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But won't you just hold me tonight?

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Ils avaient fini par se trouver pour mieux se compléter. Certes, pour le moment, on ne pouvait pas vraiment parler de grande effusion mais aux vues de leurs situations respectives, c’était on ne peut plus normal. La seule chose qu’Isaiha regrettait, c’était bien de ne pas pouvoir plonger son regard dans le sien et de ne plus voir la couleur exacte de son si joli regard. Il se devait de garder ses lunettes noires, du moins, il se voyait mal exiger qu’elle tamise la pièce pour lui permettre d’être à l’aise sans. Ce handicap allait le contraindre à bien des choses mais le médecin lui avait assuré qu’il s’agissait simplement d’habitudes à prendre. Avec le temps, il n’y penserait plus vraiment, cela ferait partie de lui. Le Lowell voulait bien y croire ou du moins tenter d’y croire. En tous les cas, malgré ses problèmes de vue, il voyait bien l’air épuisé de sa petite brunette préférée. Avait-elle dormi depuis leur dispute ? Son sommeil n’avait pas dû être vraiment réparateur. Comme le sien. « Je vais me lancer dans des calculs savants dans ce cas » plaisante-t-il avant de lui sourire avec tendresse alors qu’elle accédait à sa demande de l’appeler yaya. « J’aime quand tu dis mon » murmura-t-il doucement avant de la laisser s’éloigner. Il comptait bien faire en sorte qu’elle se repose à présent mais autant la laisser terminer de préparer le thé. « D’accord » répondit-il avant de retrouver le salon et de s’asseoir sur le canapé.

S’il avait pensé que la grande discussion était passée, il se trompait lourdement. Capucine avait pris son air sérieux et il pencha légèrement la tête sur le côté. « D’accord plus de cachotterie » accepta-t-il en hochant la tête avant de se gratter l’arrière du crâne. « Je ne peux pas te promettre d’arrêter du jour ou lendemain. Ce n’est pas quelque chose que je contrôle. Je me soigne, je fais vraiment des efforts. Mon oncle m’a pris rendez-vous avec un addictologue. J’ai rendez-vous la semaine prochaine. Je n’avais pas annulé car dans le fond, je n’avais pas envie de repartir » avoua-t-il avant de grimacer. Il n’avait pas l’intention de coucher à nouveau avec Lily mais elle avait été gentille avec lui. « Nous sommes de la même confrérie, je ne peux pas te promettre de ne plus lui parler, je ne sais pas ignorer les gens mais je peux te promettre de ne pas initier la rencontre si tu préfères » dit-il avant de lui tendre la main pour qu’elle vienne près de lui. « Je sais que tu es jalouse mais tu n’as pas à t’inquiéter. Je suis un homme fidèle et je préférais me crever définitivement les yeux plutôt que de te manquer de respect. Tu es ma Capucine, aucune autre femme ne pourra changer cela » lui assure-t-il avec conviction et détermination. « Est-ce que je peux te demander en échange, que tu consommes moins d’alcool ? Je n’ai rien contre le fait que tu boives mais je ne veux pas d’excès... s’il te plait »



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Oui, Capucine estimait qu'il était à elle. Même si elle savait que ce n'était pas très intelligent de croire qu'une personne pouvait lui appartenir. C'était comme ça avec Capucine. Elle ne faisait pas souvent des caprices mais là, elle ne pouvait pas s'en empêcher parce qu'elle avait besoin qu'il soit à elle. Elle voulait qu'il lui appartienne. Le geste déplacé envers Lily, sa jalousie et sa colère à l'hôpital montrait parfaitement que Capucine tenait énormément au Lowell. Mais elle ne se contentait pas juste de le vouloir dans sa vie. Elle désirait aussi l'aider, le rendre meilleur. Capucine voulait qu'il se sentait bien dans ce monde qui pouvait ressembler à une jungle sauvage aux yeux du grand blond. La jeune femme se sentait parfois aussi très à part, très étrangère à ce monde dans lequel elle avait grandis. Son côté renfermé, casanier et geek ne l'aidait pas énormément. Capucine savait parfaitement qu'elle était une fille très particulière qui ne donnait pas envie qu'on l'aborde mais malgré tout, son entourage lui suffisait amplement.

