Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityBut won't you just hold me tonight? - Page 3
-38%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC gaming 23,8″ – ACER KG241Y P3bip à 99,99€
99.99 € 159.99 €
Voir le deal


But won't you just hold me tonight?

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Isaiha avait éclaté de rire face à sa question sur les relations sexuelles mais il regretta bien vite cela car ses côtes lui arrachèrent une grimace de douleurs. « Non, il n’y a pas de cela chez les amish et je sais que tu n’es plus vierge. Cela ne me dérange pas. Tu as eu passé et je le respecte. Les adolescents amish perdent souvent leur virginité durant leur rumspringa. C’est une tradition : nous connaissons tous une période où tous les interdits sont levés afin de nous laisser le choix de rester ou non dans notre communauté. Cela permet de décider en toute connaissance de cause » lui expliqua-t-il. Isaiha était resté vierge mais c’était avant tout parce qu’il avait été vraiment désintéressé par la chose avant de rencontrer Amanda. Aujourd’hui, il était soumis comme n’importe quel homme. Son désir de Capucine était bien présent en lui mais leur état ne les aidait pas beaucoup. Avec le recul, Isaiha comprenait qu’un mariage sans amour était difficile à tenir sur le long terme mais certaines unions fonctionnaient comme certains mariages par amour ne fonctionnaient pas. « Je pense que cela dépend avant tout de l’engagement que l’on donne à ce mariage. Si on a envie que cela fonctionne, il y a toutes les chances que cela soit le cas. Du moins, c’est mon point de vue.. Après comme tu dis, la communication et le respect sont aussi importants que l’amour. Mes parents ne se sont pas mariés par amour mais tu les verrais, ils s’aiment réellement aujourd’hui. Leur mariage a été heureux. Je voulais connaitre la même chose qu’eux. Je le veux toujours mais j’ai le temps avant de penser au mariage n’est-ce pas ? » plaisante-t-il. Il n’avait pas l’intention de demander la main de Capucine dans les jours qui venaient. Son objectif était avant tout de la connaitre autrement, de découvrir la femme amoureuse et non l’amie.

« Je ne te trouve pas puérile. Tu es passionnée de technologie, je peux comprendre cela même si ça m’échappe un peu » la rassure-t-il. Isaiha aimait collectionner les pierres qu’elles soient précieuses ou non ainsi que les plantes dans des herbiers. Il pouvait aisément comprendre ce désir de collectionner mais ce qu’il ne comprenait pas, c’était le besoin de se séparer de choses fonctionnant encore pour avoir le dernier modèle. Cette sur consommation le laissait perplexe mais il ne voulait juger personne. « Au moins, tu me forceras pas à aller à des fêtes… je n’aime pas ce genre d’ambiance. En fait, je n’aime pas les endroits trop peuplés » soupire-t-il. Isaiha n’aimait pas non plus la vie en ville, c’était un campagnard dans l’âme. Un jour, il savait que la vie citadine le fatiguerait mais pour le moment, il s’en accommodait du mieux qu’il le pouvait. Le seul point négatif était le voisinage. Le Lowell avait du mal à l’idée de vivre dans un appartement et de ne parler à personne. Il aimait l’esprit communautaire… Cet homme était un paradoxe à lui tout seul.

Isaiha n’était pas d’accord sur le fait que de voir en noir et blanc n’était pas grave. Capucine ne pouvait pas comprendre combien la vie lui paraissait fade sans le bleu du ciel, les couleurs de ses crayons de couleur ou de sa palette de peinture. Même les fleurs, les plantes avaient perdu de leur superbe sans compter… « Comment je peux faire pour suivre mes cours si je suis incapable de savoir si la fleur est rouge ou jaune. Cela m’handicape dans ma vie de tous les jours. Je sais que j’ai de la chance d’être en vie mais je ne suis pas dans un film… » soupire-t-il. Il ne savait pas comment lui dire qu’il se sentait mal, qu’il avait l’impression que tout se ressemblait. « Tout me parait fade… je regarde ce plat, je ne vois aucune couleur. Je ne peux plus voir la nuance de marron de ton regard ou même de savoir de quelle couleur est ton pyjama. Tout est sans relief, sans contraste. Oui je suis en vie et oui, j’en remercie le ciel mais ce n’est pas… pas grave. Je sais bien que tu ne peux pas comprendre ce que je ressens, ce que je vois au quotidien et je ne te demande pas cet effort mais tu m’as demandé comment je me sentais… et je t’ai répondu. S’il te plait, ne minimise pas mon état » lui demande-t-il avec douceur en prenant sa main dans la sienne pour déposer un baiser au creux de sa paume. « Je peux enlever mes lunettes si la luminosité n’est pas très forte » dit-il avec un petit sourire.




