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Chat échaudé craint l'eau froide

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Summer,

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Le retour au Spring Break avait été l’occasion de retrouver leur fille et Paris ne l’avait pas quitté du regard, la couvant comme la plus merveilleuse des choses. Il y avait une autre personne qui occupait toute son attention également : Summer. Le départ de Bonaventure lui avait mis une belle claque dans la gueule et Paris paniquait à l’idée qu’elle fasse une connerie. Alors, il avait fait en sorte de garder un œil sur elle mais rien de bien compliqué étant donné qu’elle ne l’avait pas quitté d’une semelle depuis qu’ils avaient accompagné le Quincy à l’aéroport. Enfin, elle, lui, il était resté dans la voiture, laissant aux deux amis tout le loisir de se dire au revoir. Dans un sens, ça le faisait chier que le brun parte car il perdait un bon compagnon de poker et puis, il avait fini par apprécier leurs petites joutes verbales. Paris était loin de se douter qu’un autre brun allait rapidement renforcer le trio de mecs qu’il formait avec Isaiha. « Bébé… si tu me lâches pas, je vais avoir du mal à aller en cours » s’amusa-t-il alors qu’il se trouvait en jean et chemise ouverte sur son torse, sa femme avachie sur son dos, les bras autour de son cou. « Allez, il faut que je termine de me préparer… Tout le monde n’a pas la chance de commencer à dix heures hein » la taquina-t-il en attrapant l’une de ses mains pour y déposer un tendre baiser. « Tu veux que je dépose la petite à la crèche ? Je passe devant pour aller à mon cours de physique quantique » lui proposa-t-il, attendant une réaction quelconque de sa moitié. La petite attendait sagement dans son parc, dans sa petite chambre. Elle était prête, s’étant réveillée en même temps que son père. « Summer… bébé… faut que j’y aille » insista-t-il en espérant obtenir une quelconque réaction. C’était fou, elle était de plus en plus « collante » -non que ça le gène mais il s’inquiétait pour elle.
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Pammer,

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Ces derniers jours, je ressentais comme un vide…ou non, ce n’était pas vraiment cela…enfin si. En fait je ne sais pas : c’est un peu tout à la fois. Disons que je me sens aussi seule que je me sens en insécurité. Comme si quelque chose de malveillant était venu faire éclater ma bulle, y faisant un énorme trou pour après tout cassé et voler à l’intérieur, et finalement me laisser dedans…dans un espace vide. La seule chose qui me rassurait ?  C’était cette lumière chaude, et apaisante qui jaillissait de ce trou….forcément je m’y accrochais ! Fermement !!

Paris…il était tout ce qu’il me restait de concret. La seule personne encore à mes côtés qui n’était pas partie…encore. Oui, j’ai peur : peur qu’il soit le prochain, peur que cette lumière ne m’abandonne elle aussi. Peur que celui qui m’aide à garder encore la tête sous l’eau, se décide à me retirer la bouée et de me dire « Allez Ciao, apprends à nager ! » Ouais je sais, tout est très imagé dans mes propos en ce moment. Mais disons que c’est plus facile pour moi de dire les choses ainsi plutôt que d’utiliser des mots comme « quitter » « partir »

Ce matin, j’avais tenté de me raisonner... et de calmer mes peurs. J’avais pourtant senti Paris se lever - sans doute pour aller se doucher et lever la petite…ou encore les deux -  mais j’avais lutté tout ce que je pouvais pour ne pas bouger d’un cil. Mais là, à le voir s’habiller. S’en était trop pour moi. Je me levais du lit pour venir m’envelopper sur son dos, enroulant mes bras autour de son cou pour ne pas le laisser partir. Il me demandait de le lâcher. Je ne répondais rien si ce n’est enfouir un peu plus ma tête contre son dos, dans les plis de sa chemise. Il devait continuer de se préparer et me parlait d’Ashlynn ? Je respirais fort son parfum tout en ajustant mon étreinte…Bref, je ne faisais rien de ce qu’il me demandait de faire, et acceptais au bout de trois tentative de sa part à lui répondre : « S’il te plait…pars pas. Reste encore un peu…s’il te plait » Et j’argumentais en embrasant son dos par-dessus sa chemise, puis l’arrière de son cou, puis ses cheveux. TOUT, et n’importe quoi du moment que je sentais son contact. « 5 Minutes ?? Juste ça… » Avais-je proposé…comme les autres fois.

