Just you and I against the world ♣ Dimarter

Just you and I against the world

feat. Dimarter

La confiance c'est vraiment primordial dans un couple, c'est la chose la plus importante en vrai dire. Sans ça, c'est sûr que ça ne peut pas marcher. J'ai totalement confiance en Carter, parce que je sais que pour elle tromper c'est quelque chose d'impardonnable. Ok elle a embrassé un autre mec quand elle était avec Roman, mais ça n'allait déjà plus dans son couple et puis lui l'a trompé aussi. En réalité, je ne sais même pas si ça a vraiment été un jour entre eux deux. Ils passaient leur temps à se déchirer. Ce n'est pas ça que je veux pour nous, je veux pouvoir la rendre heureuse tous les jours, comme encore aujourd'hui à Miami, enfin comme ce petit séjour loin de Boston. On pense aux même chose, comme cette envie de ne plus mettre de préservatifs. J'ai failli le faire tout à l'heure, mais ce n'est pas une décision que je pouvais prendre seul, mais maintenant qu'elle aussi est d'accord de faire ça, ça me rassure. Ca prouve bien la confiance qu'il y a entre nous deux. Il suffit juste d'un test pour confirmer que tout est bon de son côté et ça sera bon. Je pourrais même en refaire un pour l'accompagner si elle le souhaite. Je lui dis que je lui fais confiance, qu'importe son histoire avec Royce. Je ne peux pas lui en vouloir d'avoir couché avec lui. Après tout moi aussi j'ai connu plusieurs femmes dans mon lit. J'ai couché avec Ashleigh un jour avant qu'on couche ensemble pour la première fois, j'ai couché avec Nina, avec Hippolyte. Donc je ne peux pas lui en vouloir pour Royce. " Je m'en fiche des mecs avec qui t'as couché Carter... " Le principal c'est maintenant, c'est nous. Elle ne couche qu'avec moi, et c'est la chose principale. Je lui propose alors un petit programme, en commençant par passer à l'hôpital pour qu'on puisse s'assurer que tout vas bien pour nous. Oui j'ai tout prévu, je suis comme ça. Après tout ça fait un moment que Miami est prévu, donc normal que tout soit prévu comme ça. Finalement elle pose ce qu'elle a en main et elle fait de même avec ce que j'ai en main, pour pouvoir attraper ma main et m'entrainer dans la salle de bain. Je souris face à ces gestes, alors que j'entoure sa taille de mes bras. " Oui mais personne pouvait deviner ce qui ce passerait ente nous. " Et puis elle était avec Roman, elle est tombé amoureuse de lui, et moi je n'étais que son meilleur ami. Je viens à déposer un rapide baiser sur ses lèvres, pour ensuite retirer mon boxer. " A la douche mademoiselle. " Je rigole pour ensuite m'éloigner d'elle et rentrer dans la douche italienne et mettre l'eau en route.

