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Chat échaudé craint l'eau froide

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Paris poussa un soupir. Il ne pouvait pas réellement parler pour Bonaventure mais en tant qu’homme fier, il pouvait se mettre un petit peu à sa place. « Bébé, tu ne crois pas que justement, c’est ça qu’il voulait éviter en partant ? Que les gens arrêtent de respirer quand il entre dans une pièce ou qu’ils le prennent en pitié ? Si tu dis que son état ne change vraiment rien pour toi alors si tu dois lui gueuler dessus, gueule lui dessus » répondit-il en haussant les épaules. « Là, tu pars du principe que c’est une petite chose fragile, qu’il ne peut rien entendre parce qu’il est en chaise roulante, le pauvre petit… Peut-être qu’en s’éloignant, il s’épargnait la pitié et la compassion de ses proches. C’est naturel de vouloir le ménager mais tu sais, nous les mecs, on aime pas vraiment ça » ajoute-t-il pour essayer de lui faire voir les choses autrement. Summer ne s’estimait pas en droit de râler ou même d’être en colère. Pour Paris, il n’y avait rien de bon à se retenir, à ruminer. Elle ne ferait que se bouffer l’existence. Il était bien placé pour dire cela car encore aujourd’hui, il éprouvait des difficultés à museler sa colère. « Ne change pas ta façon d’être avec lui, ça sera le seul moyen de lui donner envie de revenir » lui conseilla-t-il en essuyant ses joues pour freiner ses larmes. Il détestait la voir pleurer, cela lui était insupportable. Le Dunster espérait lui faire entendre raison, qu’elle ose s’exprimer une bonne fois pour toute. Bonaventure pouvait comprendre que ce mariage lui tenait à cœur ? Et s’il était vraiment l’ami dont elle lui avait toujours vanté les mérites alors il prendrait sur lui pour être son témoin. De tout de manière, Paris ne lui laisserait pas le choix car il était hors de question qu’elle soit triste le jour de leur union devant leurs proches. « Début mai mais Brent m’a invité au séjour des Winthrop pour me remercier pour le Mexique. J’ai dit que je verrais avec toi surtout que j’ai aucune idée du lieu ni même de la date. J’espère juste que cela ne tombera pas en même temps que ma semaine de recrutement ou que cela me fasse partir trop longtemps car vois-tu, tu risques de beaucoup trop me manquer. D’ailleurs, peut-être que je devrais te photographier habillée, nue, en train de dormir, de manger, de te laver etc… histoire de t’avoir avec moi en toute occasion » joua-t-il la carte de l’humour pour lui arracher un petit sourire.

Ce n’était pas glorieux étant donné qu’elle tenait une sacrée couche de tristesse et de ressentiment en elle. Son mari l’entoura de ses bras, la laissant parler, vider son sac. « Bébé, je crois que tu es simplement confrontée aux coulisses des mariages… je veux dire, organiser un tel événement n’est jamais tout rose. S’il existe un plan de tables, c’est bien pour éviter que les invités s’entretuent ensemble. A ton avis, tu crois que mon père et ma mère vont passer la soirée à se remémorer leur ancienne liaison ? » lâcha-t-il avec un calme déconcertant. « Moi, tant que tu es heureuse, ils peuvent faire ce qu’ils leur chantent tant que tu me dis oui à la fin et que l’on danse ensemble… Ne te prends pas la tête avec les invités… Dis-toi que tu auras au moins une ou deux personnes réellement contentes pour nous deux. Puis, je te l’ai dit : Bonaventure sera là ! » lui assure-t-il avant de l’embrasser. « Je te pardonne à une condition : embrasse-moi femme ! » s’amuse-t-il à dire avant de grogner faiblement. « J’en sais rien, c’est une vraie tête de mule… je me suis excusé, elle m’a envoyé chier alors qu’elle fasse la gueule ! » grommela-t-il en mode gamin capricieux.

