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Chat échaudé craint l'eau froide

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Summer,

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Paris avait une sainte horreur de se prendre la tête de si bon matin avec Summer mais il sentait que s’il disait quelque chose, ça allait partir en couille. Il n’avait pas la même sensibilité qu’elle car c’était un scientifique, un mec au QI émotionnel très bas, faut pas se le cacher. Le Dunster résonnait grâce au fait et la vie était à ses yeux une grande équation dont les personnes n’étaient que des inconnues. Il n’allait pas s’arrêter de vivre car untel ou untel partait. Il compartimentait ses sentiments ainsi que ses ressentiments pour ne pas souffrir d’un autre abandon. Il en avait beaucoup trop connu pour s’attarder sur un nouveau départ dans sa vie ou celle de Summer car tant qu’ils restaient ensemble, rien d’autre ne comptait. Il n’arrivait pas vraiment à comprendre sa femme, pour lui, elle se complaisait dans cette tristesse car elle en faisait des tonnes. Ne vous méprenez pas il aimait sa femme, il voulait qu’elle aille mieux mais son impuissance à l’aider l’agacer. Il avait envie de la secouer, de lui dire d’arrêter son cirque. Comment le départ de Bonaventure pouvait-il remettre tout en cause à ce point ? S’il l’écoutait, il était sur le départ dans la seconde, il allait demander le divorce et tout envoyer paitre. Voilà clairement ce qui l’énervait : qu’elle puisse se sentir dans une insécurité vis-à-vis de leur couple. Tant pis, il n’avait plus le temps de se pencher sur la question, il allait finir par louper son cours si ça continuait. Paris allait donc quitter l’appartement quand sa femme vint entourer sa taille et se blottir contre son dos. Le grand rouquin poussa un soupire à la fois d’agacement et de tendresse. « Je ne suis pas fâché contre toi Summer, je ne te comprends tout simplement pas et ça me prend la tête de ne pas réussir à t’aider. Tu t’enfonces dans cette merde et ça me casse les couilles, tu n’imagines pas combien » marmonna-t-il tandis que leur petite tendait la main vers sa mère comme pour lui faire un petit câlin réconfortant. « On est ensemble, tous les trois. Je t’aime et la terre entière pourrait bien se casser sur une autre planète, ça n’y changerait rien. Je veux bien comprendre que tu souffres du départ de Bonaventure, d’Amanda ou même du pape. Ce que je ne comprends pas c’est pourquoi tu nous mets dans le même panier. Est-ce que je t’ai donné une seule raison en un an de croire que je vais te quitter ? Que je pourrais t’abandonner du jour au lendemain ? Tu t’enfermes dans cette insécurité et je ne sais pas comment t’en tirer. J’ai essayé la méthode douce mais elle n’a donné aucun résultat » poursuivit-il avant de se tourner pour déposer la petite au sol qui ne se fit pas prier pour marcher vers la panière où tous ses jouets se trouvaient. Paris lui accorda qu’un rapide coup d’œil avant de prendre le visage en coupe de sa femme, entre ses mains. « Arrête de baliser, fais-moi confiance, fais nous confiance une bonne fois pour toute. Je serais toujours là quoiqu’il arrive. Je sais que l’armée te fait peur, je ne suis pas aveugle mais on ne sera pas les premiers à surmonter cette épreuve. J’ai besoin de me dire que tu vas bien, de partir la tête sereine. Là, j’ai l’impression que si je m’éloigne quelques minutes, je vais te retrouver sous la couette à pleurer en imaginant la demande de divorce dans la boite aux lettres » soupirait-il avant de l’embrasser tendrement. « Je sais que tu souffres et je respecte ça… Je veux bien t’accorder tout le temps dont tu auras besoin mais ne confond pas tout s’il te plait okay ? Bonaventure c’est une chose, j’en suis une autre »

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Pammer,

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Il n’était pas fâché disait-il…mais pourtant, il avait toujours des reproches à me faire quant à me façon de percevoir les choses. Je n’arrivais pas à expliquer ma façon de voir, mais je voulais bien écouter Paris et sa manière de ressentir les choses. Bon j’aurais préféré qu’il emploie d’autres mots que ceux du genre « ça me casse les couilles de te voir comme ça » mais pour me faire violence, je lui répondais simplement en chuchotant « Je sais… » Je m’écartais de lui pour le laisser respirer, et tenter de me comporter avec un peu plus de dignité, ne voulant pas plus l’agacer non plus. « Ce n’est pas ce que je cherche à faire… » Murmurais-je avec peine en réponse à sa remarque : jamais je n’avais voulu mettre Paris dans le même panier que Bona et Amanda. J’ai eu le malheur de le regarder avec un tant soit peu plus d’attention que d’habitude et ca y’est j’avais imaginé le divorce ? naaan… je n’avais même pas imaginé ce terme dans mes pensées. C’est juste que j’ai peur de l’absence. Et effectivement d’un abandon, oui mais : je n’ai jamais dit que je l’avais imaginé volontaire de la part de Paris.