Sa main vint attraper tendrement le menton du Lowell, lui caressant doucement du pouce alors qu'elle le détaillait. Une pointe de déception apparu dans son regard alors qu'il ne pouvait pas lui promettre tout ce qu'elle demandait. Venant se coller contre lui, Capucine tiqua légèrement quand il parla de Lily, lui promettant fidélité. « Mhmh... » Ce n'était pas qu'elle n'avait pas confiance en lui mais si Isaiha avait déjà été attiré par elle, elle craignait qu'il ne le soit encore, peu importe qu'il soit en couple ou non. L'étudiante baissa le regard, se retenant de faire le moindre commentaire. Elle ne voulait pas s'énerver pour ne pas relancer une dispute inutile. Elle préférait accepter ce qu'il lui donnait tout en gardant son avis pour elle, sachant pertinemment que la réponse ne lui convenait pas. Capucine devait prendre sur elle et éviter de faire le moindre caprice pour le moment, ce n'était pas le moment et elle avait envie de profiter de lui. À son tour, Isaiha quémanda quelque chose qui étonna un peu Capucine. Ne plus tomber dans l'excès de la boisson. Pinçant les lèvres, Capucine leva les yeux vers lui, hochant son visage. « D'accord... Je vais essayer de diminuer... » Depuis quelques temps déjà, Capucine se disait qu'elle devait consulter un médecin pour ses problèmes mais ça voudrait dire qu'elle allait s'avouer qu'elle avait des problèmes. Elle se voilait la face et faisait l'autruche, fermant les yeux surtout tout ça. Sa mère avait déjà tenté de lui en parler lorsqu'elle s'était affolée en observant la maigreur de sa fille mais la discussion avait tourné en rond et Capucine avait finit par lui dire que tout allait bien et qu'elle était en train de l'agacer. Ce n'était jamais simple de parler à Capucine quand elle ne voulait rien entendre. « Est ce que tu veux que je t'accompagne à ton rendez vous chez ton addictologue ? Je peux me libérer si tu ne veux pas y aller tout seul... » Elle ne voulait pas être dans ses pattes non plus mais elle désirait réellement être son meilleur soutien.
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La vision d’Isaiha avait beau être moins performante que par le passé, il avait tout de même aperçu cette déception dans son regard. Il s’en voulait de ne pouvoir lui promettre cette chose mais il se devait de rester fidèle à ses valeurs sous peine de ne plus être l’homme dont elle était tombée amoureuse. « Tu n’as absolument rien à craindre. Je ne compte pas reprendre contact avec elle et si jamais je la croise à la Lowell House, je ne m’éterniserai pas » dit-il en posant sa main sur la sienne pour mieux l’amener à ses lèvres et déposer un léger baiser sur chacun de ses doigts. « Je suis ton yaya après tout » reprit-il avec une petite pointe d’amusement dans la voix même si la tendresse n’était jamais loin. Néanmoins, elle n’était pas la seule à avoir quelques exigences. Celles d’Isaiha n’étaient pas nombreuses car une seule lui tenait à cœur : qu’elle réduise sa consommation d’alcool. Il savait comment elle était les soirs de fête et il ne voulait plus que cela se reproduise. Il savait les dangers de l’alcool et surtout, combien on pouvait regretter certains de nos gestes ou de nos paroles. Capucine n’en avait peut-être pas conscience mais il souhaitait simplement la protéger du reste du monde à commencer par la protéger d’elle-même. « Merci, c’est tout ce dont j’avais besoin d’entendre » souffla-t-il. Un jour, peut-être s’ouvrirait-elle à lui afin de lui permettre de l’aider à gérer ses problèmes mais pour l’heure, il comptait bien rester une âme fidèle et amoureuse dans l’ombre quitte à être le déclencher de ses fameuses crises. Cela ne lui faisait pas peur. Isaiha pouvait être un roc pour leur couple si seulement, elle lui en laissait l’occasion. « J’aimerai que tu m’y accompagnes… Je pense que ce sera moins compliqué pour moi d’y aller » dit-il après une courte réflexion. Cela ne lui plaisait pas tant que cela qu’elle puisse assister à un moment de faiblesse de sa part mais il souhaitait lui montrer combien il lui faisait justement confiance.

« Tu as l’air fatiguée » reprit-il d’une voix douce. « J’ai beau porter des lunettes de soleil, je vois à quel point tes traits sont tirés. Tu devrais te reposer… Je peux rester ici et veiller sur toi si tu veux » lui propose-t-il en prenant l’une de ses mains dans les siennes. « Nous pouvons regarder à nouveau ton film préféré. Je sais à quel point cela te remonte le moral » ajoute-t-il avec un petit sourire en coin. Cela le frustrait de la regarder au travers de ses verres teintés mais Isaiha essayait de le dissimuler. « Oh j’ai même une idée : j’ai appris une recette récemment, je pourrais te faire la cuisine pendant que tu irais prendre un bon bain relaxant et quand tu seras prête, tu te glisseras dans ton lit et je t’amènerai le diner sur un plateau. J’ai envie de m’occuper de toi ma petite Scarface adorée » se lança-t-il en usant d’un petit surnom. Oui, il avait finalement pris le temps de regarder ce film.