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Summer,

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Un sourire étira ses lèvres alors que sa femme réclamait cinq minutes. Il commençait à se faire à son petit manège. « On sait très bien que dans cinq minutes, tu me redemanderas la même chose » dit-il en se tournant sur le côté pour l’attraper et la faire basculer sur ses genoux pour mieux la serrer dans ses bras. « Mon petit bébé… qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi hein ? » demanda-t-il en l’embrassant tendrement. Il n’aimait pas la voir aussi fragile, aussi quémandeuse d’attention car cela signifiait qu’elle était à nouveau dans un état d’insécurité. Bon sang, par moment, il avait envie de casser les deux genoux à ce Weasley de malheur. Pourquoi n’était-il pas resté ? Cela aurait été beaucoup plus simple pour tout le monde songea-t-il tandis qu’il couvait sa femme du regard. « Je ne vais pas partir très longtemps, je reviens directement après les cours sans passer par la salle de boxe. On peut déjeuner ensemble si tu veux » tenta-t-il de lui faire comprendre qu’il n’allait pas disparaitre de sa vie. Ils étaient mariés et il était hors de question qu’il reste loin d’elle. Il ne le pouvait pas de tout de façon car dès qu’il sortait de la maison, tout le poussait à revenir et la prendre dans ses bras. « Est-ce que tu veux en parler ? » demanda-t-il en ramenant une mèche folle derrière son oreille. Cela le tuait de voir son regard si triste. Bordel, il n’avait pas plus envie de partir mais il ne pouvait pas déconner à plein tube alors qu’il avait la fin de ses études à gérer sans compter qu’il n’avait pas encore annoncer à Summer que le recrutement de l’armée se faisait sur une période d’une semaine et qu’il n’allait pas pouvoir rentrer à la maison le soir. Ce genre de nouvelles ne la ferait que paniquer et elle n’avait pas besoin de ça pour le moment. Le hic, c’est qu’il allait bien falloir qu’il lui en parle, il avait que trop repoussé le moment. Il était encore temps pour prendre un A/R Boston/Washington pour aller casser la gueule d’un handicapé ?!
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Pammer,

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Je n’allais pas jouer les outrées en lui disant qu’il avait tout faux ?? Il avait totalement raison : je ne me contenterais pas des 5 minutes. Si ça ne tenait à qu’à mon égoïsme actuel, je lui demanderais de ne pas aller en cours et de rester ici, avec moi. Alors je me mettais simplement à grogner contre sa chemise en secouant la tête, avant de me sentir basculer devant Paris, pour être installé sur ses genoux. Qu’est-ce qu’il pouvait faire de moi ? Sincèrement, je ne sais pas. Je suis déjà MOI, incapable de savoir quoi faire de ma propre couenne. J’haussais les épaules comme une enfant qui ne sait même pas ce qu’elle veut, et pour toute solution, j’entourais mes bras autour des épaules de Paris pour et me penchais sur lui, enfouissant ma tête dans son cou pour l’embrasser. « On n’a pas la même heure de pause, je crois aujourd’hui… » Soupirais-je déjà dégoutée de ne pas pouvoir profiter de Paris ce midi. Et puis…une part de moi se sentait coupable : coupable de lui imposer mes doutes, mon insécurité alors que sans doute, pour lui il n’y avait pas de raison. Coupable de lui montrer que j’étais aussi fragilisé par la perte de Bona, alors que lui était toujours là, bien présent, et qu’il était sans doute bien plus important dans ma vie que n’importe qui ; Bref, je faisais mon caprice et avais envie de me gifler pour mon comportement de gamine…

Paris me proposa d’en parler, mais à cela, je grimaçais gentiment en secouant la tête : « Pour dire quoi…ça ne le fera pas revenir de toute façon. Ni lui, ni Amanda. » Et puis ça n’aurait que pour conséquence de me faire craquer davantage et avouer que j’ai peur de ce qui allait advenir de mes certitudes avec Paris. C’est vrai quoi : personne n’aurait pu penser un jour que Bona allait partir de mettre un terme à notre amitié, à celle que j’imaginais solide comme un roc, imperturbable et indestructible. Alors personne ne serait donc aujourd’hui capable de me garantir que ma relation avec Paris serait également indestructible ? N’est-ce pas ? On se croit invincible…et puis un jour. PAF !

