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Matthaël ► Please don’t shot me when i’m down

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Matthaël

♣ Please don’t shot me when i’m down ♣

D’un coté je voudrais l’oublier mais d’un autre je sais qu’il est la seule personne de la galaxie qui puissent faire mon bonheur...


Samedi 29 avril 2017

Je me recule, après ce baiser plus que surprenant, plus qu'inattendu... Je m'installer sur la planche des wc pour être assis, alors que je continue de pleurer. Je baisse la tête, cachant mon visage dans mes mains alors que je tente en vain, encore et encore, d'essuyer les larmes sur mes joues et je finis par m'excuser lui laisser entendre un pardon, d'une voix plus aiguë à cause de mes sanglots. Il s'approche d'ailleurs de moi, se glissant entre mes jambes... Il tente visiblement de créer une nouvelle proximité entre nous, mais je détourne la tête, quand il pose sa main sur ma joue, pour ne pas lui faire face... Non, toujours pas, même si j'apprécie la caresse de son pouce sur ma peau... Je hoquette un peu, cherchant à calmer mes larmes, mes sanglots, mais comment dire que l'alcool, ça n'aide pas à être sensé et calme. Je l'entends alors parler, me questionnant quand à savoir pourquoi j'ai cru ça. Je renifle alors pour tenter de reprendre un peu mon souffle et pouvoir lui répondre. "Je te mentais..." Soufflais-je alors. "Pourquoi t'aurais pas fait la même chose ?" Mes paroles sont un peu hachurée à cause de ma respiration saccadée à cause de mes pleurs. Je me redresse d'ailleurs un peu pour tourner un peu et attraper un morceau de papier wc pour me moucher dedans. Je déglutis ensuite, jetant le papier dans la poubelle et prenant un second morceau pour m'essuyer les yeux alors que je continue de pleurer. Je serre le papier en boule dans ma main, comme une sorte de boule anti stress, sauf que bon, c'est pas la même matière. "Puis, Jon te tourne autour depuis Septembre." Argumentais-je avant de me faire incendié de sa part à cause de tout ça, avant qu'il ne décide que je ne suis qu'un con fini et de finalement me foutre à la porte. "Vous étiez souvent ensemble." Je baisse alors la tête. "Puis, tu m'en avais pas parlé." Précisais-je alors, parce que pour moi, il aurait eu tout intérêt à me dire ça, sachant que j'avais déjà rager par le passer contre ce même gars, trop envahissant avec lui. "Je sais pas comment votre discussion à fini en septembre, je sais pas ce que vous vous êtes dit alors peut-être que..." Que c'est là que tout à commencé, que vous n'avez pas qu'échangé votre numéro de téléphone, que vous avez accrocher et que votre premier rendez-vous ensuite était plus osé que ce qu'il avait laissé entendre devant moi ce soir-là. Bonjour, je deviens parano, je monte une conspiration contre moi même. "Et il est mieux que moi. Il pourra mieux répondre à tes attentes que moi..."Au moins, tout est dit là, maintenant, s'il est désireux de me foutre à la porte, il peut.


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Je m'approche de lui, m'installant entre ses genoux. Une main sur sa cuisse, je tends l'autre à sa joue pour la caresser. Je semble avoir réussi à faire un brèche dans sa carapace, alors autant en profiter et essayer de défaire quelques noeuds dans la pelote de laine! Seulement, il détourne la tête, refusant de me regarder. Mais après s'être mouché, il consent tout de même à parler. Un petit pas à la fois.

- Écoute, soupirais-je, je ne sais pas pourquoi tu me mentais, mais moi, j'avais aucune raisons de te mentir, affirmais-je doucement.

Je cherche encore à savoir pourquoi il ne m'a rien dit pour l'éclat avec ses parents. Tranquillement, ce soir, je l'apprendrai peut-être et si je peux faire quelque chose pour l'aider, j'essayerai. Je ne reviendrai pas sur la promesse que je lui ai faite. Même si ça risque d'être un peu plus difficile si on n'est plus en couple. Ou peut-être que ça passera mieux pour ses parents, je sais pas, j'en ai aucune idée. Pour le paternel, tant qu'il n'était pas directement confronté au "problème", il était capable de faire l'autruche en se disant que j'allais "redevenir normal". Pour les parents de Jay, je ne sais pas si le concept du "redevenir normal" passera. Selon moi, ça ne fait que retarderait simplement une possible confrontation, mais bon, on verra ce que ça donne.

