaporant doucement. « Tu crois vraiment que si je te l’aurais dit, t’aurais accepté ? » Je fronce les sourcils un peu, perplexe devant ta question. « Vraiment. » « Que tu n’étais pas prêt? Si j’aurais accepté quoi? De ne rien faire? » Je ris. « J’suis certainement pas venu là dans l’optique d’avoir du sexe avec toi alors ouais, je crois que j’aurais su me retenir un minimum… » Tu ne sembles pas me croire. Pourtant, c’est juste vrai. À t’entendre, on croirait que je n’ai que le sexe en tête alors qu’il n’y a pas plus d’une heure, j’étais coincé sous la pluie avec une panne de voiture sur les bras. Je ne m’étais certainement pas levé ce matin-là en me disant; tient, je pourrais voir du sexe avec Rylan aujourd’hui! « T’avais envie ou tu te sens redevable ? » Redevable? Non. Certainement pas. C’était ton idée, je n’ai rien demandé. Il n’y a aucune raison que je te sois redevable. « J’en ai envie. » Contrairement à toi, je ne parle pas au passé. À quoi bon se voiler la face, t’es encore aussi attirant qu’il y a quelques minutes même si tu agis comme un étourdi. J’avale difficilement ma salive, mon regard glissant sur ton corps en s’imaginant toutes sortes d’obscénités.

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Ses mots résonnaient en lui comme une torture. Voilà pourquoi il évitait les femmes d’ordinaire. Il ne pouvait pas contrôler son corps et Lily, avait un pouvoir d’attraction qui prouvait son efficacité sur lui. Face à elle, l’écossais peut presque deviner ses pensées, alors que les yeux de la jeune femme se baladent sur son corps. Déglutissant avec difficulté, il se rapproche à nouveau d’elle. Glissant son pouce sur sa peau, ses lèvres s’entrouvrirent pour glisser des mots. « Je peux pas Lily. » Tout changerait définitivement, non ? Rylan, n’était pas le genre de mec à coucher pour une nuit. Il n’aimait pas agir comme ça et il avait peur que cela complique sa relation avec elle. Pourtant, n’était-ce pas déjà le cas ? De toute façon, il la respectait beaucoup trop pour l’utiliser comme un coup d’un soir. « Je ferais mieux de te laisser. » Etrangement, il déposait un baiser sur son front. Puis, il le laissait doucement glisser vers la porte de sortie. Durement.

Lily Underwood & A. Rylan Caldwell
Tu t’approches de moi et je te regarde en silence. J’suis fatigué de cette journée de merde et j’en peux plus d’attendre qu’elle se termine. Pourtant, lorsque ton pouce glisse sur ma peau, je frissonne et oublis un peu ma fatigue –juste un peu. « Je peux pas Lily. » Bien sûr. J’sais pas pourquoi j’me suis imaginé autre chose. Je ne sais pas ce qui se passe exactement dans ta tête Rylan, ni dans ton pantalon d’ailleurs, mais il faut clairement que tu mettes de l’ordre dans tes idées mon gars. Ce genre d’attitude, c’est pas jojo. Puis toutes les filles ne seront pas aussi patientes que moi. Bon, patiente, c’t’un grand mot. Fin bref… « Je ferais mieux de te laisser. » J’avale ma salive en silence et me fige lorsque tu m’embrasses sur le front. C’est quoi ça? Tu te prends pour mon grand frère maintenant? Mon protecteur peut-être? Ou alors c’est ta façon de dire "J’suis désolé d’être aussi étrange avec toi ?" Dans tous les cas, je te regarde en silence et attend que tu quittes la pièce le premier, enfilant mécaniquement mon chemisier.

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Pas de réponse. C’était peut-être mieux ainsi. Lily avait le droit de prendre mal ce qu’il venait de se passer. Lui-même avait du mal à se reconnaître ses derniers temps. L’écossais avait tendance à être lunatique. Ce qui le rendait incompréhensible pour ceux qui l’entourait. D’un dernier regard, il finissait par lui tourner le dos pour déverrouiller la porte. Puis, il sortait silencieusement de la buanderie. De cette manière, il leur permettait de souffler tous les deux. Il n’oublierait certainement pas ce moment avec elle. C’était là, son premier contact avec une femme depuis un long moment. Dans le couloir, l’air était moins chaud. Petit à petit, le jeune homme reprenait ses esprits. Une bonne douche lui permettrait surement de faire lumière sur ce qu’il c’était passé dans cette pièce confinée.  

CLOS