J’étais en train de me défendre dans ma tête, n’arrivant pas à exprimer ce que je ressentais, et puis comme de toute façon, on ne se comprenait pas sur le sujet, je n’étais même pas sûre que mes explications puissent servir à quelque chose. « Je ne sais pas quoi dire…ni faire en fait. Je n’ai jamais dit que dès l’instant où tu partirais, ce serait pour me quitter. Et je n’ai jamais voulu laisser entendre que si Bonaventure était parti, c’était la fin assuré de tout. Je me sens juste incapable de retenir qui que ce soit aujourd’hui, et par conséquent ça me fait peur. Et oui j’ai aussi peur du prochain départ. En quoi est-ce irraisonnable Paris ? J’ai vu Amanda partir, et Bonaventure à la suite…je devrais être cool et me dire que tout va bien ? Qu’il n’y a aucun problème avec ma façon de garder mes proches autour de moi ? » Mais autant parler pour rien dire de toute façon, parce que je connaissais déjà la réponse de Paris ; la même qu’il m’avait servi quelques minutes plus tôt « personne ne peut retenir personne. C’est la vie, les amis ça va, ça vient… » Bref tout ce que moi je rebutais. Je ne voulais pas cantonner mes amis a des simples personnes qui vont et viennent dans une vie. Ils ont formé mon quotidien, mon caractère, ma vie…et ils ont été ma famille. Okay, aujourd’hui j’ai Paris et Ashlynn, mais qu’en serait-il si je devais dire à Paris de tirer un trait sur ses frères et sœurs ? De ne plus les avoir près de lui, de ne plus pouvoir voir leur bouille une fois dans la semaine, ou durant les repas en famille ??


Bref, cela servait-il à quelque chose que je dise tout cela vu que Paris semblait si convaincu qu’on ne devait pas souffrir de l’absence de quelqu’un sous prétexte qu’il n’était que loin des yeux et pas loin du cœur. « Je vais tâcher de me reprendre... » Finissais-je par dire alors qu’il me prenait le visage en coupe en me demandant d’arrêter de baliser pour rien et d’imaginer le pire. Le pire, personne ne pouvait le prévoir, pas même lui… et jusqu’ici, moi-même j’avais oublié « le pire ». Mais quand on voit son quotidien volé en éclat ou qu’on perd quelqu’un, on a tendance à s’en souvenir et tout remettre en cause. Je répondais au tendre baiser de Paris, mais restait interdite, alors qu’il me répétait encore une fois de ne pas confondre lui et Bona…chose que je n’avais jamais faite. Bona, je sais que ça finira par passer….Paris, non. « Très bien. » répondais-je en baissant la tête pour lâcher son regard et tenter de me reprendre. Je me sentais ridicule d’avoir ainsi provoquer un tel agacement chez mon époux, alors même que je n’avais jamais autant ressenti le besoin de l’avoir près de moi, et avec moi. Mais je ne voulais pas être de ces femmes capricieuses qui n’entendent qu’elles et qui se foutent de ce que pensent leurs maris. Je ravalais alors mes peurs…bien qu’elles ne disparaîtraient pas aussi facilement. A la place je donnerais le change, comme j’ai toujours fais jusque-là concernant cette histoire d’armée. S’il voulait partir serein pendant cette fameuse semaine, alors je lui donnerais matière à être serein. Je l’aime. Sincèrement. Vraiment ! Mais le savoir loin de moi ne me rendra jamais sereine !! Je n’imagine pas le divorce, ou qu’il aille voir ailleurs dès sa première nuit hors de la maison…je ne suis pas folle non plus. Mais demander à n’importe quelle femme de militaire si elle est sereine à l’idée de voir son homme partir ? Je doute qu’il y en ait une qui vous dise oui. « Là, tu vas vraiment être en retard… » M’excusais-je avant de sourire timidement « On arrête de parler de tout ça, et promis je vais me calmer » tentais-je, avec honnêteté, voulant vraiment bien faire pour arranger les choses. « On se voit ce soir…filez maintenant ! »

