A single rose can be my garden... A single friend my world • Denleigh

Regardant le panneau au dessus de toi, tu cherches du regard le numéro qui correspond à l'avion de Denys. Prévu à l'heure, tu regardes le numéro de la porte à laquelle il va sortir et un sourire aux lèvres puis impatiente, tu te rends vers le lieu en question. Plus d'une semaine qu'il est partit pour le Mexique, que tu ne l'a pas revu depuis que vous avez couché ensemble. Une semaine à parler juste par sms, échanger des photos, prévoir quoi faire pour vos retrouvailles. Hormis un léger accrochage entre vous, tu n'as ressenti aucune distance de la part du jeune homme et tu espères que ça va continuer comme ça. T'as envie d'enlever une bonne fois pour toute les doutes que tu as constaté toute cette semaine. T'as envie de balayer tes craintes concernant le fait qu'il pourrait s'éloigner de toi à nouveau et pire, te remplacer. Si bien que t'as demandé à Capucine de le surveiller et d'enquêter sur la relation qu'il entretient avec cette April avec qui il est parti. Elle t'a prit pour une folle quand tu lui a demandé mais t'as pas envie de le voir s'éloigner, de se rapprocher d'une autre et de peut être le perdre. C'est ridicule mais tu le connais assez pour craindre qu'une fois de retour à la réalité, une fois à nouveau ensemble, il t'évite à cause de ce que vous avez fait. Tu préfères ne pas y penser et stopper toutes tes mauvaises pensées. Tu préfères te focaliser sur le fait que tu vas le retrouver et puis il a accepté que tu viennes le chercher, de passer la soirée avec toi, c'est que y a rien à craindre... Tu arrives devant la porte où il sortira, dans quelques minutes il sera à tes côtés. Dans quelques minutes qui te semblent interminables. Tu check l'heure sur ton téléphone et tu traînes sur instagram, facebook puis snapchat pour faire passer le temps. Il se fait désirer ou quoi ? Tu vois alors une foule de personnes arriver. Tu souris et tu regardes de partout à la recherche de sa tête. Tu vois passer des tas d'étudiants évidement mais tu croises ni Kacy, ni Capucine et encore moins Denys. Tu attends encore, détaillant un couple qui marche main dans la main, puis une petite famille avec deux enfants dont un bébé dans les bras de la mère. Tu vois également des copines rire aux éclats, probablement en train de se rappeler un souvenir de vacances. Mais toujours pas de Den'. Tu vérifies le numéro de l'avion et de la porte, sur la photo du panneau, que tu as prit en photo quelques minutes plus tôt et tu constates que t'es au bon endroit. Il devait juste être dans un des sièges vers la fin de l'avion. Quand tu relèves la tête, tu cherches encore et tu le vois finalement. Juste en face de toi en train de marcher. Un big sourire se dessine sur tes lèvres. Tu ne sais pas s'il t'a vu mais toi tu l'a bien repéré. Si bien que tu cours vers lui, trop heureuse de le voir, comme si ça faisait des mois ou des années que tu ne l'avais pas vu. Tu passes entre les différentes personnes qui sont sur ton chemin et tu lui sautes dessus une fois à sa hauteur. Tu lui sautes littéralement dessus, tes bras enroulant son cou et tes jambes enroulant sa taille. Tu ne peux pas mieux montrer ta joie de le revoir. Welcome home lui dis tu finalement, ce sourire ne te quittant pas, puis déposant un bisous sur sa joue. Il t'avait manqué mais tu t'en rendais encore plus compte maintenant, après avoir vu sa silhouette au loin. Tu te sentais à nouveau complète, ton meilleur ami à nouveau près de toi.