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Capucine baissa les yeux alors que Isaiha semblait lire en elle. Elle n'aimait pas ça, laisser transparaître ses émotions de la sorte. Le Lowell lisait trop facilement en elle et c'était mauvais pour sa propre sécurité. Dans un sens, rester de marbre l'aidait à se protéger par moment. Mais elle souffrait quand même beaucoup. Les baisers sur chacun de ses doigts lui firent redresser son visage pour le regarder avant de sourire tendrement. « Mon Yaya... » Oui, il était à elle maintenant. Et elle aimait se le répéter. Tout ce bordel n'avait pas été pour rien au final. La jeune femme ne lui promettait pas réellement qu'elle allait diminuer l'alcool mais elle allait tenter de faire un effort. Mettre Sofia sur le coup ne serait pas de trop. Et peut être Paris. Non... Pas Paris. Il était beaucoup trop chiant lui. Capucine observa tendrement Isaiha. Elle se taillerait les veines si ça pouvait l'aider à aller mieux dans son addiction. Mais s'il faisait un effort, elle devait aussi en faire. Elle ne voulait pas le forcer ni le pousser mais espérait que sa présence l'aiderait. « Ok, je viendrais avec toi... » Et même si elle devait poireauter pendant trois heures dans une salle d'attente, Capucine serait là. Elle bloquerait sa journée pour lui, pour l'aider.

La réflexion de Isaiha fit soudainement bailler Capucine qui gémit de douleur en laissant sa tête retomber en arrière en grimaçant. « Les antidouleurs ne me font rien... Je ne dors pas assez... Je suis exténuée et je dois encore bosser mes cours. Et bosser à la morgue aussi... » La brune tourna son visage vers le Lowell et l'observa avec tendresse. « Je ne peux même pas bailler sans avoir mal... » lâche t-elle avant de sourire. « Je veux bien un bon bain et ensuite être avec toi... J'ai hâte de voir ce que tu vas me cuisiner ! » Capucine se redressa mollement. Elle aurait bien commandé thaï elle mais bon, laisser Isaiha prendre soin d'elle, elle n'allait pas cracher dessus. « Tu veux rester cette nuit aussi ? » Il devait bien lui rester deux trois affaires de Jorah qu'elle n'avait pas jeter et qui irait à Isaiha. Au moins un caleçon propre. L'étudiante se tourna complètement vers Isaiha et lui attrapa le visage entre ses mains avant de venir l'embrasser tendrement, faisant doucement pour ne pas se faire mal au nez. Elle se détestait pour être dans un état aussi pitoyable dans un moment pareil et se concentrait plus sur l'angle que devait avoir son visage pour que son nez ne frôle même pas la peau de Isaiha. Lentement, elle glissa ses bras autour de ses épaules, glissant sa langue entre ses lèvres pour rendre le baiser langoureux. Sa main caressait tendrement la nuque du Lowell alors qu'elle rompait mollement le baiser, le feu aux joues. Elle se l'était tellement rêvé ce baiser qu'il lui semblait presque magique. Affichant un sourire à la fois timide, niais et satisfait, Capucine se recula doucement en se levant. « Hum... Je vais aller au bain... Je... Hm... » Non seulement il l'avait contentée mais il l'avait aussi extrêmement perturbée. Capucine n'avait pas réellement fait l'amour depuis un moment -oui José-Luis ne compte pas, elle était ivre- alors, ce baiser avait ouvert tout un tas d'envies chez Capucine. La jeune femme s'éloigna en se cognant le petit doigt de pied dans le pied du canapé, couinant de douleur mais essayant de filer vers la salle de bain pour ne pas se jeter sur Isaiha et le violer.
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Isaiha fondait totalement quand elle l’appelait « son yaya » car il avait l’impression d’être à nouveau important aux yeux d’une personne et pas n’importe laquelle. Capucine, il la connaissait depuis longtemps, elle avait toujours été là pour l’encourager, l’aider ou même le soutenir dans les moments difficiles où il avait songé plus d’une fois à repartir. C’était encore vers elle qu’il s’était tourné après sa rupture avec Amanda. A présent, il se demandait s’il n’avait pas confondu amour et amitié depuis le début. Il ne reniait pas ses sentiments pour son ex-petite-amie car il l’avait sincèrement aimé mais avec le recul… Sa dispute avec Capucine l’avait poussé à vouloir retourner dans l’Ohio quand celle avec Amanda ne l’avait fait que douter de sa place. Cela l’effrayait vraiment mais quand il plongeait son regard dans celui de sa nouvelle petite-amie, il se disait que cela valait le coup de prendre ce risque. « Merci… Il faudra que je retourne au moins une fois dans mon ancienne communauté. Je dois leur dire au revoir et surtout, je dois libérer Anna de ce mariage qui n’aura jamais lieu » confessa-t-il. Il était temps qu’il prenne sa décision et il n’était pas juste pour sa fiancée d’attendre un homme qui ne l’épouserait jamais.