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Summer,

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« Je ne suis pas le mieux placé pour te dire quoi faire ou quoi ressentir. De ce côté-là, je n’ai pas cette sensibilité » soupira-t-il. Il n’arrivait définitivement pas à la comprendre. Paris était de ceux qui peuvent vivre toute une vie sans amis. Bien sûr, il était très famille et il avait besoin de voir son clan mais il ne se rendrait jamais malade si la vie les éloignait les uns des autres car un jour ou l’autre, c’est ce qui se passerait. Matthew, ses frères et sœurs, chacun mènerait sa vie de son côté. Certains quitteront certainement l’Etat au détour d’un travail ou d’une histoire d’amour. C’était pour lui, dans l’ordre des choses. Paris n’avait pas besoin d’avoir un contact physique pour se sentir proche des gens. A une époque, cela lui arrivait de disparaitre de la circulation durant plusieurs mois non pas dans une volonté farouche de ne donner de signe de vie mais plus parce qu’il était occupé sur quelque chose et qu’il ne voyait pas le temps passer. « Le problème Summer, c’est que tu t’imagines que c’est de ta faute ! Bonaventure n’est pas parti à cause de toi mais parce qu’il en avait besoin. Désolé de te dire ça mais le monde ne tourne pas autour de toi bébé… tu n’es pas responsable de tous les maux de la terre et tu auras beau faire tous les efforts du monde, tu ne peux pas les garder près de toi. Je sais que l’état de Bona n’aurait rien changé pour toi, qu’il aurait été le même à tes yeux mais tu n’es pas la seule dans l’équation. Il s’est battu durant des années pour remarcher et là, c’est retour à la case départ. Il a besoin de temps pour lui, pour se reconstruire, pour admettre qu’il a pris un risque et qu’il a échoué. Tu ne peux pas le soigner malgré ton immense cœur… Ce départ, il en avait besoin pour lui et quand il se sentira prêt à refaire face au monde, il reviendra te retrouver. Accorde-lui du temps pour se sentir mieux dans sa peau. Amanda est partie également et là encore, ce n’était pas de ta faute. Je ne cautionne pas la manière dont elle s’est tirée, elle aurait du au moins prendre le temps de te parler, de t’expliquer » répondit-il avec un calme impressionnant mais aussi avec tendresse. Il savait que ses mots pouvaient heurter mais il fallait qu’il lui ouvre les yeux. Ces départs, ce n’était pas parce qu’elle avait été incapable de garder ses amis près d’elle. Elle devait apprendre que ses proches ont une volonté, un libre arbitre et que lorsque quelqu’un souhaite partir, elle n’a pas à s’en rendre malade. « Je sais qu’ils vont te manquer ou qu’ils te manquent déjà… Bona n’est qu’à quelques heures d’avion, tu peux le voir le week-end, on ira le voir une fois tous les quinze jours si tu en ressens le besoin. Vous avez skype, vous avez le téléphone. Il ne s’est pas retiré dans un pays lointain… Il est juste à Washington. Un départ ne signifie pas la fin d’une histoire et encore moins d’une amitié. Tu es toujours sa meilleure amie, il est toujours le tiens. Oui, vous n’allez pas pouvoir vous voir aussi souvent qu’avant mais hey, si tu as besoin de lui parler, tu l’appelles ! Il n’est pas mort Summer et personne te demande de tirer un trait sur lui »

Paris appela leur fille qui arriva avec sa poupée en tissu dans les bras. Ashlynn allait lui taper un scandale s’il osait la lui reprendre donc tant pis, il essaierait de faire en sorte qu’elle ne la paume pas en cours de route. « Oui, on en reparle ce soir… je t’aime bébé okay ? Ce n’est pas parce qu’on est pas d’accord ou que pour une fois on se comprend difficilement que c’est mort donc tâche de passer une bonne journée » murmura-t-il avant de lui offrir un baiser passionné comme pour la rassurer mais se rassurer également. Il aurait tout donné pour comprendre ce qui se tramait dans sa tête…

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Pammer,

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« C'est bon, pas besoin d'aller aussi loin, j'ai compris ta façon de penser… »Franchement, je n’étais vraiment pas capable d’écouter quoi que ce soit d’autres….j’écoutais Paris, comme je le faisais à chaque fois, mais là, je n’arrivais pas à me trouver dans ses paroles. Et plus ça allait plus je continuerais de prendre les choses mal, je le savais. A l’entendre, je ramenais tout à moi, j’étais égoïste de penser à mon malheur plutôt que de penser au bien de Bonaventure d’être parti. Bordel, mais ce n’est pas vrai !! y’a pas plus consciente que moi en cet instant du mal qu’il a dû éprouver lui aussi en se voyant dans cette chaise roulante ! Je ne suis pas là à dire que j'en veux à Bona, qu'il a penser qu'à sa gueule, etc...Je l'ai laissé partir, je l'ai pas retenu parce que j'ai respecté son choix, non ?