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Pammer,

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La façon de voir de Paris concernant les éventuelles réactions à avoir avec Bonaventure, ne sonnaient pas faux. En fait, a bien y réfléchir, plus il m’exposait l’idée du mec fier qui ne veut pas de pitié, plus j’étais en train de me dire que oui, c’est vrai dans un sens, mon envie de l’épargner pourrait facilement s’apparenter à la pitié pour Bona « Pourtant, ce n’est pas ce que je cherche à faire, je t’assure ! » déclarais-je comme pour justifier mon comportement « En fait, si je l’épargne c’est juste parce que j’essaye de me mettre à sa place ne me disant que je n’aimerais pas qu’on vienne me faire tout un tas de reproche alors que je me bats avec mes démons. C'est plus de la compassion que de la pitié...ou mieux, de l'empathie ». Mais Paris avait sans doute raison : cela n’aurait pas dû être le comportement que l’on attendait de la meilleure amie. Aussi gentille soit-elle, Bona aurait sans doute voulu que sa meilleure amie agisse avec lui comme d’habitude et lui dise clairement quand il merdait ou non. Je pesais le pour et le contre, et puis finalement, j’inspirais profondément pour mieux admettre que je ferais un effort : « Je lui parlerais…mais pas pendant ta semaine de test….avant. je crois qu’avant d’envisager le fait d’aller le voir, il faut qu’on mette les choses à plat comme tu dis » mais là encore, je ne suis pas sûre que j’aurais envie d’aller à Washington, pendant que Paris serait loin. Il faudrait en plus emmener Ashlynn, parce que la pauvre devrait voir ses deux parents partir du jour au lendemain et à deux endroits différent ! En évoquant sa semaine de test, Paris m’expliquait aussi pour l’invitation de Brent à participer avec lui au voyage des Winthrop « C’est super qu’il est pensé à toi pour le voyage ! Vous vous étiez bien amusé ensemble au Mexique, c’est normal qu’il ait envie de réitérer ! » Souriais-je contre son torse, avant de rire légèrement à ces histoires de photos « Si j’ai le droit d’en faire de même avec toi, alors je suis d’accord pour la séance photo ! » Acceptais-je de plaisanter, signe que Paris réussissait à m’apaiser et à me redonner du baume au cœur

Je finissais par m’excusez pour mon comportement trop expéditif et radical, et en venais à vider mon sac en lui expliquant mes dernières frustrations par rapport à cette cérémonie. Et là encore, Paris jouait terre à terre, m’expliquait raisonnablement que les préparatifs d’un mariage n’était jamais tout rose, ou tout blanc… « T’as lu ça dans Marie-Claire ? » demandais-je avant de m’excuser une nouvelle fois en assurant à mon homme que j’avais réellement envie de l’épouser. Je me soumettais bien vite à sa condition, me redressant de ma place pour venir carrément passer au-dessus de Paris et m’asseoir à califourchon sur lui « A vos ordres, chef ! »  Je lui offrais alors un véritable baiser, bien plus convaincant, bien plus amoureux et passionné que je ne lui avais offert ce matin, me rattrapant ainsi pour mon comportement matinal peu digne de l’attention qu’il m’avait pourtant porté. J’entourais mes bras autour de ses épaules et venais ensuite embrasser sa joue, puis descendais dans son cou, tout en lui offrant mon aide pour Capucine. « Elle te reproche quoi ? D’avoir mal parlé à Isaiha ? De continuer à jouer aux cartes avec ce dernier ou…ton annonce de départ pour l’armée ? » Nan parce que si on y réfléchissait bien, il y avait tout un tas de chose qui aurait pu donner envie a Capucine de faire la gueule…mais chacune d’entre elles était différente et donnait la mesure de la contrariété de Capucine.


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« Oui mais lui, risque de voir les choses autrement si du jour au lendemain, tu commences à te retenir à son contact… Je ne suis pas devin mais sûrement savait-il que ça se passerait comme ça s’il restait. Tu es armée de bonnes intentions, je n’en doute pas et lui non plus mais peut-être qu’il ne voulait pas être entouré de personnes qui s’arrêtent de vivre quand il entre dans une pièce parce que le pauvre petit, il est en fauteuil roulant, c’est une grande épreuve. Moi je sais que ça me casserait les couilles plus qu’autre chose. Rappelle-toi quand j’avais mes deux bras dans le plâtre combien ça me saoulait d’être materné » répondit-il avec un léger sourire. Il se souvenait surtout de tous ces moments gênants où Summer avait été obligée de l’aider. Paris en faisait limite encore des cauchemars. Il n’y a pas à dire, il était pas pressé de vieillir et de devenir un petit vieux impotent. Le Dunster était quand même soulagé d’une chose : Summer avait cessé de pleurer et cela le réconfortait d’une certaine manière. « D’accord… si tu veux, on essaiera d’aller le voir ensemble si tu veux ? Pourquoi pas après ma semaine de recrutement ? On pourrait se prévoir un week-end surtout que je n’ai jamais visité Washington donc pourquoi pas ? Un petit voyage en famille histoire de nous retrouver et puis, ça laisse le temps à Bonaventure de se faire à notre visite » tenta-t-il de lui proposer afin de lui montrer que quoiqu’il arrive, elle pourrait rester proche de son meilleur ami et qui la soutiendrait de bout en bout. En parlant de voyage, Paris venait de lui parler de l’invitation de Brent. « En fait tu vas rigoler… il vient de me répondre et c’est dans deux jours. Un road trip jusqu’au Texas. Au moins cette fois-ci, pas de problème de réseau, je serais joignable » dit-il avec une petite grimace d’excuse. « Tu crois que je peux dire oui ? » demande-t-il comme un petit gamin qui demande la permission de partir en colonie de vacances à sa mère. C’est qu’il avait du mal à l’idée de quitter Summer comme ça alors qu’elle n’allait pas bien. « Oh mais moi je veux bien qu’on la fasse dès maintenant la séance photo » rigole-t-il.