Pour l’heure, il voulait avant tout prendre soin de Capucine qui lui paraissait vraiment fatiguée. « Tu vas te reposer à présent » dit-il en déposant un baiser sur son front avant de se relever, prêt à aller lui préparer un bon bain relaxant. Il devait bien avoir quelques huiles essentielles qu’il prépare pour Casey dans sa besace. Sa petite brune lui posa alors une question qui l’arrêta dans son élan. Passer la nuit avec elle ? Il en mourait d’envie. « Oui… Je passerai simplement à l’appartement pour récupérer quelques affaires » dit-il car même s’il ignorait qu’elle possédait encore des affaires de Jorah, lui, il ne se voyait pas se glisser dans ces dernières. Ses pensées s’envolèrent néanmoins très vite quand elle lui prit son visage entre ses mains pour mieux l’embrasser. Le baiser était tendre, doux et il la serra contre son torse, ses bras autour de sa fine taille. Il avait l’impression que s’il la serrait trop, il pourrait la briser en deux. L’une de ses mains lui caressa le dos pour mieux remonter vers sa nuque afin de la garder contre lui et approfondir le baiser. Il aurait aimé que ce dernier dure des heures tant il aimait le goût de ses lèvres. Le Lowell eut un sourire attendri qui se transforma bien vite en petit rire quand elle se cogna le pied. « ça va aller ? Oh… Attends » s’exclama-t-il en fouillant dans sa besace. « Tiens, ajoute trois gouttes de cette huile à ton bain, cela t’aidera à te détendre » dit-il en lui tendant une petite fiole contenant de l’huile essentielle de lavande. « Je m’occupe de nous préparer un repas » reprit-il en se dirigeant vers la cuisine pour voir ce qu’elle possédait en matière première. Isaiha fut satisfait de découvrir qu’elle avait tout ce qu’il lui fallait pour préparer des lasagnes oignons pommes et tofu fumé. Un plat sucré/salé qu’il avait appris récemment à faire en cours de cuisine. C’était la bonne occasion de mettre en pratique cette leçon.



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Si on avait dit à Capucine qu'elle parviendrait à se remettre avec quelqu'un un jour, elle n'en aurait pas cru le moindre mot. D'ailleurs, elle n'en avait pas cru ceux qui tentaient de lui faire comprendre qu'elle n'allait pas rester seule toute sa vie. Pour elle, c'était écrit qu'aucun garçon ne voudrait d'elle et que son unique amour était mort dans un attentat. Et la voilà dans les bras d'un homme pour qui son cœur s'était remis à battre. Ce n'était pas encore le parfait amour car Capucine restait avec ses doutes et ses craintes mais c'était déjà une grande avancée dans sa vie et n'allait pas s'en plaindre. La jeune étudiante hocha mollement son visage, s'assombrissant légèrement. « Ouais... J'aime pas trop l'idée de partager hein... » Cette histoire de fiançailles la mettait assez mal à l'aise quand même. L'idée de fréquenter un homme qui était promis à une autre ne l'enchantait pas réellement même si elle savait que Isaiha n'en voulait pas. Quoi qu'il en soit, Capucine n'était pas rassurée et à l'aise même si elle savait qu'elle n'avait absolument rien à craindre et qu'il n'épouserait jamais cette fille. Sinon Capucine allait probablement devoir commettre un meurtre.

Isaiha restait dormir et Capucine s'en sentait vraiment heureuse. Elle allait passer sa première nuit en sa compagnie sans devoir mettre une petite distance entre eux. Pas qu'elle allait lui sauter dessus même si elle aurait adoré ça. Mais vu leur état respectif, ce n'était pas certain qu'ils parviennent à faire quoi que ce soit ensemble. Après un baiser partagé qui retourna le cerveau -et les hormones- de Capucine, la demoiselle décida qu'il était temps d'aller au bain. Après avoir perdu l'usage de son petit doigt de pied et lâcha un couinement de douleur, elle se dirigea vers la salle de bain. « Ça va !! » souffla t-elle avant de se tourner vers Isaiha, l'observant. Elle prit le petit flacon qu'il lui tendait et l'observa avant de hocher la tête. « D'accord, trois gouttes, merci ! » Avec sa chance, elle allait en verser la moitié et dormir pendant trois jours dans son bain. « Tu peux préparer mes cachets aussi s'il te plaît ? Ils sont à côté du micro-onde et il y a les posologies dessus. » En espérant qu'il ne se trompe pas avec le vermifuge du chien.

