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But won't you just hold me tonight?

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Isaiha regardait sa chambre d’un œil morne. Les couleurs des murs avaient cédé leur place à un noir et blanc déprimant. Tout comme son humeur. Depuis la visite de Capucine à l’hôpital, il avait l’impression de mourir à petit feu comme si rien ni personne ne pouvait égayer sa vie. S’il avait cru souffrir à la perte d’Amanda, ce n’était rien en comparaison de la perte de sa meilleure amie. Casey avait bien tenté de lui tirer les vers du nez mais il avait simplement argué qu’il se remettait simplement du choc de son agression. Un mensonge. Il avait menti à sa sœur pour ne pas lui avouer qu’il ne comptait pas tenir sa promesse. Ce soir, il s’en allait définitivement de Cambridge et de Boston. Il n’avait pas sa place dans ce monde. Au moins, dans son ancienne communauté, il n’y aurait plus de tentations, il allait doucement pouvoir guérir ses blessures et…épouser Anna. Une vie calme, un mariage arrangé basé sur un respect mutuel. Il pouvait être heureux n’est-ce pas ?! Le jeune homme boucla sa valise et attrapa son chapeau qu’il enfonça sur sa tête, faisant au passage, tomber le nouveau portable que Bonaventure lui avait acheté pour se remettre de son agression. Un geste sympathique mais qui ne lui servirait pas étant donné qu’il renonçait à tout cela une nouvelle fois.

Le Lowell s’installa sur son lit, comme pris d’un doute. Pouvait-il réellement renoncer à Capucine ? Elle lui manquait tellement depuis leur altercation à l’hôpital. L’envie de lui parler fut si forte à cet instant précis qu’il se vit défaire à toute hâte l’emballage du téléphone pour y glisser la carte sim comme on le lui avait appris. « Qu’est-ce… » fronça-t-il les sourcils en voyant une ancienne conversation sms qu’il avait eu avec sa meilleure amie. Il était sous le choc ! Une nouvelle fois. Isaiha avait beau lire et relire les sms, il n’en revenait pas et surtout, il comprenait mieux ce manque, cette sensation d’être incomplet : c’était elle. Capucine était cette moitié qui lui manquait et dont il était tombé amoureux. Sans perdre plus de temps, Isaiha quitta l’appartement pour rejoindre l’arrêt de bus, lunettes de soleil flanquées sur le nez -bien la seule touche de modernité à sa tenue. Il fallait qu’il la retrouve, il fallait absolument qu’il l’empêche de s’éloigner songea-t-il avec effroi. Il ne pouvait pas partir, il ne pouvait pas épouser Anna en sachant ses sentiments pour sa petite brune. Il savait que ce ne serait pas facile, ils avaient été blessants l’un envers l’autre mais il voulait croire que c’était à cause de tous les non-dits entre eux.

Le trajet jusqu’à son appartement fut long et laborieux tant il manquait de repère à cause de son nouvel handicap. « M’sieur chez l’Eldorado, vous trouverez les meilleurs tacos » l’alpagua un serveur d’un restaurant mexicain. « Vous les mexicains, c’est pas le moment ! » s’écria-t-il en hâtant le pas. Son immeuble n’était plus qu’à une centaine de mètres. Il aurait bien couru si ses côtes cassées ne lui faisaient déjà pas subir une souffrance folle. Cinquante mètres, vingt-cinq mètres, cinq mètres. Il était enfin arrivé, frappant à la porte avec impatience. Il avait besoin de la voir, de lui parler, de la revoir à nouveau mais il ne s’attendait visiblement pas à ce que ce soit une Capucine amochée qui lui ouvre la porte. « Doux Jésus, qu’est-ce qu’il t’es arrivé ? » paniqua-t-il aussitôt.