©TOWNTROTTER.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Voir Isaiha rire lui faisait du bien même s'il souffrait quand ça arrivait. Capucine se mordit la lèvre en le voyant grimacer et se contenta de lui caresser le bras de manière compatissante. « Oh, vous êtes assez libre au final. Enfin, c'est bien d'avoir ce genre de choix. Vous n'êtes pas complètement enfermés dans une cage... » Capucine acceptait la condition et le passé d'Isaiha mais elle ne se voyait pas devenir comme lui et espérait tout de même qu'il n'allait pas lui demander de se convertir. Il se heurterait à un non catégorique. Mais le voilà qui parlait mariage. Capucine en resta un peu interdite, baissant les yeux dans une moue mal à l'aise. Qu'est ce qu'elle devait répondre là ? Oui, certes, il n'allait pas la demander en mariage maintenant mais Capucine espérait surtout qu'il ne le fasse jamais en fait. Parce qu'elle n'était clairement plus du tout sûre de vouloir d'un mariage. « Euh... Hum... Le mariage n'est pas indispensable pour faire un couple heureux... » Capucine se racla nerveusement la gorge avant de pincer les lèvres. Ce n'était clairement pas un sujet à aborder avec elle. Si Isaiha avait réussi à presque lui redonner confiance en l'amour, question mariage ce n'était pas encore ça. La jeune femme n'était pas prête -et ne le serait pas avant longtemps- à donner sa main à qui que ce soit. La dernière fois qu'elle avait été fiancée, sa moitié était décédée. L'étudiante se mit à rire doucement. Elle secoua doucement son visage en soupirant. « Oh les fêtes... Ça ne m'emballe pas d'y aller. En général j'y vais pour Sofia mais c'est tout ! Et puis ça m'évitera de te partager avec d'autres filles !! »

Capucine observait Isaiha avec beaucoup de peine. Le voir comme ça lui crevait le cœur et elle craignait de ne plus jamais revoir son Yaya d'avant. Même s'ils avaient beaucoup de points communs, Capucine sentait qu'il changeait et ça l'effrayait beaucoup. Son cerveau se mit à tourner à vive allure pour essayer de trouver une solution à tout ça. La jeune femme se leva pour fermer un peu les volets et allumer la lumière dans le coin du salon. Puis, elle vint s'installer sur ses cuisses, en prenant bien garde à ne pas lui faire mal aux côtes. Elle lui attrapa doucement ses lunettes pour les retirer, les posant sur la table. D'un bras, elle entoura ses épaules. De sa main libre, elle lui attrapa tendrement la mâchoire pour qu'il la regarde dans les yeux. « Mon pyjama est rose et c'est franchement pas le truc que tu as envie de savoir parce qu'on s'en contrefout, c'est même pas un truc sexy. Mes yeux, tu les connais par cœur non ? Tu les as beaucoup regardé, je sais que tu ne peux pas oublier leur couleur. Je sais que tu connais chaque emplacement de nuance sur mes iris et que tu arriveras à le reconnaître même si elles sont en gris désormais. » Capucine soupira doucement, lui caressant la joue, l'observant avec peine et inquiétude. « Je vais faire de mon mieux pour t'aider. Je te promet Yaya que je ferais de mon mieux. Je suis désolée pour ce qu'il t'arrive, tu dois me trouver injuste avec toi. Mais je ne veux pas perdre mon Yaya, je ne veux pas que tu changes... » Capucine ne savait pas comment lui remonter le moral. Ce n'était pas une chose qu'il pouvait facilement oublier du fait qu'il s'agissait de sa vue. La brune se mit à califourchon sur lui avant de le prendre dans ses bras, le câlinant comme elle pouvait. « Au moins, tu n'es pas aveugle, tu peux toujours me voir... » Elle se recula doucement pour le regarder. « J'en parlerais à mon père, peut être qu'il connaît un traitement ou qu'il connaît quelqu'un qui le connaît. Enfin, je lui demanderais d'accord ? » Elle se pencha pour lui voler un tendre baiser. « En attendant tu te concentres sur les soins de ton addiction, ok ? » Puis elle retourna s'installer à côté de lui pour manger un peu, histoire de manger un peu aujourd'hui.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Non en effet, ils n’étaient pas enfermés dans une cage. Ils étaient libres de prendre leur décision même si un départ était un déchirement en soit étant donné que nous ne pouvions plus garder de contact avec nos familles, nos proches. Chaque décision comportait son lot de conséquences après tout. En tous les cas, Isaiha n’avait jamais songé une seule seconde à demander à sa nouvelle petite-amie de se convertir. Remarquez, ce serait amusant de la voir en tenue amish mais il la savait trop ancrée dans son monde pour un tel sacrifice surtout en sachant qu’elle apposerait son véto. Avec le recul, Isaiha savait qu’il ne pourrait jamais retourner là-bas non plus car même s’il y avait des choses dans ce nouveau monde qui le heurtait, il ne se voyait pas le quitter. Sa tentative ce soir se serait soldée par un échec, il en avait conscience. « Tu es contre le mariage ? » s’enquit-il un peu paniqué. Pour lui, il ne pouvait avoir de couple sans union. Comment ferait-il pour avoir un enfant s’il n’était pas marié ? Le jeune homme voulait bien revenir sur certains de ses principes mais pas celui-là. « Je veux dire… plus tard, dans quelques années… tu n’as jamais songé à te marier ? » tenta-t-il car il parlait bien de futur lointain et non d’un futur proche tout comme pour cette histoire d’enfant. Isaiha était encore bien trop traumatisé par ce qu’il avait vécu durant la grossesse d’Amanda pour retenter de sitôt l’expérience. Néanmoins, il savait qu’il aimerait se marier, fonder une famille et secrètement, il espérait que Capucine puisse être celle qu’il cherchait sans même le vouloir depuis des années. Un sourire amusé étira ses lèvres quand ils abordèrent le sujet des fêtes. « A t’entendre, je suis poursuivi par une horde de femmes alors que ce n’est pas le cas. Je suis bien trop gentil pour être attirant à leurs yeux. Je ne sais pas pourquoi, les femmes aiment les hommes qui ne pourront que les blesser » dit-il en lissant ses cheveux indomptables en arrière. Ça aussi ça le dépassait.