Le mariage restait néanmoins un petit sujet problématique et Paris essaya de la rassurer en se montrant comme à son habitude très terre à terre. « Euh noooon…okay, j’ai acheté un hors-série sur le mariage et ils parlent de tout cela » grommela-t-il un peu vexé d’être tellement prévisible. Marie-Claire était devenue sa meilleure amie, sa marraine la bonne fée. Bref sa source d’information sur les femmes. Summer ne s’en plaignait pas car après tout, il avait assuré lors de la saint valentin grâce à ça n’est-ce pas ?! En parlant de sa petite femme, celle-ci avait finalement cédé à l’appel d’un baiser et le moins qu’on puisse dire, c’est que Paris le savourait. « Aaaah ça c’est mon petit bébé » murmura-t-il contre ses lèvres. Dommage que la conversation reparte sur un sujet épineux. « Je crois que c’est un mélange de tout ça…Elle m’en veut de n’avoir rien dit sur le fait qu’Isa rejouait avec moi mais il m’avait demandé de rien dire. Dans l’un ou l’autre, je trahissais ma parole ! Qu’est-ce que je devais faire ? Au moins, je pouvais m’assurer qu’il ne fasse pas de conneries » râla-t-il en ami incompris tout en enserrant la taille de sa femme entre ses bras musclés.

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L’idée d’aller voir ensemble Bonaventure, une fois que ce dernier et moi aurons mis les choses à plat, était plus que tentant. « J’ai envie de te dire oui, que ce serait sympa ! » Et puis pourquoi en fait ?! C’est vrai quoi : Au pire, si Bona n’était toujours pas prêt, dans ce cas-là Paris Ashlynn et moi pourrions profiter d’un petit weekend familial ? « Oh et puis t’as raison : au mieux Bona est prêt, au pire il ne l’est pas, mais au moins on ne sera pas allé à Washington pour rien. C’est okay pour le week-end, on essaiera d’organiser ça ! » Déclarais-je avec un peu plus d’enthousiasme que tout à l’heure, les yeux encore rougis par les larmes, mais les joues sèches et bien plus rosie que tout à l’heure.

En parlant de weekend, Paris m’expliquait que Brent l’avait invité au voyage Winthrop, et comme si le Dunster ne s’en rendait compte que maintenant il m’annonçait que son voyage avait lieu dans deux jours. « Woaw ! Bah dis-donc, c’est soudain ! » Commençais-je par dire avant de voir l’hésitation de Paris à accepter d’y aller « Bien sûr que tu peux y aller. T’en fais pas, ça va aller…je pense que le plus gros de ma colère et de ma tristesse est passé. Et puis tu as raison dans un sens : faut pas que je rester enfermé dans tout ça, ca va pas m’aider. J’vais juste devoir me faire à l’idée que mon quotidien change et que…c’est la vie. » Haussais-je des épaules, encore un peu en manque de conviction certes, mais prête à faire des efforts sur le sujet. « Vas t’amuser au Texas avec Brent ! et profites-en au max…mais tu ferais bien de commencer à préparer tes affaires, ne serait-ce que pour savoir si j’ai des choses à laver et à repasser pour ton départ ?! » Autant que je m’y mette assez rapidement si c’était le cas.