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L'eau coulait dans son dos comme si ça suffisait à éloigner sa peine. L'étudiante ne se sentait plus du tout à sa place. Boston était devenu le berceau de ses cauchemars les plus terribles. Elle avait pensé qu'après la mort de Jorah plus rien ne serait pire que cette perte mais elle se rendait compte qu'elle avait tort. La jeune femme avait la sensation de ne plus être qu'une enveloppe morte qui s'animait machinalement. Parce que son cerveau lui, il réclamait la vie. Mais Capucine n'avait même plus l'envie de se battre pour vivre. Elle mangeait déjà peu ou mal en temps normal mais depuis sa dispute avec Isaiha, c'était de pire en pire. Son nez lui faisait atrocement mal et elle se gavait d'antidouleur et de somnifères pour essayer de se reposer mais même ça ne suffisait à la faire se sentir mieux. Il lui arrivait de lutter contre le somnifère de peur de s'endormir. Peur de penser à lui. Elle s'était enfoncer dans ses études, dans son travail, s'épuisant presque. Capucine coupa l'eau et quitta la douche, s'enroulant dans une serviette avant de s'essuyer et d'enfiler des affaires pour traîner dans l'appartement. Elle n'attendait personne de toute manière. Vêtu d'un simple jogging rose et d'un débardeur noir, l'étudiante alla s'installer sur son lit, attrapant ses affaires pour travailler tranquillement, coupant son téléphone pour ne pas être dérangée.

À peine une heure qu'elle avait commencé à travailler et à abattre un travail de titan, Capucine entendit sonner. Relevant son visage, la jeune femme se demandait qui ça pouvait être avant de songer à Mila qui avait encore oublié ses clés. Soupirant d'agacement, la brune repoussa la couverture de sur ses genoux et se leva, se sentant un peu fatiguée. Mais la douleur la tenait encore éveillée. Se frottant mollement l’œil en prenant bien soin de ne pas toucher son nez pour ne pas se faire mal, Capucine tourna la clé dans la serrure. « Tu as encore oublié tes c... » La vision qui se trouvait sous son nez cassé lui fit écarquiller les yeux. Voilà une semaine qu'elle ne l'avait pas vu et il se tenait là, sur le palier de son appartement. Capucine cligna plusieurs fois des yeux avant de le détailler, remarquant sa tenue. Elle la connaissait cette tenue. Il portait ses habits d'amish. Qu'est ce qu'il faisait là et pourquoi il était habillé comme ça ? Il venait lui dire au revoir ? Voire adieu... Capucine releva ses yeux vers lui, la gorge serré puis elle s'écarta de la porte pour le laisser entrer. Une fois à l'intérieur, Capucine ferma la porte. « Rien, j'ai rencontré Lily-Rose... Et elle va bien si tu t'interroge à son sujet... Elle n'a absolument rien... » Son ton était distant mais pas froid. Un peu comme de simples potes, ce qu'ils n'avaient jamais été. Même si Capucine l'avait rencontré alors qu'il était avec Amanda, ils avaient très vite accroché et le stade de meilleurs amis était rapidement arrivé. « Tu pars... ? » Sa voix trahissait son inquiétude. Elle n'avait aucune envie que la réponse soit positive.
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Isaiha se tenait devant la porte de Capucine. Ce n’était pas la première fois qu’il foulait le pallier de son appartement mais jamais il ne s’était senti aussi excité et en même temps aussi timide. Dans un sens, se découvrir des sentiments pour sa meilleure amie n’était pas quelque chose qu’il expérimentait souvent dans sa vie de tous les jours. Ce serait une grande première et il n’avait aucune idée de ce qu’il était censé dire. Il aurait peut-être dû lui acheter un bouquet de fleurs ?! Des chocolats ? Les deux en même temps ?! Trop tard, il avait sonné, elle allait finir par lui ouvrir la porte. Il ne pouvait décemment pas lui dire bonjour et au revoir dans la même foulée n’est-ce pas ?! Elle risquerait de l’accueillir la seconde fois avec une batte de baseball songea-t-il avec un brin de dérision.