Capucine se glissa dans la salle de bain pour faire couler l'eau de son bain et retira ses vêtements avant de se glisser dans l'eau chaude, soupirant d'aise. Dieu que ça lui faisait du bien d'être enfin dans un endroit confortable. Elle ferma les yeux un instant, se délassant tranquillement en se disant que, dans la cuisine, il y avait un homme qui cuisinait pour elle. D'un sourire à la fois timide et excité, elle tendit la main pour attraper son paquet de clopes et s'en allumer une. Il y avait de clopes dans presque chaque pièce de l'appartement au cas où elle aurait le flemme de se déplacer. Capucine resta une bonne demi heure dans son bain avant d'en sortir. Elle s'enroula dans une serviette avant d'aller dans sa chambre pour se mettre directement en pyjama. Toute manière, Isaiha l'avait déjà vu en pyjama donc elle n'avait plus vraiment de secret pour lui à ce niveau la. Capucine revient dans le salon avec le blueray de Love Actually et le posa sur la table basse avant de venir récupérer des couverts et des assiettes pour manger. « Tu ne l'aimes pas n'est ce pas ? Cette Anna... ? » C'était une question totalement rhétorique, posée uniquement pour se rassurer. Pour qu'il la rassure. Assiettes en main, Capucine observait le grand blond avec une pointe d'inquiétude dans le regard avant de baisser les yeux en soupirant. « Je suis idiote de te demander ça hein ? » Mais après tout ce qu'ils venaient de traverser, Capucine craignait qu'il juge qu'il faisait une erreur et elle ne s'en remettrait pas qu'il finisse par se remettre en question.
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« Je le sais… moi non plus je n’aime pas l’idée de te partager avec quiconque alors je ne peux que comprendre » répondit-il avec douceur. Il savait qu’il la mettait dans une position délicate et c’est bien pour cela qu’Isaiha comptait se rendre très prochainement dans son ancienne communauté. Il était temps qu’il prenne sa décision, qu’il tire un trait sur son passé d’amish. Ce n’est qu’ainsi qu’il allait pouvoir avancer dans la vie et surtout pouvoir réellement donner une chance à son histoire avec Capucine. Néanmoins, ce voyage serait un réel saut dans l’inconnu pour le jeune homme. Il avait encore du mal à se dire qu’il s’enlevait une porte de sortie mais il était temps qu’il cesse de se cacher. Il l’avait fait avec son addiction, il refusait de le faire avec cette femme qui faisait battre à nouveau son cœur. Isaiha refusait de se voiler la face : tant qu’il serait toujours plus ou moins amish, il n’aurait aucun avenir dans ce monde moderne. Casey, elle, avait pris sa décision depuis longtemps, il était temps qu’il assume la sienne.

Le Lowell avait hoché la tête à sa demande pour lui préparer ses cachets. D’ailleurs, c’est ce qu’il fit en premier en lisant attentivement la notice afin d’être certain de ne pas commettre d’impair. Heureusement qu’il l’avait fait car au départ, il s’était emparé de la mauvaise boite. Nul doute que la douleur de sa belle ne se serait pas envolée avec le vermifuge pour le chien songea-t-il non sans amusement. Puis, Isaiha s’attela à la préparation de son dîner. Il était vraiment concentré pour s’assurer de bien faire. Ce soir, il voulait à la fois prendre soin d’elle mais également lui prouver qu’elle pouvait se reposer sur lui. Elle avait de la chance, le grand blond faisait taire son côté machiste pour jouer les parfaites petites femmes d’intérieur. Une demi-heure plus tard, le diner était prêt mais encore très chaud. « Anna ? Non. J’ai beaucoup de respect pour elle mais je ne l’aime pas » répondit-il en lui faisant un petit sourire. « Tu n’es pas idiote. C’est naturel que tu veuilles en savoir plus mais je te rassure, il n’y a rien entre elle et moi. J’avais accepté de l’épouser afin de redorer l’honneur de ma famille. Quand Kathleen est partie, elle a jeté le discrédit sur notre famille. Il n’est jamais bien vu d’avoir un banni dans son entourage car les autres amish s’attendent à ce que les autres suivent. Cela n’a pas manqué, quelques années plus tard, c’était autour de Casey de s’en aller pour tenter de la retrouver. Il ne restait plus que moi et je voulais à tout prix que ma mère cesse de s’inquiéter. Quand mon père m’a parlé d’épouser la fille du pasteur, j’y ai vu que mon devoir. Je me disais que nous finirions par nous aimer suffisamment pour bâtir une famille, un foyer. Maintenant je sais que je n’aurais jamais été réellement heureux. Il n’y a plus de retour possible pour moi là-bas mais je dois être honnête avec mes parents, avec mon ancienne communauté. J’espère qu’Anna trouvera un bon mari mais ce ne sera pas moi » lui expliqua-t-il en la suivant dans le salon non sans déposer un baiser sur sa joue. « Tu n’as pas d’inquiétude à avoir mais dans un sens, je suis heureux que tu la partages avec moi car au moins, je peux t’apporter des réponses »