Ma mon corps était là, ma tête écoutait, mais mon cœur avait juste envie de se déchirer en deux tellement il se sentait incompris. Finalement, je ne voulais plus parler, plus chercher à me défendre parce que comme le disait si bien Paris, on n’était pas d’accord sur le sujet, et je ne devrais pas me prendre la tête. Et à le voir être aussi rationnelle quant au départ des proches de sa vie, cela me donnait l’impression que finalement, il ne serait pas plus attristé que cela, lui, si un jour je venais à partir….là oui, j’étais égoïste, et je ramenais les choses à moi. Parce que le comportement de Paris me fait raisonner avec peur, doute, et que je ne peux même pas lui dire au risque de passer encore à ses yeux pour une idiote qui ne comprend rien. Une idiote qui pense que tout tourne autour d’elle…

J’inspirais difficilement, la gorge serrée, et le cœur encore plus lourd que ce matin, mais je ne devais m’en prendre qu’à moi : j’avais causé tout ça, par la seule force de mon insécurité et de ma douleur. Je devais maintenant la fermer et attendre que ça passe. « Nan…on en reparle pas ce soir. » lui demandais-je comme une faveur. Je ne voulais plus de cette discussion, je ne voulais plus passer pour une idiote, ou une égoïste. Je ferais face à mes démons toute seuls. « Je t’aime aussi… » Lui assurais-je avant de répondre à son baiser, bien que je ne devais être aussi convaincante que cela « Je sais… passes une bonne journée aussi.»

Paris et Ashlynn quittèrent tous les deux l’appartement, et j’attendis quelques secondes avant de fondre en larmes et de cacher mon visage dans mes mains. Il fallait que ça sorte parce que je le retenais depuis le moment où Paris avait émis ses premiers reproches. Je savais qu’une part de ses paroles étaient censées…mais quand mon monde rempli de convictions s’écroule de la sorte ; quand on perd un à un les piliers de sa vie – qu’il n’en reste qu’un – et qu’on doit tout reconstruire brique par brique pour ne pas risquer de voir tout partir en fumée ; je ne suis pas sûre que la démarche de balancer un « Franchement c’est pas la fin du monde, c’est toi qui en fait tout un plat » soit une bonne façon de nous remotiver à voir les jours meilleurs…

Je repartais dans la salle de bain, et ne mettais pas longtemps à me déshabiller pour filer sous la douche, et me mettre à pleurer sans retenue, l’eau de la douche venant plus facilement étouffé mes pleurs et m’apaiser.

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Paris n’avait pas arrêté de penser au visage défait de Summer durant sa journée de cours si bien qu’il manqua à plusieurs reprises de concentration au point que son professeur le reprenne. Autant vous dire qu’il n’arrangeait pas son humeur morose. Sa femme l’inquiétait énormément et il ne savait absolument pas comment l’aider. En réalité, il avait plus l’impression de lui enfoncer la tête sous l’eau qu’autre chose. Un homme plus aimant l’aurait prise dans ses bras, aurait compati à sa détresse. Non, lui, il la secouait pour la forcer à avancer, à aller de l’avant car c’était ainsi qu’il fonctionnait. Le Dunster ne se laissait jamais abattre, il ne s’accordait aucun répit ni même de s’apitoyer sur son sort. Il fallait mettre un pas devant l’autre et ne jamais regarder en arrière. Il ne comprenait donc pas la sensibilité de Summer, son besoin de faire en quelque sorte le deuil du départ de Bonaventure. Franchement, il avait beau retourner le problème dans tous les sens, pour lui, elle en faisait trop et il culpabilisait de voir les choses de cette manière. Ce soir, il allait déposer la petite chez sa mère pour avoir une soirée en amoureux avec sa femme. Elle avait besoin de lui et il ferait en sorte de répondre présent, quitte à mettre sa franchise et son côté rationnel en sourdine.

A 18h30, il poussait la porte de leur appartement. « Hey bébé, je suis rentré. J’ai déposé la petite chez ma mère pour qu’on puisse passer la soirée tranquillement et je suis passé chez le traiteur prendre tes plats préférés » s’écria-t-il en voyant sa veste à l’entrée. Elle était là et il espérait qu’elle l’ait entendu -quoique vu son volume sonore, tous les voisins avaient du l’entendre. Paris passa par la cuisine pour déposer les sacs en plastique contenant leur diner du soir puis, chercha son rayon de soleil (entouré de nuages gris) qu’il trouva affalée dans le canapé. « Tu as passé une bonne journée ? » demanda-t-il en venant s’agenouiller près de sa tête pour l’embrasser. « Au sujet de ce matin… oui tu ne veux pas en reparler mais je veux juste te présenter mes excuses. J’ai pas été à la hauteur… et je suis vraiment désolé. Pour me faire pardonner, je te propose de mater tous les films à l’eau de rose que tu voudras. On pourra même jouer à ton jeu de danse sans que je râle une seule fois » lui proposa-t-il histoire de lui arracher un sourire. « Et puis, on pourra continuer à prévoir notre mariage ! »