La porte s’ouvrit alors sur une Capucine salement amoché. Aussitôt, de terribles scénarios se jouèrent dans sa tête : elle avait été agressée sur le campus ?! Elle s’était battue ? Un cambriolage peut-être ? Non, juste Lily-Rose. Cette révélation le plongea dans une certaine confusion. « Rencontré Lily-Rose ?! Je ne comprends pas vraiment » dit-il en pénétrant dans son appartement pour mieux la fixer. Il la voyait un peu trouble à cause de ses yeux mais il pouvait voir clairement que cette dernière ne l’avait pas raté. « Comment ça se fait.. elle t’a frappé mais pourquoi ? » lui demanda-t-il en s’approchant d’elle pour mieux prendre son menton entre ses doigts afin de voir les dégâts. « Est-ce que cela te fait mal ? » s’inquiète-t-il non plus comme un simple ami mais bel et bien comme un homme épris d’une femme. Sa question sur son départ le fit suspendre son geste. Un peu mal à l’aise, il lissa son pull noir. « Je comptais partir ce soir… Retourner dans l’Ohio mais j’ai changé d’avis. Je n’ai plus envie de partir tout comme je n’ai plus envie que nous soyons fâchés tous les deux. Je sais que tu ne crois plus en notre amitié ni même en moi mais je me demandais si tu voudrais bien m’accorder une seconde chance… » lui demande-t-il avec une certaine tendresse dans la voix. Isaiha ne savait vraiment pas comment s’y prendre pour exprimer ses sentiments. Capucine était-elle toujours amoureuse de lui ? Cette question l’obsédait complétement. « Je sais que je t’ai blessé mais j’aimerai… j’aimerai redevenir ton yaya » souffla-t-il. Il voulait être sa préférence comme elle était devenue la sienne. Il souhaitait être son meilleur ami mais aussi son amant, son compagnon. En réalité, il voulait simplement être son yaya.



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Soupirant doucement, Capucine croisa les bras contre sa poitrine, fixant Isaiha. Qu'est ce qu'il ne comprenait pas vraiment en fait ? « Oui, j'ai été voir Lily-Rose pour lui mettre ma main dans la gueule... Elle m'a cassé le nez. Je l'ai cherché. T'es content ?? » Son agacement était palpable. Elle était surtout agacée d'avoir pris le revers de la médaille surtout. Capucine recula son visage quand il lui attrapa le menton et grogna, craignant qu'il la touche. « Oui, ça fait atrocement mal ! Je le montre pas mais je souffre... Il faut croire que je ne mérite que ça... » Capucine s'écarta d'Isaiha, gênée d'être si proche de lui alors qu'elle lui demandait s'il partait. Elle n'avait pas envie qu'il lui dise qu'il allait rentrer dans son club de fanatiques de l'antiquité. Un sueur froide glissa le long de son échine en entendant les premiers mots du grand blond, manquant presque de la pousser à s'accrocher à lui comme une désespérée et de le supplier de ne pas la quitter. Mais la fierté la poussait surtout à le prendre de haut malgré sa petite taille. La suite la rassura mais Capucine n'en montra rien, baissant simplement les yeux pour qu'il ne puisse pas lire son soulagement.