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Isaiha avait cette capacité à répondre à la perfection à la moindre question de Capucine. Ce que Jorah n'avait jamais eu. Là, allongée dans son bain en fixant les carreaux du mur dans une pensive, Capucine en prenait conscience. Leur début de relation n'avait pas été le même. Il n'y avait pas eu d'hésitation entre Jorah et Capucine mais il n'y avait pas eu de passé ni d'addiction avant tout ça. La jeune femme était rapidement tombée sous son charme au grand désarrois de Paris. Cette pensée la fit légèrement rire. Avec Isaiha, il y avait eu des étapes. Des étapes douloureuses qui rendaient leur relation plus passionnante, plus intense. La jeune femme soupira doucement, remuant légèrement dans l'eau chaude. Avec Jorah, les disputes avaient toujours été violentes. Pas physiquement mais moralement. Jorah avait toujours eu cette particularité à dire à Capucine que ses doutes et ses craintes étaient un manque de confiance en lui. Pourtant, il n'avait jamais fauté avec elle et il ne voyait aucune raison qu'elle doute. Alors, ça l'énervait et il le faisait savoir. Il avait cette tendance à la rabaisser sans s'en rendre compte, la blessant parfois. Au final, si Capucine avait trouvé leur relation parfaite quand elle était amoureuse de lui, aujourd'hui elle se demandait si elle aurait tenu sur le long terme. Probablement pas. Capucine se sentait mal de songer à ça mais leur couple aurait fini par voler en éclat. Aujourd'hui, elle ne l'aimait plus et elle en avait la certitude. Mais elle craignait que, dans la mort, Jorah lui en veuille de penser comme ça. Il ne fallait plus se voiler la face, et c'était sûrement parce qu'elle en était amoureuse que Capucine se disait ça, mais si avec Jorah elle ne voyait plus l'avenir de leur défunt couple elle en voyait un avec Isaiha. Si ce n'était pas pour la vie, ce serait au moins un merveilleux bout de chemin.