Je relevais finalement la tête pour faire face à Paris, le regardant droit dans les yeux avec un air désolé, puis finalement me faisait violence « Je suis désolée…je te retarde. Et puis c’est ridicule tout ca… » Le calme avant la prochaine crise, sans doute…Je quittais alors calmement les jambes de Paris pour me lever devant lui, et pour prouver ma bonne foi à le laisser partir, je décidais de fermer les derniers boutons de sa chemise « Je pourrais t’appeler à ta pause ?? … à moins que tu seras avec tes collègues et que tu préfères être tranquille ? » J’observais alors mon mari avec insistance, voulant bizarrement inscrire son image de mon esprit comme si c’était la dernière fois que je le pouvais, lui murmurant « t’es beau, mon cœur…c’est parfait, comme ça » J’inspirais profondément et demandais soudain revenu à la réalité « Ashlynn est prête ? Je devrais aller me préparer… » déclarais-je un peu coupable de ne pas assurer non plus avec la petite.

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Summer,

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Paris ne savait pas trop quoi faire pour remonter le moral de sa femme. Summer s’enfonçait et il se sentait impuissant. Devait-il pousser une gueulante comme il savait si bien le faire et lui mettre un coup de pompe dans le derrière histoire qu’elle se remue un peu ou au contraire, n’être que tendresse et amour jusqu’à ce qu’elle retrouve sa joie de vivre ? Connaissant son tempérament, Paris avait préféré opter pour la seconde solution, craignant d’y aller trop brusquement avec sa blonde adorée. « Arrête, concernant Amanda, je peux rien affirmer mais pour ce crétin à roulettes, je suis certain que Bonaventure n’a pas mis fin à votre amitié. La preuve, il s’est pas barré comme un voleur, tu as pu l’accompagner à l’aéroport. Laisse lui un peu de temps pour se retrouver et qui sait, un jour, il débarquera à nouveau à Harvard » essaya-t-il de la faire positiver -autant pisser dans un violon mais bon, il perdait rien à essayer. « Bébé, c’est pas parce que tu ne vois plus une personne qu’elle ne pense pas à toi, qu’elle ne veut plus de toi… Les gens vont et viennent, tu ne peux pas les retenir ou les enchainer à toi. Il faut que tu apprennes à laisser partir… Regarde Ashlynn, un jour, elle volera de ses propres ailes mais ça ne signifiera pas qu’elle n’a plus besoin de nous ou que nous ne sommes plus ses parents » ajouta-t-il avant de l’embrasser tendrement.

Le Dunster commençait un peu à désespérer avec elle. Peut-être que le coup de pompe dans le derrière était la meilleure solution après tout ?! Il n’en savait rien. Il faut dire que pour le coup, ils n’avaient pas du tout la même conception de la vie. Paris lui, était habitué aux abandons. Il en avait tellement subi dans sa vie qu’il ne les comptait même plus. Des amis qui se cassent, des trahisons… Il avait à peu près fait le tour de la question et n’attendait plus rien des autres. « Tu peux m’appeler, tu peux m’envoyer autant de sms que tu veux ! » dit-il avant de soupirer. « Bordel Summer, arrête de me regarder comme si j’allais disparaitre de ta vie, ça commence à me saouler sévère. Je m’étais promis d’être sage, d’être tendre mais cette méthode ne marche pas sur toi. Je ne vais pas partir ! Tu vois l’anneau à ton doigt ? Cela signifie que seule la mort peut nous séparer et j’ai pas l’intention de passer l’arme à gauche alors respire… » dit-il en posant ses mains sur ses épaules en se retenant à grande peine de la secouer comme un prunier. « Oui elle est prête… je vais la déposer à la crèche en passant, toi, tâche de te calmer bébé.. J’aime pas te savoir dans cet état. Je sais pas, pose des vacances et va voir Bonaventure ? Pourquoi pas pendant ma semaine de test pour l’armée » lâcha-t-il comme si de rien n’était en boutonnant sa chemise. Ouais c’était lâche comme façon de procéder et vous savez quoi ? Il s’en foutait.

