Un sentiment de changement, un sentiment de bonheur... - Colombe

Colombe & Alek
• On écrit pour raconter une histoire, expliquer un évènement qui aurait pu marquer notre vie ou non. On n’écrit pas pour faire jolie, non, juste pour parler de quelque chose, le faire savoir. Et, peut-être que cette histoire pourrait aider à comprendre pourquoi tel ou tel personne est devenu comme ça, pourquoi elle sourit tout le temps, ou bien alors ou contraire, pourquoi elle n’a plus gout à la vie, pourquoi elle préfère marcher tête baissé et mains dans les poches. Toutes personnes sur terre à une histoire à raconter, un moment de sa vie qu’il aime citer. Que cette histoire soit exceptionnelle ou non, intéressante ou non, drôle ou non, on s’en moque, on a tous une histoire qu’on traine, peut-être comme un boulet accroché à une chaine, mais on s’en tape, c’est ton historie, c’est ce qui a fait de toi ce que tu es aujourd’hui, alors accroche toi à ça, souviens-toi en de temps en temps, pour que tu saches d’où tu viens, ce que tu as vécu qui aurait pu t’empêcher d’en arriver là, mais, que tu auras surmonté. T’as beau avoir une vie basique, deux parents, logique aussi me direz-vous, mais je voulais dire, deux parents encore présent pour vous, peut-être des frères et sœurs, un chat, un lapin ou un chien, à vous de voir, une scolarité normale, sans trop de problème, une petite copine ou un petit copain, tout dépend de vos attirances sexuelles, les deux si vous avez eu envie… Et, même si tout ça est à peu près la vie de tous les adolescents de cet âge, je suis presque sûr et certain que vous allez avoir un évènement qui aura marqué votre vie, que ça soit le changement de style soudain que vous avez eu suite à un problème, à un film vu ou à une musique écouté. Cette histoire que vous trainerez avec vous et que vous serez fière, ou non, de raconter ou de cacher, que personne ne découvre ça. Ne me faites pas croire que votre vie est parfaite, que lorsque le matin vous ouvrez les yeux vous êtes ébloui par les doux rayons du soleil qui traverses votre fenêtre et qui vous heurtes les yeux, que le chant des petits oiseaux vous transporte dans un autre monde et que votre odorat soit attirer par la douce odeur de la brioche qu’à cuisiner votre cher maternelle, je ne vous croirais pas, je n’ai jamais vu une vie comme ça, sérieusement, on ne voit ça qu’à la télé dans une petite maison dans la prairie ou dans docteur Queen, mais pas ici, alors allez-y, racontez-nous votre histoire, qu’on en sache un peu plus sur vous, que vous ne restez pas dans ce mystère qui entoure votre histoire, cette bulle que tout le monde aimerait percée. •

• Ma vie était basique, mais, des évènements m’avaient poussé à devenir la personne que je suis aujourd’hui, pas un autre, pas une pâle copie d’une copie d’une autre copie et un si de suite, non, j’étais désormais moi-même, je ne couchais plus avec des filles pour un rien, j’avais arrêté toutes ces conneries. Une personne m’avait aidé là-dedans, Colombe elle s’appelait, c’était elle qui m’avait donné l’envie de ne plus faire ça, car, je sentais que lorsque j’étais à ces côtés, rien ne pouvait s’écrouler, que ma tête serait dans les nuages et mon corps avec le sien, c’est le genre de sentiments qui ne se décrivent pas si facilement que ça. Bref, j’étais là, finissant de ranger ma chambre attendant cette fameuse Colombe qui était censé venir passer l’aprèm avec moi. •
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Alek & Colombe
Harvard avait été ma nouvelle source. L'endroit où je pouvais tout recommencer à zéro. Alek m'y avait bien aidé, et m'avait entraîné dans ma nouvelle vie. Il avait été là, depuis la rentrée, presque tous les jours pour moi. On n'arrêtait pas de se voir, et j'adorais ça. Jamais je ne m'étais autant senti moi-même avec une personne, et jamais je ne m'en serai senti capable. Ca me faisait du bien de vivre ce que je vivais. Je respirais cet air frais, et je n'avais besoin de rien d'autre pour aller mieux. Mais voilà, la vie parfaite n'existe pas, il y a toujours un problème qui se créé, car on a prévu mieux pour vous, ou bien pire... Et effectivement, tout n'était pas rose... Alors que je me portais très bien avec Alek, que j'avais oublié le passé, oublié Honoré, le garçon dont j'étais tombée amoureuse dès mes 15 ans, il refaisait surface. Finalement, j'avais beau le fuir en allant à Harvard, il ne partait pas. Il était toujours là... Je l'avais revu il y a environ une semaine. Alors que j'étais assise sur un banc, je le vis de loin et en essayant de le fuir, il me rattrapa... Je ne sais même pas combien de temps on est resté ensemble. J'étais contente de le revoir, après tout, mais j'étais terriblement malheureuse... Il était venu pour s'excuser de ne pas m'avoir rattrapé quand je décidai de partir à Harvard, mais c'était trop tard... Il ne pouvait pas revenir et me ravoir alors qu'il m'avait laissé tombée... Depuis ce jour, on ne s'est pas revu, et c'est peut-être mieux ainsi. Quand je suis avec lui, je perd tous mes moyens. Et c'est sûrement ça qui différencie Alek et Honoré. Alors qu'avec Honoré je me sens faible et lâche, je suis avec Alek tout le contraire. Je suis spontanée, naturelle, et je n'ai peur de rien...

