Le calme après la tempête || ft. Aby

Abygaëlle & Valentin

Mon italienne française préférée. Je ne m'y habituais pas vraiment vu qu'elle avait un prénom et nom français, rien à voir avec l'italien. D'ailleurs je m'étais retrouvé avec un prénom assez français pour le coup moi aussi. Je me demandais pourquoi mes parents n'avait pas rajouté un simple "o" à la fin de mon prénom. Ils m'avaient répondu à l'époque qu'il avait eu un coup de cœur pour ce prénom, à la française. Et que ça me démarquerait. Ça oui, ça m'a démarqué, mais pas à cause de ça, à cause d'eux, et de ce qu'ils sont fait subir à ma petite sœur. Mais tout ça c'était du passé, et bien des choses s'étaient passées depuis. J'avais très peu revu cette sœur que j'aimais comme ma propre fille et que j'avais élevé. Quand à nos parents, ils étaient morts pour moi. Je les avais perdu le jour où ils m'ont renié pour mon ex qui m'avait été infidèle. La pilule n'était toujours pas passé et était loin de l'être.

Aussi, quand j'ai rencontré cette charmante jeune femme qu'est Abygaëlle, je n'ai pu m'empêcher de m'intéresser à son histoire et à sa personne. Surtout qu'apparemment, elle n'était pas si française que ça, mais plus italienne, comme moi. Ça m'avait de suite interpellé, et m'était demandé ce qu'il y avait bien pu se passer le jour de sa naissance et jusqu'à maintenant. Je n'ai jamais été de nature très curieux, mais avec mes semblables, ma famille, mon pays, c'était autre chose. Une vrai fraternité, que nous seuls pouvons comprendre. Pas sûr qu'elle ait vraiment cet esprit là vu qu'elle a été élevé en France, mais je compte bien lui montrer d'où elle vient.

Je l'avais donc appelé en début de matinée, avant les cours, pour savoir si elle avait cours l'après-midi même et si ça l'intéressait de venir avec moi faire un petit tour entre italien pour découvrir tout un tas de choses italiennes. Je lui avais donc donné rendez-vous à l'heure du déjeuner au stade de football américain où j'avais cours justement jusqu'à midi. J'avais prévu une bonne petite après-midi en sa compagnie, puisque cela faisait déjà pas mal de temps que nous nous n'étions pas vu. Et que j'avais envie de revoir sa bouille de princesse.

Je m'étais défoncé, comme d'habitude, à l'entraînement, et j'étais explosé comme pas possible. J'étais couvert de boue et de sueur, encore équiper de ma tenue de protection. Le petit match par lequel nous avions l'habitude de finir venait de se terminer, et j'aperçus au loin la silhouette de mon amie. J'ai enlevé mon protège-dent et ait couru tranquillement jusqu'à elle.

- Salut toi ! Ravi que tu es pu venir ! Je file me doucher, me changer et j'arrive.

Valentin & Aby

Ce matin j'ai reçu un appel de Valentin, me proposant de le retrouver cette après-midi après son entraînement. Il faut dire que je ne peux pas refuser grand chose à Valentino ! Depuis que j'ai rencontré cet italien sur le campus, j'étais très de m'imaginer que j'allais l'adorer à ce point. Il est le seul à me parler de mes origines et m'apprendre un tas de bêtises à dire en italien. C'est frustrant pour moi de savoir que je suis italienne et que j'ignore tout de mes racines. Mais la vie est comme ça, je l'ai bien compris. Alors quand je vois Valentin, je ne peux m'empêcher de le considérer comme un rattachement à mes origines. Bref, tout ça pour dire que j'ai accepté de le rejoindre au stade.