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@Denys Zacharias

Le dicton dit : le problème des envies d’ailleurs, c’est qu’on les emmène partout avec soit. Je ne l’avais jamais compris, cette devise. Le root que j’étais avait toujours pris son pied à vagabonder partout dans le monde, enchainant les voyages, les pays, les découvertes. Mais désormais, je saisissais : ça ne m’avait jamais frappé jusqu’à aujourd’hui, jusqu’à ces derniers jours, ce séjour.  Cette fois l’ailleurs ne suffisait pas. Ca m’avait vidé l’esprit certes, mais pas complètement. Elle était toujours là. Boston était toujours là, occupant un peu mes pensées, malgré moi, malgré les visites, les découvertes, ces vacances et le dépaysement que ça m’apportait. Et pourtant la météo ne faisait pas franchement envie aux USA. Alors oui, le voyage dunster, la découverte du Mexique, ces moments avec les jaunes, avec April, les membres de sa confrérie et leurs invités, ces nouveaux amis que je m’étais faits, tout ça m’avait ravi. Mais… Il me manquait quelque chose, il me manquait quelqu’un. Ce n’était pas la première fois, pourtant, qu’on était séparés Ash et moi. Mais peut être que le tournant étrange qu’avait pris notre relation ces derniers temps m’avait rendu un peu plus accro à notre lien. Mms, textos, et même un léger accrochage que j’avais essayé de faire classer sans suite le lendemain, et sur lequel j’espérais qu’elle ne reviendrait pas, n’ayant aucune explication valable à lui fournir. Bref, après quelques heures coincé dans l’avion sans savoir comment mettre mes jambes, essayant de ne pas me chopper un torticolis, tachant de calmer mon impatience de la revoir qui n’avait pas lieu d’être parce que ce n’était pas normal d’être aussi pressé de retrouver quelqu’un si ce quelqu’un n’était que notre meilleure amie, l’annonce de l’atterrissage imminent se fit enfin entendre. Le signal de sécurité s’allumant pour que tous les passagers bouclent leur ceinture. L’avion entama sa descente puis il fallut attendre encore… Jusqu’à ce que le signal s’éteigne. Nageant dans le flot de passagers, passage du contrôle de sécurité, direction les tapis roulants qui ramenaient vers nous nos bagages. Nouvelle attente. Tapant un peu du pied, repérant mon sac que je saisis alors rapidement le passant en bandoulière sur mon épaule, je me tournai vers April pour une dernière accolade de remerciement, lui soufflant encore combien elle avait été adorable de me convier à ce voyage. Le groupe d’étudiants se disloquait peu à peu. M’avançant sur le terminal, je cherchais des yeux à repérer parmi la foule environnante ma meilleure amie, et je n’eus pas le temps de l’apercevoir qu’elle fonçait déjà sur moi, tornade blonde m’assaillant en me sautant littéralement dessus. Mes bras l’entourèrent instinctivement, se resserrant doucement sur elle alors qu’elle était pendue à mon cou, jambes enroulées autour de mes hanches, un rire amusé s’échappant de mes lèvres devant cet accueil plus qu’enthousiaste que me réservait la demoiselle « T'es contente à  ce point que je t'offre un sombrero et une bouteille de tequila c’est ça ? » plaisantai-je alors. L’humour pour noyer mon trouble, pour essayer de cacher mon propre enthousiasme à la retrouver, feignant que mon cœur ne battait pas à cent à l’heure, que mes bras autour d’elle, ses mains dans mon cou, le parfum de ses cheveux, que tout ça ne me troublait  pas. Je préférais que ça soit elle qui avoue en premier : « Ou bien, je t'ai manqué un peu ? » Un peu, pour ma part c'était  un euphémisme. J'étais loin d'être le geek accro aux nouvelles technologies habituellement. J'étais plutôt du genre à zapper d'emmener mon chargeur de téléphone vous voyez le genre... Alors là  que je passe la semaine à lui écrire, checker mes messages, à guetter son compte instagram... C’était en soit une belle preuve du manque que j’avais pu ressentir.