Bien vite, pour me donner du courage, et pour racheter une conduite, je m’installais sur Paris pour lui offrir un câlin et un baiser qu’il avait bien mérité. Et je gloussais contre ses lèvres à cause de sa remarque « Ton p’tit bébé à toi, qui veut se faire pardonner en faisant tout ce que tu voudras » lui assurais-je entre deux baisers, et en accompagnant mes paroles d’un clin d’œil. Seulement, avant de repartir le cœur bien plus léger dans une conversation plus apaisée, je me devais de m’intéresser à Paris et à ses querelles avec sa meilleure amie. Selon lui, la Dunster lui en voulait pour un mélange de toutes les choses que j’avais cité ! Mais surtout, c’était le fait d’avoir caché qu’Isaiha jouait qui avait primé sur sa colère. Je réfléchissais à la situation, comprenant en partie Capucine, mais, si je devais être honnête, dans la situation de Paris j’aurais moi aussi souhaité tenir ma parole et rester fidèle à mes engagements envers Isaiha « Est-ce que tu lui as dite ça ? Que c’était : soit tu joues avec Isaiha et tu as la garantie de pouvoir contrôle son addiction voire même de gérer les choses si ça dérape, ou bien lui refuser la proposition et risquer de le frustrer au point qu’à la prochaine contrariété, il file jouer en cachette avec de parfaits inconnus ? » peut-être qu’il fallait démontrer à Capucine les enjeux qu’aurait pu provoquer un refus de jouer avec Isaiha ? Ou encore, de lui rappeler que Paris n’aurait jamais cherché à faire sombrer le Lowell. « Je suis sûre qu’au fond d’elle, elle te sait loyal et surtout fiable. Il lui faut peut-être un peu plus de temps, mais elle finira par réaliser que jamais tu n’aurais mis à mal Isaiha, et que la dernière des choses que tu aurais fait, c’est le replonger à nouveau dans son addiction. Et puis…c’est dans un sens plutôt à Isaiha qu’elle devrait en vouloir. C’est lui qui aurait dû lui dire pour vos soirées poker… »



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Il n’y avait rien de tel qu’un petit week-end en famille à Washington pour se retrouver. Paris n’en disait rien mais il n’était vraiment pas certain de sa décision d’entrée à l’armée. Plus la date fatidique se rapprochait et plus il avait envie de trainer des pieds. C’était étrange, il avait attendu ce moment depuis des années tant c’était une seconde étape dans sa quête des étoiles. Mais là, il avait plus l’impression d’aller au bagne qu’autre chose et cette petite blonde n’y était pas indifférente. Paris n’avait pas plus envie de la quitter qu’elle de le voir partir seulement, sa fierté l’empêchait de renoncer à cet objectif. Lui, tout arrêter pour une femme ? C’était de la folie. Pourtant, quand il voyait Ashlynn et Summer, il n’avait qu’une envie, trouver une autre voie, arrêter de poursuivre ce rêve irréalisable. Combien d’années allait-il devoir sacrifier sa famille avant qu’il ne se rende compte qu’il poursuivait une chimère ? Il était vraiment admiratif des astronautes qui pouvaient tout miser malgré le risque de voir sa candidature rejetée. En même temps, les places étaient chères. Pour l’heure, c’était un tout autre voyage qui retenait l’attention du couple. « Ouais, d’après son dernier texto, il a carrément zappé de m’en parler plus tôt. Je crois que s’il y a un lac ou une rivière, je le noie » plaisante-t-il avant de l’embrasser. « Tu sais que tu es la meilleure des épouses ? Je suis le mec le plus vernis de la terre… Mais je veux que tu me promettes de ne pas hésiter à m’envoyer des messages ou à m’appeler hein ? Je reste joignable 24h/24 ! » tenait-il à insister pour lui faire comprendre qu’il avait beau partir entre mecs, il n’en restait pas moins à son écoute. Dans un sens, il balisait de la laisser toute seule mais de l’autre, cela faisait longtemps qu’il n’avait rien fait juste pour lui-même ou en dehors de la Dunster House. C’était sa dernière année d’étudiant après tout ! « Oui oui, je vais préparer tout ça » marmonna-t-il avant de l’embrasser et lui offrir un câlin dont ils avaient besoin tous les deux. « Oh j’ai plein d’idées en tête pour vous faire pardonner madame Maconahey » susurre-t-il à son oreille. Le hic, c’est que l’humeur n’était pas encore tout à fait  à la réconciliation sur canapé mais plus à la discussion sérieuse. « Je pense qu’elle m’en veut surtout de ne lui en avoir rien dit. Je pense qu’elle sait qu’elle peut me faire confiance mais là… de ce que j’ai compris, elle se sent trahie. Franchement, qu’est-ce que je devais faire ? Balancer Isaiha alors qu’il avait eu le courage de me demander à moi, de l’aider ? Nos soirées poker, c’est un truc de mec ! C’est notre moment où on peut parler de tout et de rien sans se prendre la tête. Je pouvais pas le balancer » soupire-t-il avant d’hausser les épaules. « J’essaierai de lui parler avant de partir ou après… je vais la laisser se calmer dans son coin car là, elle va m’envoyer une nouvelle fois chier et ça va encore moins me plaire. Je te jure, je lui souhaite bon courage à Isaiha pour supporter son caractère de merde » grogne-t-il. Cela lui faisait mal d’être en froid avec Capucine mais Paris restait fidèle à lui-même : il ne s’imposerait pas. Si Capucine voulait tourner le dos à leur amitié, qu’elle le fasse… Un jour, il arriverait à passer à autre chose car c’était dans sa nature d’avancer coute que coute. « Je te jure, par moment, j’aimerai être sur une île déserte avec toi et notre tribu d’enfants » dit-il avec un léger sourire.