A la fin de cette journée de cour, la motivation est au plus bas je l'avoue. Mais je ne suis pas du genre à planter les gens, encore moins Valentin, vous voulez qu'il me tue ? Je termine ma dernière heure de cours puis fonce au self rejoindre Rose pour manger un bout avant de rejoindre le jeune italien au stade. Une heure après j'arrive au stade. Je m'installe dans les gradins, regardant ce dernier s'entraîner, c'est bizarre d'être ici, je crois même que je suis jamais venus? M'enfin, je regarde autour de moi, un petit sourire au coin, une scène digne d'un film américain. Les beaux garçon qui s'entraîne, et les pom pom girl qui en font autant. Aaaah, quelle horreur. L'entraînement se termine, je descends en faisant attention de ne pas me ramasser, maladroite comme je suis je serais capable de tomber toute seule. Je m'approche de lui en voyant qu'il s'avance en courant doucement. - Salut toi ! Ravi que tu es pu venir ! Je file me doucher, me changer et j'arrive. Je souris, contente de le voir, puis quand il s'approche d'un peu plus près j'ouvre la bouche. " Annnh !" Je tends les bras en avant. " Périmètre de sécurité, UN METRE, je t'en pris va te doucher." Dis-je en riant. Evidemment c'est pour le taquiner, même si eux ... Je me passerai bien de lui donner un baiser sur sa joue en guise de bonjour.

Je souris en relâchant mes bras le long de mon corps. " D'accord, fait vite heiin !?" Dis-je en le fixant et en prenant un air très sérieux. Je regarde les joueurs retourner au vestiaire, puis je retourne mon regard vers Valentin. Je fais mine de regarder ma montre imaginaire sur mon poignet. " Vite vite, il te reste 9 minutes et 5o secondes. " Je souris.

A peine étais-je arrivé à sa hauteur qu'elle m'indiqua un stop qui me fit plus peur qu'autre chose. J'étais surpris et perplexe, me demandant ce qu'elle allait me sortir comme connerie. Je ne tardais pas à la savoir, et je me mis à rire. Je savais très bien qu'elle n'accepterai jamais un contact physique étant dans un tel état de crasse, mais elle me fit bien rire tout de même. Cependant, je ne pus m'empêcher de lui dire avant de partir :

- T'es sûr que tu ne veux pas me faire un petit câlin ? Un bon petit bain de boue ne pourra pas te faire de mal (a)

Je me mis à lui faire mon plus grand sourire et un petit clin d’œil, accompagné d'un petit air pervers, histoire de l'embêter jusqu'au bout. Après tout elle m'avait cherché, elle savait très bien qu'elle finirait par me trouver. Mais je devais filer avant que je ne me fasse taper sur les doigts. Et toujours dans le même délire, je lui dis :

- Boh ! Ne t'inquiète pas, j'en ai pas pour aussi longtemps ! ...

Je m'étais mis à marcher lentement à reculons vers les vestiaires, toujours face à elle pour lui parler. Une fois que j'eus fini, je me retournais et me mis à courir comme un malade. Bien sûr que je n'allais pas mettre autant de temps pour me doucher, je suis un mec moi, mais j'avais envie de la faire rire jusqu'au bout. Après ma douche, je serait tellement irrésistible qu'elle regrettera que je me sois douché aussi vite. Arrivé à l'intérieur, je n'étais toujours pas fatigué, même ayant passé toute la journée à courir et à plaquer dans tous les sens. J'ai sorti mes affaires de mon casier, et suis passé direct sous la douche, prenant soin de bien me laver chaque parcelle de mon corps, évitant à cette saleté de boue de garder le privilège immense d'être sur ma peau. Ouais paraît que c'est bénéfique, mais je suis pas une meuf moi.

Une fois fait, je me suis vite rhabillé, ait rangé toutes mes affaires, ait mis mon énorme sac sur l'épaule, ait secoué mes cheveux encore mouillé et pas très bouclé pour le coup, et suis enfin sorti du vestiaire. Je ne savais pas combien de temps j'avais mis exactement, mais j'étais sûr d'être largement dans les temps. Je me suis donc redirigé vers mon amie, et lui ait dit :

- C'est bon ? Je suis dans les temps ? Et est-ce que j'ai droit à mon bisou cette fois-ci ? Lui demandais-je avec un air de chien battu, pour être sûr d'avoir ce que je demande.

Valentin & Aby

Valentin semble amusé par ma façon de l'arrêter, d'ailleurs il ne tarde pas à entrer dans ma bêtise, - T'es sûr que tu ne veux pas me faire un petit câlin ? Un bon petit bain de boue ne pourra pas te faire de mal (a) Je ris légèrement, puis fait une moue l'aire de dire ' non non, t'es gentil, mais vasy ! '. Valentin, souris et me regarde avec insistance, vous savez ce petit regard pervers qui est censé en dire long, pour le coup je rigole, puis lui montre du doigt les vestiaire pour qu'il parte vite vite ! Juste avant qu'il ne parte je le préviens qu'il ne lui reste plus trop de temps ! - Boh ! Ne t'inquiète pas, j'en ai pas pour aussi longtemps ! ... Je souris, tant mieux je déteste attendre ! " SUper, au moins tu m'obliges pas à venir de cueillir dans les vestiaires !" Dis-je pour le taquiner.