C'est justement avec cette pensée que je marchai vers la maison des Winthrop. J'étais en jupe noire moulante et assez courte et par dessus, j'avais un tee-shirt blanc, décolleté et assez transparent. Mes cheveux tenaient dans un chignon assez "décoiffé" et je n'avais pas mis du maquillage, presque comme à chaque fois que je voyais Alek. En passant dans le hall d'entrée, je me rappelais de la fête donnée quelque jours auparavant, où Alek s'était battu avec Matt car il s'apprêtait à "abuser" de moi... Alek était vraiment mon protecteur... Qu'est-ce que je ferais sans lui ? ... Je montai alors les escaliers et marchai vers la porte qu'Alek m'avait indiqué. Il m'avait invité dans sa chambre, car il m'avait promis de me la montrer, après un pari débile. Je marchai alors, un peu excitée à l'idée de le voir et une fois devant la porte je me mis à toquer.
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Colombe & Alek
• Voyager, partir à l’inconnu, découvrir de nouvelles terres, de nouveaux lieux, vivre, vivre pleinement ce voyage, cette opportunité de visiter quelque chose de nouveau. Qui n’aurait pas aimé quitter ce lieu qui était votre pays, votre ville, votre appartement pour partir loin, dans un autre pays, dormir dans un autre lit, une autre ville, se réveiller sans avoir la même vu, découvrir un nouveau climat, de nouvelles cultures, de nouvelles personnes, une nouvelle langue ou bien encore de nouveau plat que vous ne trouvez pas si facilement chez vous ou alors seulement en boite de conserve totalement immangeable et pas du tout représentatif de ce qu’on aurait pu vous servir dans son pays d’origine ? Ne me dîtes pas que voyager ne vous intéresse pas, j’aurais vraiment du mal à vous croire, sérieusement, qui n’a jamais voulu tout plaquer pour partir à l’inconnu et recommencer une vie là-bas ? Repartir de zéro, vous créé une nouvelle identité, une nouvelle façon de voir la vie et de faire les choses ? Tout le monde… Tout le monde en a déjà rêvé, ou alors, a vu passer cette idée dans sa tête au moins une fois. D’autre l’auront laissé germer, atteindre la maturité pour pouvoir l’exploiter et vraiment le faire. Ces gens qui n’en ont plus rien à faire de cette vie qui les dégoutait plus qu’autre chose… Si l’on regarde bien, les personnes qui ont voyagé se reconnaissent assez bien, elles sont… Comment dire… Plus ouverte, voilà, c’est ça. Elles n’auront pas peur de prendre la parole avec un inconnu, faire connaissance avec je ne sais qu’elle personne qui passerait par-là, juste pour le plaisir de communiquer, de faire de nouvelles rencontres. Un voyage ne peut être que bénéfique, du moins, tant qu’il ne vous arrive pas d’ennui, car là, vous allez tout de suite mon apprécier ce nouveau pays et voyager ne va pas tant vous plaire que ça, vous allez vouloir rester chez vous, dans cet endroit où vous êtes sûr de ne pas avoir de problème. Alors, si j’ai un conseil à vous donner, voyager, faites-vous plaisir tant que vous le pouvez, découvrez de nouveaux pays, de nouvelles langues, de nouvelles cultures avant qu’il ne soit trop tard, avant que vous ne puissiez pu le faire, que l’argent manque, que votre vie de famille ou bien votre vie au travail vous en empêche, alors, profitez maintenant, que vous soyez seul où à plusieurs, foncez, allez-y, n’attendez pas qu’il soit trop tard, c’est maintenant ou jamais, alors, je pense que maintenant, vous savez très bien ce qu’il vous reste à faire… Voyager •