Lorsqu'il aborde le sujet de Jon, je me retiens de secouer la tête et tente de rester calme. Si je grimpe aux rideaux, ça sera rien pour aider.

- J'ai cours avec lui deux jours par semaine, lui rappelais-je. Et tant qu'à me mettre en binôme avec quelqu'un avec qui je m'entends moyennement, c'est certain que, pour les travaux d'équipe, j'ai tendance à me tourner vers lui. Si je ne te parle pas de Jon, c'est que je sais que tu ne l'apprécie pas vraiment, alors j'évite de ramener sur le tapis. J'aurais probablement dû te le mentionner pour l'incident, mais de tout le Spring Break, c'est loin d'être l'élément qui ressort en premier quand j'y repense.

Bon, maintenant, oui, ça vient assez rapidement et ça me laisse un putain de goût amer de mes vacances vu tout le bordel que ça a créer, mais… bref, passons. Il continue, m'expliquant qu'il n'a pas su comment s'était terminée notre discussion lorsqu'on s'était rencontré en septembre, mais il laisse sa phrase en suspens.

- ...alors que peut-être que je n'ai aucun respect pour mon copain, aucun sentiments sincères pour lui et que je serais prêt à m'envoyer en l'air avec le premier venu qui montre le moindre intérêt pour ma personne, complétais-je en fronçant les sourcils. Tu te rends compte de ce que ça me dit que tu penses de moi?

J'essaie de ne pas élever le ton, mais mon timbre de voix est quand même plus brusque. Non, ça passe toujours pas comme idée. Que je puisses couché à droite et à gauche comme ça… Pour peu, je lui demanderais quel tarif/horaire je devrais chargé puisque c'est une idée qui lui colle en tête depuis un sacré moment si je comprends bien. Parce que la dernière fois qu'il m'a sorti un truc du genre, je crois que c'était aux Hamptons. Genre y'a un an de ça. Quand on commençait à se rapprocher pour de vrai. Je ravale cependant mes répliques, me mordant l'intérieur de la joue en attendant sa réponse.

L'argument qu'il me sort ensuite me laisse sur le cul et je le regarde un instant sans être capable de dire quoi que ce soit. Je dois avoir les yeux ronds comme des soucoupes, mais… c'est quoi ça!?

- Mieux que toi!? répêtais-je, incrédule. On peut savoir tu sors ça d'où qu'il pourrait "mieux répondre à mes attentes"? le questionnais-je.

Et préciser quelles attentes aussi si possible! Non, sérieusement, je saisi pas.
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D’un coté je voudrais l’oublier mais d’un autre je sais qu’il est la seule personne de la galaxie qui puissent faire mon bonheur...


Samedi 29 avril 2017

Aucune raison de me mentir... "J'en sais rien. T'aurais pu." Argumentais-je vainement alors que bon, là, c'est assez clair qu'il n'a en aucun cas joué double jeu avec Jonathan, qu'il n'y a toujours eu que moi pour lui... Cela devrait me réconforter, mais non, que du contraire, parce que ça confirme ce que je refuse à admettre depuis le début, que je l'ai réellement quitté pour rien... Cela me mets encore plus mal et mes yeux déjà rougit par les larmes continuent encore de couler, marquant bien ma tristesse et ma détresse alors que je continue à parler... Ou plutôt d'argumenter le pourquoi j'y ai cru, le pourquoi j'ai criser comme ça et pourquoi je suis si mal maintenant. Et il me répond, non pas sans montrer une froideur et si réellement je pourrais m'éloigner de lui à cet instant, je le ferais, parce que même s'il n'est pas violent, qu'il se contient, je sais qu'il m'en veut de ce que je dis, de ce que je peux penser... Il le montre bien... Dans un sens, j'aurais aimé une réaction plus vive de sa part, des coups à la limite, mais pas juste un semblant de calme avec ses propos, ses reproches qu'il me formule aussi ironique que ça puisse être. "J'ai pas dis ça !" Me défendis-je vivement pour ne pas qu'il pense qu'il pourrait aller avec le premier venu... Mais au fond, c'est bien à cela que se résume notre dispute et surtout notre séparation non ? Le manque de confiance que j'ai en lui, en nous et en moi aussi... Dans ma réaction vive, dans cette négation désespérée, mon regard s'est à nouveau posé sur lui, le regardant, avec tristesse, mais aussi avec une certaine sincérité, alors que je poursuis, lui exprimant pour le coup le manque de confiance en moi, vis à vis de lui, pour lui faire plaisir, pour réussir à le rendre heureux en quelque sorte. Il se montre alors incrédule quand à mes propos et me demande des explications... Je détourne à nouveau la tête. "Tu sais très bien pourquoi je pense ça." Réponse à côté de la plaque non ? Il y a pas de lien entre sa question et ma réponse, mais on va faire comme si n'est-ce pas ? Il va bien comprendre qu'il n'y a pas de réponse réelle, que c'est juste ma perception des choses, de mon manque de confiance également et le fait que malgré toutes nos nuits trop courtes ensemble, je ne me considère toujours pas comme réellement bon dans ce domaine... Ayant l'impression de pouvoir toujours faire plus, pour tenter de pouvoir réellement le combler... J'y du mal à me dire que j'y arrive réellement, que ce que je peux lui faire et faire pour lui suffissent amplement, parce que j'ai cette idée qu'il mérite mieux et mes discussions avec Carter n'aident en rien sur ça, même si dernièrement, elle m'a dit que personne d'autre ne pourrait faire son bonheur... Au fond, j'aimerais y croire, sauf que ce n'est pas possible. Plus maintenant en tout cas. Oui, je pars défaitiste, je vois le verre à moitié vide et non pas à moitié plein.