Autre chose qui le dépassait et qui avait tendance à le miner : sa vue ou plutôt l’absence de couleur. Il ne voulait pas que Capucine le plaigne mais il ne pouvait pas rester là sans rien dire alors qu’elle disait que ce n’était pas grave. Pour lui, ce n’était pas le cas, pour lui, c’était catastrophique. Intrigué, il la regarda se lever pour fermer les volets. Aussitôt, son sourire revint s’installer sur ses lèvres tandis qu’elle faisait de même sur ses cuisses. Isaiha se laissa faire quand elle retira ses lunettes, fermant juste les yeux par automatisme mais aucune souffrance. Il n’y avait pas assez de luminosité pour déclencher ses migraines. « Merci » souffla-t-il alors qu’elle lui décrivait toutes les couleurs qu’il manquait à cause de son handicap. Machinalement, ses mains étaient venues se poser sur ses hanches, jouant avec le haut de son pyjama pour mieux effleurer sa peau du bout des doigts. « Non, tu n’es pas injuste… C’est juste que je ne pouvais pas te laisser mésestimer ce qu’il m’arrive. Tu m’as demandé d’être honnête avec toi, je le fais. Je vis très mal cet handicap mais c’est le temps de m’y habituer » répliqua-t-il pour la rassurer. Le lowell était profondément croyant et il voulait croire que si Dieu lui faisait subir une telle épreuve, c’était pour une bonne raison. Le seigneur ne fermait jamais une porte sans ouvrir une fenêtre. A lui de la trouver. « D’accord, on peut faire ça » hocha-t-il la tête avant de sourire contre ses lèvres. « Je serais perdu sans toi.. » murmura-t-il avec tendresse, regrettant presque qu’elle quitte ses cuisses. Il aimait l’avoir contre lui, c’était fou comme il y avait pris goût depuis Londres. « Bien… et toi manges ! » répliqua-t-il avec un petit rire. Lui, il avait une faim de loup et son repas ne tarda pas à remplir son estomac. « Tu aimes ? » lui demande-t-il avec curiosité en venant déposer un baiser contre sa tempe. C’est fou mais il avait tellement envie de la prendre dans ses bras.



©TOWNTROTTER.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Et voilà. Il fallait qu'il pose la question à laquelle Capucine n'avait pas envie de répondre. Son esprit bouillonnait de sujets différents pour esquiver la question et détourner la conversation. Elle ne voulait pas répondre à la question parce que la réponse serait positive et elle savait que ça blesserait Isaiha. Du moins, pour le moment elle ne voulait pas se marier. Ses dernière fiançailles avaient trop mal tourné pour qu'elle ne s'angoisse pas que les prochaines tourneraient mal aussi. Capucine soupira doucement avant de sourire. « Hum... Pour le moment je me concentre sur mes études et je verrais quand j'aurais un diplôme et un travail ! » Elle ne répondait pas réellement à la question et essayait de détourner la réponse pour qu'elle ne soit pas blessante pour Isaiha. Parce que, pour le moment, oui, elle n'avait aucune envie de se marier que ce soit demain ou dans cinq ans. Capucine espérait vraiment que cette réponse lui suffirait. La brune l'observa avant de rire doucement. « Moi j'aime que tu sois gentil... Et puis, tu as quand même ton caractère... Mais tu es surtout très beau... » Et elle comptait bien se garder cette beauté adorable près d'elle le plus longtemps possible. Elle se fichait qu'il soit gentil ou bad boy tant qu'il la traitait bien elle. Les autres, elle s'en foutait complètement.