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Je n’avais pas été aussi enthousiaste qu’à l’habitude pendant toute la journée. J’étais déjà pas dans mon assiette à cause des derniers événements, mais la petite tension du matin ne m’avait pas plus aider. Durant toute la journée, j’avais essayé de me remettre en tete les paroles de Paris ; j’avais également tenté de me ranger à son point de vue. Alors pendant quelques minutes qui aurait pu me convaincre, j’étais là à me dire : « C’est pas grave, t’as juste un autre ami qui s’est barré, mais il est pas mort. Il fait juste sa vie ailleurs. » ** ouais, il fait sa vie, en chaise roulante, loin, et tu peux pas l’aider, tu peux pas lui apporter ton soutien tous les jours comme tu aurais voulu le faire. ** « C’est pas la mort, je vais aller le voir durant un weekend, histoire qu’on puisse rattraper le temps perdu, et je verrais que c’est pas si dramatique que ça qu’il soit loin. On n’aura plein de chose à se dire » ** Ouais enfin…s’il a envie de te voir, parce que jusqu’à preuve du contraire : un mec qui se barre loin de ses potes comme ça, c’est pas un mec qui a envie de les revoir comme si de rien n’était les semaines suivantes…** « Bon, hey oh : franchement, c’est quoi ? Juste un mec que j’adorais comme un membre de ta famille ? Et alors ? J’ai MA famille : Ashlynn, Paris…notre mariage en route ! Ça c’est important » ** Ouais, c’est effectivement important…d’ailleurs, c’était tellement important a tes yeux cette famille que tu créais, cette amour que tu voulais symboliser par une vraie cérémonie de mariage, que tu voulais la partager avec qui déjà ? Ah oui….Bonaventure…Amanda….Bona devait être ton témoin d’ailleurs. Tu as qui maintenant ? **

C’était la dernière réflexion de trop. Après cela, j’avais eu à nouveau l’impression que tout ce que j’avais construit il y a peu s’était effondré comme un château de carte, et qu’il me serait difficile de tout remettre en ordre sans avoir un petit pincement au cœur parce que tout avait été si facilement cassé… J’étais rentrée à la maison, comme une machine, les yeux dans le vide et perdue dans mes pensées. Je m’étais installée sur le canapé, pour me reprendre un peu, tâché d’apaiser mes idées mais…mes yeux s’étaient posés sur les magazines de mariage. Machinalement, j’en avais pris hein dans les mains, l’avait feuilleté sans vraiment y faire attention jusqu’à tomber sur un article sur le rôle des témoins et demoiselles d’honneur : honneur. Témoin. L’honneur d’être témoin….Je serrais les dents, en colère, et finalement envoyait valdinguer le magasine à travers la pièce, avant de m’affaler sur le canapé, la tête contre l’accoudoir.

Paris arriva peut-être une heure après, ou deux…j’en sais rien, je n’avais aucune notion du temps. Je souriais machinalement à ses excuses, reconnaissant intérieurement qu’il était adorable de le faire même si dans le fond je savais qu’il était toujours aussi intransigeant sur la situation. Mais l’idée de regarder des films à l’eau de rose ne me disait rien, et encore moins le fait de prévoir un mariage. Surtout que…je n’avais plus personne pour partager ce jour avec moi.
« Je passe mon tour pour les films et le mariage aussi d’ailleurs. Mais c’est super d’avoir pris de quoi manger chez les traiteurs…merci mon cœur. » Je me redressais pour m’asseoir sur le canapé, entremêlant mes doigts devant moi sur mes cuisses, en cherchant les mots pour annoncer mon état d’esprit « Paris…tu sais pour cette histoire de cérémonie de mariage. Je me dis que…enfin… » je passais ma langue sur mes dents tout en gardant mes lèvres fermées et finalement après une bonne inspiration je me lançais « C’est pas la peine qu’on le fasse. Après tout, tu avais raison depuis le début. On est déjà mariés, et c’est ce qu’on voulait toi et moi depuis le début. Le reste, ce n’est que fioritures…donc autant qu’on économise pour autre chose. Y’a la déménagement, tout ça…c’est plus raisonnable qu’on se tienne à cela. »


