La pauvre, ne comprenait rien à son comportement. Rylan n’était pas un homme à tendance lunatique, mais ce soir, Lily lui avait fait perdre ses moyens. Non, elle n’avait pas dit non. « Je sais bien… » Ce n’était pas de la peur qu’il avait vu dans son regard, mais le reflet de son envie. Agenouillé sur le sol de la buanderie, il est bientôt rejoint par la jeune femme. Dans un bruit sourd, elle se hisse à sa hauteur. Une main sur son torse. Une demande. Est-ce l’envie qui parle ou est-ce qu’elle se sent redevable ? Rylan fermait les yeux un instant. Elle l’avait touché. Etrangement, l’écossais avait du mal à supporter qu’une femme le touche directement. Sans doute, car il savait son corps incontrôlable. Posant ses mains sur celle de Lily, il les éloignait sans brutalité de son torse. Croisant son regard, le jeune homme ramenait une main sur sa joue. Replaçant une mèche rebelle, il laisse ses doigts en suspend près du lobe de son oreille. « Je le sais bien, mais c’est tous ce que j’ai à t’offrir. » Il avait presque murmuré ses mots. Abandonnant son visage, il attrapait le t-shirt qu’il lui avait prêté. « Il faut que tu te couvres. » Avec ses propos, la dunster allait surement vite refroidir. « J’ai apprécié te donner du plaisir et tu m’en a donné en répondant à mes avances. »
Tu fermes les yeux un instant et je me demande vraiment ce qui se passe dans ta tête. Es-tu en train de débattre avec toi-même par rapport à la suite? Je ne sais pas quoi faire ni comment agir avec toi. Lorsque tu rouvres les yeux, tu retires mes mains de ton torse et j’ai l’impression de recevoir un coup en plein ventre. Pourquoi tu me repousses comme ça? Malgré ce refus, tu demeures doux et étrangement attentionné avec moi, replaçant une mèche de cheveux derrière mon oreille et m’arrachant un frisson. « Je le sais bien, mais c’est tous ce que j’ai à t’offrir. » Pardon? J’ouvre la bouche pour parler, mais aucun son n’en sort. Tu prends ton t-shirt et me le redonne. « Il faut que tu te couvres. » Le rouge me monte aux joues, la gêne s’emparent définitivement de moi à nouveau. La simple vue de mon corps te répugne à ce point? J’avale de travers et prend rapidement le chandail pour me cacher avec. « J’ai apprécié te donner du plaisir et tu m’en as donné en répondant à mes avances. » Je fronce les sourcils et serre la mâchoire. « C’est quoi ton putain de problème Caldwell? » Qu’est-ce que ça veut dire ça hein? Ça t’arrive souvent de bouffer des chattes comme ça sans rien de plus? Genre c’est ton petit plaisir personnel, t’as une liste de nana à qui t’as fait des cunni avant de les rejeter royalement? La frustration monte en moi mêlé à la honte de me faire repousser ainsi et je te jette finalement ton t-shirt dessus. « Garde-le, j’en veux pas. » Je me retourne pour ouvrir le sèche-linge et en sort mes fringues. Rien à foutre si elles sont sèche ou non. Je les enfile rapidement sans te regarder et tente de formuler le meilleur plan pour la suite.