Capucine faisait de son mieux pour rassurer Isaiha pour son problème. Elle remarquait bien qu'elle avait merdé en lui disant que ce n'était pas si grave. Après tout, il avait raison. La Dunster n'était pas à sa place et elle ne pouvait pas comprendre. Malgré tout, Capucine tentait de rester positive et de l'aider de son mieux, lui prêtant sa vue. Un léger frisson de bien être remonta le long de son échine alors qu'il caressait doucement sa peau à travers son pyjama. S'il n'avait pas eu des côtes cassées, elle se serait jetée sur lui. Le voir aussi abattu lui crevait le cœur et elle en aurait pleuré. Au lieu de ça, elle se contentait de le rassurer comme elle pouvait. « Excuse moi, je ne voulais pas te donner le sentiment de mésestimer ton handicap... » En tant normal, Capucine se serait écartée puis fermée comme une huître. Elle se sentait affreusement mal pour lui mais elle essayait de ne pas lui montrer et tentait aussi de le faire relativiser. Mais bon, apparemment Capucine n'était pas trop douée. Un baiser plus tard, elle reprit sa place pour manger tranquillement. « Oui je mange regarde ! » Lança t-elle en avalant une énorme bouchée. Mais à même pas la moitié, elle s'arrêta de manger, vautrée dans le canapé avec l'assiette sur le ventre. « C'est bon mais j'ai plus faim... » À moitié enfoncée dans les coussins du canapé, Capucine tourna son visage vers Isaiha. « Va falloir te remettre vite. Parce que j'ai quatre ans d'abstinence à rattraper et maintenant qu'on est ensemble, je vais clairement pas me gêner... J'ai pas envie de continuer à être abstinente... » Capucine se mit à sourire, moqueuse avant de se redresser pour aller vider son assiette et mettre les restes au frigo. Elle attrapa deux bières et des yaourts au soja, revenant s'asseoir, se collant un peu contre Isaiha. « Je te fais pas mal... ? » Tout en décapsulant une bière pour la boire tranquillement.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Isaiha avait poussé un soupir de soulagement, le plus discrètement possible. Capucine n’avait pas dit un non définitif après tout, c’est qu’il y avait peut-être espoir qu’un jour, ils puissent songer à unir leurs deux destinées. Le mariage était quelque chose de vraiment sacré pour le jeune homme. Il ne concevait pas l’idée de vivre avec une femme en dehors des liens du mariage. Il avait besoin de cela et il savait qu’il ne pourrait pas y déroger. D’ordinaire, il n’aurait même pas accepté d’être intime avec une femme alors, on ne pouvait pas réellement dire qu’il ne faisait aucun effort. Une petite voix lui souffla qu’il avait surtout pris goût aux plaisirs de la chair et qu’il ne souhaitait plus s’en passer ; Mais ça, même sous la torture, il ne l’avouerait pas de crainte de passer pour un obsédé sexuel. « Je suis surtout très beau ? Femme intéressée va ! »la taquina-t-il en déposant un baiser sur le bout de son nez. « Je suis content car j’ai su te séduire même en ne le sachant pas. Je suis un genre de super héros non ? » plaisanta-t-il avec un sourire en coin. « Et puis, malgré ton caractère, je suis tombé sous ton charme car tu es une femme magnifique » tint-il à lui dire. Il savait en tant que meilleur ami qu’elle doutait beaucoup de son physique. Là où elle trouvait sa poitrine trop petite, lui, il voulait simplement se dire qu’elle était parfaite pour ses mains. Là où elle se plaignait d’être trop petite, lui il se disait qu’elle était à la bonne hauteur pour se blottir contre son torse. A chaque défaut qu’elle se trouvait, lui, il n’y voyait qu’une qualité. Toutefois, s’il devait mettre en avant l’un de ses atouts physiques, il parlerait de ses lèvres. Il pourrait les embrasser durant des heures et des heures. Par moment, il se demandait comment il avait fait pour être aveugle aussi longtemps.

« N’en parlons plus… s’il te plait, ne sois pas triste, je vais bien dans l’ensemble. J’ai juste besoin d’un peu de temps, de retrouver mes marques. Je te promets que cela ne me changera pas et tu sais pourquoi ? Parce que tu es là, près de moi » lui répondit-il en caressant sa joue du bout des doigts. « Tu es là pour me rappeler que malgré tout, je suis vivant, que j’ai de la chance et surtout que tu ne me tourneras pas le dos. Tu continues de me regarder comme une femme regarderait un homme et non un patient. Et crois-moi, cela vaut tous les soutiens du monde. Je crois juste que j’ai besoin de râler un peu sur mon sort » dit-il avec une pointe d’amusement dans la voix. Oui, il voulait jouer un peu au bébé, grincer des dents, râler contre l’injustice car il savait qu’après, il ne se permettrait plus un tel relâchement. Isaiha était ainsi : à chaque chute, il se relevait malgré la douleur, malgré la honte. C’était sûrement sa plus grande qualité et cela, il le devait à son père qui n’avait eu de cesse de le forcer à l’encourager dans ce sens : tu peux plier mais ne rompt pas mon fils. Cette phrase, il l’avait entendu mainte et mainte fois quand il se plaignait de soulever des choses trop lourdes. Son père n’avait eu de cesse de lui dire que si une chose lui paraissait impossible alors il devait travailler pour la rendre possible. Il avait suivi son conseil, se forgeant cette musculature impressionnante afin de ne plus souffrir de la lourdeur des poutres et autres charges à soulever. A présent, il devait faire de même avec son handicap et il savait qu’il y arriverait. En attendant, il ne voulait pas l’inquiéter ou juste un peu si cela la poussait dans ses bras.