Relevant son visage meurtri vers Isaiha, Capucine l'observa longuement. Ce qu'elle avait souhaité était en train de ce produire. Mais Capucine restait très vigilante. Chaque fois qu'elle avait tenté d'être un peu heureuse, ça c'était soldé par un échec cuisant. Son cœur la poussait à lui dire oui, à écarter les bras pour le prendre contre elle et le câliner jusqu'à s'en épuiser. Mais sa raison la poussait à revivre les mauvais moments et à la mettre sur la défensive. La jeune femme se mordit la lèvre, s'éloignant d'Isaiha pour aller dans le salon, tortillant ses mains de nervosité. Recommencer comme avant. Elle n'avait pas envie d'être juste son amie. Capucine pinça les lèvres, sentant tout de même son cœur se déchirer par son envie de lancer un refus. « Tu t'es pas juste contenter de me décevoir. Tu foutus ma confiance en l'air comme si elle valait rien... Je suis pas Casey, je suis pas Amanda... Je m'en fous pas moi... J'aurais aimé que tu me dises la vérité même si tu en avais honte... Tu crois que je ne fais pas des choses honteuses ? Tu l'as dit toi même... Je me nourris pas, je bois trop, je fume trop, je jure trop ! Je suis très loin d'être parfaite... » Capucine poussa un lourd soupir et alla dans la cuisine, sortant deux tasses pour faire du thé. Elle tenterait de ne pas s'énerver cette fois ci mais c'était vraiment pas gagné avec elle. D'une main tremblante, elle alluma une cigarette, souhaitant qu'elle la calme. « Mais c'est pas ça le pire Isaiha... Je peux pas être amie avec un mec qui n'a aucune confiance en moi et qui n'est pas capable de foutre son ego de merde de côté quand il a des problèmes très graves... »
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Il n’aimait pas l’idée que Capucine soit partie dans l’intention de se battre. La violence n’avait jamais rien résolu, bien au contraire. Sa récente agression ne l’avait pas fait changer d’avis sur la question. Pacifiste un jour, pacifiste toujours. « Non je ne suis pas content… Pourquoi je serais content que tu ailles te battre comme ça » fronça-t-il les sourcils. Il rêvait de dire qu’elle n’avait que ce qu’elle méritait mais ce serait vraiment mesquin de sa part surtout qu’il ne venait pas lui faire la guerre mais au contraire, tenter de ramasser les morceaux de leurs cœurs respectifs. Le problème c’est qu’il pouvait la voir sur la défensive, de quoi le déstabiliser. A quoi s’était-il attendu ? Qu’elle lui pardonne d’un coup de baguette magique ? Ce qui le dérangeait c’est qu’elle avait des torts également dans cette histoire mais visiblement, ça, elle ne souhaitait pas se remettre en cause. « Pourquoi me reprocher mon silence quand tu as fait exactement la même chose de ton côté : garder le silence sur tes problèmes, me tenir à l’écart d’une partie de ta vie. Tu rejettes les gens, tu les tiens éloignés de toi mais tu as encore le toupet de te plaindre qu’ils puissent faire la même chose ? Capucine, tu parles de confiance mais tu n’accordes pas la tienne non plus » soupira-t-il. Le ton était calme, il ne voulait pas l’attaquer mais la mettre devant ses propres contradictions. « J’ai fait une erreur et je pense en avoir suffisamment payé le prix… » ajouta-t-il en détournant le regard. Il ne parlait pas uniquement de ses yeux, il parlait de tout le reste : les cauchemars, la peur dans le regard de sa sœur quand elle pensait que personne ne la remarquait. Maintenant, Capucine. Son addiction allait-il tout lui enlever ?! « Je sais que tu n’es pas parfaite mais je ne le suis pas non plus… Je fais des erreurs comme tout le monde, je prends les mauvaises décisions mais j’essaie d’apprendre de mes leçons » reprit-il en la suivant du regard, du moins, il essayait mais lorsqu’elle s’éloignait de lui, les courbes de sa silhouette devenait plus que floues.