Je le regarde s'éloigner en direction des vestiaires à reculons. Je crispe légèrement mes yeux, je suis certaine que si je me risque à marcher à reculons, à tous les coups je rentre dans quelqu'un ou je m'emmêle les pieds. Bref, je souris une fois qu'il se remet a courir normalement. Je retourne m'asseoir en bas des gradins en attendant Valentino ! Quelque joueur commence à sortir, je les regarde essayant de trouver Valentin parmi eux. Il ne tarde pas non plus à sortir, son sac à l'épaule, les cheveux encore tout mouillé. Pour le coup, j'avoue qu'il a été super rapide ! Je le regarde arriver vers moi, en l'accueillant d'un sourire, - C'est bon ? Je suis dans les temps ? Et est-ce que j'ai droit à mon bisou cette fois-ci ?, histoire de chipoter, je grimace légèrement en me levant. " Euh ... ouai .. bon c'est bon pour cette fois." Je souris en me disant qu'il va certainement me râler dessus. Je hoche tout de même la tête le voyant prendre cet air de chaton battue. Oui parce que Valentin n'a rien d'un chien battue, chaton lui va beaucoup mieux *siffle*. Bref, je souris, puis me lève et viens lui coller un baiser sur la joue. Valentin douché et tout beau, c'est beaucoup plus agréable à voir. " Comment ça va? ". Valentin ne laisse personne indifférent, d'ailleurs je sens les regards des pompom girl sur nous.

Quand ma jolie Aby' rajouta qu'elle viendrait me chercher dans les vestiaires si je n'étais pas rapide, j'eus un instant l'envie de lui répondre quelque chose d'encore plus pervers ou même jouer davantage, mais je me suis retenu et suis parti me doucher. Elle allait vraiment finir par me prendre pour un obsédé de première et plus jamais elle ne voudrait me revoir. Et c'était bien loin de ce que j'avais envie. Je m'étais habitué à elle et je n'avais pas envie de passer mes journées à Harvard en me disant que cette jolie princesse n'avait plus envie de me voir. Et puis j'ai toujours préféré la présence de filles dans ma vie, puisque lorsque j'étais entouré de mecs à Capri, quand j'étais dans ce gang, ça a détruit ma vie, alors plus jamais. Les femmes sont plus innocentes et douces. Je ne risque rien avec elle, à part de me faire briser le cœur. Mais ça, j'en ai l'habitude à présent.

Une fois sorti des vestiaires, j'avais rejoint mon amie sur les gradins. J'avais posé mon sac quand elle chipota encore un peu avant de me donner mon bisou tant attendu. Puis elle me demanda comment j'allais. Je réfléchis un court instant avant de lui répondre :

- J'ai quelques bleus par ci par là, et quelques courbatures encore et toujours, mais à part ça, je pète la forme !

Je me sens tellement mieux depuis que j'ai quitté Miami et ce lycée et université de folie. Certes, mon meilleur ami me manque, mais je suis sûr qu'il va aller retrouver l'amour de sa vie, et que si jamais il n'y arrive pas, il me rejoindra sans aucune difficulté ici. Mais heureusement, j'avais vite rencontrer des personnes que j'adore et qui ne me font pas du tout regretter d'être venu jusqu'ici avec ma meilleure amie. Ce n'était pas comme si j'étais venu tout seul cette fois-ci, et que j'avais changé de pays. J'aime les Etats-Unis et je compte bien y rester. Et puis même si j'aime mon pays, ce qui est bien, c'est que je rencontre mes frères et sœurs ici aussi.

- Et toi ? Tu vas bien ? T'as déjà manger ? Parce que je crève de faim moi ! Je pourrais manger un éléphant.