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Pammer,

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Oui c’est vrai, j’avais pu l’accompagner à l’aéroport. Et si Bonaventure n’avait pas souhaité être aussi honnête avec moi ce jour-là, j’aurais sans doute pu accepter cet argument « Et ce grâce à qui ? Tu crois que je ne suis pas au courant ? Je sais que c’est toi qui à suggérer à Bonaventure de me dire au revoir en face à face. Il m’a avoué qu’il avait d’abord pensé quitter la ville sans faire ses adieux et risquer de faire souffrir tout le monde. C’est toi qui l’as convaincu de l’inverse. » Alors dans un sens, aujourd’hui j’étais incapable de savoir à quel point mon amitié avait compté pour Bonaventure. Apparemment en tout cas, elle n’était pas assez forte pour lui permettre de croire que jamais mon regard ou mon comportement n’aurait changé à son égard. Mais là n’était pas la question selon Paris. Pour lui, Bona était partie, mais continuait de me garder dans son cœur ou en respect. « Je sais bien tout ça…je vois bien que je ne peux retenir personne, ou de les garder près de moi. Mais ce n’est pas parce que j’en ai conscience que ça fait moins mal » déclarais-je en boudant parce que j’avais l’impression d’entendre dans les paroles de Paris, comme du reproche. C’était apparemment facile pour lui – sous prétexte qu’il était habitué – mais moi désolée, je ne m’y habitue pas, et plus les gens partent plus ça me fait mal. Pour Amanda, je n’ai pas eu le droit de m’éterniser, parce qu’il y avait Paris et Bona encore à mes côtés. Cette fois, c’était Bona, et je devrais donc ne pas m’éterniser encore une fois ? Parce qu’il y avait encore d’autres personnes autour, je ne devais pas souffrir de l’absence des autres ? Je me massais la temps en baissant la tête pour éviter d’avoir à me mettre à pleurer à cause de ces remarques que je ressentais comme un reproche, et préférais me concentrer sur celui qui restait : Paris. Mais là encore, ma façon de le regarder, d’avoir peur de le voir partir, n’était apparemment pas une bonne réaction de ma part. Je l’écoutais, mais franchement je le prenais mal…je savais ce qu’il était en train de faire. Il voulait me pousser aux fesses me faire réagir. Mais pour cela, il faudrait que je sois réceptive. Hors là, ce n’est pas du tout le cas. C’est trop tôt. « Oui bon bah ça va, j’arrête ! » déclarais-je en soupirant les bras ballants, prête à refuser cette histoire de vacances quand je m’arrêtais net dans mes paroles et mes gestes. Il avait dit quoi ? « Pardon ? Une semaine de test…tu ne m’avais pas dit que c’était une semaine ? » Et il ne pouvait pas nier le contraire vu la façon dont il déviait le regard et qu’il s’affairait à sa chemise…il avait lâché sa bombe, et je devais m’y faire. Je serrais les dents, me mordant l’intérieur des joues au passage, le fixant avec insistance, en attendant qu’il s’explique, bien que j’étais déjà sur la défensive. Encore une fois, le destin se jouait de moi, profitant que je sois au plus mal pour me rappeler que « HEY ! Tu te souviens que ton mec va bientôt partir pour vaquer à ses projets lui aussi ?? » Comment ne pas se sentir en insécurité après cela ?

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Summer,

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Paris n’allait pas se cacher, il avait fait en sorte que Bonaventure ne fasse pas de conneries qui puissent blesser son entourage. Il n’avait pas vraiment géré la manière dont il allait quitter Mira car cela ne le considérait pas même s’il était peiné pour son amie. D’ailleurs, il serait peut-être temps qu’il prenne un peu de ses nouvelles… Ces derniers temps, il avait été bien plus occupé à protéger Summer qu’il n’avait pas pensé aux autres. Tu parles d’un ami ! Capucine lui faisait la gueule en prime. « Je n’ai pas eu beaucoup à argumenter pour le faire changer d’avis. Il était paumé, il avait simplement besoin qu’on lui mette un coup de pompe dans le cul » hausse-t-il les épaules. Bonaventure était un grand garçon, s’il avait voulu se tirer comme un voleur, il l’aurait fait quoiqu’il arrive. « Je n’ai pas dit que cela allait faire moins mal bébé… Je dis juste que ce n’est pas parce qu’ils partent qu’ils tirent un trait sur toi. Tu agis comme s’il était mort ou que tu venais de perdre ton petit-ami » reprit-il. Pour le coup, ça lui avait échappé. Jalousie ? Oui. Il avait admis le brun dans l’entourage de Summer mais ça ne l’empêchait pas de douter, de se poser des questions par moment. Etait-elle amoureuse de lui ? Par moment, il s’interrogeait et ça faisait mal.