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Franchement, elle n’avait pas du tout aimé parler de ça, parler de ce qu’elle avait pu faire avant lui enfin avec qui elle avait pu coucher, elle avait détestée ça et elle espérait fortement que ce soit la seule fois qu’ils devaient faire une telle chose. Elle s’en fichait de faire un test, ce n’était pas forcément ça qui la dérangeais même si elle préfère le faire ici qu’à Boston, elle n’avait pas envie que ce genre de chose soit dévoilé à tout le monde, c’était entre eux, c’était plus que personnel alors autant le faire ici comme ils ne connaissaient personne et puis c’était pareil pour la sextape, elle n’avait pas envie que ça finisse dans les mains de tout le monde alors elle espérait que Dimitri la mette autre part que dans son téléphone mais, bon elle ne préférait pas de faire commentaire sur ça. Elle mangeait juste pour avoir quelque chose entre les mains, pour être occupé en quelque sorte parce que cette discussion l’avait rendue plus que mal à l’aise. Bref c’était derrière eux maintenant non ? Elle avait plus besoin de parler des mecs avec qui elle avait couché, le même genre de mec en soit, elle ne pouvait pas le nier à croire qu’elle se fichait bien d’être une fille parmi tant d’autres pour eux. Peut-être que c’était le cas, peut-être qu’elle avait voulue pendant un moment être plus qu’une simple fille dans sa liste pour Roman mais, maintenant c’était Dimitri. Parce qu’elle commençait doucement à être amoureuse de lui, comment ne pourrait-elle pas tomber amoureuse d’un mec qui faisait tout pour le rendre heureuse comme ça ? Il ne faisait rien certes mais, rien qu’en restant lui elle était heureuse, heureuse aussi de voir qu’il pouvait tenir sa promesse de ne pas se droguer quand il devait la voir, c’était peut-être rien mais, c’était important pour elle. Elle l’entraînait dans la salle de bain, ses bras autour de son cou et elle restait proche de lui avant de murmurer ce genre de parole contre sa bouche, c’était la simple vérité. Peut-être que depuis le début il l’attirait et elle n’avait rien vu à cause de Roman. « Peut-être mais, on aurait été heureux plus tôt ensemble et il y aurait pas eu tout ça. » Pas de drogue, pas de bébé, pas de perte de bébé surtout. Elle laissait un petit rire sortir de sa bouche avant d’enlever son haut, son sous vêtement avant de le rejoindre sous la douche. Elle le regardait profitant totalement de la vue qu’elle pouvait avoir de son corps sous l’eau, vraiment pas mal et c’était plus fort qu’elle, elle tendit sa main pour la poser contre sa peau ayant toujours besoin de contact avec lui, toujours ce besoin de l’avoir contre elle. Cette semaine à Londres serait plus qu’insurmontable pour elle, elle ne savait pas du tout comment elle allait faire, sûrement raccourcir cette semaine.

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Je m'en fiche totalement de son passé, des garçons avec qui elle a pu coucher. Ca fait partie du passé désormais. On ne va pas s'amuser à se faire une liste. Parce que de toute façon je serais incapable de mettre un nom sur toutes les femmes avec qui j'ai couché. Oui y en a eu pas mal et surtout sans intérêt. La seule pour qui j'ai eu un réel intérêt, c'est Ashleigh, mais n'en parlons plus désormais. Je ne veux plus parler de la Mather, je l'adore en tant qu'amie, mais si je peux, j'essaye de l'éviter maintenant, parce que ça me gêne qu'elle connaisse mes sentiments à son égard et surtout que ça ne soit pas réciproque. Maintenant je m'en fiche que ça ne soit pas réciproque, étant donné que j'ai Carter, mais en Egypte, quand elle me l'a dit, ça m'a carrément blessé. Tout ça pour dire qu'elle a l'air gêné de parler de Royce. Pourtant c'est arrivé. Enfin elle m'entraine à la salle de bain, certainement pressé de sortir d'ici pour aller faire tout ce qu'on doit faire, en commençant par un saut à l'hôpital, parce que je veux que la prochaine fois qu'on fait l'amour, ça soit sans préservatif. " C'est vrai, mais t'es tombé amoureuse de Roman. " Et puis moi je pensais qu'à m'amuser, donc c'était juste pas le bon moment avant, et c'est maintenant le moment. On profite, on est heureux, on se rend heureux, c'est le principal. " Et mieux vaut tard que jamais non ? " Je souris amusé en la regardant, alors que je retire mon boxer pour pouvoir rejoindre la douche italienne. J'allume l'eau alors que mon regard se pose sur le corps de Carter, qui finit par me rejoindre sous l'eau. J'ai beau connaître son corps quasiment par coeur désormais, ça reste toujours un plaisir de la voir totalement nue sous mes yeux. " T'es magnifique... " Je me mords la lèvre inférieure, pour ensuite m'approcher d'elle et déposer un rapide baiser sur ses lèvres, pour ensuite attraper le gel douche et commencer à me laver. On a une longue journée qui nous attend après tout. " On se dépêche Mademoiselle, on a plein de choses de prévue. " En soit pas tant que ça, juste passer à l'hôpital et retourner sur le port pour pouvoir monter sur le yacht et faire bronzette, et se baigner dans la mer. Oui ça va être parfait.