« Tu as bien mangé.. » dit-il en passant sa main dans ses cheveux pour les ébouriffer. Il comptait bien la faire râler un petit peu histoire de chasser sa tristesse. Néanmoins, elle le surprit avec ses paroles, lui arrachant même une certaine rougeur aux joues. Elle était franche et pour le coup, cela ne le laissa pas insensible. « Hum… » se racla-t-il la gorge en la regardant partir pour mieux revenir avec deux bières dont il n’en boirait pas une seule goutte et des yaourts. « Non, tu ne me fais pas mal » dit-il avant de glisser sa main dans son dos pour mieux venir caresser son dos au travers d’abord du tissu puis, directement à même sa peau. « Tu sais… je n’aurais pas mal… si on y va doucement » ose-t-il enfin dire, assez mal à l’aise. Bon sang, il avait envie d’elle mais elle allait croire qu’il était mort de faim de ce côté-là… Dans un sens, il mourrait d’envie de l’aimer, était-ce un crime ? Non. « Enfin je dis ça… je dis rien.. Ils sont à quoi les yaourts ? » s’empressa-t-il de demander.



©TOWNTROTTER.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Capucine se tendit légèrement lorsque Isaiha vint déposer un baiser sur le bout de son nez mais elle se laissa faire, souriant doucement. « Ta beauté m'a attiré mais tu es surtout hors du commun. Et c'est quelque chose que j'adore. Tu es unique en ton genre Isaiha... » Capucine l'observa un long avant de rire doucement en secouant son visage avant de froncer les sourcils, se renfrognant légèrement. « Ça veut dire quoi ça « malgré ton caractère » ? Il a quoi mon caractère ? » La brune fit une moue légèrement contrariée. Pourquoi elle avait la sensation qu'il parlait de son caractère comme si c'était quelque chose de pénible à vivre. Enfin, elle se savait pas vraiment facile à vivre mais Capucine était simplement une demoiselle qui ne se laissant pas faire et quand elle avait une idée en tête, elle ne l'avait pas ailleurs. Elle soupira doucement avant de hausser les épaules. Puis, elle l'observa en coin avant de sourire doucement. Après tout, elle avait un sale caractère mais Isaiha la trouvait magnifique. Donc, ça valait bien tous les caprices du monde. Cet homme savait lui parler, il savait comment la prendre et quoi mette en avant pour qu'elle évite de se fâcher. C'est une chose qu'elle appréciait chez lui, vraiment. Il savait pointer ses défauts et les transformer en qualité. Secouant doucement son visage, Capucine s'en amusa au final. « Comment je peux me fâcher après toi si tu complimentes mes défauts hein ? »

L'étudiante faisait de son mieux pour mettre Isaiha bien, même si ça passait par une phase de vie nocturne et de petits doigts de pieds perdus contre les meubles parce que, elle, elle n'avait pas une vision nocturne et elle aimait les pièces lumineuses. Mais bon, pour lui, elle pouvait bien faire l'effort de supporter ça. « Je ne serais pas ailleurs que près de toi... Râle autant que tu veux, si tu ne veux pas perdre ton ego masculin en public, tu peux le ranger quand tu es avec moi et te plaindre comme une petite fille. Je ne t'en aimerais pas moins... » Capucine sourit doucement, amusée. Isaiha gonflait son orgueil et sa fierté, lui faisant redresser les épaules. Il lui donnait beaucoup d'importance et, à ses yeux, ça valait tous les je t'aime du monde. Capucine aimait se sentir utile pour Isaiha et surtout, elle aimait se dire qu'il avait besoin d'elle. Elle était importante. Et à son goût. Alors, que demander de plus pour être heureuse ?

La jeune femme avait bien assez mangé et fut étonnée que Isaiha ne la force pas à en avaler plus. Elle vira doucement sa main alors qu'il prenait un malin plaisir à emmêler ses cheveux. « Mais ! Mes cheveux ! » Enfin, la demoiselle se leva avant de revenir, amusée par la réaction de Isaiha. Il semblait un peu gênée d'en parler et ça l'étonnait un peu. La Dunster remua pour le laisser glisser sa main dans son dos, riant alors qu'il changeait de sujet. « Au soja... » Capucine avait les yeux levés vers Isaiha, un large sourire amusé sur le visage. Elle se mit à rire doucement. « Oui, doucement on peut... Tu préfères que je sois dessus ou pas ? On peut aller dans la chambre aussi si le fait que Rags nous observe te dérange... Je ne pensais pas que parler de ça te dérangerait ! » Capucine se redressa légèrement pour lui fourrer une cuillère de yaourt entre les lèvres. « S'il y a un truc que tu dois savoir, c'est que je ne suis absolument pas coincée ou pudique concernant le sexe et que si j'ai envie, je vais te le dire ou te le faire comprendre. Je te saute pas dessus parce que t'es mal en point mais crois moi qu'une fois rétabli, tu as intérêt à avoir un bon entraînement ! Parce que j'aime les hommes endurants... » Capucine se mit à sourire, lui tirant la langue alors qu'elle terminait son yaourt, faisant passer le tout avec un peu de bière. « Après tout, c'est pas comme si j'avais envie de toi depuis la première fois que je t'ai vu... Et tu me dois une saint valentin... Donc une nuit d'amour. »
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Le sourire d’Isaiha s’était étiré davantage en l’entendant lui demander des précisions sur son caractère et qu’est-ce qu’il entendait par là. « Tu as un fort caractère mais cela fait ton charme. Tu sais ce que tu veux et ce que tu ne veux pas » rétorqua-t-il amusé. Il avait toujours été charmé par ce trait de personnalité. Capucine n’avait jamais cherché à lui plaire, elle était restée fidèle à elle-même, à ses principes et il aimait vraiment cela dans le sens qu’il n’y avait pas de faux semblant avec elle. « Ne te fâche pas dans ce cas, cela m’ira très bien » ria-t-il légèrement avant de lui sourire. « Après tout, quand on apprécie quelqu’un, on doit le prendre dans son entier et j’apprécie autant tes qualités que tes défauts car ils font partie de toi » reprit-il avec tendresse. On pouvait le traiter de masochiste, peu lui importait. Isaiha n’imaginait pas Capucine autrement et jamais il ne chercherait à la changer tout comme il savait qu’elle n’en ferait rien de son côté. Pour lui, on ne pouvait pas aimer une personne si on cherchait à gommer ses imperfections car justement, elles faisaient intégralement partie de sa personnalité.

