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Summer,
you fill my lungs with sweetness and i fill my head with you
Paris poussa un soupir. Il ne pouvait pas réellement parler pour Bonaventure mais en tant qu’homme fier, il pouvait se mettre un petit peu à sa place. « Bébé, tu ne crois pas que justement, c’est ça qu’il voulait éviter en partant ? Que les gens arrêtent de respirer quand il entre dans une pièce ou qu’ils le prennent en pitié ? Si tu dis que son état ne change vraiment rien pour toi alors si tu dois lui gueuler dessus, gueule lui dessus » répondit-il en haussant les épaules. « Là, tu pars du principe que c’est une petite chose fragile, qu’il ne peut rien entendre parce qu’il est en chaise roulante, le pauvre petit… Peut-être qu’en s’éloignant, il s’épargnait la pitié et la compassion de ses proches. C’est naturel de vouloir le ménager mais tu sais, nous les mecs, on aime pas vraiment ça » ajoute-t-il pour essayer de lui faire voir les choses autrement. Summer ne s’estimait pas en droit de râler ou même d’être en colère. Pour Paris, il n’y avait rien de bon à se retenir, à ruminer. Elle ne ferait que se bouffer l’existence. Il était bien placé pour dire cela car encore aujourd’hui, il éprouvait des difficultés à museler sa colère. « Ne change pas ta façon d’être avec lui, ça sera le seul moyen de lui donner envie de revenir » lui conseilla-t-il en essuyant ses joues pour freiner ses larmes. Il détestait la voir pleurer, cela lui était insupportable. Le Dunster espérait lui faire entendre raison, qu’elle ose s’exprimer une bonne fois pour toute. Bonaventure pouvait comprendre que ce mariage lui tenait à cœur ? Et s’il était vraiment l’ami dont elle lui avait toujours vanté les mérites alors il prendrait sur lui pour être son témoin. De tout de manière, Paris ne lui laisserait pas le choix car il était hors de question qu’elle soit triste le jour de leur union devant leurs proches. « Début mai mais Brent m’a invité au séjour des Winthrop pour me remercier pour le Mexique. J’ai dit que je verrais avec toi surtout que j’ai aucune idée du lieu ni même de la date. J’espère juste que cela ne tombera pas en même temps que ma semaine de recrutement ou que cela me fasse partir trop longtemps car vois-tu, tu risques de beaucoup trop me manquer. D’ailleurs, peut-être que je devrais te photographier habillée, nue, en train de dormir, de manger, de te laver etc… histoire de t’avoir avec moi en toute occasion » joua-t-il la carte de l’humour pour lui arracher un petit sourire.
Ce n’était pas glorieux étant donné qu’elle tenait une sacrée couche de tristesse et de ressentiment en elle. Son mari l’entoura de ses bras, la laissant parler, vider son sac. « Bébé, je crois que tu es simplement confrontée aux coulisses des mariages… je veux dire, organiser un tel événement n’est jamais tout rose. S’il existe un plan de tables, c’est bien pour éviter que les invités s’entretuent ensemble. A ton avis, tu crois que mon père et ma mère vont passer la soirée à se remémorer leur ancienne liaison ? » lâcha-t-il avec un calme déconcertant. « Moi, tant que tu es heureuse, ils peuvent faire ce qu’ils leur chantent tant que tu me dis oui à la fin et que l’on danse ensemble… Ne te prends pas la tête avec les invités… Dis-toi que tu auras au moins une ou deux personnes réellement contentes pour nous deux. Puis, je te l’ai dit : Bonaventure sera là ! » lui assure-t-il avant de l’embrasser. « Je te pardonne à une condition : embrasse-moi femme ! » s’amuse-t-il à dire avant de grogner faiblement. « J’en sais rien, c’est une vraie tête de mule… je me suis excusé, elle m’a envoyé chier alors qu’elle fasse la gueule ! » grommela-t-il en mode gamin capricieux.
Ce n’était pas glorieux étant donné qu’elle tenait une sacrée couche de tristesse et de ressentiment en elle. Son mari l’entoura de ses bras, la laissant parler, vider son sac. « Bébé, je crois que tu es simplement confrontée aux coulisses des mariages… je veux dire, organiser un tel événement n’est jamais tout rose. S’il existe un plan de tables, c’est bien pour éviter que les invités s’entretuent ensemble. A ton avis, tu crois que mon père et ma mère vont passer la soirée à se remémorer leur ancienne liaison ? » lâcha-t-il avec un calme déconcertant. « Moi, tant que tu es heureuse, ils peuvent faire ce qu’ils leur chantent tant que tu me dis oui à la fin et que l’on danse ensemble… Ne te prends pas la tête avec les invités… Dis-toi que tu auras au moins une ou deux personnes réellement contentes pour nous deux. Puis, je te l’ai dit : Bonaventure sera là ! » lui assure-t-il avant de l’embrasser. « Je te pardonne à une condition : embrasse-moi femme ! » s’amuse-t-il à dire avant de grogner faiblement. « J’en sais rien, c’est une vraie tête de mule… je me suis excusé, elle m’a envoyé chier alors qu’elle fasse la gueule ! » grommela-t-il en mode gamin capricieux.
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