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Elle n’avait pas pour habitude d’échanger comme ça avec son copain, son ancienne relation n’était absolument pas comme ça, ils ne s’étaient jamais réellement parlé, jamais ils n’avaient su ce qu’ils voulaient réellement en étant ensemble, c’était comme ci ils n’avaient jamais été totalement ensemble. Alors elle était mal à l’aise de parler de ses anciennes conquêtes, de parler d’avec qui elle avait pu coucher que ce soit hommes comme femmes, elle ne voulait pas, elle ne pouvait pas faire ça, elle faisait vraiment un effort parce qu’elle avait envie de faire ça, elle avait envie de coucher avec lui sans préservatif parce que de toute manière c’est lui qu’elle voulait, elle ne voulait pas d’un autre homme dans sa vie pour le moment. Tant qu’il était dans sa vie, tant qu’il était le sien elle était parfaitement combler, elle ne demandait rien de plus, elle ne demandait rien d’autre que lui. En entendant ses mots, elle avait qu’une envie retourner dans le passé pour effacer toute cette histoire, elle n’aurait jamais dû être sa colocataire, ils n’auraient jamais dû avoir cette première fois et toutes les autres. Elle avait été malheureuse avec lui, elle ne pouvait pas le nier, elle ne pouvait plus faire croire qu’elle avait été heureuse comme ça puisque ce n’était pas le cas. En tout cas, pas aussi heureuse qu’actuellement avec Dimitri. « Et c’était une erreur. » Elle haussa les épaules sachant que tout le monde pouvait affirmer cette chose, tomber amoureuse de lui avait été une erreur, on lui avait fait comprendre qu’elle ne devrait pas être avec mais, elle y avait bêtement cru. « C’est vrai, maintenant t’es à moi et je te lâche plus. » Elle sourit en coin sachant que c’était le cas, elle était pas prête à le laisser tomber, elle avait besoin de lui maintenant, encore plus qu’auparavant, encore plus que la place importante qu’il avait déjà dans le passé. Elle posait ses mains sur son corps incapable de faire autrement, son contact était une chose dont elle avait le plus besoin, une chose qu’elle aimait plus que tout. Elle secoua la tête tout en laissant un petit rire sortir de sa bouche en entendant son compliment, elle était clairement pas habitué à une telle chose et elle ne le serait jamais. « Tu dis n’importe quoi, c’est toi qui est beau. » C’est vrai, il était magnifique et elle ne pourrait jamais se lasser de le voir comme ça devant elle, de le voir nu et de savoir qu’elle était la seule qui avait le droit à tout ça. « D’accord monsieur Marriott. » Elle lui tira la langue avant de se laver en même temps que lui, le premier arrêt serait l’hôpital. Une fois laver, elle sortit de la salle de bain pour enfiler un maillot de bain et une simple robe blanche sachant ce qu’ils feraient après l’hôpital. Elle posa ses lunettes de soleil sur le nez avec de sortir de la chambre pour aller en direction de l’hôpital sachant que ce n’était que pour elle ça allait être plus que rapide et bientôt, ils seront en balade sur la mer rien qu’eux, encore plus isoler du monde.