Une semaine ça représente quoi dans une vie ? Rien, vous êtes d'accord, pourtant pour toi cette semaine là était l'une des plus longues avec la précédente quand ton meilleur ami t'avait évité suite à l'annonce de ton faux crush. Voilà pourquoi cette semaine t'avait paru si longue, si interminable; à cause qu'il soit si loin. Tu étais peut être bien trop aveugle pour penser que s'il te manquait autant c'était à cause des récents événements, de vos éloignements sur les dernières semaines, de tes craintes de le perdre ou qu'il te remplace. Tu mettais ce manque sur tout ça. Quant à l'avancement de la semaine qui te semblait si longue c'était parce que tu étais coincée à Boston, sous la neige, tandis que lui tu le savais au soleil, à la chaleur, à profiter de boire des cocktails et s'amuser comme un fou. T'avais eut ce brin de jalousie, de le savoir là bas au Mexique, mais surtout de ne pas y être avec lui. Tu aurais volontiers aimé partagé les moments qu'il a passé. En vrai, tu aurais aimé être à la place de cette April, qui l'avait invité, et dont tu ignorais tout d'elle et de leur relation. C'était ton meilleur ami et dernièrement tu ressentais de la possessivité à son égard. Tout ça accumulait, tu allais exploser. C'était quand qu'il pointait son nez ? C'était quand que tu voyais sa tête parmi la foule ? Tu étais certaine de toi, ses yeux bleus aussi clair que l'océan, tu ne les raterais pas. Ni sa chevelure décoiffé dû aux heures de vol qu'il venait de faire pour son retour. Cependant, toujours aucun signe, jusqu'à que tu relèves ton visage de ton téléphone une énième fois. Il t'en fallut peu de secondes pour le voir. Sans même le comprendre, tes jambes te tirèrent vers l'avant, faisant un sprint vers le mather. Cheveux bougeant de gauche à droite dans ta course, tu pouvais sentir des regards sur toi des autres personnes, se demandant ce que tu fais, mais tout ce que tu voyais c'était ton meilleur ami, droit devant. Sautant dans ses bras, tu t'accroches à lui digne d'un koala sur sa branche. Une étreinte bien serrée, qui montre à quel point t'es heureuse de le revoir, à quel point il t'a manqué, et à quel point tu veux te l'accaparer. Il aurait pu être en compagnie que tu t'en serai bien moqué de les couper en pleine discussion et de te jeter sur lui. Ses bras se serrent autour de ta taille et son rire résonna immédiatement à tes oreilles. Bordel que c'était agréable de le retrouver, bien qu'il vient te faire une petite taquinerie qui lui fit se prendre une tape sur le derrière de la tête. T'es con lâchas tu avant de reprendre : Mais j'espère que tu as mon sombrero et ma bouteille de tequila dis-tu dans un rire franc et démonstratif de ta joie en cet instant. Bien sûr que tu m'as manqué. Ca sortait tout naturellement, sans même que tu n'aies eut le temps d'y réfléchir. Il t'avait manqué, et pas qu'un peu. Tu lui avais dit par message et puis t'avais passé ta semaine à lui parler par messages et à lui envoyer des photos, ou à lui demander de t'en envoyer. C'était probablement la première fois où vous parliez autant par sms d'ailleurs, et c'était pas faute d'avoir été séparé pendant plus de deux semaines quand tu étais partie directement après le nouvel an pour l'Angleterre. Cette fois, c'était bien différent, dû aux récents événements, voilà ce que tu pensais, aveuglée. Et moi, je t'ai manqué ? Un large sourire sur les lèvres, tes yeux plantés dans les siens, tu attendais sa réponse. Tu attendais un oui, un qui sortirait du fond du coeur, un qui te ferait un putain de bien et qui enlèverait toutes tes craintes... Comme dans ta petite bulle, tu le regardais encore, captant pas vraiment que tu étais dans ses bras, perchée sur lui, en plein milieu du terminal. Par contre, la soirée mexicaine ça sera pour une autre fois, ce soir c'est la soirée de Wade. Ton visage se transforma en moue limite boudeuse. A cet instant tu détestais un peu plus ton ancien bizuteur. Fallait qu'il vienne faire chier de partout, jusque là, à tes retrouvailles avec Denys. Toi qui aurait préféré passer une soirée rien qu'avec lui, comme vous l'aviez prévu, ben non. Ca tombait à l'eau à cause de Wade et son poste de vice président. Rien pour que tu le portes un peu plus dans ton coeur celui là.