« Je n’ai pas envie de me plaindre comme une petite fille voyons » grimaça-t-il avant de lever les yeux au plafond. Il n’y avait qu’elle pour dire cela mais il savait également pourquoi elle le faisait : elle lui offrait une chance de pouvoir être imparfait, de pouvoir de temps en temps respirer et cesser de se mettre la pression d’être toujours sans faille et sans reproche. En somme, elle lui permettait d’être humain avant d’être un roc. Une femme comme elle, il fallait en prendre soin, la traiter comme une reine et c’est bien ce qu’il comptait faire afin de la garder. Pour l’heure, il était incapable de mettre des mots sur ses sentiments car c’était trop tôt. Un jour, il saurait lui dire je t’aime en la regardant droit dans les yeux mais en attendant, il veillerait à ce qu’elle se sente aimée au travers de ses actes.

Un petit rire secoua à nouveau ses épaules, heureusement, sans gravité pour ses côtes. Il aimait bien la faire râler, c’était indéniable. Dans ses moments-là, son petit nez se plissait, la rendait davantage craquante, adorable à ses yeux. Néanmoins, ce fut à lui d’être gêné l’instant suivant quand elle aborda sans détour le sujet des relations sexuelles et surtout les leurs. « C’est pas que cela me dérange… C’est juste… Je ne suis pas très à l’aise avec ce sujet-là » avoua-t-il piteusement. Isaiha était un homme pudique et réservé bien que passionné dans l’intimité d’une chambre (ou d’ailleurs) mais parler de sexe aussi aisément lui était pour le moment assez difficile. « Je suis endurant… de ce côté-là, je pense que je saurais toujours te hum… Recevoir » marmonna-t-il en mangeant son yaourt alors que des images assez lubriques défilaient dans son esprit. « Attends… tu avais envie de moi, depuis tout ce temps ? » s’étonna-t-il en posant son yaourt vide sur la table, pour mieux se tourner vers elle. « Et pour te répondre… je présume que la position la moins douloureuse pour moi serait que tu sois au-dessus » ajouta-t-il après s’être raclé la gorge. Il n’y avait que lui pour trouver cette conversation hallucinante. « Par contre, je n’ai aucun protection sur moi » soupira-t-il.



©TOWNTROTTER.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
« Je sais que je te veux toi ! » Capucine s'amusait avec Isaiha. Elle s'amusait toujours avec lui. Il avait un sens de l'humour qu'elle appréciait et un sourire qui faisait trembler son être, son âme. Elle se nourrissait de son rire, de son regard et des bienfaits qu'il lui infligeait. Capucine se serait arrachée le cœur pour lui confier si ça lui permettait de mieux vivre à ses côtés. Ce jeune homme était toujours plein de bon sens, réfléchi. Ça la changeait du gros lourdaud de Paris. Elle pouvait passer des heures à le regarder lui expliquer son point de vue et, même si elle n'était pas d'accord parfois, elle savait que le débat aurait une finalité bénéfique pour l'un comme pour l'autre. Capucine savait que Isaiha était comme elle. Il ne tombait pas bêtement dans le jugement des autres, il n'était pas hautain et stupide. Capucine savait qu'il avait toujours un regard emplit de principes dont il ne voulait pas se séparer mais qu'il arrivait tout de même à faire la part des choses. Son côté mature et sérieux forçait Capucine à penser comme une adulte. Il savait tout de même plaisanter et s'amuser mais il savait aussi être un adulte. Capucine avait plus tendance à faire l'autruche face aux problèmes qu'à tenter de les résoudre. D'une caresse sur la joue du géant, Capucine lui adressa un message remplit de tendresse. Elle ne pouvait pas réellement se fâcher après lui, du moins rester en colère. Elle était heureuse qu'il soit revenu vers elle, même si c'était les sms qui l'avaient poussé à le faire et non le désir de la revoir une dernière fois avant de repartir dans l'Ohio.