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Aucun de nous deux ne pouvait savoir que ça se passerait si bien entre nous. Après tout on est meilleur ami, mais ça ne veut strictement rien dire. On pourrait ne pas s'entendre au delà de l'amitié. Mais heureusement c'est le cas, parce que sinon ça aurait mit fin à une amitié auquel je tiens énormément. Mais maintenant je tiens à notre amitié mais évidemment à notre relation. Et même si on est ensemble que depuis quelques semaines, on sent bien que l'attachement est fort, qu'on aurait pu être ensemble depuis plus longtemps, mais elle est tombée amoureuse de Roman, et moi je n'étais pas spécialement prêt à me poser sérieusement avec une fille. Après tout, les peu de fois où j'ai été en couple, je larguais la fille quand je sentais que ça devenait un peu trop sérieux à mon goût. Je n'ai que vingt deux ans, bientôt vingt trois, et je trouvais que ça faisait trop jeune. Sauf qu'avec Carter, je ne contrôle rien. Je commence vraiment à ressentir des choses, mais je n'ai aucune envie de la laisser partir, de la laisser m'échapper. Je suis trop bien avec elle. " J'espère bien que tu me lâches plus, parce que je suis bien décidé à te garder toi. " Je souris amusé en la regardant, alors qu'on est dans la salle de bain désormais. Je finis par rapidement me déshabiller pour entrer dans la douche et allumer l'eau. J'attends qu'elle vienne me rejoindre, pour me rapprocher d'elle et passer mes mains sur son corps. J'ai sans cesse besoin de ce contact avec elle. Ca me fait vraiment du bien de la sentir proche de moi et de sentir ses mains contre mon corps. J'apprécie énormément en tout cas. Je souris à ses paroles. Faudra bien qu'elle se rende compte à quel point elle est magnifique. Enfin, je commence à me laver,, lui disant d'en faire de même, parce que nous avons pas mal de choses à faire encore. " J'aime quand tu m'appelles comme ça. " Monsieur Marriott. J'apprécie énormément cette petite pensée pour mon père. Finalement on sort de la douche, on se séche. J'enfile mon maillot de bain, pour ensuite mettre un short en jean, un t-shirt et on sort de l'hôtel pour prendre la direction de l'hôpital. Ca devrait être rapidement normalement. J'attrape sa main, alors qu'on s'y dirige. Il n'est pas très loin. Une fois à l'intérieur, on va à l'accueil pour expliquer notre venue. " Je vais le faire aussi pour être sûr. " J'en ai fais un il y a un peu plus d'un mois, mais je préfère confirmer ce que j'avance quand même. Alors on nous emmène dans une salle où on s'occupera de nous deux en même temps.

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Elle tenait à cette relation comme à la prunelle de ses yeux, elle ne savait pas qu’elle s’attacherait aussi vite à lui, encore plus qu’elle avait pu l’être auparavant et elle en tombait doucement amoureuse. Il était en train de lui faire comprendre que l’amour n’était pas forcément une histoire de destruction, qu’elle pouvait être heureuse dans sa vie et il lui apprenait à aimer de nouveau même s’il ne le savait pas, même s’il ne connaissait pas clairement ce qu’il se passait en elle quand elle était avec lui. Alors ouais, elle n’était clairement pas décidée à le laisser partir, à le laisser faire sa vie avec une autre qu’elle. Elle ne savait pas combien de temps tout cela allait tenir, elle espérait le plus possible en tout cas parce qu’elle était bien, elle était simplement heureuse, souriante en sa présence et surtout sa présence l’aider à aller de l’avant par rapport à son passé, par rapport à ce qu’elle avait pu vivre. Il n’était pas au courant de tout, il ne connaissait pas les événements de son enfance, elle finirait par lui dire voulant qu’il la connaisse totalement, même les choses les plus horribles. « Je n’accepterais aucune rupture venant de toi. » Un rire sortit d’entre ses lèvres, elle savait comment il était avec les filles enfin comment il avait pu être et ça lui plaisait d’entendre ça, d’entendre qu’il était décidé à construire quelque chose avec elle, qu’il n’allait pas la quitter en voyant que ça devenait sérieux entre eux. Ses mains se baladaient sur la peau qu’elle connaissait déjà très bien, parfaitement bien même. Ce corps qui était le sien, ce corps qui lui appartenait et qu’elle refusait de partager, elle était possessive avec lui, elle ferait toujours en sorte que les autres puissent comprendre qu’il était à elle, elle ne resterait pas dans son coin à attendre que les choses se passent, à regarder son copain être entourer de beaucoup trop de femmes comme avec Roman, elle refusait simplement cette chose avec lui. C’est bien pour ça qu’il avait une trace dans son cou, une marque rouge qui prouvait qu’il était à quelqu’un. « Je continuerais à t’appeler comme ça alors, monsieur Marriott. » C’était ce qu’il était, il était autant un Marriott qu’un Wildingham alors elle ne faisait clairement rien de mal en disant ça et elle continuerait s’il aimait l’entendre dire ça. Une fois prêt, ils sortirent de la chambre pour aller en direction de l’hôpital, sa main coincé dans celle de Dimitri, ils rentraient ensemble dans le fameux hôpital. Ça devrait être gênant dans le fond mais, pas du tout, elle avait clairement envie de faire ça, de passer cette étape avec lui. Elle le regarda en l’entendant dire une telle chose, il n’était clairement pas obligé de le faire sachant qu’il s’était protégé mais, elle était quand même heureuse qu’il le fasse en même temps qu’elle. Elle rentrait dans la salle tout en regardant partout autour d’elle, ça lui montrait encore une fois qu’elle devait réellement faire plus attention à elle parce qu’elle faisait n’importe quoi, elle pouvait avoir n’importe quoi sans le savoir mais, elle avait tellement de mal à faire attention à elle, à sa propre santé. Elle finit par s’installer laissant l’infirmière lui prendre du sang et faire de même avec Dimitri.