Valentin & Aby

Je regarde Valentin s'installer après avoir posé son sac, je lui demande comment il va et il ne tarde pas à me répondre, - J'ai quelques bleus par ci par là, et quelques courbatures encore et toujours, mais à part ça, je pète la forme ! Je souris, des bleus? hum, intéressent. Un Valentin qui ne pète pas la forme c'est très rare, d'ailleurs je ne crois que je ne l'ai jamais vue triste, puis le voir triste m'inquiéterais sérieusement. Je n'aime pas voir mes amis tristes & encore moins celui ci. Je souris puis lui demande. " Des bleus? ça veux dire que si j'appuie ici... " Dis-je en lui tâtant l'épaule puis le bras, " Ca te fais mal? " Je souris de plus belle. Non, parce que savoir qu'il a des parties sensible est très intéressant pour moi, entre autre pour la suite.

Valentin me renvoie ma question quelques secondes après, - Et toi ? Tu vas bien ? T'as déjà manger ? Parce que je crève de faim moi ! Je pourrais manger un éléphant. Je hoche la tête. Oui je vais bien, ça fait d'ailleurs un bout de temps que je ne me suis pas sentie 'bien', depuis le retour du Summer Camp, ma vie a pris un tournant à cent à l'heure, entre l'arrivée de Jamie, mon premier amour, ma séparation avec Jeremiah, l'accident de voiture avec mes amies, puis les conséquences ... et enfin Jamie dans le coma. J'ai eu vraiment du mal à m'en remettre, je ne dirais pas que ça va à cent pour cent, mais ça va beaucoup mieux. J'irais encore mieux une fois que Jamie sera sortie du coma. Je lui réponds alors un petit sourire en coin, " Oui ça va ! J'en étais certaine que tu allais avoir faim." Seulement moi j'ai déjà mangé, avec Rose ! Mais rien ne m'empêche de l'accompagner manger un bout, bien au contraire. " Alors dépêchons nous d'aller manger un bout avant que tu te fasses manger." Dis-je en riant légèrement puis en lui montrant les pompom girls d'un mouvement de la tête.

Par la suite je me lève de mon siège, je ne sais pas trop ce qu'il a envie de manger, alors je lui demande " Tu as envie de quoi? ". Pizza? des pâtes? Bouuuh cliché italien, comme c'est vilain. En tout cas j'ai hâte d'entendre Valentin me parler en italien ou encore m'apprendre quelques trucs. Ca m'amuse toujours de l'entendre parler italien, il a un chouette accent qui lui va à ravir.

Connaissant mon amie j'aurais du la voir venir, mais ce ne fut pas le cas, puisque j'avais eu le malheur de lui parler de mes bleus et blessures qui parcouraient mon corps. Elle saisit cette donnée comme une information capitale, et elle m'embêta avec. Elle
tâta alors mon épaule et me demanda tout en s'amusant si j'avais mal. Je lâchais alors un petit cri de douleur, histoire de jouer à son jeu Aiiiie !! Je ne pus garder mon sérieux plus longtemps et me mit à rire. Je secouais à la tête et lui dit Ne t'inquiète pas, je ne suis pas encore une chochotte ! Sinon je ne ferais pas ces études ! C'était évident d'ailleurs. S'il avait peur de se prendre des coups, et d'avoir mal, il n'aurait jamais commencé avec le football américain. Il avait hésité avec le basket d'ailleurs. Il aime autant les deux, mais pour son bien, pour qu'il puisse se défouler et ne pas avoir envie de blesser la personne qui le chercherait d'un peu trop près, valait mieux qu'il fasse continuellement du football US. Jusqu'à ce qu'il se casse vraiment quelque chose. Et d'ailleurs, il hésitait vraiment de plus en plus à devenir sportif professionnel. Il n'était pas sûr d'avoir envie de cette vie. Mais il ne savait pas non plus de quelle vie il avait envie.

Je lu avais alors renvoyer sa question, pour savoir si elle allait bien. Je savais qu'elle vivait et passait par des évènements pas très agréables, même si je ne savais pas tout dans les détails, et il m'arrivait de m'inquiéter pour elle. Je la savais forte et souriante, mais elle savait aussi que si jamais elle avait besoin de quelqu'un, je serais toujours là pour elle. J'avais récupérer mon sac lorsqu'elle me confia que je risquais de me faire manger si on ne se dépêchait pas. Je n'avais pas très bien compris de quoi elle me parlait, quand elle me montra les pompom girls qui étaient en train de nous regarder. Je me mis à sourire et à secouer la tête. Je n'arrivais toujours pas à comprendre ces filles. Elles pouvaient être tellement primitives parfois. Mais je n'allais tout de même pas leur cracher dessus, cela me faisait plaisir tout de même qu'elle bave sur moi (a).