Capucine revint détendue mais tout aussi fatiguée. Elle se serait volontiers vautrée dans son lit pour dormir toute la soirée et toute la nuit. Mais profiter de Isaiha était un programme bien plus intéressant il fallait bien se l'avouer. Malgré tout, la jeune étudiante se permit de poser une question qu'elle regretta amèrement, craignant qu'il n'apprécie pas ce genre de choses et pense qu'elle doute de lui. Capucine se mordit la lèvre alors qu'il se lançait dans une explication sur les raisons de son mariage arrangé. Parfois, ça dépassait la jeune femme mais au fond, Isaiha ressemblait un peu à Andrew. Lui, il l'avait été par responsabilité princière. « Je vois... Dans un sens, je ne juge pas mais j'ai beaucoup de mal avec ça. C'est tellement arriéré. Comme si le bonheur n'était pas quelque chose d'acceptable... » Le baiser sur la joue la fit sourire, se sentant mieux de lui en avoir parlé. Capucine le suivit pour aller déposer les couverts sur la table basse avant de s'installer sur le canapé, mettant un plaide en laine polaire sur ses jambes. Elle attrapa ses cachets et les avala avec un peu d'eau. « Il y a des choses qui te paraissent... hum... comment dire ? Des choses que tu ne comprends pas dans notre monde ? Des choses qui te dépassent et que, malgré le fait qu'on t'explique, tu n'arrives pas à te dire que ça peut être normal... Tu vois, je ne juges pas les Amish ou les Mormonts -quoi que je n'accepte pas la polygamie- mais j'ai vraiment du mal avec certaines choses. Même si d'autres choses me paraissent logique et parfois, je me dis qu'on devrait nous aussi faire pareil... » Soupirant doucement la demoiselle se pencha pour glisser un bras autour des épaules de son homme fraîchement trouvé et déposa un baiser sur sa joue. « Merci pour le repas mon Yaya... » Capucine lança le film et attrapa son assiette pour manger tranquillement, pas tellement concentrée sur le film. « C'est très bon !! Au fait, comment tu te sens toi... ? Ça va... ? Je veux dire, aussi bien moralement que physiquement hein. » Assez parlé d'elle.
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On pouvait dire qu’Isaiha manquait de recul vis-à-vis de son ancienne communauté mais non. Il voyait justement toutes les versions de l’histoire pour avoir vécu dans les deux mondes. Certes, les amish étaient peut-être trop coupés du monde mais quand il voyait combien certaines personnes se rendaient malades, ce n’était peut-être pas plus mal. « Les mariages arrangés ne sont pas non plus une obligation. Certains couples amish se sont faits par amour et non par obligation. Pour ma part, je n’avais jamais été réellement attiré par une femme. Cela ne m’intéressait pas le moins du monde. Un mariage arrangé me permettait de remplir mon devoir et de transmettre mon nom à un fils » répondit-il avec un certain détachement. Isaiha n’était pas quelqu’un de très démonstratif, il se sentait toujours plus ou moins en marge des autres. « Tu sais, il y a des couples qui se font sur la passion et qui ne tiennent pas la durée. Au moins, une union arrangée permet de débuter sur des bases saines quand les deux parties concernées le veulent. Je n’avais pas le couteau sous la gorge pour épouser Anna. Je l’ai accepté » ajouta-t-il pour qu’elle comprenne que les amish n’étaient pas une secte ou quelque chose dans le genre là. Ils étaient des hommes et des femmes libres tout en respectant des règles strictes. Capucine lui demanda alors s’il y avait des choses qu’il ne comprenait pas dans ce nouveau monde qui s’offrait à lui. « Oui, beaucoup de choses. Je ne comprends pas ce besoin de toujours vouloir le dernier objet à la mode, toujours cette folie consommatrice qui ne fait que consumer ces victimes de l’intérieur. En fait, je crois que je ne comprendrai jamais le besoin que vous avez tous d’avoir une garde-robe remplie de vêtements que vous ne mettrez jamais ou d’acheter des objets qui finiront dans un placard à prendre la poussière. C’est comme ceux qui se plaignent d’être seul mais qui ne sortent pas de chez eux pour rencontrer du monde. En fait, ce monde est plein d’individualité. Cela me dépasse car j’ai toujours connu la solidarité, l’entraide » dit-il en poussant un faible soupire. Heureusement, il avait su rencontrer de bonnes personnes mais par moment, Isaiha se sentait perdu dans ce vaste monde. Les English étaient tellement différents des amish : certains aimaient être méchants sans raison, d’autres se pensaient supérieurs aux autres à cause d’un chiffre sur un compte en banque ou d’une position sociale. Par moment, il était réellement dépassé. « Je finirais par m’y habituer mais je n’ai pas envie de perdre mes valeurs car c’est grâce à elles que j’ai su te charmer » reprit-il avec un petit sourire alors qu’elle glissait son bras autour de ses épaules. « De rien… c’est un plat vegan… J’espère que tu vas te régaler » lui souhaita-t-il avant de déposer un baiser sur son front pour mieux attaquer sa propre assiette.

« Je ne sais pas vraiment… Je veux dire, physiquement, je me sens bien. J’ai encore mal aux côtes mais cela finira par se tasser. Mentalement… Je ne souffre pas vraiment de mon agression mais je pense que le fait que je me souvienne pas m’aide beaucoup là-dessus. J’ai un peu de mal à dormir à cause des cauchemars » avoua-t-il un peu hésitant. Il n’aimait pas apparaitre faible aux yeux d’une femme, c’était plus fort que lui : un homme se devait d’être un roc. « Le plus dur, c’est d’être privé de couleurs… C’est triste de ne voir qu’en noir et blanc, je m’y ferais mais cela me manque. Je me dis que le temps fera son œuvre mais par moment, j’ai juste envie de m’arracher les yeux » soupire-t-il en contemplant son plat qui paraissait fade à ses yeux par manque de couleurs. « Je n’aime pas l’idée d’être diminué » termine-t-il en parlant exactement de ce qui fâchait : handicapé, il avait l’impression d’être un poids pour les autres et cela, il ne pouvait l’accepter.