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Je souris aux paroles de Carter. Elle n'accepte pas de rupture venant de moi. Là je me rends bien compte qu'elle me connaît par coeur. Elle sait très bien comment je fonctionne dans mes relations. Elle sait que j'ai toujours finis par rompre dès que je commençais à m'attacher à elles. J'étais comme ça, mais avec Carter, je n'ai clairement pas envie de la laisser m'échapper. Je tiens trop à elle pour faire une telle chose. Parce que maintenant, on perdrait tous les deux notre copain/copine, mais aussi notre meilleurs amis. Et j'en ai clairement pas envie. " Tu me connais par coeur. " Je rigole en la regardant. De toute façon pourquoi je romperais ? Parce que ça devient d'un coup plus sérieux ? C'est ce que j'aurais fais avec une autre oui. Mais là non, pourtant ça devient vraiment très sérieux. Je sens des sentiments naître au fur et à mesure, et surtout le fait de parler de faire l'amour sans préservatif, c'est sauter un pas énorme. Ca montre que c'est vraiment sérieux. Mais ça me plaît qu'elle m'en parle. Je comptais le faire, mais au moins ça prouve qu'on pense la même chose et qu'on est sur la même longueur d'onde. Enfin on termine rapidement de prendre notre douche, alors qu'elle m'appelle Monsieur Marriott et ça me plaît plutôt bien. Certes, je suis un Wildingham, mais dans la logique des choses, j'aurais du porter le nom de famille de mon père, sauf que ma mère était loin de se douter qu'elle finirait par le rejoindre à Washington et que ça serait l'homme de sa vie. Mais maintenant qu'il est mort, j'ai décidé de le porter, de porter les deux noms de famille. Et je veux qu'on m'appelle par le nom de famille de mon père, du moins professionnellement parlant. " J'adore. " Je souris amusé, alors qu'on finit par s'habiller et filer vers l'hôpital. J'explique notre venue ici à l'accueil pour qu'on puisse être prit en charge. Ca ne prendra que quelques minutes. Le temps de faire une rapide prise de sang, et d'attendre les résultats. D'ailleurs rapidement une infirmière vient nous faire notre prise de sang. A moi et à Carter. C'est rapide et elle repart avec les échantillons. " Plus qu'à attendre maintenant. " Mais je suis sûr que c'est négatif et pour nous deux. Du moins je l'espère. Je viens m'installer à ses côtés, attrapant sa main dans la mienne. Mais rapidement un médecin revient avec un papier qu'il me tend. Je le déplis et je souris en voyant les résultats. " Négatif, on est clean tous les deux. " Je souris en la regardant, venant l'embrasser tendrement.