Il n’avait pas envie de verser dans la dispute de couple, ce n’était pas son intention mais il avait besoin de la secouer, qu’elle sorte de cette spirale infernale de doutes et d’insécurité. Il avait l’impression d’être revenu une année en arrière quand elle s’attendait à ce qu’il la quitte dès qu’il croisait le regard d’une autre femme. « Raaah… bébé, le prends pas comme ça, j’essaie simplement de t’aider » soupira-t-il avant de l’enfoncer plus qu’autre chose en lui balançant ni vu ni connu sa semaine de tests. Il y avait mieux comme annonce mais tant pis, au moins, c’était fait. « Je l’ai appris il y a quelques jours. Ils veulent nous tester sur une semaine pour voir notre façon de nous comporter etc. Je savais pas trop comment te l’annoncer car je sais très bien ce que tu es en train de penser Summer Maconahey : tu te dis que je vais me tirer et ne pas revenir ou un truc de ce genre-là. C’est juste une semaine et après, je rentre sagement à la maison pour reprendre notre routine donc profites-en pour aller voir Bonaventure ? »

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Pammer,

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J’écoutais les propos de Paris, et sa façon de m’expliquer les choses. Je voulais bien reconnaitre que je prenais mal ce qu’il me disait, mais en même temps, comment faire pour ne pas le prendre mal quand on l’entend encore plus nous reproche un comportement ? Voilà que maintenant, j’enchérissais un peu trop à son gout, ma souffrance à l’idée d’avoir perdu mon ami ? Carrément maintenant, c’était presque aussi fort que si je venais de perdre mon petit-ami. Je plissais les yeux, légèrement blessée bien que je me doutais qu’il l’était tout autant par mon comportement. « Ce n’est pas cool de me dire ça….surtout que t’es loin du compte : ce serait pire si j’avais perdu un petit-ami… » Je baissais les bras après cela, comprenant que mon comportement l’agaçait de toute façon…alors autant arrêter d’en parler. Comme quoi, j’avais raison : il n’y avait rien à dire sur le sujet qui puisse m’aider. J’étais seule avec ce sentiment d’abandon, et je finissais d’avoir peur de me justifier sans passer mes sentiments pour de l’exagération.

Je lui disais donc que j’arrêtais de m’attarder sur lui, et ainsi de me montrer trop émotive, mais je fus très vite surprise par les révélations de cette semaine de test. Je prenais ça comme un coup de poignard supplémentaire, comme si ça ne suffisait pas, Paris me faisait passer cela comme un simple petit moment désagréable à passer. Bon okay, il n’y était pour rien, ce n’était pas lui qui organisait ces tests…et c’est vrai aussi que j’imaginais déjà le pire. Mais sincèrement, me proposer de partir en vacances pour voir Bona, pour pallier à son absence ?? Avait-il vraiment compris ce que je ressentais ou pas ? « Donc y’a pas 5 secondes tu me sous-entends tel un reproche que je surréagis à l’absence de Bona, comme si j’avais perdu mon petit-ami ; et maintenant, tu me propose carrément d’aller le voir pendant une semaine comme une sorte de substituions à ta propre absence ??? » je le regardais sourcils relevés, complètement perdue par ces propos, et finalement lui balançait de but en blanc : « Parce que tu crois que ça ma suffire en fait ?! Tu pars pendant une semaine, mais hey ce n’est pas grave, parce que je serais avec Bona, donc je ne penserais pas à toi, et je ne serais pas attristée par ton absence ?? » Et le tout, devait former « des vacances »…on n’a apparemment pas la même conception de la chose. Je levais les yeux au ciel, puis les bras, avant de le laisser retomber vivement contre mes cuisses, et de soupirer : « Bon tu sais quoi, laisse tomber….on arrête là. Tu vas être en retard par ma faute en plus donc… » Je regardais autour de nous, jetant un coup d’œil au réveil tout en tâchant de me reprendre et de me calmer comme il me le proposait « Je veux bien que tu déposes Ashlynn du coup…je vais aller prendre une douche et me préparer…je n’ai pas envie de me rendormir »…et puis encore moins, s’il n’est plus là dans le lit. A mes côtés.