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Capucine écoutait attentivement ce que lui disait Isaiha. Elle buvait ses paroles comme une fidèle buvait les paroles d'un prêtre lisant des passages de la bible. Elle adorait quand il se confiait comme ça. La jeune femme avait la sensation de se perdre dans son monde et ça ne la confortait que plus dans son envie d'être proche de lui, de le connaître plus en profondeur et de le laisser lui faire découvrir son monde étrange. Étant anglaise, Capucine n'avait de communauté de ce genre, les Témoins de Jéhovah ne comptant pas. Un petit sourire en coin, Capucine admirait Isaiha. Son esprit bouillonnait de questions. « Vous pouvez avoir des relations sexuelles avant le mariage ou les femmes sont soumises à un test et répudier si jamais il s'avère qu'elles ne sont pas vierge ? Auquel cas, tu es conscient que je ne le suis plus depuis longtemps hein ! » Lâcha t-elle en souriant, se moquant gentiment de lui. Elle aimait quand même le taquiner sur sa condition d'Amish mais elle n'était pas méchante. Pour elle, Isaiha était juste Isaiha. Pas un Amish, pas autre chose. Juste son Yaya. « S'aimer aussi peut donner des bases saines pour une union. C'est plus dur de vivre avec une personne qu'on n'aime pas toute notre vie que de faire un bout de chemin avec une personne qu'on aime. Au fond, je pense que je préfère subir des moments de bonheur entre deux ruptures que d'être malheureuse toute ma vie... Je veux dire ce qui fait qu'une union est « saine » c'est justement l'amour, les disputes, les désaccords mais aussi le respect de l'autre non ? » Tout ça était un peu compliqué. Capucine faisait de son mieux pour exposer son point de vue tout en respectant celui des Amish mais ça la dépassait totalement. Elle ne serait pas là si ces parents ne s'étaient aimer des le premier regard. Peut être que Capucine idéalisait un peu les relations amoureuses parce qu'elle avait souvent entendu parler de celle de ses parents et que, pour elle, c'était une relation idyllique. Pourtant, quelques années après sa naissance Capucine avait vu ses parents se déchirer, se séparer, frôler le divorce. Pendant un temps, elle pensait même en être la cause. Mais visiblement, l'amour était trop puissant entre eux pour les éloigner définitivement. Un mariage arrangé restait une cage fermée aux yeux de Capucine mais elle avait peur de froisser Isaiha en lui avouant.

« Oh mon dieu, tu dois me trouver puérile de toujours vouloir avoir le dernier jeu vidéo ou la dernière console ou encore un ordinateur qui tourne tel une centrale électrique... » La jeune femme soupira et l'observa en souriant doucement. « Je te comprends... Je ressens la même chose vis à vis du monde qui nous entoure. Je le trouve trop corrompu par le fric et le pouvoir. C'est peut être la raison pour laquelle je préfère rester enfermée chez moi à regarder un film ou une série ou à jouer à la console. » Après tout, elle avait toujours cherché à ne pas avoir trop d'entourage pour ne pas s'attacher à trop de gens. Sofia était vraiment l'exception dans sa vie. Elle était si différente de Capucine. Toujours soignée, souriante, positive. D'ailleurs, Capucine s'étonnait presque que Isaiha n'ait pas craqué pour elle plutôt. Après tout, Capucine vivait dans l'ombre de Sofia et ça lui allait très bien comme ça. S'il y en avait une qui se faisait draguer entre les deux c'était bien Sofia et non Capucine. Sûrement à cause de cet air renfrogné qui voulait bien signifier qu'elle n'avait aucune envie qu'on l'importune. « On ne s'y habitue pas réellement... On vit à côté en sachant que c'est là et on essaie de changer le monde comme on peut. »

Isaiha se confiait sur les douleurs qu'il avait mais surtout sur son état mental. Capucine était presque étonnée de la façon dont il lui disait ça. « Diminué ? » Le mot était violent aux oreilles de Capucine. Elle était presque choquée de l'entendre dans la bouche de Isaiha. La jeune femme en restant sans voix au début avant de presque s'énerver. « Mais t'es pas diminué ! Dis toi que tu vois la vie comme dans les films des années quarante et cinquante... » La brune poussa un léger soupir. « Franchement Yaya, ne plus voir les couleurs, c'est pas très grave tu sais. Moi je suis ravie que tu n’ai que ça ! Tu aurais pu y perdre bien plus ! Tu aurais pu mourir, est ce que tu te rends compte de la chance que tu as d'être en vie ? De la chance que j'ai de t'avoir ? Je ne suis pas croyante mais je chérie la bonne âme qui t'a sauvé la vie Yaya... Vraiment. Le fait que tu vois en noir et blanc ne va rien changer pour moi, je ressens toujours la même chose pour toi. Je regrette simplement de ne plus pouvoir voir ton regard parce qu'il en dit toujours plus que ta bouche... Étrangement. » Et ce n'était pas faux. Capucine avait toujours trouvé le regard de Isaiha plus expressif que ses paroles ou ses gestes.
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