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Elle connaissait son passif, ils étaient meilleurs amis avant tout et ce genre de chose ils se le disaient, ils se parlaient ouvertement alors elle était au courant de sa manière d’agir quand il était en couple. Avant elle ne comprenait pas forcément mais, là elle comprenait parfaitement puisque quand ça devient sérieux, quand les sentiments commencent à naitre ça fais forcément peur. Elle avait peur de tout sauf qu’elle était incapable d’accepter ou simplement de se dire qu’elle devrait le laisser s’en aller pour que tout ça disparaisse, elle perdrait beaucoup trop de choses s’il s’en allait loin d’elle. « Je suis ta meilleure amie avant tout. » C’était vrai, c’était son rôle de le connaitre par cœur, sur le bout des doigts et d’être là pour lui. Même s’ils étaient un couple maintenant, que les choses avançaient et devenaient clairement sérieuses entre eux, elle n’avait pas envie de perdre ça, ils étaient amis, des meilleurs amis avant tout ça. Elle ne voulait pas l’oublier même si elle savait que ses sentiments prendraient facilement le dessus, qu’elle agirait plus comme une fille amoureuse qu’une meilleure amie. Elle était facilement jalouse, pour tout et pour rien et c’était un changement entre eux, un gros changement auxquels ils devraient faire face ensemble comme ce qu’ils étaient en train de faire, comme le fait de coucher ensemble sans le préservatif, c’était réellement quelque chose d’important qui montre à quel point ils avaient confiance en l’autre. S’il aimait l’entendre l’appeler comme ça, elle n’arrêterait pas même s’il devait forcément penser à son père mais, maintenant c’était lui monsieur Marriott, c’était lui le fameux PDG, c’était de lui dont ses employés devaient avoir peur. Honnêtement ça lui allait bien ce rôle, elle adorait le voir en costume comme la dernière fois où elle était venue à son bureau. Il serait un bon PDG et son père serait fier de lui. Être à l’hôpital était assez étrange, franchement elle pensait que c’était le dernier endroit dans lequel elle finirait avec Dimitri mais, comme quoi elle pouvait avoir des surprises dans la vie. Elle laissait l’infirmière faire avant de sourire en coin en sentant le brun venir vers elle, elle posait sa tête sur son épaule tout gardant sa main dans la sienne et regarder devant. « L’attente c’est le plus chiant. » Quelques minutes après, un médecin revient vers eux et elle le laissait regarder ce qui était écrit, un sourire se dessina sur ses lèvres en entendant la réponse, elle était soulagée. « Tant mieux. » Elle prolongea un peu le baiser avant de tout couper sachant qu’ils avaient un autre lieu de rendez-vous pour le coup. Quelques heures plus tard, les deux se retrouvaient sur le bateau en pleine mer, ils s’étaient installés sous le soleil et elle finit par tourner la tête vers lui, regardant son visage doucement. « Tu sais y’a toujours un truc que j’ai gardé pour moi et j’ai envie de t’en parler. » Son enfance, la pire chose qu’une gamine pouvait vivre elle l’avait vécue.