« Alors dis moi, qu’est-ce que tu attends de moi ? Un mot de toi et je repars dans l’Ohio car ce n’est pas en tant qu’ami incapable de mettre son égo de côté qui je m’adresse à toi mais en tant qu’homme prêt à déposer son cœur sur la table.» termine-t-il par dire avec assurance. « J’ai lu notre échange de sms sur mon nouveau téléphone portable. Apparemment, ils étaient sauvegardés sur ma carte sim… A l’hôpital, quand je t’ai dit qu’il me manquait quelque chose, tu n’as rien dit. Tu m’as laissé dans le doute pourquoi ? Est-ce que tu t’es rendue compte que tes sentiments n’étaient pas aussi profonds que tu le prétendais ? A moins qu’aimer un amish ne soit pas convenable ? Après tout, si j’ai bien compris, tu as couché avec un autre homme malgré tout… » dit-il en baissant la tête. Il souffrait vraiment de se dire qu’il avait espéré quelque chose qui n’existait pas. Il voulait croire que Capucine ne mentait pas, que cette coucherie avec ce mexicain était qu’un aveu de sa peur d’aimer quelqu’un d’autre que Jorah mais le problème, c’est qu’il avait lui-même peur.




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« Je ne suis pas allée me battre... J'avais juste besoin... J'en avais besoin ! » Un besoin irrépressible de marquer son territoire parce que, pour elle, telle une lionne protégeant ce qui lui est du. Malheureusement, elle savait bien qu'Isaiha ne lui appartenait pas. Il n'appartenait à personne. Soupirant doucement la jeune femme écoutait Isaiha lui jeter au visage tout ce qu'il avait sur le cœur. Elle détestait quand il avait raison comme ça. Elle se savait hypocrite à jouer les filles qui balancent des reproches alors qu'elle n'était pas mieux. Baissant son visage d'un air contrit, Capucine remua comme une petite fille fautive. Ses mots était criant de vérité et ça lui faisait énormément de mal. Agacée, l'étudiante poussa un lourd soupire. « Alors c'est ça ? On se jette des reproches au visage chacun notre tour ? » Un joli détournement de la conversation pour que ça ne tourne pas autour d'elle. Même si Capucine allait devoir faire pénitence à un moment. La brune restait silencieuse. Parce qu'il avait raison. Elle n'avait rien à ajouter à tout ça et préférait se taire pour montrer qu'il avait raison. Capucine n'abdiquait pas souvent mais cette fois, elle devait s'avouer vaincue.