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« Promis, je prends note et je me manquerais pas de t’appeler. Surtout que, soyons honnête, je serais incapable de ne pas chercher à te joindre de la journée. Tu vas trop me manquer pour cela » Je ne voulais surtout pas le culpabiliser en disant cela, simplement lui rappeler qu’il comptait pour moi et que sa présence à mes côtés avait une réelle importance pour moi « Mais tu sais, c’est ta dernière année ici, et … c’est pas tous les jours que tu peux profiter d’un voyage entre pote, sans que ce ne soit toi qui l’organise. » lui déclarais-je, évoquant ainsi le dernier voyage des Dunster « Tu peux partir l’esprit tranquille, je te demanderais juste une chose : charrier au maximum Brent de ma part ! » plaisantais-je avant d’expliquer à Paris qu’il allait falloir qu’il s’occupe de sa valise pour que je sache ce que je devais lui préparer ou lui repasser. « On fera ça ce soir après le dîner si tu veux… » Lui proposais-je avant de venir butiner ses lèvres et son cou, et de chercher tout de même à lui donner envie – plus tard – d’une « réconciliation » sur l’oreiller. En attendant, c’était le sujet Capucine qui prenait toute son importance. J’écoutais Paris et je sentais sa frustration à l’idée de ne pas pouvoir défendre son geste, son envie de rester fidèle à la demande d’un pote de garder le secret. « Pour vos soirées poker, elle n’a pas encore pris la mesure je crois » expliquais-je en souriant à moitié. Capucine n’était pas là depuis assez longtemps pour connaitre plus en détails ses fameuses soirées poker organisé à la salle de boxe ou encore à l’appart quand il préférait avoir un accès plus constant à la bouffe. Un vendredi sur deux, c’était plus qu’un rendez-vous mais une coutume, et Capucine était arrivé en tant que petit-amie d’Isaiha quand ce dernier avait dû par la force des choses se restreindre à ce genre de distraction. Normal donc qu’elle n’est pas pu prendre la mesure de l’ampleur de ces soirées entre mecs « Je sais bien tout ça Paris. Personnellement tu n’as pas à me convaincre. Je sais bien que tu n’as pas pensé à mal en voulant rester fidèle à ta parole et ta loyauté masculine. Et je suis sûre que si cela avait été elle qui aurait eu besoin de ton soutien et de ta loyauté, elle aurait voulu avoir la garantie que ce n’était pas pour tout dire à Isaiha après…pour l’instant, elle ne voit que la partie qui l’arrange parce que… » Je prenais le temps de réfléchir et finalement, en haussant les épaules, j’ajoutais « …bah parce que c’est une femme, et que c’est ce qu’on fait au début…et puis après on se calme, et on se rend compte que si les rôles étaient échangées, on n’aurait sans doute pas agis de la même manière… » Je souriais alors à l’agacement de Paris qui critiquais le caractère de sa meilleure amie. Il était frustrée et en colère, de ce fait j’aurais bien eu du mal à lui faire avouer que ce sale caractère comme il le sous-entendait, il l’adorait. Il l’adorait parce qu’avec Capucine il avait la garantie d’avoir une amie à sa taille (pas dans le sens littéral du terme, je sais !), qui ne se cacherait jamais de lui dire ce qu’elle pense, comme elle le ressent, et là où il merde ! Et qu’il le veuille ou non, Paris avait besoin d’elle… « Oui, laisse faire le temps un peu, et profites-en justement pour te changer les idées, et revenir moins tendu. Après, vous discuterez » le rassurais-je, sachant que de mon côté – si l’occasion m’en était donné – je chercherais sans doute à parler à Capucine et à l’aider à y avoir plus claire également.