Un éclat de rire franchit les lèvres de Capucine, amusée par la réplique ronchonne du Lowell. « Alors râle comme un petit garçon ! » Elle était moqueuse mais parce qu'elle savait que ça touchait son ego de mâle et qu'il réagirait au quart de tour. Alors, elle s'en amusait. Caressant doucement sa joue puis sa nuque, Capucine l'observa avec un amour non dissimulé. « Râle comme tu as envie, plains toi comme tu as envie. Je serais toujours là Yaya... Toujours... » Et elle ne lui mentait pas. Elle serait toujours là pour lui. Elle l'avait été avant tout ça alors pourquoi est ce qu'elle changerait ses habitudes juste parce qu'ils étaient un couple et non plus des amis ? Quoi que pour Capucine, il restait aussi son meilleur ami, celui avec qui elle était toujours en train de déconner, celui à qui elle se confiait et celui à qui elle apprenait à vivre dans sa société à elle.

Puis que Isaiha prenait un malin plaisir à enquiquiner Capucine, Capucine prit un malin plaisir de le mettre mal à l'aise alors qu'elle lui parlait ouvertement de sexe. Isaiha n'en demeurait pas moins adorable avec sa moue gênée. Capucine se mordit la lèvre, l'observant. « Me recevoir ? » Sa façon de s'exprimer l'amusait mais Capucine resta aussi sérieuse que possible. « Me contenter tu veux dire ? » Il était tellement mignon à tenter de se justifier et de parler de la sexualité que Capucine avait envie de se blottir contre lui en riant doucement et en gagatisant. Doucement, elle se redressa et s'installa à califourchon sur lui en souriant. « Du genre, cette position là ? » Capucine ignora totalement le fait qu'il parle de préservatif. Pas qu'elle ne voulait pas en mettre mais simplement, elle n'en était pas encore à aller chercher des capotes. La demoiselle attrapa la main d'Isaiha pour en embrasser chaque doigt, chaque extrémité de doigt. Elle plongea son regard dans le sien avant de lui lécher l'index. Puis, elle glissa sa main sous le t-shirt de son pyjama et la posa juste sous son sein droit avant de lui lâcher la main.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Il était celui qu’elle voulait, elle était également le choix de son cœur. Isaiha se sentait le plus chanceux des hommes dans le sens où qui aurait pu croire que l’amour l’attendait à ses côtés alors qu’il pensait ne plus jamais le connaitre à nouveau. Capucine était sa meilleure amie, il aurait dû le comprendre, le voir et pourtant, il avait fait l’autruche mais ce temps était révolu. Aujourd’hui, il voulait l’aimer, il voulait se perdre dans son regard, se repaitre de ses sourires et savourer la mélodie de son rire. Il voulait vivre de nouvelles aventures à ses côtés, main dans la main. Avec elle, il n’avait pas peur, il se sentait bien dans sa peau, comme si elle lui offrait la réponse à sa principale interrogation : quelle était sa place ? Simple, aux côtés de cette femme. Elle n’avait pas conscience du cadeau qu’elle lui faisait en acceptant qu’il puisse ne pas être tout le temps sans faille. Pour Isaiha c’était quelque chose d’inestimable car il ne s’était jamais senti en droit de se plaindre. Un homme ne se plaint pas, il avance et offre la sécurité à un foyer. Il protège les siens, soutient sa femme, donne une figure stable et discipliné à ses enfants. Une pression qu’il se mettait au quotidien et dont, il n’avait pas eu conscience d’en souffrir avant que ne lui arrive cet handicap. « Je préfère ainsi en effet » dit-il avec un petit sourire amusé. « Mais tu sais que je veux être là pour toi également n’est-ce pas ? Je ne te demande pas d’être forte, si tu veux craquer, laisse-moi être là pour toi » dit-il cette fois-ci plus sérieusement. Il préférait qu’elle se repose sur lui plutôt qu’elle ne continue à se gratter jusqu’à s’en faire mal ou qu’elle se perde dans la boisson. Il accepterait bien volontiers d’être son palliatif si seulement elle lui en laissait l’occasion. Le jeune homme voulait réellement compléter leur complicité naturelle avec cet amour naissant.

Une complicité qui se traduisait par son désir de l’embêter et elle de le mettre mal à l’aise. Pour le coup, elle avait une nouvelle arme à son actif : ce jeu de séduction entre eux. « Oui non..Si.. Enfin, tu vois ce que je veux dire » marmonna-t-il en rougissant. Il voulait faire plus que la contenter, il voulait qu’elle n’ait que son prénom à sa bouche au moment où elle atteindrait l’extase ; Mais cela, il était bien trop pudique pour le lui avouer de vive voix. « Capu… » grogna-t-il alors qu’elle prenait un malin plaisir à le tourmenter et le pire, c’est qu’elle y arrivait pleinement. Déglutissant nerveusement, il ne put détacher son regard de ses lèvres, de cette langue mutine qui lui léchait l’index, provoquant un véritable raz-de marée au creux de ses reins car nul doute qu’il s’imaginait cette bouche, cette langue sur une autre partie de son corps. Docilement, il la laissa glisser sa main sous son haut de pyjama, gardant son regard dans le sien mais quand elle la lâcha, ses doigts s’animèrent de même pour caresser cette peau douce et laiteuse, effleurant la rondeur de son sein. Son autre main rejoignit sa sœur sous le haut avant qu’il ne prenne en coupe sa poitrine. Capucine se plaignait de cette dernière mais elle n’avait aucune raison d’après lui, ses seins étaient parfaits : petits, ronds et fermes. Un vrai délice à caresser, à masser avant qu’il ne fronce les sourcils en sentant un contact inhabituel contre ses doigts. « Qu’est… » lâcha-t-il incrédule en sentant un anneau sur l’un de ses tétons. « Mais qui t’a fait ça ?! Pourquoi tu ne m’as pas dit qu’un homme avait osé te maltraiter de la sorte ?! » s’inquiéta-t-il sans penser une seule seconde que cela puisse être un choix personnel. Isaiha n’était vraiment pas familier des percings. « Est-ce que tu en souffres ? » continua-t-il en oubliant toute son excitation. Si Capucine souffrait, il ne pouvait franchement pas être à la noce.