Alors qu'elle venait de mettre l'eau à chauffer, l'étudiante fronça les sourcils. Qu'est ce qu'elle attendait de lui. C'était une question rhétorique non ? Apparemment non. Elle avait le pouvoir de décider de le renvoyer chez lui ou de le garder près d'elle. C'était cruel et culotté de sa part de jouer la dessus. Elle leva les yeux vers lui, étonnée. « C'est... un dilemme que tu me tends là... J'ai le choix entre te renvoyer dans l'Ohio ou te garder ici... C'est cruel et mesquin. » Déglutissant nerveusement, Capucine continuait à le fixer alors qu'il lui parlait de l'échange de SMS. Elle se sentait un peu ridicule et mal à l'aise et pourtant, elle était folle de joie en elle de voir qu'il n'avait pas totalement tout oublier. Un petit rafraîchissement de mémoire et voilà qu'il se souvenait enfin de l'important. Si le début semblait presque apaiser la brune, la suite lui fit baisser les yeux, vexée. « Arrête ! La tu vas trop loin ! Tu remets en cause quelque chose que je ressens et en plus tu oses penser que le fait que tu sois Amish y soit pour quelque chose alors que non... » Capucine soupira doucement. « Le mexicain n'a aucune importance dans ma vie. Je n'y repense même pas à ce type, je n'ai ni son numéro ni son adresse et je ne le reverrais jamais contrairement à toi... Tu as eu le droit d'aller voir ailleurs mais moi j'aurais du me l'interdire ? Mais Isaiha on est plus au 18ème siècle ! » Cette conversation l'énervait de plus en plus. Les mots étaient durs et piquant. Sa main tremblait alors qu'elle était posée sur le comptoir de la cuisine. Et soudain, d'un geste vif, Capucine envoya les deux tasses voler sur le sol, inspirant et expirant bruyamment. « Je suis fatiguée de me battre. Je suis fatiguée de courir. Je ne veux plus courir après mon moi passé, je ne veux plus qu'on me prenne en pitié parce que je n'arrive pas à tourner la page. Pauvre, pauvre Capucine qui se fourvoie et qui se plaint sans cesse !! Tu remets en cause MES sentiments mais t'as été incapable de voir les tiens ! Arrêtez tous de croire que j'ai peur d'aimer ! J'aime Paris comme frère ! J'aime Sofia comme ma sœur ! J'ai pas peur d'aimer j'ai peur de perdre les gens que j'aime ce n'est pas pareil ! Toi, tu as voulu sortir Amanda de ta vie. C'était ton choix !! Moi, j'ai pas eu le choix ! Je suis pas forte comme toi j'ai pas su me retourner !! Alors, pardonne si au bout de quatre ans de lutte, quand j'étais à un putain de cheveu de t'avoir, je suis retournée à la case de meilleure amie et j'ai baissé les bras ! Alors maintenant Isaiha soit tu arrêtes de douter de moi soit tu dégages de chez moi et tu retournes dans l'Ohio ! Mais ce sera TON choix pas le mien !! Mais sache une chose, c'est que, même si je dois mettre quatre ans à t'oublier, je n'irais pas ramper dans la boue pour te chercher parce que tu as décidé d'abandonner !! » À ses mots, Capucine ouvrit le placard pour attraper une pelle et une balayette et commença à nettoyer ses conneries, le corps tremblant de colère. « Moi aussi j'ai eu mon lot d'emmerdes et moi aussi j'ai assez souffert. Alors maintenant, si tu es envie de fermer la porte, libre à toi. Tout ce que je t'ai dis par SMS, je le pensais. Je le pense encore. » Pour une fois, elle était contente que Mila ne soit pas là.
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« Tu avais besoin de quoi ? » lui demande-t-il avec douceur comme pour ne pas la brusquer. Il ne voulait pas lui faire le moindre reproche mais Isaiha refusait d’encaisser sans rien dire. Il avait beau être pacifiste, il en avait marre d’être une éponge. Depuis quelques jours, on ne faisait que lui reprocher ses silences, le fait qu’il ne s’exprimait pas. Maintenant, on allait lui dire qu’il valait mieux qu’il se taise ?! « Non ce n’est pas ça. Je ne cherche pas à savoir qui a tort ou qui a raison Capucine. Je te dis simplement les choses : tu ne peux pas me reprocher des choses, m’en tenir rigueur alors que de ton côté, tu fais exactement la même chose » répondit-il avec le plus grand calme à nouveau. Aujourd’hui, il voulait apaiser les choses mais aussi peut-être se dévoiler. Le problème c’est que les mots échangés à l’hôpital continuaient de tourner en boucle dans son esprit. Elle avait qualifié son ancienne communauté de village de débiles et il se demandait bien si à ses yeux, il n’en était pas un. Le Lowell souffrait beaucoup d’être marginalisé à cause de sa différence. Oui, il venait d’un monde qui préférait vivre comme dans l’ancien temps mais était-ce un crime ? Etait-il moins intelligent que les autres ? Alors oui, il a besoin de savoir si elle voulait qu’il reste ou si, elle pensait sincèrement qu’ils n’avaient plus rien à se dire.

« Ce n’est ni cruel ni mesquin. Je veux simplement savoir si tu veux que je reste près de toi Capucine. En quoi est-ce un dilemme ? Tu me demanderais si je veux que tu retournes en Angleterre ou que tu restes près de moi, ma réponse est toute trouvée » rétorqua-t-il en ôtant son chapeau pour le faire tourner entre ses mains, signe évident qu’il était nerveux à ce moment-là. Isaiha n’était pas l’homme le plus doué pour montrer ses sentiments et encore moins pour les exprimer. Il craignait d’ailleurs tout cela car se lancer à nouveau dans l’inconnu l’effrayait. Et s’il se trompait à nouveau ? Et s’il n’était pas l’homme dont Capucine avait besoin ? Pourtant, malgré cette peur, il se tenait près d’elle, attendant simplement un signe de sa part pour l’aimer. Le jeune homme expliqua alors qu’il avait retrouvé leur échange sms, il se libéra de tout cela, remettant au tapis cette histoire de mexicain. « Ce qui s’est passé avec Lily était bien avant que tu me parles de tes sentiments mais peu importe, je n’ai aucun droit sur toi.. Je suis simplement jaloux » avoua-t-il avec sa franchise habituelle. Il n’allait pas lui mentir. Au contraire, il voulait être le plus transparent possible. Isaiha n’avait toutefois pas prévu qu’elle se mette en colère. Il avait l’impression d’être à côté de la plaque mais peut-être était-ce un mal pour un bien songea-t-il en l’écoutant parler, vider son sac.