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hj : J'allais dire tu nous a fait un nouveau gif haaaaaaaaaaan merci Anyaaaaa @Nora Blue Burberry il gèèèèère ils sont beauuuux

Elle m’avait manqué. C’était déjà sûr avant que j’atterrisse, avant ce moment. Y’avait eu notre fil de sms, moi qui n’étais pourtant pas de ce genre là, j’avais passé mon voyage à zieuter mon téléphone, à guetter de ses nouvelles… Je les avais même vraiment regardé, les vols retour, ce soir où j’avais plaisanté avec elle sur le fait de rentrer. Le séjour avait beau avoir été génial, le pays magique, les dunsters accueillants et adorables, et bien il n’en manquait pas moins que ce voyage avait moins de saveur sans ma blone préférée à mes côtés… Je m’étais dit au début, en partant, que ça tombait à pic, que la distance aiderait à étouffer ce début de je ne sais quoi qui m’envahissait depuis sa –blague-, ce truc qui s’amplifiait depuis nos baisers, peut être même que ça effacerait les souvenirs de notre coucherie ensemble… Non. Tout faux. La distance n’aidait en rien. Ca ne faisait qu’empirer. Et quand elle déboula en boulet de canon devant moi, me sautant littéralement dessus, proximité soudaine et contact surprise entre nous, je fis tout ce qui était en mon pouvoir pour noyer mon trouble. Plaisanterie donc. La technique Denys par excellence. Et je récoltais une petite tape derrière la tête, parfait pour me remettre mes idées en place, pour essayer de lutter contre mon envie de la serrer encore plus contre moi. Reprends toi Denys, voilà l’effet de cette petite tape sur moi. « J’ai ça dans mon sac, laisse moi le temps je viens d’atterrir… » répliquai-je alors qu’elle réclamait ses cadeaux promis, avant, toute mignonne, de confirmer que je lui avais manqué. Un sourire étira aussitôt mes lèvres, sauf que forcément, ma question appelait à être retournée et que je n’y coupais pas. Est-ce qu’Ash m’avait manqué ? « Enormément. » soufflai-je, là où un –oui- aurait certainement suffi et aurait très bien fait l’affaire. Mais y’avait ses prunelles, là, qui me fixaient, qui me scrutaient, plantées dans les miennes, accentuant mon trouble. Mon propre regard détaillait chacun de ses traits, comme pour imprimer tous les détails de son visage, la couleur de ses iris, la forme de ses yeux, le rebondi de ses pommettes, son petit nez parfait, et ses lèvres à l’ourlé sensuel, pulpeuses, attirantes, irrésistibles…  L’espace d’une fraction de seconde, je me sentis faiblir, avec l’envie terrible de l’embrasser, là, tout de suite, maintenant, au milieu de ce terminal, comme le faisaient surement certains couples se retrouvant après une longue séparation… Sauf que je n’en fis rien, sauvé par la demoiselle qui reprenait la parole, évoquant la soirée à venir, qui verrait avorter notre projet de fiesta mexicaine puisque ce soit c’était la surprise pour Wade. « Faut qu’on soit présent pour son couronnement. On lui doit beaucoup… » Et par là, je ne pensais pas au bizutage et à l’inté à la MH, non… « C’est grâce à lui qu’on se connaît toi et moi. »

Juste une semaine de séparation, ce n'est pas grand chose, pourtant tu avais hâte et quand tu reconnus son visage parmi tous les autres, tu courus vers lui pour te jeter dans ses bras. A nouveau toi, à nouveau entière, tu te moquais bien du reste, des regards, de ses passagers qui te détaillaient en te voyant dans les bras de Denys. Tout ce qui importait en cet instant c'était lui et toi. Surtout lui, et le fait que tu te sentais complètement bien en l'ayant à tes côtés. Ca se lisait dans ton sourire ou même dans tes yeux. Tu venais de retrouver une partie de toi et tu pouvais qu'être heureuse. Finalement rien avait changé, il te taquina aussitôt et tu répondis à celui ci avec une petite tape sur la tête pour enfin reconnaître que oui il t'avais manqué. Il aurait pu le deviner sans que tu le confirmes, tout te trahissait, de ton visage radieux, à tes yeux pétillants, ton sourire éblouissant et ton excitement. Il reconnut lui aussi que tu lui avais manqué. Si tu t'attendais à un "oui" ou un "beaucoup", son "énormément" te fit encore plus plaisir, enlevant un bon poids de tes épaules. Tu n'allais pas le perdre, tu en étais certaine là, même si tu n'étais pas à l'abri qu'une autre prenne ta place, ça n'allait pas se faire aussi facilement. Votre lien est bien trop fort, lui même l'avait dit. Impossible de décoller ce sourire niais que tu avais sur les lèvres, tu déposas tout de même un autre bisous sur sa joue comme pour le remercier. Pas besoin, c'était limite normal que tu lui manques mais ça te faisait tellement du bien de l'entendre que tu le remerciais. Tu n'avais même