On s'était donc levé, prêt à partir, tout en se dirigeant vers l'extérieur du terrain, quand elle me demanda de quoi j'avais envie. N'avait-elle jamais appris qu'avec un mec, il fallait toujours précisé ce genre de questions ? Même si cela a un rapport direct avec le sujet évoqué juste avant ? Je me mit alors à sourire bêtement, et me retint de dire une jolie petite connerie, et lui répondis :

- A défaut d'avoir un éléphant, je mangerais bien deux bons gros sandwich au poulet !

Non, parce qu'un seul vous croyez vraiment que ça va me caler ? Heureusement, il y avait un snack non loin de l'université où je vais souvent acheter mes sandwichs et qui me cale après un dur entraînement. Mais avant, je devais faire quelque chose

- Ça ne te dérange pas qu'on fasse un petit détour par ma chambre que je dépose mon sac énorme ?

Non pas que je le trouvais lourd, mais quand même, si on passait l'après-midi dehors, autant ne pas m'encombrer bêtement.

Valentin & Aby

Quand je le tâte en prenant soin d'appuyer relativement 'fort', Valentin garde un air très sérieux, suivis d'un Aiiiie !! Je hausse les sourcils, puis retire très vite ma main, mais Valentin ne garde pas son sérieux plus longtemps, il se met à rire avant de me dire Ne t'inquiète pas, je ne suis pas encore une chochotte ! Sinon je ne ferais pas ces études ! Bon, la j'avoue, un point pour lui. Il n'a pas tort, vue les coups qu'il reçoit quand il joue, et les bonnes gamelles qu'il se ramasse, ce n'est pas en lui appuyant sadiquement sûr ses bleus qu'il va faiblir. Je ris à mon tour, " Hey, généralement les plus petits bobo sont les plus douloureux !" Dis-je en guise de défense, d'ailleurs je le pense sérieusement. Bref, je ne souhaite pas débattre la dessus.

Je regarde Valentin avec ce petit sourire niais qu'il garde en regardant ses copines de terrain. J'imagine qu'il se sent flatter, c'est un mec après tout hein ! Je suis certaine qu'il est bien trop intelligent, pour offrir à se genre de fille, plus qu'un coup de rein (ouuuh comme c'est charmant *se cache*). Par la suite nous sommes prêts à quitter le stade, je demande ce qu'il veux pour manger et je remarque se sourire, oui, double niais. Je fronce légèrement les sourcils, je me demande si on pense à la même chose & si c'est le cas, il ne manque pas de se faire mordre. " Valentin? !! " Dis-je en secouant légèrement la tête, puis en riant un peu. Je lui donne un petit coup d'épaule, histoire de dire 'j'suis pas dupe monsieur !'. - A défaut d'avoir un éléphant, je mangerais bien deux bons gros sandwich au poulet ! Je le regarde tout en faisant attention de ne pas tomber en marchant, ou encore trébucher, parce que moi hein ... " D'accord ! un estomac sur patte celui la" Dis-je en souriant. Nous sortons du stade pour de bon, j'imagine que nous allons aller au snack pas trop loin d'ici, en chemin Valentin nous arrête et me demande, - Ça ne te dérange pas qu'on fasse un petit détour par ma chambre que je dépose mon sac énorme ? Je me pince les lèvres en faisant mine que ça me dérange " Je sais pas ... tu veux me faire marcher deux fois plus ..." Je souffle, toujours en faisant mine d'être vraiment agacé. " Bon allons y ..."Je ne sais pas pourquoi, mais je suis d'humeur taquine aujourd'hui ! ahah Evidemment qu'il ne va pas garder son sac encombrant toute la fin d'aprèm sur lui ! Je souris par la suite en marchant en direction du campus.