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Son objection est faible et lui-même semble le remarquer.

- J’aurais pu, concédais-je. Mais je ne l’ai pas fait, insistais-je.

Comprends Jaysaël, je t’en prie. Arrête de te battre quand, toi-même, tu ne sembles plus y croire à toute cette histoire. Ça ne te tueras pas. Ça ne changera pas la situation avec tes parents, mais au moins, on sera capable de se parler correctement et je pourrai être là pour toi. Avec toi, aussi, si tu me laisses.

Il ajoute une autre explication, un autre morceau de puzzle pour essayer de comprendre son cheminement et l’évolution de tout ça. Mais c’est un morceau que je déteste particulièrement et si lui ne finit pas sa phrase, moi je ne me gêne pas. Froidement, je termine, sortant des propos qu’il n’a pas dit clairement, mais que tout ça laisse suggéré : je ne le respectais pas assez pour lui être fidèle, alors j’aurais pu flancher pour le premier venu. J’avoue, j’ai peser fort sur mes mots, mais c’est sensiblement ce qui me fait le plus mal jusqu’à présent dans les raisons qu’il m’a donné. Et quand il s’écrit qu’il n’a pas dit ça, je me radoucies.

- C’est l’impression que ton discours me donne depuis que t’es venu me rejoindre dans ce fichu local : comme si j’étais incapable de me contrôler ou que je ne t’aimais pas assez, expliquais-je. Tu m’as déjà fait un discours du genre, alors ça laisse croire que ce que tu penses de moi, depuis tout ce temps, n’as pas changé et qu’au final, je suis peut-être pas très haut dans ton estime, laissais-je entendre.

Ce serait un triste constat si, en vrai, j’ai passé près d’un an avec un mec à qui je projette l’image d’un toyboy. Pourtant, après qu’on se soit expliqué cet été, je n’ai plus douté de ses sentiments pour moi. Alors, c’est surement une mauvaise compréhension, mais je veux qu’il réalise que c’est blessant. J’ai déjà été trompé, mais jamais par un homme auquel je tenais autant qu’à lui, alors je ne peux pas dire si nos souffrances se ressemblent. Je ne comparerai pas, mais ce que je vois, c’est qu’on est chacun dans notre coin à avoir mal pour rien.

Alors que je lui demande des explications quand à comment Jon pourrait "mieux répondre à mes attentes", il détourne la tête, marmonnant que je sais très bien pourquoi ce genre d’argument est logique pour lui. Pourtant, je sèche…

- Non, pas vraiment, je…

D’un coup, j’interromps ma phrase pour le fixer, un déclic s’étant fait dans ma tête, allant chercher le souvenir d’une ancienne conversation. Il est pas sérieux? Je croyais que c’était réglé, ça!

- Parce qu’il est gay? Questionnais-je, encore étonné.