pas envie de reposer tes pieds à terre ou de défaire ton étreinte de la sienne. Tu lui annonces donc la mauvaise nouvelle : pas de soirée mexicaine car c'est la soirée de Wade. Moue boudeuse, tu aurais préféré passer la soirée rien qu'avec lui, à écouter ses visites, les personnes qu'il a rencontré comme ton amie d'enfance Capucine, les cocktails qu'il a bu, ou les filles qu'il a rencontré comme cette mexicaine qui l'a collé et dont t'as dû passer pour la petite amie afin qu'elle le laisse en paix. A la place, tu allais devoir le partager, et avec tous les autres mathers. Tu allais devoir attendre pour le garder que pour toi. Et comme d'hab il avait les bons mots pour te faire voir le positif dans tout ça. Tu détestes Wade mais il avait fait tout de même une bonne chose dont tu pouvais l'apprécier. Si Denys est dans ta vie c'est bien grâce à ton vice président. Etant tombée sur lui comme bizuteur, Denys également, c'est ainsi que vous aviez fait connaissance et surtout bien accroché. Ca te tuerais de l'avouer mais tu devais une fière chandelle à Forbes. C'est vrai... mais j'aurais préféré passer la soirée que nous deux et était ce normal quand ce n'est que ton meilleur ami ? Etait ce normal de vouloir te l'accaparer de la sorte ? Au vu des dernières semaines, ça te semblait plus que normal. Ton regard à nouveau posé sur lui, tu rapproches vos visages afin de le serrer dans tes bras une dernière fois. La prochaine fois préviens moi quand tu pars quand même, que j'anticipe. Anticiper quoi ? Peut être son absence et le manque de lui. Tu descends finalement pour retrouver le sol, un peu à contre coeur, alors tu attrapes sa main que tu fais remonter avec la tienne pour finalement faire glisser la tienne sur son avant bras afin de le tenir par ce dernier. Je veux tout savoir de ce que t'as fait, puis comment ça s'est finit avec cette mexicain qui te collait ? Ca a vraiment marché le coup de mes photos ? Tu rigoles en y repensant. Tu avais pas comprit pourquoi il avait autant insister pour des photos de toi, devenant si logique quand il t'avait expliqué. Etait ce vraiment vrai ou une excuse pour avoir des photos ? Tu ne te posais pas la question, croyant complètement son histoire.

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 Je me laissais emporter par son accueil enthousiaste, me risquant à un –énormément- sincère, quant au fait qu’elle m’avait terriblement manqué là où il n’y avait pas lieu d’être… Parce qu’une semaine, c’était rien en soit, qu’on avait déjà été séparés plus longtemps, qui plus est j’étais celui qui étais parti, qui aurait du ne pas voir le temps filer occupé que j’étais à vadrouiller sur les terres mexicaines. Pourtant, les faits étaient là. C’était vrai : elle m’avait manqué.  Je me perdais dans la contemplation de son visage, conquis par son sourire, par l’éclat unique qu’avaient ses prunelles qui me scrutaient également, et mon sourire à moi se fit béat, ravi, comblé lorsqu’elle embrassa doucement ma joue…  Une bise. Comme un rappel à l’ordre de ce que nous étions : des potes, des amis, des colocs contents de se retrouver, mais pas un couple, pas comme certains autres duos autour de nous qui se laissaient aller à des retrouvailles plus torrides. On évoquait la soirée à venir qui ne serait pas le tête à tête mexicain que nous avions envisagé de faire et que nous avions évoqué par sms, en effet, ce soir Alexys organisait sa surprise pour Wade, fiesta qu’on ne pouvait pas manquer en tant qu’ex bizuts du jeune homme. Je soulignais d’ailleurs que c’était grâce au brun que l’on se connaissait, ce qui ne suffit pas à faire disparaître sa petite moue boudeuse. « On aura plein d’autres occasions t’inquiète. La tequila se périme pas tout de suite. » plaisantai-je.  Les mains de la jeune femme se resserrèrent autour de mon cou, son visage s’approcha et à nouveau, je ressentais cette envie dévorante d’autre chose, de plus, comme si la serrer dans mes bras ne suffisait pas. Je pris sur moi néanmoins, pour laisser mes lèvres dévier jusqu’à son front et me contenter de ça : d’un bisou tendre, tout doux, sur le haut de son visage avant de la reposer doucement par terre, ses pieds retrouvant le sol. Elle me glissa quand même une petite remarque sur l’omission que j’avais fait de lui parler de mon séjour et j’haussais les épaules en me défendant : « Ca c’est un peu fait en dernière minute. April avait pas de guest, elle m’a proposé de participer au voyage peu de temps avant le départ alors j’ai sauté sur l’occas. » Un tel séjour ne se refusait pas. « Et puis… C’était un peu, space, entre toi et moi avant que je m’en aille alors… » C’est avec plus de pincettes que j’abordais l’étrange ambiance qui avait régné entre nous depuis le retour de la demoiselle d’Angleterre.   Elle attrapa mon bras ensuite et l’on avançait vers la sortie, non sans qu’elle ne me questionne sur mon séjour. « C’était super, j’ai plein de photos dans mon appareil à te montrer… Et puis oui oui, t’inquiète ça a marché, elle va pas débarquer à Boston dans trois jours pour m’épouser. » ajoutai-je avec un petit rire, passant nerveusement ma main dans ma nuque. Ouais en fait la mexicaine en photo avait bien existé, elle s’était bien montrée intéressée, mais il n’y avait strictement rien eu entre nous, tout simplement parce que moi je n’avais pas du tout eu la tête à draguer…