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Summer,

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Par moment, il doutait de tout et de rien mais c’était parce qu’il n’avait pas un passé qui l’aidait à envisager l’avenir avec sérénité. Paris n’était pas un grand sentimental dans le sens qu’il était terre à terre concernant ses relations avec les autres. Summer était l’exception à toutes les règles. Il l’avait laissé entrer dans sa vie, dans son cœur mais également dans son âme. Sans elle, il n’était rien et la voir aussi triste après le départ de Bonaventure lui faisait craindre le pire. Etait-elle amoureuse de lui et son départ lui ouvrait les yeux ?! « J’en sais rien, à toi de me le dire » hausse-t-il les épaules. Il était injuste avec elle et il voyait bien qu’il faisait plus de mal que de bien rien qu’en plongeant son regard dans celui de Summer. Elle était blessée de ses insinuations, pire, elle se refermait. Bien joué Maconahey ! Quand on te dit que le tact et la diplomatie sont pas ton fort, prends le pour argent comptant se sermonna-t-il. « C’est bon, j’ai dit une connerie tout à l’heure… mais tu remets tout en question parce qu’il s’est tiré alors je me pose des questions. Tu me regardes, tu agis comme si j’allais disparaitre de ta vie d’un claquement de doigt. Ce n’est pas parce qu’Amanda ou Bonaventure se sont tirés que je vais en faire de même. Je suis ton mari, pas ton pote » rétorqua-t-il avant de se passer une main derrière la nuque pour se détendre. « C’est bon, je t’ai dit d’aller passer une semaine là-bas, je t’ai pas invité à coucher avec lui hein » grogna-t-il avant qu’elle ne coupe court à leur conversation. C’était peut-être préférable car le connaissant, il sortirait encore plus de conneries que nécessaire. « Okay… je vais la déposer » soupire-t-il en quittant leur chambre, préférant fuir les choses pour une fois que de rentrer dans le décor et tout péter. Summer ne ferait qu’être blessée et il ne voulait pas de cela. Le problème, c’est qu’il ne se voyait pas partir une semaine en la sachant toute seule, si mal. Capucine lui faisait la gueule et il se voyait mal lui demander ce service. Mira ? Pas certain qu’elle soit encline à baby-sitter Summer car elle aussi, avait perdu Bonaventure. Sa mère ? Une petite voix lui souffla que sa femme n’était pas une gamine, qu’elle savait prendre soin d’elle toute seule. Ouais… Dans un sens, c’était vrai mais de l’autre, elle était en plein trip d’insécurité et il avait besoin de se dire qu’elle n’allait pas passer toute une semaine à s’imaginer des tas de scénarios catastrophes.

« Allez viens ma princesse… Il est temps d’aller à la crèche… » dit-il en soulevant sa fille dans ses bras, attrapant son sac à dos d’une main pour le glisser en travers de son épaule. « En plus, papa fait que des conneries avec maman donc on va la laisser se préparer tranquillement » marmonna-t-il en attrapant ses clés, prêt à partir. « On y va bébé… A ce soir » s’écria-t-il pour ne pas rompre cette petite routine quotidienne bien que cette fois-ci, il avait l’impression de quitter la maison comme un joyeux lâche.