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Oui avant tout Carter est ma meilleure amie, donc forcément qu'elle me connaît par coeur. Elle sait très bien comment j'agis, mais avec Carter c'est bien différent. Elle est là pour moi, pour m'aider, pour prendre soin de moi, je ne pourrais juste pas la quitter, parce que quand je suis seul, je suis vraiment mal. Donc non je ne la laisse pas filer. Qu'importe les plans mis en place pour nous séparer. Je n'ai pas envie qu'on nous sépare. Si je dois me battre pour qu'ils finissent par accepter Carter je le ferais. Parce qu'il faut bien qu'ils comprennent que je suis vraiment bien avec Carter et que je n'ai aucune envie de la laisser partir. Et elle aussi. Elle ne craquera pas, elle me laissera pas, qu'importe ce qu'ils pourront raconter pour nous séparer. On a confiance entre nous. Suffit de voir quelle étape on s'apprête à passer. Arrêter de se protéger, c'est une énorme preuve de confiance. Tout reposera sur elle désormais, ça sera à elle de faire bien attention à ça désormais. Mais je lui fais confiance. Après tout ni elle ni moi ne voulont d'enfant. Elle a perdu le sien il n'y a pas si longtemps et suffit de voir le soulagement que ça m'a fait quand elle m'a dit que c'était négatif son test de grossesse. Enfin, on finit à l'hôpital pour une prise de sang tous les deux. Plus qu'à attendre, et comme elle le dit, l'attente c'est le plus chiant. Je serre sa main dans la mienne. Les résultats tombent et on est clean tous les deux, alors vraiment je suis rassuré et je viens à l'embrasser tendrement. Oui c'est plus fort que moi pour le coup. Mais bon on a les résultats, maintenant faut partir d'ici, et quelques heures plus tard, on se retrouve sur le bateau, au milieu de la mer. J'ai retiré une couche de vêtement pour pouvoir être en maillot de bain, au moins on va pouvoir se baigner comme on le veut. Je fronce les sourcils en tournant ma tête vers Carter. Quelque chose que j'ignore sur elle ? Ca doit être quelque chose d'important et de grave alors. " Je t'écoute... Qu'est ce qui a ? " Lui demandais-je finalement en la regardant droit dans les yeux, pendant que j'attrape sa main dans la mienne. Je sens que ça va être quelque chose de compliqué à dire, sinon elle m'en aurait déjà parlé.

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Ils étaient amis avant tout, ils avaient un fort attachement avant de se mettre ensemble, avant tout ça alors, ils se connaissaient parfaitement bien. Elle connaissait son passé avec les femmes, elle savait comment il était et elle n’acceptait pas du tout de savoir qu’il voudrait la quitter, un truc comme ça. Elle ne pouvait pas l’accepter parce qu’elle avait besoin de lui, parce qu’elle ne pouvait pas le savoir loin d’elle, à prendre elle ne savait trop quoi pour aller bien. Elle voulait être là pour le sauver, elle voulait être là pour faire en sorte qu’il sorte de ce cercle vicieux dans lequel il était. Après avoir été à l’hôpital et avoir eu les résultats, ils étaient en pleine mer ensemble, loin de tout le monde, loin de tout les problèmes qu’ils pouvaient avoir quand ils étaient à Boston. Puis maintenant ils savaient aussi que les deux n’avaient pas de soucis alors ils pouvaient coucher ensemble sans protection, comme ils avaient envie de le faire, comme ils voulaient le faire. Mais avant ça, elle avait envie de lui parler d’un truc qu’il ne connaissait pas chez elle, un truc qu’elle avait du mal à avouer parce que c’était trop important dans sa vie, ça faisait d’elle encore une fois une victime, une personne qui avait simplement une vie de merde dans le fond. Elle le savait déjà mais, elle n’avait pas forcément envie que ça se sache, que les gens apprennent que dans le fond, elle devait voir un psy mais, qu’elle ne le faisait pas, que durant sa grossesse elle avait fait des cauchemars à cause de ça. Elle tourna la tête ne pouvant pas le regarder dans les yeux en disant une telle chose, en parlant de ça, en parlant de son enfance. « J’ai été adopté à l’âge de trois ans sauf que j’ai aucun souvenir de mes parents biologiques, je sais même pas si Carter c’est mon prénom de naissance. Mais j’ai été adopté par des trafiquants d’enfants. » Elle connaissait son histoire, on ne lui avait pas menti puis elle avait toujours cette chose en mémoire, elle se souviendrait toujours de ça, toujours de ce qu’on avait pu lui dire quand elle était gamine, elle n’était qu’une menteuse, tout ça avait été dans sa tête alors que pas du tout. « Et j’ai subis des choses qu’une gamine de trois ans devrait pas vivre, ils ont abusés de moi et je pouvais rien faire contre ça, j’ai subis avant de finir chez les Reed. J’ai été voir un psy comme je faisais des cauchemars sur tout ça et on a répété pendant longtemps que c’était dans ma tête, que je m’inventais une vie comme j’ai aucun souvenir d’avant mes trois ans. »

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