• Ca m’arrivait souvent de penser à tout abandonner et à partir à l’inconnu, recommencer une toute nouvelle vie, mais, je crois que j’en avais pas les couilles, je m’étais habitué à cette petite vie que je menais, à mes amis, à tout ça, et tout recommencer à zéro serait surement dur je pense. Colombe elle l’avait fait, elle avait quitté la France et était venu à Harvard, elle avait eu du courage, vraiment. Tient, en parlant d’elle, j’entendis frapper à la porte de ma chambre, rangea rapidement ce qui restait à terre, j’alla ouvrir la porte pour la découvrir, planté là, un sourire de dessiner sur ces lèvres. La prenant dans mes bras pour la saluer et déposant un doux baisé sur sa joue, je la fit rentrer avant de prendre la parole. •

« Fait gaffe mon chou, habillé comme ça ici, tu risques de te faire violer par des gars en chien ! … Comment tu vas alors ? »

• Disons qu’une mini-jupe assez moulante et un décolleté dessinant parfaitement ces belles formes, plus d’un gars avait dû se retourner sur elle lorsqu’elle était rentré dans ce bâtiments. Mais bon, elle était là, en vie, et elle n’avait pas l’air d’avoir eu de problème, alors, fermant la porte derrière elle, j’attendis qu’elle me répondre. •
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Alek & Colombe
Alek était vraiment un mec bien. Le genre de mec sensible, à l'écoute et vraiment très généreux. Lors de notre rencontre, cette fameuse soirée où je lui ai raconté toute ma vie, ou presque, il m'avait dis qu'il profitait du Summer Camp pour devenir un homme nouveau. Il me raconta qu'avant, ce n'était qu'un mec ordinaire qui se tapait toutes les filles du campus. Cet homme-là, je ne l'avais jamais vu, il avait décidément, bien réussi à le faire disparaître. Et plus je passais du temps avec lui, et plus j'essayais de m'imaginer comment il était avant mais sans succès. Il me paraît si différent des autres mecs, que je n'arrive pas à me faire à l'idée qu'il était comme eux avant. Il est tellement extraordinaire que je n'arrive pas non plus à comprendre pourquoi il ne s'est pas trouvé une copine...

La porte s'ouvrit tout à coup, et je vis le visage d'ange d'Alek qui s'illuminait. Il me prit alors très fort dans ses bras et déposa un baiser sur ma joue. Je le serrai à mon tour très fort puis me dégagea de lui doucement. Je ne pouvais m'empêcher de sourire, un peu comme une niaise, puis il me dit

« Fait gaffe mon chou, habillé comme ça ici, tu risques de te faire violer par des gars en chien ! … Comment tu vas alors ? »

« Ne t'inquiètes pas pour moi, je sais me défendre maintenant ! Je suis en train d'apprendre le karaté ! »

Sorti de ma bouche comme ça, on aurait pu croire que je rigolais, mais c'était vrai. J'avais rencontré un certain mec prénommé Ricardo. Il faisait du karaté et je n'ai pu m'empêcher de lui demander de me donner des cours.