…ou bi. En fait, je sais seulement qu’il est avec un mec présentement. J’ai pas chercher plus loin, c’est pas mes oignons et, franchement, ça change rien dans ma vie l’orientation qu’il peut bien avoir! Un soupir franchit mes lèvres et, avant qu’il ne me réponde, je me soulève, m’appuyant sur ses cuisses, pour aller lui murmurer à l’oreille, comme une confession.

- Y’a pas un "pur gay" qui m’aie fait frémir ou gémir comme tu l’as fait, lui assurais-je.

Je déteste le terme que je viens d’utiliser, mais bon, il comprendra peut-être un peu mieux que j’en ai rien à faire que je sois son premier mec. Me reculant, je me remets dans ma position initiale, soutenant un possible regard de sa part. Y’a rien de faux dans ce que je viens de dire Saël. Aller lui dire ça au creux de l’oreille n’était pas nécessaire puisqu’on est que tous les deux et c’est certainement pas les chats qui iront répéter mes paroles, mais c’est un peu comme une information entre lui et moi. Une déclaration privée. Et, qui sait, si je me rapproche, peut-être que ça fera plus rapidement son chemin et restera mieux en note dans son cerveau!
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Samedi 29 avril 2017

Je reste silencieux quand il répète mes paroles, me confirmant encore une fois qu'il n'a rien fait. Qu'il ne m'a aucunement mentit. Je baisse la tête, encore une fois, ne répondant rien, parce que je n'ai rien à dire en retour. Je pourrais lui dire un je sais, j'ai comprit depuis longtemps sauf que je ne peux juste pas faire ça... Parce que je continue de jouer les entêter, de refuser cette réalité et je refuse de l'avoir quitté pour rien... Je me défends alors, cherchant à lui faire comprendre le fond de mes pensées, sauf qu'il final, il m'enfonce encore une fois et je nier ces paroles... Parce que je n'ai jamais dit une telle chose sur lui et je ne le dirais pas ! Je ne le vois pas comme ça et quand il m'explique que tout de mes paroles et de mes dires depuis le début de cette putain d'histoire lui faire croire ça, je serre un peu les points. "Je te vois pas comme ça." Murmurais-je comme un gamin que l'on vient de sermonner... "Sinon, j'aurais pas fait tout ce que j'ai fait pour toi..." Parce que je ferais beaucoup de chose pour lui, j'ai quand même été jusqu'à me tatoué, le choisir lui plutôt que mes parents aussi... Je continue de serrer les points. "C'est pas l'image que j'ai de toi." Soufflais-je une nouvelle fois comme pour être sûr qu'il le comprenne bien.

Je reste silencieux. Quand tu me demandes de t'expliquer alors même que moins de cinq secondes plus tard, tu me poses une question a laquelle la réponse et pas réellement oui, vu que je sais qu'il avait eu une aventure avec Aurora par le passé, mais ensuite, j'en sais trop rien... Je le connaissais pas plus que ça et voilà... Cependant, je ne me vois pas lui expliquer tout ça maintenant alors je reste silencieux... Surtout qu'il s'approche. Je pourrais esquisser un mouvement de recule, sauf que je n'en fais rien... Je le laisse faire et me fige en entendant ses mots, ses paroles. Je crois qu'un frisson me parcours le corps ou bien est-ce simplement mon coeur qui a raté un battement à cette affirmation de sa part ? Je relève la tête, pour le regarder, incrédule, mais désireux d'y croire quand même...

Mon regard sur lui, je reste silencieux un instant, même immobile, mais je finis par bouger, pour tenter d'esquisser un geste vers lui, pour venir lui caresser la joue, glisser ma main dans sa nuque et l'attirer vers moi pour l'embrasser... Sauf que mon geste reste en suspens avant de le toucher, parce que je ne devrais pas, parce que je ne peux pas non plus, parce que je lui ai fait trop de mal... Je laisse alors retomber ma main et baisse à nouveau la tête. Étrangement, les larmes ne coulent plus.


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Il ne répond rien et se contente de baisser la tête, comme s'il se sait en faute, alors je n'insiste plus sur ce point. Ce n'est pas mieux si je vais le narguer jusqu'à ce qu'il en aie marre. Et puis, c'est pas vraiment mon genre. Ça le travaillera peut-être un moment, mais il comprendra peut-être que je n'ai rien fait, que je dis la vérité. Je n'ai rien à lui cacher. Surtout pas à lui. De manière générale, je suis assez livre ouvert. Je n'ai pas peur ou honte de parler de ma vie personnelle. Et ça, il le sait assez bien. Le seul temps ou je me fais plus avar sur les détails, c'est lorsque ça vient toucher la vie personnelle des autres. Exemple, lorsque ça nous concernait tous les deux, question de respect pour sa vie privée, y'a des informations que je taisais.