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Paris avait tourné sept fois sans langue dans sa bouche à l’entente de ses conneries sur leur mariage. Il avait vraiment fait l’effort de prendre sur lui, de ne pas s’énerver mais putain, c’était trop lui demander. « Répète ça ? » exigea-t-il en se passant une main sur le visage. Il allait finir par véritablement l’étrangler. « C’est plus raisonnable ?. C’est faire des économies ? Des fioritures ? Tu as décidé ça comme ça ? Du jour au lendemain ? Tu te fous de ma gueule ? » lâcha-t-il finalement en se redressant, faisant quelques pas dans le salon histoire de redevenir calme. « Et ça va être quoi ta prochaine lubie ? On n’agrandit pas la famille car je sais pas ? On risque de faire des dépenses inutiles après tout ? Tiens, mieux, pourquoi faire un gosse alors qu’on en a déjà un ? » reprit-il en faisant des efforts surhumains pour museler sa colère. Il n’y arrivait pas et comme en témoignait la petite veine à son cou, c’était à la limite de l’explosion où elle l’avait amené. « Ecoute bébé, j’ai merdé ce matin, j’ai dit des choses qui t’ont blessé… Je veux bien le reconnaitre. Je veux bien également que nous n’ayons pas le même point de vue, que nous avons deux façons de prendre les choses. Toi avec sensibilité et moi avec rationalité… mais là… C’est se foutre de ma gueule » termine-t-il par lui dire en croisant les bras sur son torse, la toisant avec colère. « Tu m’as fait tout un laïus sur le mariage, tu m’as convaincu de prendre un traiteur, de faire des faire-part de qualité etc… pour quoi ? Me dire au final : tu sais quoi ? Ne nous marions-pas, après tout, ça nous fera des économies ! Tu me prends pour un con ou quoi là ? Je m’étais promis d’être calme ce soir, de ne pas m’énerver, d’être uniquement concentré à te faire passer une bonne soirée mais là, tu tapes sérieusement dans les gamelles Summer ! ça y est, Bona se tire, tu paumes quelqu’un donc on arrête tout, on s’empêche de vivre, de se marier ? Alors là, tu te fous le doigt dans l’œil ma petite. Tu vas arrêter ce cirque directement parce que je peux te secouer et crois-moi tu n’apprécierais pas. Non mais c’est quoi ce délire ?! On annule le mariage maintenant… Tu sais quoi ? Ton putain de Bonaventure, je vais te le ramener par la peau du cul et il sera ton témoin et vous allez pas me péter les couilles tous les deux. Je t’en foutrai des fioritures !! »


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Bon j’aurais dû m’en douter que ça allait sans doute finir comme ça. C’est marrant mais dès l’instant où il m’avait dit « répète ça ? » j’étais sure que j’allais en prendre pour mon grade. Et le pire, c’est que je le laissais faire. Enfin j’avais bien tenté un « mais non, je ne me fous pas de toi, écoute… » Mais ça ne servait à rien parce que je parlais dans le vide. Paris avait besoin de se lâcher, de pointer du doigt la débilité de ma réaction…et je comprenais qu’il m’en veuille. Mais s’il savait comme j’étais perdue en ce moment ?!

Je secouais la tête en fermant les yeux pour ne pas fondre en larme à nouveau – mais cette fois plus par impuissance qu’autre chose – alors que Paris se mettait à fabuler sur la possibilité que je remette en cause notre envie d’un deuxième enfant. J’arrivais même pas à me parler, ne serait-ce que pour me défendre, pour lui expliquer que c’était plus profond que ça, que cette histoire d’économie était la seule excuse raisonnable que j’avais trouvé pour ne pas me faire engueuler…parce que je savais que si j’avais dit à Paris que je voulais plus me marier faute de témoin, il aurait encore été là à me dire que j’exagérais…et je ne voulais pas l’entendre à nouveau.
J’acceptais tous les reproches quant à ma volonté d’organiser cette cérémonie, je prenais aisément la responsabilité pour ces préparatifs et ces faire-part. Oui, tout avait été mon idée, mes convictions...et il pouvait m’en vouloir de tout foutre en l’air ainsi. Mais encore une fois, ce n’était pas vraiment ma raison qui parlait. C’était juste ma détresse, ma sensation de solitude ; de ne plus avoir qui que ce soit pour partager ce moment qui devait être le jour le plus beau de ma vie.

