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But won't you just hold me tonight?

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Isaiha était perturbé par la présence de ce bout de métal. C’était la première fois qu’il pouvait toucher un percing de sa vie. Oh, il y avait bien vu les traditionnelles boucles d’oreille mais jamais, il n’avait été confronté à un percing sur un téton. C’était perturbant et inquiétant. Pour lui, quelqu’un avait mutilé sa pauvre Capucine contre sa volonté. Il n’avait pas dans l’idée qu’elle puisse avoir souhaité ce genre de petit ornement -Soyons clair, les seuls percings qu’il avait côtoyé, c’était les trucs que l’on mettait aux oreilles des vaches (on excuse l’auteur qui ne sait foutrement pas comment ça s’appelle en vrai xD) alors on ne peut pas vraiment parler de bijoux tendance. Capucine elle, semblait exaspérée de son ignorance et n’hésita pas à soulever son haut pour lui montrer de quoi il en retournait. « Tu.. enfin cela ne te fait plus mal ? » demanda-t-il interdit en la voyant s’écarter de lui pour mieux s’allonger. Il avait peut-être été un peu excessif dans sa façon de réagir mais il n’était vraiment pas habitué à la chose. Avec le recul, maintenant qu’il savait que ce n’était pas une agression envers sa petite-amie, il trouvait cela excitant. Mon dieu, il était en train de virer pervers paniqua-t-il légèrement avant de se rappeler qu’il trouverait Capucine excitante même dans un gros sac poubelle. « Ce n’est pas stupide, je ne connaissais pas d’où ma réaction mais si c’est quelque chose qui te plait, je l’accepte bien volontiers. Tu as d’autres percing ailleurs ? » lui demanda-t-il en ne pouvant s’empêcher de jeter un coup d’œil à son bassin. Elle allait le prendre pour un fou mais tant pis, il ne se remettrait pas d’une énième surprise de ce genre donc autant être préparé à l’avance n’est-ce pas ?! « Et toi, tu devrais surtout t’allonger dans ton lit pour te reposer » répondit-il en lui volant un léger baiser sur ses lèvres pour mieux se lever. « Je ne serais pas long… et je.. enfin dors un peu… pour être en forme car moi non plus, je n’ai pas envie d’être coupé » marmonna-t-il en rougissant légèrement pour mieux attraper les clés et s’enfuir limite en courant de son appartement. Tant pis, elle pouvait le prendre pour un pervers mais il n’avait qu’une idée, rentrer chez lui, attraper un sac pour mieux revenir vers elle. Isaiha se voyait déjà la retrouver endormie et l’éveiller de manière sensuelle. Mon dieu² depuis quand était-il devenu aussi pervers ?!

Une petite voix lui souffla que c’était depuis qu’il avait goûté aux joies de la passion charnelle et surtout depuis qu’elle lui avait montré sa poitrine comme si de rien n’était. Cette vision n’arrêtait pas de flotter dans son esprit et surtout, honteusement, il avait envie de jouer avec ces petites boules métalliques du bout de la langue. C’était définitif : il était totalement intoxiqué de cette femme. L’aller-retour lui prit tout de même une bonne heure surtout qu’il avait pris le temps de se changer pour revêtir le jean qu’elle aimait qu’il porte et un polo beige. A son retour, la luminosité était toujours diminuée pour cause de volets fermés, lui permettant d’ôter à nouveau ses lunettes de soleil. « Capucine ? » l’appela-t-il. Silence général. Elle devait certainement dormir pensa-t-il en déposant son sac à côté du canapé pour prendre le chemin de sa chambre où la porte était entrebâillée.