©TOWNTROTTER.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Depuis la mort de Jorah, Capucine n'arrivait plus réellement à s'exprimer quand ça n'allait pas ou quand ça concernait quelque chose dont elle doutait. Elle peinait énormément à mettre des mots sur ses émotions en dehors des bonnes. Sofia avait déjà du mal à la faire parler sans qu'elle s'énerve. Isaiha n'avait jamais eu réellement besoin de la pousser à parler depuis qu'ils se connaissaient. Mais Capucine n'avait jamais ressenti le besoin de se confier à son meilleur ami surtout qu'elle avait toujours voulu lui donner une image positive d'elle. Même s'il avait connaissance de ses crises de nerfs, Capucine avait toujours gardé le sourire. Elle s'était imposée une barrière entre Isaiha et elle pour Amanda même si elle le savait fidèle. Mais elle, l'aurait elle été ? Même si elle s'était jetée sur lui alors qu'il était en couple, Capucine aurait eu ce sentiment de trahir Isaiha et elle l'aurait mal vécu. La demoiselle le savait à cheval sur ses principes et elle ne voulait pas le pousser à la faute. Elle espérait simplement qu'aucune fille ne tenterait de lui piquer comme elle, elle aurait aimé le voler à Amanda. « Ne t'en fais pas... Je saurais me tourner vers toi si j'en ressens le besoin. » Ce qui ne serait pas chose aisée puisqu'elle savait déjà qu'il devrait lui tirer les vers du nez pour ça. Capucine s'était enfermée dans un quotidien qu'elle n'aimait pas réellement et dont elle voulait se sortir rapidement. Isaiha serait une très bonne étape dans cette voie.

Mais l'heure n'était pas aux lamentations mais à l'amusement. La Dunster prenait un malin plaisir à mettre le Lowell mal à l'aise et à faire grimper son envie sans pour autant se jeter sur lui comme une morte de faim. Il rougissait et bafouillait, ce qui le rendait encore plus attirant aux yeux de la brune. Capucine avait instauré un jeu de séduction, ne se priant pas pour user de tous ses charmes pour le rendre fou d'elle. Sa main posée sur sa peau la fit frémir légèrement alors qu'il y ajoutait la seconde. L'étudiante se mordit la lèvre, sentant son envie grimper en flèche. Le Lowell découvrait aveuglément sa poitrine avant qu'il ne se fige soudainement et lança une phrase que Capucine ne comprit pas. Fronçant les sourcils en s'écartant légèrement de son homme, Capucine tâta son téton par dessus le tissu de son t-shirt avant de soupirer de soulagement, roulant des yeux. « Isaiha... » Une pointe d'exaspération se faisait ressentir dans sa voix alors que son excitation s'envolait aussi rapidement qu'une nuée d'oiseaux affolés. Ses épaules s'affaissèrent alors qu'elle soulevait son t-shirt pour lui présenter le petit élément de métal qui traversait son téton droit depuis presque six ans. Une folie après une nuit alcoolisée avec Jorah. De part et d'autre de son téton trônaient fièrement deux boules argentées, brillant légèrement sous la faible lueur de l'ampoule. Toutes deux retenaient fermement une petite barre de métal qui transperçait son téton, cachée par la petite boule de chair foncée. « On appelle ça un piercing Yaya... C'est comme une boucle d'oreille mais sur le téton ! J'ai eu mal quand je l'ai fait mais maintenant ça va. Personne ne m'a forcé à le faire, rassure toi. » Capucine baissa doucement son t-shirt et s'écarta de son homme pour s'allonger sur le canapé, l'observant. « Ça peut te paraître stupide ou tu peux ne pas comprendre mais j'aime bien. Ça me donne un petit côté rebelle sexy ! » Capucine l'observait. Elle avait toujours envie mais la fatigue s'installait peu à peu alors que le cachet faisait effet. S'il soulageait son nez, il avait tendance aussi à la faire somnoler. « Tu devrais aller chercher tes affaires pour cette nuit. Prend mes clés comme ça tu n'auras pas à sonner. » Elle se redressa pour venir déposer un baiser au coin de ses lèvres avant de caresser doucement sa joue des siennes. « Mais ne tarde pas trop s'il te plaît... Je n'ai plus envie qu'on soit coupés. Et j'ai des préservatifs. » Elle déposa un baiser sur sa joue avant de récupérer sa bière pour la terminer.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)