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Je me sentais mal de perdre un ami, et comme si cela ne suffisait pas il fallait que tout ceci vienne jeter l’huile sur le feu avec Paris. Pourquoi devais-je justifier l’importance de ma souffrance ? Sous prétexte que Bonaventure n’avait été qu’un ami, je devais mesurer mes sentiments ? Je regardais Parsi avec de la peine dans mon regard. Il me reprochait d’être entière…alors qu’il n’y a pas si longtemps, il aurait sans doute vu cela comme une qualité. Et son « j’en sais rien à toi de le me dire » qu’il avait sorti comme moyen de défendre ses propos sur le sujet, ça m’avait encore plus blessé. Il voulait quoi exactement ? Que je lui montre comment j’allais me ressentir à la perte d’un petit-ami ? il voulait peut-être qu’on se sépare ? Juste pour voir si ma souffrance est bien au centuple de celle que je ressens depuis le départ de Bona ?! C’était ridicule…J’avais préféré ne pas réagir. A la place je me refermais comme une huitre, bousculée par les vagues houleuses qui la secouait. J’étais démunie, et surtout perdue : surtout qu’en règle général, quand on dispute s’annonçait entre Paris et moi habituellement, vers qui je me tournais ? Vers Bona. Et quand j’avais un problème avec mon meilleur ami, c’est vers Paris que je me tournais…mais cette fois-ci, Paris ne pouvait pas me comprendre. Il était blessé par mon comportement, et moi je l’étais par le sien. Et le pire, c’est que si j’avais été méchante et revêche, je lui aurais sans doute dit que j’aurais bien voulu qu’il perde ses amis, pour voir comment lui il réagissait. Mais premièrement je ne le souhaitais à personne, et deuxièmement, le Dunster aurait été capable de me dire qu’il n’avait besoin de personne pour avancer. C’était peut-être là tout mon défaut finalement : J’ai besoin des autres. J’ai besoin de leurs présences, j’ai besoin d’échanger, de les voir vivre pas loin de moi, de pouvoir participer à leur vies comme ils participent à la mienne…ils sont ma famille, celle qui était jusqu’ici moins bancale que ma famille par le sang. C’est peut-être ça que Paris ne comprend pas. Que je dépends de mes amis…que je dépends de lui aussi.

Voilà pourquoi son départ me faisait peur, mais là encore je ne m’attendais pas à ce qu’il me fasse passer la pilule avec tellement de distance. Je l’écoutais et lui en voulait de croire que son absence serait aisément vivable pour moi. C’est vrai quoi, je n’ai qu’à aller passer des vacances avec Bona, et le tour est joué ! C’était n’importe quoi ! Et quand je le lui faisais savoir, la seule chose qui trouvait à me dire c’était qu’il ne m’avait pas demandé la lune non plus. Enfin, non : si je cite ses véritables paroles, c’est plutôt « je ne t’ai pas demandé de coucher avec lui non plus ! » voilà comment il résumait la situation. J’avais fini par abandonner, voyant que cette conversation ne menait à rien sinon à nous diviser. Tant pis, je ne voulais plus me justifier d’être aussi à fleur de peau. Et je ne veux pas non plus avoir à lui dire ce que cette semaine d’absence signifie pour moi. Au delà de ne pas le voir pendant la période, cela marquerait le début de sa vie, de sa carrière, de ses projets…et cela marquerait aussi le début de plusieurs absences, à répétitions. Et il ne fallait pas me faire croire qu’il n’était pas lui-même conscient de tout cela. Je m’étais promis de le soutenir dans ses projets et je le ferais. Mais il ne fallait pas pour autant me demander de faire comme si de rien n’était….

Je laissais donc Paris s’occuper d’Ashlynn, coupant court à notre conversation qui me donnait plus envie de pleurer qu’autre chose, en allant me réfugier dans la salle de bain. Mais je me sentais tiraillée comme jamais : je n’avais toujours pas envie de le voir partir ! Et encore moins en étant ainsi en froid tous les deux. J’étais en colère parce qu’incomprise et surtout sermonnée pour mon comportement trop exagérée…mais pas au point de laisser un fossé s’installer entre lui et moi. Je me regardais dans le reflet du miroir, et me sentais encore mal. Mais cette fois-ci ce n’était pas uniquement à cause de la perte de mon deuxième meilleur ami ; mais bel et bien parce que j’étais en train de perdre le peu de considération que Paris avait encore pour moi. Ni une ni deux, je tirais sur la poignée de la porte pour descendre et me ruer dans le salon, pieds nus, alors que Paris ouvrait la porte de l’entrée en hurlant dans la maison qu’il partait. Je fonçais vers lui pour me cracher dans son dos, et enserrer sa taille comme je le pouvais, un peu gênée par le sac. Mais tant pis, je ne voulais pas qu’il parte en pensant à mal, ni même qu’il soit dégoutée de mon comportement, ou encore qu’il passe sa journée à se dire que je le faisais chier avec mes états-d’âmes. « Pardon » déclarais-je de manière étouffée contre lui, avant de relever la tête pour l’observer de dos, tout en regardant Ashlynn qui m’observait, vue d’en haut. « A ce soir… »


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