Le jeune homme ne voulait plus attendre, il ne voulait plus non plus parler. Il savait qu’elle avait sa fierté, qu’elle avait suffisamment souffert comme cela. Capucine était comme une fleur en plein hiver : fragile, ayant besoin d’attention tout en n’ayant pas peur de braver le froid avec tout le courage que cela impliquait. « Je suis loin d’être fort… Et je ne doute pas de toi… Je veux juste m’assurer que malgré tout ce que nous nous sommes dit à l’hôpital, tu continues d’éprouver la même chose que moi car je n’ai pas envie de te perdre. Je ne peux pas me permettre de te perdre » souffla-t-il en se baissant pour la forcer à lui faire face, ôtant de ses mains pelle et balayette pour mieux l’embrasser tout simplement. Par moment, les actes avaient plus de poids que les mots.



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Est ce que Capucine avait réellement besoin d'expliquer son geste. Isaiha ne comprenait donc pas le besoin qui avait poussé la brune à aller coller sa main dans la figure de la rousse. Capucine soupira doucement. « Par jalousie... Par besoin de marquer mon territoire comme un vulgaire animal sauvage... Est ce qu'on peut ne plus parler d'elle maintenant ? » Oui, parce que même si son ton était calme il y avait une pointe d'agacement dans sa voix qui montrait qu'elle commençait à en avoir marre de ce sujet de conversation. C'était passé, elle avait prit le revers de la médaille en se retrouvant avec le nez en morceau. Ce n'était pas nécessaire d'en parler encore. La conversation tournait en rond. Surtout parce que Capucine ne souhaitait pas avouer qu'il avait raison. Elle ne savait pas comment elle aurait pu parler de son problème de nourriture ou d'alcool parce que, pour elle, elle n'avait pas de problème. Lorsqu'elle buvait en soirée, elle tombait toujours dans l'excès. Mais en dehors, elle ne buvait pas vraiment. Sauf quand elle avait besoin d'oublier les problèmes qui l'entouraient. Quant à la nourriture, c'est parce qu'elle ne avait pas cuisiner et avait toujours détesté ça. Mila cuisinait pour elle mais ça ne l'empêchait d'avoir le manque des repas de sa maman. Capucine était énervée. Isaiha était horriblement calme. C'en était encore plus énervant. Elle avait l'habitude -et aimait ça- quand ça criait dans tous les sens. Isaiha lui reprochait des choses tellement vraies que Capucine en avait la nausée. L'entendre dans sa bouche à lui la rendait malade. Sa tête commençait à tourner et Capucine du inspirer profondément pour garder les pieds sur terre.