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Il y avait certaines choses qui dépassaient un peu Capucine dans les réactions de Isaiha. La jeune femme se demandait quand même parfois ce qu'avait bien pu faire Amanda durant leur relation. Elle récupérait un homme s'interrogeait de tout. Ne lui avait elle rien appris ? Capucine n'avait jamais réellement pris le temps de connaître Amanda mais aujourd'hui, elle ne voyait en elle qu'une blonde écervelée qui n'aurait jamais convenu à Isaiha. Il n'était pas débile juste innocent sur le monde qui l'entourait, loin de son passé d'Amish. La jeune femme se disait qu'elle allait devoir lui enseigner bien des choses pour faire son éducation à ce garçon. « Non, c'est cicatrisé depuis longtemps. Je l'ai depuis bientôt six ans ! » Sa question la fit rire alors qu'il lorgnait vers son bassin. Capucine le remua doucement de gauche à droite, amusée. « Eh bien... Viens vérifier par toi même quand tu rentres ! » Elle fit cette petite moue aguicheuse en se mordant la lèvre du bas, l'observant avec une pointe d'excitation dans les yeux. Isaiha pouvait bien venir l'explorer avec ses mains, ses yeux ou sa langue, Capucine lui offrait son corps, son cœur et son âme avec joie. Après tout, désormais, elle estimait que tout ça lui appartenait et qu'il pouvait en faire ce qu'il voulait. Capucine sourit au baiser volé, le suivant du regard. Ses joues rosissaient et ça amusait la demoiselle. Le voir à la fois gêné et excité le rendait encore plus beau que d'habitude. Aucun des deux n'était en forme pour une partie de jambes en l'air mais ça n'avait pas l'air de les déranger.

La porte claqua après que Isaiha soit parti. Capucine jeta un regard à Rags avant de se lever en baillant. Elle débarrassa la table, se disant qu'il allait falloir sortir le chien. L'animal dormait profondément dans son panier, ça pouvait donc attendre. Capucine se sentait vidée mais heureuse. Et ça ne lui était pas arrivé depuis longtemps de se sentir si heureuse. Le cœur léger, Capucine se dirigea vers sa chambre après avoir terminé de tout nettoyer puis retira son pyjama, ne gardant que sa culotte. Elle aurait pu troquer sa petite culotte noire contre une plus sexy, amoureusement offerte par Sofia -une de ses créations- mais la demoiselle savait qu'elle ne la porterait pas longtemps, alors à quoi bon ? Capucine se glissa sous la couette et alluma la télévision suspendue au mur, mettant une chaîne de dessins animés. Il n'en fallait pas plus à la Dunster pour s'écraser sur son oreiller, s'endormant assez rapidement. Elle n'entendit même pas Isaiha revenir, du moins pas tout de suite. Ce n'est que lorsque le lit se mit à remuer que Capucine s'anima doucement, se tournant vers lui, les yeux mi-clos. Avait elle dormi longtemps ? « Il est quelle heure... ? » Lança t-elle d'une voix endormie. Elle observa le Lowell et sourit légèrement. « Tu t'es changé... J'aime ce jean... Je l'aimerais encore plus si tu ne le portais pas. » Elle glissa doucement sa main vers lui, la glissant dans son dos. Elle remonta légèrement son polo pour caresser le bas de son dos avant de glisser lentement vers ses fesses, passant entre le jean et le caleçon. De sa main libre, elle attrapa le col du polo et tira Isaiha vers elle pour l'embrasser langoureusement. Cette fois ci, plus question d'être interrompus.
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Cette invitation à explorer son corps n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd si bien que durant tout le trajet jusqu’à son appartement, il n’a eu de cesse d’imaginer une Capucine offerte sur son lit. Son imagination l’avait tellement débordé qu’il avait failli rater son arrêt de bus. Un souvenir qui le ramena à Londres et qui déclencha chez lui une vague de tendresse et d’amour. Dans un sens, il regrettait cette petite bulle qui n’avait appartenu qu’à eux le temps de quelques jours et surtout, il comprenait davantage la crise de sa petite-amie. Elle avait été jalouse de cette femme. Ce constat le rendit guilleret et impatient de la retrouver. Le Lowell se demandait tout de même s’il n’était pas trop empressé. Il avait l’impression de se transformer en obsédé sexuel. Il avait quand même eu deux partenaires avant Capucine. C’était énorme à ses yeux ! Seulement, pouvait-on le condamner parce qu’il éprouvait de l’attirance et du désir pour sa petite-amie ? La réponse était bien entendu non.