Contrairement à Mari, je n'imagine pas du tout Aby' comme étant une fille dénuée de penser perverses, ou qui ne les comprend pas. J'en eu d'ailleurs la confirmation quand elle me fit remarquer en disant mon nom sur un ton comme de réprimandation, ce qui me fit rire à l'instant, en plus du petit coup d'épaule qu'elle me donna. Que pouvais-je dire pour ma défense ? Absolument rien, j'assume totalement mon côté pervers et mon besoin d'en parler, tout comme d'en faire. Je ne m'en cachais pas, et je ne voyais pas l'intérêt de le faire. C'est vrai qu'avec mes amies filles c'est un peu plus délicat et je ne me vante jamais de mes conquêtes, mais quelques piques par ci par là, je ne peux m'en empêcher.

Je remarquais alors que mon amie avait vraiment envie de m'embêter aujourd'hui, et qu'elle allait être servie si elle continuait dans ce rythme là. Quand elle fit semblant de râler, je le vis bien, mais je lui répondis tout de même :

- Peut-être que mademoiselle souhaite se faire porter aussi ?! ... Remarque, un peu de sport ne te fera pas de mal ...

Je n'aurais pas eu mon sac, je l'aurais fait. Non pas parce que je comble chacun de ses caprices, mais parce que j'avais autant envie de m'amuser qu'elle. Je lui avais donc lancé ma petite pique, sentant venir à grande vitesse une réplique ou même un coup. Au point où j'en étais je me considérais comme irrécupérable. Nous étions donc ensuite vite arrivés au campus, et une fois devant le bâtiment, je lui demandais de m'attendre - encore une fois - et me dirigea bien plus rapidement vers ma chambre temporaire, en attendant d'être accepté dans ma confrérie. Je déposais à peine mon sac que je repartis aussitôt et revint à la sortie du bâtiment.

- Voilà, on peut y aller ! Tu as une envie particulière pour cette aprem ?

Valentin & Aby

Après lui avoir râlé dessus en lui disant qu'il me fait marcher un peu trop, bien que dans le fond ça ne me dérange pas vraiment, il me répond; - Peut-être que mademoiselle souhaite se faire porter aussi ?! ... Remarque, un peu de sport ne te fera pas de mal ... Au début je ris, j'étais prête à lui dire un truc du genre ' ben? quelle question? c'est évident, je me demande pourquoi je ne suis pas déjà dans tes bras', seulement, Valentino ne me donne pas le temps de lui répondre, car il enchaîne en me disant qu'un peu de sport ne me ferai pas de mal. Je cligne des yeux deux fois de suite. Je remonte mon regard vers lui. " Pardon?" Dis-je avec un air ultra méga sérieux. Jessy m'avais déjà fait une remarque de ce genre. Je sais que je suis une fégnasse par moment, mais ? Mon derrière est si énorme que ca? Je vais finir par y croire. Je lui donne d'ailleurs un coup de fesse mouahaha, en marchant bien sûr. De quoi le décaler un peu sur le coter, mais sans plus. " T'en fais pas pour lui! " Dis-je en faisant clairement allusion à mon derrière. Je renchéris. " En revanche, toi ... " Je souris, " En appuyant sur tes bleus j'ai remarqué que niveau muscle, c'est pas trop ça." Et voilà, pique renvoyer. Quoi de pire que de vexer un garçon en plein dans son égaux. Mais bon, Valentin me connait, il sait bien que je ne pense pas ce que je dis.

Une fois arrivée au campus, Valentin me demande de l'attendre quelques secondes. Durant son absence, je suis bien tentée d'aller me cacher histoire de lui faire croire que je suis rentrée. Mais je ne le fais pas, puis niveau discrétion, je suis pas très douée, alors je pense qu'il me trouverait très vite. Il revient en peu de temps, - Voilà, on peut y aller ! Tu as une envie particulière pour cette aprem ? Nous nous remettons à marcher, je réfléchis un instant. " Pour le moment, oui, remplir ton bidon" Dis-je en souriant " Mais pas trop hein, parce que bon, comme je t'ai déjà dit, ta musculature laisse à désirer. " Bon si je ne me fais pas taper dans la seconde qui suis, j'ai de la chance. Je souris en m'écartant de lui. Je n'ai pas d'idée particulière pour cette aprem. Je suis contente de passer du temps avec lui, c'est le principal. Les idées viendrons plus tard.