Passant à un autre argument, je suis un peu moins délicat lorsque je lui réponds d'abord, complétant sa phrase avec des paroles qu'il ne pense peut-être pas, mais pour le faire réagir et lui faire voir mon point de l'histoire. Il s'écrit assez rapidement que ce n'est pas ça, que j'ai tord. Alors que je développe un peu plus, il insiste, faiblement. Présentement, je préfère avoir tort. Sur ce point, je préfère que ce que je viens de dire ne soit que de l'exagération et de l'incompréhension de ma part, face à ses dires et ses réactions. Je sais qu'il peut être têtu, mais je ne l'ai jamais vu si acharner dans une décision. Il a tenu cette histoire comme une bouée, alors que ça creusait la tombe de notre relation. Je n'arrivais pas à avoir une conversation digne de ce nom avec lui depuis la dernière fois que l'on s'est vu, et là, j'ai finit par l'atteindre, chose que je me demandais si j'étais encore capable de faire.

- Je préfère autant me tromper alors, lui confiais-je doucement.

Même si je ne comprends pas comment ça a pu lui paraître logique tout ça. Et la raison qui vient ensuite me laisse d'autant plus soufflé que je ne croyais plus que c'était encore une source de malaise ou d'indisposition ou appelez ça comme vous voulez. De savoir qu'il est "inexpérimenté" en matière de relations entre deux hommes, alors que je me sais gay depuis des années. Ça semble encore lui poser des doutes qu'il ne pourra jamais me satisfaire. À d'autres! Réprimant un soupir, je me redresse plutôt pour aller lui confier au creux de l'oreille qu'il est plutôt ma meilleure expérience au lit. Lorsqu'il relève la tête pour me fixer, je soutiens son regard, essayant de comprendre le petit éclat qui semble s'y trouver. Est-ce qu'il a espoir que je dise vrai? Est-ce qu'il réalise que je ne mens pas?

Il bouge finalement, levant le bras pour esquisser un geste et c'est à mon tour de faire la statue. J'attends qu'il complète son mouvement, mais malheureusement, à mi-chemin, il stoppe et finit par laisser retomber sa main, me frôlant à peine, tout comme sa tête, coupant à nouveau le contact entre nos regards. Jaysaël, s'il-te-plait… Sans réfléchir plus, je prend sa main qu'il avait tendue pour la relever et la diriger vers ma joue. C'est bien ce qu'il voulait faire non? Sa peau contre la mienne, je ne peux m'empêcher de fermer les yeux, affirmant le contact. J'ai beau lui avoir imposé ce geste, sa chaleur m'a manquée. La douceur de ce genre de contact, son odeur - bien que présentement il sente encore l'alcool - et sa présence... Tu me manques, Saël.

Don't leave me
Shut your mind off and let your heart hear me
You don't need to be worried
I won't trade this for nothing
I may not ever get my shit together
But ain't nobody gonna love you better

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Samedi 29 avril 2017

Je pose ma main à nouveau sur ma cuisse, baissant le regard alors que je viens de stopper ce geste, de dire non à mon envie de le prendre contre moi, d'agir comme si nous formions encore un couple. Mais j'ai tout foutu en l'air alors je me stoppe, parce que je ne peux pas faire ça. Je ne peux pas me permettre ce genre d'attitude alors que je sais que je lui ai fait bien trop de mal. Je garde donc la tête baisser, pour ne pas le voir, pour ne plus être tenté de le toucher, parce que j'ai beau tenté de taire mes sentiments à son égard, je l'aime toujours... Je le nie, parce que je suis fou, mais aussi parce que je ne veux plus lui faire de mal. Comme je l'ai dit à sa cousine, il mérite bien mieux que moi...