« Sinon je vais très bien ! Et toi alors mon Alek ? Tu me racontes quoi de nouveau ? »
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Colombe & Alek
• Le pouvoir, cette chose qu'un grand nombre de personnes aimeraient posséder. Pouvoir faire ce que l'on veut, au moment où on le désire, comme par exemple, avoir de l'influence sur certaines personnes comme les médias, pouvoir détourner les informations, montrer les images que l'on désire, faire entendre les sons que l'on veut. Ensuite, l'argent, pouvoir se payer n'importe quel choses, n'importe qu'elle maison, pour deuxième exemple, prenons celui de la personne qui a tellement d'argent qu'elle désire acheter la ville où elle vit, juste pour montrer sa puissance, son pouvoir. Et tout ça, toute ces choses malsaines en guise de pot de vins, de plusieurs billets glisser doucement dans les poches de ces personnes. Pour notre cher ami monsieur Lewis, le pouvoir ne l'attirait pas pour le moment, il aimait la vie qu'il vivait, cette vie qui lui faisait profiter de chaque petit instant que la vie lui offrait, cette vie qui l'avait fait devenir la personne qu'il est, cette vie qui l'avait fait rencontrer ces amis, qui l'avait fait rencontrer... la vie tout simplement. Une renaissance. C’est ce que j’avais eu, une espèce de renaissance me poussant à arrêter de coucher avec n’importe qui n’ importe où. J’avais juste envie de me poser, d’être en compagnie d’une fille pour qui j’ai des sentiments et qui en a pour moi, pas juste pour coucher et partir le matin comme un voleur. « Ne t'inquiètes pas pour moi, je sais me défendre maintenant ! Je suis en train d'apprendre le karaté ! » … « Sinon je vais très bien ! Et toi alors mon Alek ? Tu me racontes quoi de nouveau ? » Le karaté ? à ce moment-là, un rire sorti de ma bouche, je trouvais ça plutôt fun que Colombe fasse un sport de combat en fait. Alors, me dirigeant en direction du canapé, j’alla chercher quelque chose à boire avant d’y déposer sur ma petite table basse, m’asseyant à ces côtés, je repris ce qu’elle venait de me dire. •

« Le karaté ? Genre tu me montres une prise après, que je rigole ? » […] « Autrement oui ça va, maintenant que t’es là, mais… Niveau nouveauté, y’a pas grand-chose, j’ai repris le rythme des cours et tout ça… »

• Ce n’est pas que je la croyais pas, non, mais, c’est plutôt que j’aimais bien la taquiner, l’embêter un peu. Entre nous, il y avait une complicité qui nous poussait à s’amuser, à s’embêter un peu, mais, rien de méchant. •

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Alek & Colombe
L'appartement d'Alek était vraiment pas mal ! Il était plutôt bien aménagé et très chaleureux. Je me doutais qu'il avait du amener pas mal de filles ici mais je n'y songeai pas, ça ne m'intéressait pas de savoir avec combien de filles il avait pu couché etc. Ce ne sont pas le genre de questions que je risque de lui poser un jour. C'est trop intime et puis je ne veux pas refaire surgir son passé qu'il a envie de surpasser. Il me fit signe de s'asseoir sur son canapé pendant qu'il allait chercher à boire. Il n'avait même pas besoin de me demander ce que je voulais car il savait que j'allais lui répondre du coca. En effet, on s'était vu quasiment tous les jours cette semaine et quand on allait dans un café je ne commandais que du coca. Avant qu'il ne pose les boissons sur la table basse, j'étais déjà assise sur le canapé. Ma jupe remontant un peu, je tirai dessus, histoire qu'elle ne soit pas trop courte et Alek s'assit à mes côtés

« Le karaté ? Genre tu me montres une prise après, que je rigole ? » […] « Autrement oui ça va, maintenant que t’es là, mais… Niveau nouveauté, y’a pas grand-chose, j’ai repris le rythme des cours et tout ça… »

« J'ai pris qu'un cours pour le moment... Alors j'ai pas tellement envie de me ridiculiser... »