Je regardais Paris faire les cent pas en gueulant. Je le suivais du regard avec un air désolée et coupable, mais c’était déjà ça de pris : au moins je ne jouais pas les lâches en regardant le sol. Je tâchais de le regarder en face, mais ma gorge me serrait à nouveau, et mon envie de pleurer refaisait surface. Finalement, quand il eut terminé (ou pas, je ne sais pas), j’avais fini par craquer et lui hurler que j’étais désolée. Enfin : hurler. Non, c’était plutôt pleurer. « Je suis désolée….Paris, tu m’en veux, je peux le comprendre mais… je … je… » Je levais des yeux implorant vers lui, cherchant désespérément une solution à mon mal-être ; et habituellement c’est en Paris que je trouvais les solutions et le réconfort « Je suis perdue…tu comprends. Je sais plus où j’en suis, ou je vais, ce qu’il va advenir. Je voulais que ce jour soit parfait, et surtout je voulais le partager avec tous les gens que j’aime et…maintenant…il me reste quoi ? » Oh bien sûr, je ne parlais pas de Paris. Lui, je savais qu’il était bien présent « J’avais envie de marier avec toi en partageant ce moment avec eux. Ils ont été ma famille avant que toi et Ashlynn ne deviennent la mienne pour la vie. Tu comprends ? Ils ont été là, ils ont tout vu, tout connus de moi, et je voulais partager ça, ce tournant de ma vie avec eux. Et il n’y a plus personne !! » Je marmonnais en pleurant ces derniers mots « il n’y a plus personne… » Je voulais cacher mes pleurs et surtout mon ridicule, parce que j’étais sûre de l’être aux yeux de celui qui se trouvait devant moi, en colère, et complètement à l’opposé de ma sensibilité. « J’aimerais vraiment n’en avoir rien à foutre. Je te jure, j’ai essayé. J’ai cherché à t’écouter, à relativiser mais… mais...je crois qu’en fait, je suis en colère. » oui enfin, je l’admettais. « j’suis en colère contre eux. Contre Bonaventure, contre Amanda. Parce qu’ils ont décidé de tout balayer de nos relations, comme ça ! D’un revers de la main. » C’était dur à avouer, surtout concernant Bonaventure. Avouer que j’étais en colère contre lui alors qu’il vivait le moment le plus difficile de sa vie. CA c’était égoïste. « et aujourd'hui, ils me laissent seule avec la peur que le prochain qui parte, le fasse à jamais. » ce qui sous-entend que oui, j'appréhende le départ de Paris, non parce que je l'imagine déjà me dire qu'il me quitte le jour d'après, mais surtout parce que j'ai peur que le destin ne l'arrache à moi. Que ses projets de vie l'éloigne chaque jour un peu plus...


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Summer,

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Paris aurait aimé réussi à se contenir, à avoir une conversation calme et posée avec Summer mais il avait échoué lamentablement. C’était trop lui demander de rester de marbre face à sa demande d’annuler le mariage alors qu’elle avait réussi l’impensable : lui donner en vie d’une cérémonie. Il se rappelait de toutes leurs discussions, débats sur le choix des couleurs et même des musiques ou encore de ses longues minutes à la convaincre qu’elle n’aurait pas honte en dansant la première danse entre ses bras car il la trouvait merveilleuse. Alors, là, qu’elle remette tout en question, c’était trop lui demander. Mais comment rester de glace alors que votre femme se met à pleurer ? Impossible. Paris s’était élancé vers elle pour la prendre dans ses bras, l’écoutant se justifier, lui expliquer ce qu’elle ressentait. Il pouvait la comprendre étant donné que Capucine devait certainement le considérer comme un homme mort depuis le fameux diner. Elle ne voulait même plus lui parler alors qu’il ne voyait qu’elle dans le rôle de témoin mais qu’importe, ils se mariaient pour eux et non pour les autres. Le Dunster avait trop eu l’habitude de perdre des proches pour s’autoriser le moindre excès de sensibilité. Il valait mieux s’endurcir dans la vie car cette dernière ne faisait jamais de cadeau. « Tu as le droit d’être en colère mais si tu gardes ça pour toi, cela va te bouffer de l’intérieur. Crois-moi, je suis le mieux placé pour te le dire » soupira-t-il. « Amanda est je ne sais où et à la limite, on s’en tape… mais Bonaventure, tu peux aller l’engueuler… Qui sait, ça lui fera peut-être du bien de se prendre un coup de pompe dans le derrière. Crois-moi, s’il le faut, j’irai le chercher par la peau du cul mais il est hors de question qu’il n’assiste pas à notre mariage » dit-il en se reculant pour prendre son visage entre ses mains et déposer un léger baiser sur son front. « N’aies pas peur bébé, si tu restes dans ta peur, tu vas te priver de tout et de rien alors cesse de t’imaginer le pire » tenta-t-il de la convaincre. « Va le voir durant ma semaine, mets les choses au clair avec lui okay ? Tu as besoin qu’il te rassure car j’en suis incapable. J’avoue que je ne suis pas le meilleur dans ce domaine… J’ai même trouvé le moyen de me mettre Capucine à dos ! » soupire-t-il avant de s’installer sur le canapé, sa femme contre lui. « Après si tu ne veux vraiment plus te marier alors je l’accepterai car je préfère encore renoncer à ça plutôt que de te voir triste le jour de notre mariage »