Paris, dans son air blasé et désespéré, arrivait tout de même à trouver le commentaire qui l’amusait, et me ferait rire tout autant. Le coup de l’ile déserte et de la tribu était plus que tentante, mais j’avais du mal à voir les choses avec sérieux « C’est marrant, mais dès l’instant où t’as dit tribu, je nous ai imaginé vêtus de feuilles de bananiers et de palmiers, avec des marques de guerres aux visages, en train de chercher à créer une nouvelle civilisation maya… » Je profitais de cette pensée pour quitter les genoux de mon homme et me lever du canapé pour allumer la lumière du salon, et reprendre un peu notre quotidien. A commencer peut-être par voir l’heure qu’il était, et si on devait chercher le traiteur.


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Summer,

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« Je te promets que je vais le charrier dès que j’en ai l’occasion » lui promit-il avec un sourire en coin, celui qui lui donnait une tête à connerie puissance dix mille. Cette même tête qui avait le don de la séduire et de la rendre folle car c’était cette même tête qu’il faisait quand il la coursait dans tout l’appartement pour mieux la coincer contre un mur et lui faire l’amour. Que voulez-vous, Paris retombait par moment en enfance et cela pour le plus grand plaisir de sa petite fille qui rigolait bien de voir son père faire le zouave. « Oui oui après le diner, rien ne presse sauf si tu mets plein de photos de toi dans ma valise, là je risque d’être beaucoup plus motivé » rigole-t-il avant qu’elle ne butine ses lèvres, laissant peu à peu l’envie d’une réconciliation sur l’oreiller monter en lui. Le problème c’est qu’ils n’avaient pas fini de discuter des choses sérieuses et il sentait que Summer souhaitait l’aider à comprendre un peu mieux Capucine. Par moment, le Dunster se disait que sans cette femme, cela ferait belle lurette qu’il se serait fait jeter de tous les côtés. « J’ai juste envie qu’elle arrête de me faire la gueule… Franchement, par moment, vous êtes juste trop compliquées pour moi, vous les nanas » soupire-t-il. C’est vrai, il fallait un véritable mode d’emploi pour les comprendre car un coup, un oui signifiait un non et un autre, le non bah c’était non. Comment vouliez-vous qu’il s’en sorte ?! « On verra bien sinon bah tant pis ! Si elle veut me considérer comme mort, qu’elle fasse ce qui lui chante. De tout de manière avec elle, on a jamais le droit à l’erreur, elle te saute à la gorge à la moindre occasion » râle-t-il. Il y allait fort, c’était même un commentaire des plus injustes mais il se sentait blessé qu’elle le rejette de cette manière pour Isaiha. C’était comme si d’un coup, elle n’avait plus besoin de lui. Tant pis, il n’aurait plus besoin d’elle car lui aussi avait un caractère de merde par moment (voire très souvent dixit l’auteur).

Remarquez, l’idée de l’île déserte était séduisante surtout avec la description qu’apportait Summer. Aussitôt Paris s’imagina la scène, éclatant de rire. « J’achète ! » dit-il avec un petit sourire. « Tu sais quoi ? Faudrait se faire ça un jour à la maison… Une sorte de no technology challenge. On campe au milieu du salon, on ne sort pas de l’appartement et on se fait une sorte de camping maison. Je suis certain que ça plairait à Ashlynn ce petit délire… Perso, c’est surtout te voir peu vêtue qui risque de me plaire » dit-il en la laissant s’éloigner non sans regret. « Tu veux manger ? Tout est dans la cuisine mais avec tout ça, je pense qu’on est bon pour tout réchauffer » dit-il en se levant à son tour pour lui voler un baiser et se diriger vers la cuisine. « Merde, j’ai zappé de mettre la crème glacée dans le congélateur » s’écria-t-il en se mettant à courir. « Merde ! » soupire-t-il.