Pas question de faire semblant, de faire celle qui se réjouit d'aller à la fête de Wade. Les soirées mathers tu adores et ce sont les seules occasions où bizarrement tu te pointes jamais en retard alors que la ponctualité est loin d'être dans tes cordes. Mais ce soir, tu n'aurais pas été contre de rater cette soirée pour profiter de Denys, parce que oui il t'avais beaucoup manqué et tu savais que vous rendre là bas, c'était être entouré de dizaines d'autres personnes et donc être ensemble brièvement. Tu avais tes potes, il avait ses potes. Même si plusieurs d'eux sont en commun étant dans la même maison, vous n'alliez pas rester collé l'un à l'autre. Il serait forcément prit par d'autres personnes, tout comme toi, ça te faisait donc un peu chier. Mais ça te rassura qu'il te rassure en te disant qu'il y aurait d'autres occasions. Il était pas distant comparé à tout ce que tu avais crains durant la semaine et ça t'aidais finalement à être moins déçue de devoir le partager dans quelques heures. Et son bisous sur ton front eut le don de t'apaiser un peu plus. C'est un sourire, sincère, que tu lui offris en réponse. Bien sur qu'il y allait avoir d'autres occasions, pas question qu'il se débarrasse de toi de la sorte. Pas question de perdre un instant de ces retrouvailles, tu descends de lui pour pouvoir sortir du terminal et de l'aéroport, le sermonnant tout de même sur le manque d'informations concernant son départ au Mexique. Il te doit aucun compte c'est vrai, mais tu aurais aimé le savoir, c'est comme ça. Au prénom d'April, tu hausses un sourcil. Ca s'est fait à la dernière minute, c'est qu'ils doivent pas être si proche non ? Bien que Capucine t'avais clairement dit qu'ils sont juste amis mais qu'elle sentait que la dunster voulait peut être plus de Denys, t'avais cette envie de fouiner. Tu voulais décerner le vrai du faux. Curieuse comme tu es, toujours à mettre ton nez dans les histoires d'amours de tes proches, cela n'allait pas passé pour de la curiosité mal placée, ni moins pour de la jalousie ou possessivité envers ton meilleur ami. Vous êtes proches avec cette April ? Tu ignores volontairement sa remarque sur votre relation avant son départ. Ouais les dernières semaines n'ont pas été de tout repos pour vous. Entre évitement, dérapage, réconciliation, ça avait été un beau trouble, et c'était pas près de s'arrêter là. Le début des montagnes russes n'avaient fait que commencer. Vous étiez loin d'être au bout de vos surprises avec l'un et l'autre... C'est ainsi, bras dessus, bras dessous, que vous avancez vers la sortie, toi le questionnant sur ses vacances et sur cette Mexicaine qui l'avait collé. Tu rigoles à sa remarque et ça fait du bien de rire en sa compagnie, à nouveau. Dommage, je me serai fait un plaisir de la ramener à l'aéroport par la peau des fesses, mon chéri plaisantes tu en jouant la petite amie, puisque c'est le rôle que tu avais aux yeux de la demoiselle. Je veux voir toutes tes photos, même si elles seront sûrement moins belles sans ma présence. Jalouse ? A peine. Vous avancez jusqu'à la sortie et vous rejoignez le parking afin de rejoindre ta voiture. Le parking est plein et tu te rends compte que t'as oublié de te souvenir du numéro de ta place de parking, te souvenant seulement de l'étage. Trop excitée de le retrouver, t'avais zappé ce détail... Tu te stoppes donc une fois au second étage, cherchant à gauche, puis à droite. Je crois que je sais plus où est ma voiture. Tu éclates de rire, un peu gênée. La boulette c'est toi. Et là tu regrettes de pas avoir prit ta skyline, parce que ça aurait été si simple de retrouver une voiture de courses, bleu/grise, parmi toutes les voitures de villes. C'est une audi noir, ça doit être facile à trouver. Tu reprends la marche, avançant par un des chemins que t'as le souvenir d'avoir emprunté, mais une audi noir ça se démarque pas tellement... Un petit sourire inoffensif, tu amadoues Denys pour pas qu'il désespère de toi.