Je suis cependant surpris quand il prend ma main, mon regard se pose sur lui. Enfin, sur ses doigts qui guident ma main vers son visage, vers sa joue... Pour la poser là ou je voulais commencer mon geste. Je regarde ma main posée sur lui, comme si c'était quelque chose d'irréel, d'impossible. Je déglutis alors qu'il affirme le contact, qu'il me montre que les seules interdictions que j'ai au final, c'est celle que je m'impose tout seul. Je me prends trop la tête quoi. Et faut croire que j'ai pas assez bu, ou que j'ai dessaoulé trop vite en lui faisant face, pour arrêté de réfléchir et juste agir, quitte à le regretter ensuite... Sauf que..." Je ne veux plus te faire du mal." Murmurais-je alors en cherchant à couper le contact entre lui et moi, même si c'est ce qui me fait réellement du bien là, même si j'ai envie de beaucoup plus... Sauf que le toucher implique que je vais encore le faire souffrir ensuite. C'est comme ça que je raisonnes, même si c'est complètement erroné, c'est en le repoussant alors qu'il semble s'accrocher encore à moi, qu'il cherche à me pardonner que je vais d'avantage le faire souffrir. mais c'est un mal pour un bien. Il mérite mieux que moi, même si présentement il estime que je suis celui qui l'ai le plus satisfait au lit... Mais il n'y a pas que le lit qui compte n'est-ce pas....


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Il tend la main et je ne bouge plus, attendant qu'il pose sa main sur moi, contact qui n'a plus lieux d'être depuis vraiment longtemps. Et ça manque terriblement. IL me manque terriblement. Et le voir ici, c'est presque irréel. Bon, ce n'est peut-être pas le meilleur des contextes pour se rapprocher que de le savoir malade et tout, mais… on a avancé non? On s'est parler, sans s'engueuler, sans quitter la pièce, sans se quitter à nouveau. J'ai encore mes mains sur ses cuisses. Je suis encore placé relativement près de lui. Il vient chercher mon contact. Tout ça c'est que du plus non? Il… laisse retomber sa main et baisse à nouveau la tête. Je perds de vue ses yeux bleus trop humides. Je perds ce "un peu plus" avant même de l'avoir.

Non.

Je veux qu'il comprenne, qu'il sache que je m'ennuie. Et s'il ne croit pas mes mots, alors peut-être croira plus mes actions! Prenant sa main dans la mienne, je lui fais terminer le mouvement qu'il avait entreprit et l'amène à la rencontre de ma joue. Le contact, presque trop doux, me fait fermer les yeux et j'affirme un peu plus la pression. Tu me manques Jaysaël, s'il-te-plaît, comprends.

Sa voix s'élève en à peine un murmure, mais c'est son geste qui me fait ouvrir les yeux. Il retire sa main de la mienne et soudainement, mon visage me semble nettement plus froid tandis qu'à l'intérieur quelque chose craque. Mon regard sonde le sien, mais je ne peux plus me tenir sur la pointe des pieds comme je le fais depuis tantôt. Perdant l'équilibre, j'ai l'impression de sombrer à nouveau alors que j'atterris simplement le derrière sur le plancher de céramique. Les yeux embrumés, je me recule, allant m'appuyer au mur. C'est vraiment fini alors? Même me toucher, il ne veut plus. Pourtant, il a répondu à mon baiser tantôt, non? Ou est-ce que c'était simplement par habitude, qu'il était encore sous le choc? Je ne sais pas… Je sais plus…
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Samedi 29 avril 2017

Je romps le contact entre lui et moi, parce que je ne vais plus le toucher de peur de lui faire mal. Comme si je le voyais comme un être fragile... Sauf qu'au fond tout ce que je veux c'est qu'il se porte bien... alors quand il se recule, se laissant tomber en arrière, j'esquisse un geste pour tenter de le rattraper, sauf qu'il se recule encore pour aller se caler contre le mur. Mon regard reste rivé sur lui, alors qu'il ne me regarde plus. Je me crispe un peu, alors que je le détailles et qu'il me semble voir des larmes à ses yeux. Je serre un peu les poings avant de finalement bouger pour m'approcher de lui, me mettant à genoux devant lui, j'hésite encore un moment avant de finalement poser ma main sur sa joue. Glissant sur son menton pour lui faire redresser doucement le visage pour le regarder. On est aussi triste l'un que l'autre là non ? C'est ma faute uniquement, parce que je suis trop con... Je déglutis alors une nouvelle fois, nerveux et m'approche encore un peu plus de lui. Mes lèvres venant se poser doucement sur les siennes hésitant plus qu'autre chose. Depuis notre rupture, je me prends la tête, je fais tout pour le repousser pour qu'il se détache de moi, mais là, j'envoi limite tout valser en faisant ça, en l'embrassant doucement, parce que je peux pas le voir comme ça, je peux pas le voir mal devant moi sans avoir envie de réagir alors que je fais que de la merde. Même s'il n'y a plus de nous maintenant, même si demain on fera comme si rien ne s'était passé, là, je peux bien me laisser aller un peu près de lui ? Profiter encore de ses bras une fois... J'ai besoin de lui, je le sais bien, mais lui... Il serait bien mieux sans moi...