Je ris légèrement et après avoir bu une gorgée j'enchaînai

« Et dis moi, parmi toutes ces nouvelles têtes à Harvard, tu n'as pas rencontré une jolie fille qui t'as tourné la tête ? »
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Colombe & Alek
• C’est dur de dire au revoir lorsqu’on sait que c’est la dernière fois. C’est pas toujours facile d’accepter la réalité qui vous fout un grosse claque en pleine face et qui vous dit merde. On n’est pas toujours préparer à ça, préparé pour ça, mais, vous avez déjà vu un cours spécial qui va vous faire comprendre comment la vie tourne, comment tout ça marche et surtout, comment accepter ce genre de chose ? Vous avez déjà vu des simulations du genre ? Juste pour être prêt, prêt à accepter la réalité. Non, ça n’existe pas, ça ne peut pas exister. On ne peut pas contrôler les réactions des personnes. Certains vont réagir calmement, d’autre moins calmement, et d’autre, encore moins calmement. Alors, qu’est-ce que vous voulez faire un cours là-dessus ? C’est totalement débile, faudrait que tous soit différent à chaque fois, que ça soit un cours particulier, un professeur pour un élève… Complètement, totalement même, débile ! Imagine juste une minute, c’est pas long, je te demande juste un peu de temps, de toute façon, une minute dans une vie, qu’est-ce que c’est ? Et me répond pas « ouais en une minute j’ai le temps de pisser et de ne pas louper mon bus » autrement tu vas te prendre un High Kick dans la face ! Alors, imagine juste une minute ou tu vas être dans le pire cas possible et imaginable, et tu seras seul pour faire face à cette épreuve, tes amis ? Tu ne veux pas en parler, tu n’y arrives pas. Ta famille ? Encore moins, tu as toujours pensé à garder une partie d’intimité, une partie de secret si on peut appeler ça comme ça. Tu ne parleras pas de tout avec eux, t’aimes garder ce petit jardin secret que tu arroses et renouvelle souvent. Alors bref, tu seras seul, et tu seras confronté à une situation plus que déstabilisante. Comment tu vas réagir ? Tu vas être le gars calme à t’isoler ? Celui qui va s’asseoir car il est mal… Ou bien… Tu seras le gars qui va mal réagir et qui va vouloir tout démonter ? Qui va péter tous ce qui lui passe sous la main ? Qui va s’en prendre à tout le monde, qui ne va pas comprendre, qui va mal tourné, se plongeant dans l’alcool, dans la drogue ou bien dans autre chose de malsain et qui te fera plonger encore plus pour t’emmener jusqu’au fond du gouffre et te tendre une pelle pour creuser ta propre tombe ? Cette nouvelle épreuve, cette nouvelle phase de ma vie si l’on pouvait l’appeler comme ça, je l’acceptais, j’acceptais le fait de voir mes sentiments évoluer pour une personne, de voir que je pouvais très bien me contenir et ne pas coucher avec juste pour coucher. Colombe me retournait la tête, et j’aimais ça, j’aimais cette manière qu’elle avait eu de rentrer dans ma vie. Je ne sais pas trop ce que mes sentiments faisaient, mais, je les laissais faire, je les laissais s’aventurer sur ce terrain vague et j’appréciais, j’appréciais de me sentir heureux à côtés d’elle. •

• « J'ai pris qu'un cours pour le moment... Alors j'ai pas tellement envie de me ridiculiser... » … « Et dis-moi, parmi toutes ces nouvelles têtes à Harvard, tu n'as pas rencontré une jolie fille qui t'as tourné la tête ? » Ne pouvant m’empêcher de l’imaginer en train de faire du karaté, j’étais face à elle, en train d’essayer de me retenir de rire. Ça devait être quand même drôle à voir… Alors, la poussant doucement, comme pour la provoquer gentiment, je pris la parole. •

« Allez Bruce Lee, fait moi une démo ! […] « Heu… Niveau fille, si, j’en ai bien rencontré une, mais, j’sais pas si je lui fais le même effet qu’elle me fait en fait… »

• Cette fameuse fille dont je parlais n’était pas inconnue pour Colombe, loin de là même, elle la connaissait par cœur, car cette fille, c’était elle… •

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Alek & Colombe
Alek était vraiment un mec génial ! Je ne savais pas comment notre relation allait évoluer, mais je savais que dans tous les cas, il ne me briserait pas le coeur. Il continuerait à me protéger dans n'importe quelles situation et on ne se perdra jamais de vue ! Avec lui, je vivais un peu comme sur un petit nuage. Je ne me préoccupais pas de grand chose et finalement j'arrivais très bien à gérer les cours et lui.

« Allez Bruce Lee, fait moi une démo ! »

« T'es malade ! Mais bon, si tu es sage, et que tu me fais beaucoup boire, pourquoi pas... »

Je me mis à rire, et je lui souris comme à ma grande habitude.

« Heu… Niveau fille, si, j’en ai bien rencontré une, mais, j’sais pas si je lui fais le même effet qu’elle me fait en fait… »

Oh ! C'était la première fois qu'il se confiait à moi niveau fille ! J'étais plutôt fière qu'il me fasse assez confiance pour me parler de ça ! J'étais loin de me douter de qui ça pouvait bien être...

« Et ben ! Tu perds pas de temps toi ! Ca fait à peine quelques semaines qu'Harvard à repris, et voilà que tu as déjà trouvé quelqu'un ! Petit cachotier va !»