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 Je voulais juste savourer cet instant, ces retrouvailles, ancrer ce moment dans mon esprit, que son sourire, son regard, chaque petit détail qui faisait illuminer son visage s’imprime de manière indélébile dans ma mémoire… Et en même temps il fallait faire comme si tout était normal, comme si y’avait rien de plus banal que de serrer dans ses bras sa coloc, d’avoir envie de l’embrasser, de lui souffler qu’elle nous avait énormément manqué pendant cette semaine de séparation. Profiter et feindre la normalité, enjeu double qui rendait tout plus compliqué. Alors oui, les taquineries étaient de mise et rapidement la conversation prit une tournure plus normale.  Je justifiais mon omission, de ne pas avoir parlé de cette excursion mexicaine, en expliquant que cela c’était fait en last minute. Puis j’évoquais quand même la bizarrerie de notre relation juste avant mon départ, fait qu’elle en releva pas, mon interlocutrice préférant rebondir sur mes premiers mots en m’interrogeant sur April, la dunster qui m’avait invité. « A vrai dire pas vraiment… On avait un peu parlé sur internet et on ne s’était vu qu’une seule fois avant qu’elle ne m’invite pour ce voyage. » confiai-je avec franchise. C’est ensuite sur mon voyage que la conversation s’orienta naturellement, alors qu’on prenait le chemin de la sortie. Et Ash n’avait pas oublié la mexicaine. Elle avait bel et bien existé, une demoiselle rencontrée en soirée, mais avec qui je n’avais pas été plus loin que l’échange simple de banalités autour d’un verre. On ne pouvait même pas appeler ça de la drague, tout simplement parce que je n’avais pas eu l’esprit à brancher qui que ce soit pendant tout ce séjour, mes pensées clairement occupées par la blondinette qui me tenait le bras à cet instant précis. Et le pire, c’était que lorsqu’elle se marrait, plaisantant en m’appelant –mon chéri-, je me fis mentalement la réflexion que ça me plaisait. Je me mettrais des claques parfois. J’étais vraiment mal barré. Heureusement, l’étourderie de ma coloc me sortit de mes dangereuses pensées : elle ne savait plus où était sa voiture. « Je savais que j’aurais du appeler un taxi… » me marrai-je, moqueur. Au moins, le chauffeur de taxi ne m’aurait pas sauté dans les bras et ça aurait moins foutu le bazar dans ma petite caboche…

Quand tu lui demandes pour April, tu t'attends à ce qu'il te dise un certain nombre de mois ou d'année. Tu sais qu'il est ici que depuis juin mais qu'avant il avait déjà étudié à Harvard, avant d'y revenir. Mais non, c'est non seulement récent et en plus il l'a vu une seule fois avant de partir une semaine avec elle. C'était comme partir avec une inconnue, tu connais pas assez une personne en l'ayant vu une fois. T'es sérieux ? Mais tu lui parlais souvent avant ce voyage ? Tu mènes ton enquête. Capucine l'a déjà fait un peu mais là ta curiosité est piquée. Tu veux creuser un peu plus. Certes là tout va bien, il t'a accueilli avec plaisir quand tu lui as sauté dessus, il te taquine comme avant et il évoque même votre coucherie indirectement, signe que tu vas pas le perdre, mais c'est pas suffisant. Pour une fois tu penses un peu trop et le négatif réussit à l'emporter. Tes craintes sont plus fortes cette fois ci. Tu l'entraînes finalement vers la sortie et vers le parking, où tu captes que tu ne sais plus où se trouve ta voiture. C'est le genre typique qui peut t'arriver ça. Sauf que là vous avez pas le temps, vous avez la soirée de Wade après et tu veux te poser un peu à l'appart avec Den' avant de devoir vous rendre là bas. Pas question de juste passer du temps dans la voiture, vous changer à l'appart et direction chez Alexys. Une tape sur l'épaule du mather, c'est ta réponse à sa taquinerie. Fait gaffe, je peux décider de te planter là et tu pourras appeler ton taxi. Oh oui tu