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« Si on était pas si compliquée, vous vous feriez chier aussi ! C’est un autre point de vue que le tiens, mais tout aussi avéré ! » M’amusais-je à lui répondre. Surtout que pour nous aussi, la gente masculine n’était facile à cerner. Enfin bref, pour moi, Capucine finirait par se calmer et à comprendre les intentions de Paris de préserver ce qu’il avait construit avec Isaiha, ce qui sous-entendais donc qu’Isaiha était un homme considéré et respecté par le Dunster. Ce qui devrait donc rassurer Capucine ! « Je me fais pas de soucis pour vous deux. Vous arriverez à nouveau à vous parler… ou alors à vous chamailler comme des chiffonniers ». On fermait ensuite la discussion sur quelque chose de plus léger…enfin tout dépend de quel point de vue on se place. Paris semblait vraiment partant pour cette histoire de no technology challenge, alors que moi j’y voyais déjà la frustration que cela m’apporterait. « Attends, tu veux dire, pas de téléphone ? Pas d’ordinateur ? Pas d’APPAREIL PHOTO ??? » Je pense qu’on pouvait lire ma détresse dans mon regard, tandis que Paris secouait la tête à chacune de mes questions, bien plus emballé que moi par le concept… « Bon pour le côté vestimentaire, je ne suis pas contre mais…rho bon sang, pas de technologie quoi….pas même la gazinière pour faire à manger ?? »

En parlant de manger : Je me levais enfin pour prendre conscience de ce qu’avais proposé Paris, à savoir le traiteur. Je n’avais pas vraiment réalisé qu’il avait déjà tout ramené. « Ah merde, j’avais pas capté moi. Je pensais qu’il allait falloir qu’on passe prendre le dîner » réalisais-je tout en passant dans la cuisine pour ouvrir le sac contenant les repas, remarquant à côté le pot de crème glacé qui formait une flaque d’eau à son pied. J’allais faire la remarque quand Paris déboula dans la cuisine comme fou, son attitude me faisant sourire « Bah…tu sais ce que ça veut dire ?? On va devoir tout manger ce soir. » A deux. Comme deux affamés, ou deux fous de l’anti gaspillage. « Bon, met là au moins dans le frigo, qu’elle ne devienne pas liquide trop vite non plus. » lui suggérais-je en désignant la porte du frigo tout en reprenant l’ouverture des sacs, et découvrir ce que Paris avait achété ! « DU CHINOIS !!!! » m’écriais-je avec enthousiasme, trépignant déjà à l’idée de manger. « T’as pris tout ce que j’aime en plus !! » découvrais-je, les yeux soudain pétillants, comme quoi il m’en fallait peu pour me redonner le sourire ? Je me retournais pour faire face à Paris, m’approchant de lui pour poser mes mains sur son visage et l’embrasser avec vigueur « T’ES UN AMOOUUR !!! Merci ! » Lui disais-je avant de l’embrasser à nouveau, et de lui offrir un sourire conquis. « J'ai faim en plus, j'ai rien mangé ce midi ! » la contrariété m'ayant coupé l’appétit


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« J’avoue mais bon, elle pourrait être moins casse-couille, j’ai aucune patiente et je sais jamais quoi dire mise à part : tu m’emmerdes Capucine » soupira-t-il en haussant les épaules. Il était ainsi, les relations sociales n’avaient jamais été son fort. Il essayait d’apprendre, de s’améliorer mais il était du style à sortir à une personne : ce n’est pas un ami, c’est une relation de travail pour le consoler d’un chagrin. Par moment, Paris se sentait totalement déconnecté de la réalité voire même des gens. Summer était la seule à lui donner cette impression d’être en phase avec quelqu’un même si ce matin, ce n’était pas gagné. « J’espère bien sinon tant pis » grommela-t-il comme s’il pouvait balayer cette amitié d’un geste de la main. C’était faux mais il aimait s’en persuader en tous les cas. Et puis, il était bien plus occupé à imaginer des plans tordus qu’à autre chose. « Tu as très bien compris le principe… Allez, ça va être marrant ! On mangera des sandwiches ou on se servira du réchaud que j’ai dans le garage ! » tenta-t-il de la motiver. Paris adorait le camping depuis qu’il était gosse. C’était des moments qu’il chérissait à jamais car il n’avait jamais vu autant d’étoile qu’en pleine forêt, loin des pollutions citadines.

