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Allongée sur son lit, Denys à tes côtés, le serrant contre toi, c'était une façon bien à toi de lui montrer qu'il t'avait manqué. Par cette étreinte, tu montrais toute l'affection que tu avais pour lui et ajouter à tes paroles, à ta façon dont tu avais couru vers lui à l'aéroport pour te jeter dans ses bras, ainsi qu'à cette remarque comme quoi ta semaine avait été dure car il s'était absenté tout ce temps, tu pouvais pas mieux faire. Ou si tu étais bien plus douée pour exprimer ce que tu ressens par le sexe que par les mots, mais t'avait pas la force et c'était mieux d'éviter d'en arriver là. C'était mieux de garder votre relation au stade amicale et juste amicale. C'est ce que tu t'étais convaincue, malgré que oui, tu n'avais rien contre l'idée de repartager un tel moment avec le jeune homme, la première fois étant surprenante tant vos deux corps avaient comme été fait pour s'assembler. Puis, tout ça, c'était pas toi. T'avais jamais été aussi affectueuse, ni en manque d'une personne, encore moins eut peur de perdre quelqu'un. Dans ta vie les gens venaient et partaient, tu les avais jamais retenu, tu vivais avec des souvenirs, sans te prendre la tête, laissant la vie faire son court et choisir ce qui en avait été décidé pour toi. Si c'était perdre le contact avec quelqu'un alors c'était comme ça. Mais Denys, il n'en n'était pas question. Tu lui faisais donc comprendre que déjà aujourd'hui et les autres jours, il avait bien plus de ton attention que la plupart des autres personnes proches de toi. Et s'il avait pas tord, qu'il n'y a pas de limite pour montrer aux gens qu'on aime combien on les aime, la vie étant courte et incertaine, pour toi si y avait du assez. Mieux tu gardais les choses pour toi, mieux tu gardais tes émotions et sentiments et mieux tu te portais. T'étais pas le genre non plus à réclamer de l'amour ou des mots venant de tes proches. Tu savais voir en eux leur sincérité, combien tu comptes et leurs actions parlaient pour eux. Tu voyais bien ce qu'ils font pour toi plutôt que te baser sur des paroles qui peuvent être que hypocrisie. Là encore, ça faisait exception. Ton coloc n'était pas le seul à vouloir plus de preuves comme quoi cette semaine avait créé un manque de l'autre. Comparé à toi, il avait été beaucoup plus sur la réserve, alors pour échapper un peu à sa requête d'en voir plus de ton manque de lui, tout comme pour voir si lui avait vraiment manqué de toi, tu quémandais à ton tour. Aucune réponse à sa question, hormis un sourire qui voulait tout dire, tu sentis sa main sur ta joue puis ses lèvres sur ton front. C'était comme ça qu'il montrait ? Tes yeux s'ouvrirent quand ses lèvres se décollèrent de ta peau, ta bouche s'apprêtant à se plaindre, mais stopper par ses lèvres qui venaient se poser sur ta joue. C'était déjà mieux, mais pas la fin. Ton menton se releva grâce aux doigts du mather, qui s'approcha doucement de toi, son regard plantait dans le tien. Tu pouvais sentir son souffle sur toi quand il t'avoua vouloir embrasser chaque centimètre de ta peau, finissant par cette question... De nature joueuse, l'alcool accentuait tout ça et sans réfléchir un instant, tes lèvres articulèrent : montre moi avec cette voix défiante, qui fit ressortir ton accent anglais. Sobre tu étais incapable de voir tous les signaux qui étaient pourtant bien voyant, bien clignotant entre vous deux, alors avec ton taux d'alcoolémie présent, tu ne fis pas attention au regard et au ton de sa voix qui étaient sincères. Non, cette fois c'était pas une taquinerie comme vous aviez l'habitude de vous faire croire...CODE BY RESSAPANDA.
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