en étais bien capable, mais surement pas avec lui, surement pas après une semaine de son absence. A la place, tu pointes ta clé de voiture droit devant toi et tu appuies sur celle ci afin de voir les phares arrières ou avant de ta voiture qui s'illuminent. Tu la déverrouille puis verrouille à plusieurs reprises. Peut être que tu finiras par entendre le son du bip bip de quand tu verrouilles la voiture. Tu avances, toujours en tenant ton meilleur ami, et continuant la manoeuvre. Ce fameux bip tu l'entends, alors tu le suis et au loin quand tu essayes pour la millième fois, tu vois des phares refléter sur une autre voiture. Je t'appelle un taxi ou tu préfères monter avec moi ? A moins que tu aies peur ? Peur de ta conduite vu qu'il sait désormais que tu fais des courses de voitures. A la hauteur de l'audi, tu montes côté conducteur, tu t'attaches et tu mets la clé dans le contact, faisant ainsi ronronner le moteur. Oh qu'est ce que tu aimes ce son. Denys attaché également, tu enclenches la boîte de vitesse sur le mode recule. Un petit coup d'accélérateur, tu regardes en arrière et tu sors la voiture de son emplacement. Position sur le mode drive, tu donnes un nouveau coup d'accélération pour sortir du parking, direction le loft. Dans une voiture tu l'as déjà fait ? C'était quoi cette manie de lui demander s'il avait déjà fait dans un garage puis là dans une voiture ? T'étais curieuse. Toi tu te cachais pas auprès de tes conquêtes ou même des lieux, tandis que lui tu en savais pas beaucoup. Peut être que ton inconscient était vraiment pas contre de remettre ça avec lui d'où tes questions, mais pour toi il n'en n'était juste pas question.

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« Bah oui je suis sérieux. » confirmai-je avec un haussement d’épaule. Je ne m’étais pas posé autant de questions moi. On m’invitait pour une semaine au Mexique à tarif préférentiel, je sautais sur l’occas. J’étais trop en manque d’évasion et de voyages, habitué que j’avais été à bourlinguer pendant trois ans. Alors c’est que quand Ash s’étonna de notre récente rencontre et qu’elle me questionna sur mes discussions précédentes avant ce séjour que je réalisais qu’en effet, j’étais quasiment parti avec une inconnue. « On a parlé un peu sur le site internet c’est tout. Enfin pas plus que ça… » Et puis moi, j’étais trop aveugle pour constater que la dunster avait eu peut être d’autres idées en tête quant à notre relation lorsqu’elle m’avait invité à la rejoindre. En tout cas, l’aventure se poursuivait aussi à Boston puisque nous voilà, non sans taquinerie de ma part, partant à la chasse à l’audi. « Heureusement que t’as une voiture moderne, c’est pas avec mon break que je pourrais faire ça. » me marrai-je en la voyant jouer de sa clé pour essayer de repérer ses phares ou le bip que ferait son véhicule. Je me taisais donc pour que l’on puisse l’entendre ce qui finit par arriver. Ash toute fière ne manqua pas l’occasion de se moquer à son tour de moi. « T’oublies où tu te gares, mais tant que tu n’oublies pas comment on conduit ça ne m’effraie pas. » me marrai-je en prenant place côté passager alors qu’elle s’installai derrière le volant. « Ca ne m’étonne pas que tu fasses des courses de voiture en fait… » commentai-je alors qu’elle roulait, signifiant par là qu’elle avait une conduite sportive. « Tu dois être douée… » ajoutai-je avec une note d’admiration dans la voix. Ouais, trouve lui encore des qualités en plus Denys, comme si t’étais pas assez mordu comme ça. Enfin, sa question sortie de nul part, comme lors de son interrogatoire précédent au garage, m’arracha un rire franc. « T’es pas possible ! » Elle espérait sérieusement une réponse ? Après quelques secondes à me marrer, voyant qu’elle n’en démordait pas, je repris : « Oui… Déjà fait. Et toi ? » On allait passer tous les lieux en revue ainsi ?