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Pammer,

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Je pleurais, mêlant larmes de colère et de tristesse, mais étant donné que j’étais responsable de la colère de Paris, je ne m’attendais certainement pas à voir ce dernier venir me rejoindre pour me prendre dans ses bras. Selon lui, il fallait que j’extériorise ma colère plutôt que de la garder pour moi, et que dans un deuxième temps, je puisse me débarrasser de cette peur de l’abandon. Je sais qu’il avait raison mais j’avais l’impression de ne pas avoir le droit d’être en colère : « Mais là j’aurais le sentiment d’être égoïste si je fais ça. Franchement, il est en chaise roulante, et moi je devrais lui mettre toute ma colère dans les dents ?... » Déclarais-je en reniflant légèrement, calmant peu à peu mes pleurs « Si je fais ça, il se dira alors qu’il a bien fait de s’éloigner, nan ? Qu’il a eu raison parce que dans le fond, je suis incapable de le comprendre ? » C’était pour cela que je ravalais ma colère et que je la transformais en tristesse…parce que j’avais l’impression de ne pas avoir eu le choix dans ma manière d’agir, de prendre les choses. Paris posa ses mains sur mon visage, et je posais mes mains par-dessus les siennes, serrant mes doigts autour pour maintenir ce contact et lui confirmer mon besoin de le savoir là, avec moi « C’est idiot, mais maintenant j’ai l’impression que je peux plus faire valoir mon point de vue. Tu vois, je suis en colère parce que Bona se barre du jour au lendemain parce qu’il ne supporte pas ce qu’il lui arrive, et j’ai peur de lui dire que ça m’emmerde parce que j’avais besoin de lui. J’ai envie de lui dire qu’il est en train de foutre en l’air mon mariage idéal, avec lui en tant que témoin, mais NON, il ne faut pas parce que…parce que….parce qu’il est mal, et qui ne le serait pas dans sa situation, après tout ? » Je baissais les yeux, et inspirais fortement, laissant couler les dernières larmes de détresse, parce que mine de rien, Paris m’apaisait en cet instant ; contrairement à ce qu’il pensait d’ailleurs ! Le Dunster me proposait à nouveau d’aller passer des vacances avec Bona pendant son absence, mais je secouais la tête en grimaçant. Surtout qu’il y a un détail que je ne connaissais toujours pas « C’est quand « ta » semaine ? » lui demandais-je, usant de ce terme pour éviter le mot « absence » qui me terrorisait. « Je ne suis pas sûre que j’aurais vraiment la tête à mettre les choses à plat à ce moment-là…ni à quoique ce soit d’autres. Je serais bien trop focalisée sur ce qu’il se passera pour toi. » Avouais-je parce que même si je cherchais à en parler le moins possible, et que je continuais de lui assurer mon soutien, je savais que cette semaine de test serait déterminante pour notre avenir.

Paris s’installa sur le canapé, me prenant avec lui dans ses bras, et je me laissais aller au calme et à retrouver la sérénité. Je savais que j’avais blessée Paris, et dans le fond je ne le souhaitais pas ; pas plus que je ne souhaitais annulé ce mariage. « Je suis désolée d’avoir été aussi radicale. Je peux te jurer sur ce que j’ai de plus cher au monde que mon rêve reste toujours cette cérémonie de mariage qu’on n’a pas pu faire dans les règles…c’est juste que…je suis perdue. Quand je fais le résumé des personnes qui me sont chers qui vont venir à ce mariage, voilà ce que je vois : Une mère qui ne m’a toujours pas clairement annoncer qu’elle serait présente au mariage – et qui dévie la conversation à chaque fois que j’ai le malheur de lui en parler ; une première sœur qui va sans doute chercher à trouver LE truc qui va venir m’agacer ou foutre à mal la cérémonie ; une deuxième sœur qui est dans sa période rebelle, et qui du coup n’a de cesse de me dire que les fondements du mariage sont aujourd’hui une supercherie, et qui du coup va passer son temps à être blasée et à ne pas être heureuse d’être là ; une meilleure amie absente, un meilleur ami qui me dira sans doute qu’il acceptera de venir au mariage mais qui ne voudra pas s’afficher devant tout le monde comme le témoin infirme ! …finalement la seule personne qui sera heureux de me voir en robe blanche, prononcer mes vœux devant l’homme que je rêve d’épouser officiellement, ce sera mon père. Mais bon, pour lui, on est déjà bien mariés, et il est témoin de notre amour pratiquement tous les jours depuis qu’il a posé ses valises à Boston. Alors, ça n’aura pas le même impact » Voilà finalement pourquoi j’avais le sentiment que tout tournais mal. Je regardais une fraction de seconde dans le vague, avant de relever la tête du torse de Paris pour le fixer droit dans les yeux et le rassurer « Et pourtant : malgré tout ça, je ne veux pas me priver de notre mariage….j’ai été con de dire ça. Pardonne-moi, Paris. » le suppliais-je. Car même si effectivement tout me donnait l’impression que cette journée ne serait pas aussi parfaite que je me l’étais imaginé, il y a quelque chose qui ne changerait pas : mon bonheur de m’unir à l’homme de ma vie. Mais encore fallait-il que pour lui aussi les choses ne soit pas compliqué à gérer. A commencer par Capucine, et sa présence en tant que témoin « Tu veux que j’aille parler à Capucine ? »



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