Summer elle, se concentrait surtout sur leur diner et pour une fois, elle n’aurait absolument rien à faire car il avait tout ramené… C’est là que le Dunster capta qu’il avait totalement zappé de mettre au congélateur la crème glacée. « Ouais mais si je te gave, tu n’aurais plus la force de faire des conneries avec moi » bouda-t-il en obéissant sagement. Il allait devoir se sacrifier et essayer d’en manger le plus possible pour être certain qu’elle ne se sente pas ballotée durant leurs petits extras. Après tout, c’était une soirée sans enfant, il n’y avait aucun risque de réveiller la petite. Ils pouvaient s’en donner à cœur joie -bon, on oubliait les voisins pour le coup hein. « Je te connais qu’est-ce que tu crois » dit-il en fermant la porte du réfrigérateur pour mieux la réceptionner dans ses bras, un sourire amusé aux lèvres. « Je sens que je vais offrir une bonne bouteille à ce traiteur si tu es aussi démonstrative avec moi quand je ramène le diner » se moqua-t-il gentiment avant de l’embrasser. « Note à moi-même : te mettre la fessée parce que tu n’as pas mangé ce midi… Sérieux, c’est pas raisonnable ! » râla-t-il avant de la soulever pour l’asseoir sur le plan de travail. « Toi, tu bouges pas, je vais m’occuper de nous réchauffer tout ça… je commence par quoi ? »

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Pammer,

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C’est le cœur plus léger et avec un nouvel entrain que je décidais, grâce à Paris, de passer une bonne soirée. Bien que je grimaçais quant à son idée de jouer les Robinson Crusoé dans l’appartement – allant jusqu’à carrément froncer du nez quand Paris évoquait le réchaud dans le garage – la perspective d’un dîner traiteur, et d’une soirée rien qu’à deux, me motivais bien plus que ce matin. Je me rendais donc en cuisine et découvrais que Paris avait déjà tout prévu, et pas des moindres : ma cuisine préféré !!! Je m’extasiais au-dessus des sacs pendant que lui, vivait son échec de la glace non mis dans le congélateur comme une véritable problématique. « Franchement ? En temps normal je t’aurais dit que ça pouvait effectivement être probable que je ne me sente pas d’attaque mais…ce soir ? Je crois que je ne pourrais rien te refuser » soulignais-je en passant le doigt sur le bout de son nez, avant de lui proposer de mettre la glace dans le frigo en attendant. Et je revenais bien vite sur les sacs qui me donnaient l’eau à la bouche à mesure que je découvrais ce que Paris avait commandé. Quand il se montrait ainsi prévenant et adorable, je ne pouvais que craquer. Et dire qu’il se pensait toujours impuissant dans les moments où je tombais bas…il était loin de réaliser qu’il suffisait de sa présence et de ses petites attentions pour me redonner foi et confiance en des jours meilleurs !

Je le remerciais pour tout ça, l’embrassant gaiement, riant contre ses lèvres à propos de cette histoire de bouteille « Et si c’est aussi bon que ça SENT bon, c’est MOI qui viendrais lui offrir DEUX bouteilles !… et je réserve un p’tit extra pour Monsieur le livreur » plaisantais-je alors que je passais mes mains derrière Paris pour les poser sur son joli petit derrière, le gratifiant en plus d’un clin d’œil. Puis finalement, j’avouais ne pas avoir mangé « Je sais mais….je te jure j’avais l’estomac noué, je n’arrivais vraiment pas à tout assimiler. Et puis, comme j’avais mal dormi cette nuit, forcément je n’étais pas super motivé à quoique ce soit... » Paris me soulevait de terre pour me poser sur le plan de travail de la cuisine et c’est tout excitée que je m’affairais à regarder un à un les plats, pour faire le choix crucial du : lequel faire chauffer en premier ?

Je me tapotais le menton d’un doigt tout en fronçant le regard, l’air concentré avant de dire « Hmmm…celui-là ! » pointais-je pour que Paris le prenne. Oui mais voilà : au moment où il allait embarqué le plat, j’hésitais « Ah nan ! Attends, j’avais pas vu y’a ça aussssiii !!! » m’enthousiasmais-je en prenant moi-même le plat dans les mains, prête à le tendre à Paris, quand…. « Oooouuhh nan, ça ! C’est trop bon ça…on commence par ça !........à moins que…. » je peux être hyper chieuse quand la gourmandise s’associe à l’indécision ! Et dans tout ça, je ne voyais même pas l’air impatient de mon mari.

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