Je bus une gorgée afin de finir mon verre puis repris

« Et t'attends quoi pour foncer alors ? Tu verras bien si elle t'apprécie aussi ! »
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Colombe & Alek
• Bruce Lee… Ce n’était pas vraiment un surnom qui collait à Colombe, mais, comme je vous l’ai déjà dit, j’aimais la charrier, c’était plutôt drôle, et la complicité qui c’était créé entre nous permettais cette façon qu’on avaient de s’embêter, car ont savaient très bien que tout ça était gentil, qu’il n’y avait rien de méchant ou autre. J’étais bien avec elle, c’était la première fois depuis longtemps que je me sentais vivant, que je me sentais moi, je n’avais aucune envie de lui briser le cœur en couchant avec elle et en la jetant comme une vieille chaussette troué puant le vinaigre. Je crois que j’avais des sentiments pour elle, je ne savais pas comment décrire cette boule au ventre que j’avais lorsqu’on étaient ensemble, cette peur de la décevoir ou je ne sais quoi, alors, je restais naturel, je restais le vrai Alek. « T'es malade ! Mais bon, si tu es sage, et que tu me fais beaucoup boire, pourquoi pas... » Ne pouvant m’empêcher de rire, je la regarda en souriant pour ensuite me remémorer cette soirée ou elle avait bu et m’avait déballer une grande partie de sa vie. •

« Te faire boire ? Je vais passer pour le gars qui a voulu te bourrer la gueule pour te violer après, ça craint ! »

• La suite de la conversation qu’on avait eue dévia sur le fait que j’avais une fille en vue à Harvard. Cette fille était Colombe, mais, je ne lui avais pas encore dit, je faisais comme si c’était une autre fille, pour voir si elle serait jalouse, si elle ferait en sorte de m’en dissuader… D’un côté, j’avais envie de foncer, j’avais envie de l’embrasser, espérant qu’elle apprécie et est aussi envie, mais, de l’autre côté, j’avais peur qu’elle ne veuille pas ça et qu’elle me voie plus comme un ami qu’autre chose. « Et ben ! Tu perds pas de temps toi ! Ca fait à peine quelques semaines qu'Harvard a repris, et voilà que tu as déjà trouvé quelqu'un ! Petit cachotier va !» […]« Et t'attends quoi pour foncer alors ? Tu verras bien si elle t'apprécie aussi ! » Foncer, et bien, écoutant là, mais, avant testons sa réaction, voyons ce qu’elle pourrait bien me répondre… •

« En fait, c’est que c’est une très bonne amie… Regarde, disons que tu commences à tomber amoureuse d’un ami proche de toi, tu vas faire quoi dans ce cas-là ? »

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Alek & Colombe
« Te faire boire ? Je vais passer pour le gars qui a voulu te bourrer la gueule pour te violer après, ça craint ! »

Aïe, je l'avais presque oublié celui-là... Alek parlait de Matt... C'était un mec rencontré chez les Winthrop qui m'avait fais boire et qui en a profité pour m'amener dans sa chambre.. Heureusement qu'Alek était là. Non mais vraiment, qu'est-ce que je ferais s'il n'était pas là pour moi... Et puis c'est même à cause de lui que j'ai commencé le karaté, histoire de pouvoir me défendre seule comme une grande.

« Mais pas du tout ! Te connaissant, je sais très bien que tu n'abuseras pas de moi. »

Je lui souris encore puis posai mes lèvres sur sa joue. Ce baiser était vraiment très tendre et signifiait que je lui faisais entièrement confiance.

« En fait, c’est que c’est une très bonne amie… Regarde, disons que tu commences à tomber amoureuse d’un ami proche de toi, tu vas faire quoi dans ce cas-là ? »

Oh mince... Ce qu'il me racontait, c'est ce que j'avais vécu pendant 2 ans, quasiment jours pour jours, avant d'arriver à Harvard. J'étais tombée amoureuse d'Honoré... C'était mon meilleur ami et j'ai vécu en lui cachant tout ce que je ressentais.. Et voilà ce que j'avais fais dans ce cas-là... Mais peut-être ce n'était pas la meilleure solution. Ignorer ses sentiments pour préserver une relation qui aurait peut-être était meilleure... Quand Alek me posa cette question, il pouvait remarquer que je commençais à être pensive, et que je devenais un peu mal à l'aise. Je ne lui avais pas raconté cette histoire.. Ca faisait parti de mon passé et je ne voulais plus en reparler... Alors d'un ton qui se voulait le plus naturel possible je lui dis ceci

« Je ne sais pas... Je pense que je te dirais de foncer, quitte à gâcher votre amitié, mais ce serait insupportable de cacher jour après jour ce que tu ressens... Et si jamais tu lui caches, tu risqueras de regretter toute ta vie... »
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