Une heure, voilà ce qu’il lui fallut en tout avant de pouvoir retrouver la quiétude de l’appartement de sa jolie brune. Aucune trace de la Dunster dans le salon, c’est qu’elle devait être dans la chambre. Isaiha s’était attendue à la retrouver endormie mais pas à ce spectacle hautement érotique d’une belle jeune femme endormie, en petite culotte. Il s’approcha doucement d’elle jusqu’à s’asseoir sur le lit. « Il est vingt heures passée » répondit-il en lui souriant, attendrie de la voir se débattre avec son sommeil. « Je me suis dit que je pouvais jeter mes vêtements amish » dit-il alors qu’elle l’attirait à lui pour l’embrasser langoureusement. Isaiha ne se fit pas prier pour la surplomber de son corps, essayant de minimaliser la douleur dans ses côtes en effectuant le moins de mouvement brusque possible. « J’aimais bien ton pyjama mais je l’aime d’autant plus maintenant qu’il n’est plus sur toi » osa-t-il dire en oubliant sa gêne. A un moment, même un homme comme Isaiha oubliait sa pudeur surtout quand il avait sa petite-amie en petite culotte et aussi désireuse que lui de briser toutes les barrières entre eux. Ses lèvres quittèrent les siennes pour se faufiler dans son cou, cherchant à lui arracher un soupire de plaisir mais c’était une autre envie qui le tiraillait depuis qu’il avait découvert son percing. Aussi, il recula légèrement pour mieux accéder à sa poitrine sur laquelle, il fit pleuvoir un véritable déluge de baisers avant de venir aspirer son mamelon entre ses lèvres, agaçant son percing du bout de ses lèvres. Cela l’avait tellement obsédé qu’il savourait le moment présent tandis qu’il se retenait en posant son avant bras à côté de sa tête. De sa main libre, il vint prendre en coupe son autre sein, le massant sensuellement.



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Capucine s'était endormie si rapidement qu'elle avait eu la sensation d'avoir dormi deux jours et d'avoir raté tout un tas de trucs. Mais au final, ça ne faisait même pas une heure qu'elle bavait sur son oreiller. Les mouvements de son lit provoqués par Isaiha la réveillèrent doucement. Lorsque ses yeux se posèrent sur le Lowell, elle sentit une douce chaleur l'envahir et un vieux souvenir refaire surface. Lorsqu'ils étaient à Londres, elle avait apprécié de pouvoir le retrouver chaque matin à son réveil. Une chose qui lui avait énormément manqué quand ils étaient revenus à Boston. Même si elle appréciait les léchouilles de Rags le matin, elle préférait quand même voir son blond. « Brûle les pour être certain de ne jamais les remettre alors... » Parce qu'il n'était plus question pour lui de se remettre l'idée en tête de retourner dans l'Ohio. Capucine irait le chercher par la peau des testicules si jamais il osait le faire. Mais pour l'heure, les pensées de Capucine -ni de Isaiha- n'étaient tournées vers l'Ohio. Ni vers autre chose d'ailleurs. La jeune femme avait tellement titillé l'ego masculin du Lowell qui en devenait plus entreprenant. Un léger rire franchit les lèvres de la brune alors qu'elle n'hésitait pas à palper le fessier musclé de l'homme qui partageait désormais son lit. « Tu devrais envoyer tes vêtements tenir compagnie à mon pyjama alors... »

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Isaiha avait souri face à ses propos concernant ses vêtements amish. Il comprenait très bien ce qu’ils signifiaient et cela lui faisait excessivement plaisir -même si, son côté altruiste, le poussait à plutôt donner ces vêtements à une œuvre de bienfaisance. Toutefois, il n’avait pas envie de parler de cela maintenant, il avait bien plus envie d’elle. A un moment donné, il savait se taire et apprécier l’instant présent à savoir ses lèvres, la peau douce de son cou qu’il s’amusait à butiner joyeusement. « Enlève les moi » murmura-t-il contre sa peau qu’il mordillait légèrement.





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