Ma main quitte son menton, pour se glisser dans sa nuque et chercher à le faire venir contre moi. Je veux le prendre dans mes bras, l'étreinte encore une fois, même s'il risque de me repousser maintenant, de m'envoyer encore plus chier. "J'ai tout fait foirer..." Soufflais-je nerveusement pas trop loin de son oreille. Une remarque pour bien lui faire comprendre que je sais que j'ai merdé avec lui et pas qu'un peu. "Je suis désolé." M'excusais-je encore une fois, en affirmant ma prise sur lui, pour le serrer un peu plus fort. "I Lov..." commençais-je alors avant de baisser la tête dans le creux de son coup et ne pas terminer ses trois mots, que je lui ai déjà dit plus d'une fois, sauf que j'ai plus le droit de lui dire, pas alors que je lui ai fait autant de mal.


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Pieds nus, assis sur le plancher de la salle de bain, je ne capte pourtant plus vraiment où je me trouve, mais le froid de la céramique se glisse jusqu'à l'intérieur de moi. Il avait arrêter son geste, je l'ai fait continuer, mais finalement c'est peut-être simplement parce qu'il ne veut plus me toucher qu'il s'est arrêté. Comme une réflexion qui lui a fait réaliser qu'il portait un geste habituel alors qu'il n'en pensait plus la signification. Je l'ai vraiment perdue pour histoire toute aussi fausse que stupide? Même s'il semble plus apte à me croire maintenant… il veut quand même couper les ponts? Les yeux embrumés, je me referme dans mes pensées, replongeant consciemment vers une dégringolade qui semble finalement inévitable. Ça fait déjà mal.

Appuyé au mur qui lui fait face, je lui laisse largement la place s'il veut réellement partir. Est-ce que je peux encore réellement le retenir? J'aimerais, mais je n'ai plus d'arguments, plus de forces. S'il ne veut plus me voir ainsi dans sa vie, je ne peux pas non plus m'imposer et le forcer à m'aimer encore. Aussi, lorsqu'il esquisse un mouvement, je le laisse faire, je ne lèverai pas la tête non plus, je n'ai pas envie de le voir partir. Pourtant, il s'installe devant et sa main regagne ma joue. Faut pas te forcer Jaysaël.

D'une pression, il me fait relever la tête et je n'offre aucune résistance, suivant le mouvement. Le bleu de nos yeux se croisent et je le laisse penser ce qu'il veut de mine, je n'ai jamais rien eu à lui cacher et ce n'est pas aujourd'hui que je commencerai. Même si je suis loin d'avoir l'air du mec le plus solide qui soit, il m'a vu dans ce que je considère pire situation. La douleur était physique, là, c'est émotionnel et ça me fait l'impression qu'elle est nettement plus puissante. Je le laisse s'approcher et lorsque ses lèvres se pose sur les miennes, j'en ferme les yeux, répondant douloureusement. Je suis accroché. Depuis la première nuit, je suis accroché. Alors faut pas me demander d'essayer de l'oublier. Je répondrai toujours présent pour lui et mon corps répondra toujours présent au sien. Je veux son contact, je veux être avec lui. Timidement, j'agrippe le bas de son chandail. Pars pas… Et comme s'il avait entendu ma demande, sa main à mon menton glisse jusqu'à ma nuque et il m'approche un peu plus de lui pour une étreinte. Et bien qu'elle aie un goût amer, je m'y blotti sans gêne, refermant mes bras à sa taille.

Il dit qu'il a tout fait foirer, s'excuse ...et ravale ce qui s'annonçait être un "I love you" avant de plonger la tête dans mon cou comme il l'a fait si souvent avant. Douloureusement, je me mords l'intérieur de la joue alors qu'il pose une fois de plus la marque que le chapitre "love" est fini entre nous.

- Reste cette nuit, demandais-je en un murmure, incapable de parler plus fort, la gorge enrouée. Juste dormir. Juste nous deux.

Une dernière fois, avant que je ne sois réellement obligé de tourner la page.
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