Capucine n'avait jamais été une grande parleuse, sauf pour raconter des conneries. Mais là, la conversation était adulte, mature et sérieuse. Et ça faisait peur à Capucine autant de sérieux dans une conversation. Elle n'avait pas le cœur à rire mais elle ne l'avait pas non plus à être trop sérieuse. En vérité, elle aurait aimé faire l'autruche et elle se planquer dans sa chambre en mettant de la musique pour ne plu entendre tout ça. Mais elle savait aussi que si elle n'avait pas cette conversation, Isaiha lui échapperait et elle allait le regretter toute sa vie. Vie qu'elle donnerait pour le Lowell pour, ne serait ce, qu'une petite heure de tendresse avec lui. Elle aussi elle voulait qu'il la touche, qu'il la caresse, qu'il la regarde avec cet éclat brillant que possédaient les hommes amoureux. « Bien sur que je veux que tu restes... » Avoua t-elle à mi voix, avec un moue contrite sur le visage. Capucine baissa les yeux, tripotant nerveusement ses mains Voilà que Lily revenait dans la conversation. Capucine soupira doucement, jugeant qu'il n'était pas nécessaire qu'elle s'exprime à nouveau. Elle n'avait fait ça que pour se venger et aussi parce qu'elle avait beaucoup trop bu ce soir là. Mais ça, Isaiha n'était pas forcé de le savoir. Ce que Isaiha ignore ne peut pas lui faire de tort.

Accroupie sur le sol de sa cuisine en balayant les morceaux de porcelaine qui traînaient par terre, Capucine sentait les larmes monter. Elle ne devait pas pleurer, ça allait foutre en l'air son bandage. Mais contre toute attente, elle sentit les mains d'Isaiha lui prendre ce qu'elle tenait, levant son regard vers lui. Il était incroyablement près d'elle et toujours incroyablement beau même si, elle n'avait plus le droit de voir ses prunelles magnifiques. Capucine se tendit légèrement alors qu'il s'approchait un peu plus d'elle. Et avant qu'il ne puisse déposer ses lèvres sur les siennes, elle se reculant en gémissant. « Mon nez ! Mon nez ! Mon nez ! Mon nez ! » Pinçant les lèvres en prenant conscience que sa réaction était complètement conne mais justifiée, Capucine posa sa main libre sur la joue d'Isaiha et se pencha doucement pour déposer un tendre baiser sur ses lèvres avant de se reculer. « J... Je suis désolée pour ce que je t'ai dis à l'hôpital Isaiha... Notamment pour avoir insulter ton village et ton ancienne vie. J'étais... furieuse... » Inspirant et expirant bruyamment, Capucine finit par se mettre à pleurer, venant se blottir dans les bras du Lowell comme si c'était ce qu'elle attendait depuis terriblement longtemps. « S'il te plaît, dis moi qu'on en a terminé avec tout ça ! Je suis fatiguée de pleurer et d'être malheureuse... C'est toi que je veux dans ma vie. Toi et personne d'autre... »
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Elle était jalouse et rien que pour cela, Isaiha avait envie de chanter, de danser, de sortir son harmonica. Il était heureux même si sa tête l’enjoignait à ne pas crier victoire trop vite. Capucine aurait très bien pu décider de faire une croix sur lui, sur eux. Il la connaissait suffisamment pour savoir qu’il valait mieux ne pas la considérer comme sienne trop vite de peur de voir une nouvelle fois ses illusions voler en éclat. Le jeune homme ne souhaitait pas uniquement son cœur, il souhaitait également retrouver leur amitié, leur complicité. Il voulait qu’elle continue à le trainer partout, à vouloir lui faire découvrir à la fois sa vie mais aussi ce monde qui restait presque inaccessible aux yeux du beau blond. Il était important qu’ils conservent cette dynamique qui n’appartenait qu’à eux. Après, s’il pouvait être beaucoup plus à ses yeux qu’un simple meilleur ami, son cœur en serait ravi.

Pour l’heure, il fallait gérer la crise et Isaiha n’avait rien trouvé de mieux que de conserver son calme. Il n’était pas un adepte des disputes, ce n’était pas dans sa nature. Isaiha préférait ne pas s’énerver car dans ces moments là, ses mots dépassaient très souvent ses pensées. Or, le but était de pacifier leurs relations et non, se la mettre davantage contre lui. Un sourire étira ses lèvres alors qu’elle lui confiait vouloir qu’il reste près d’elle. Le Lowell n’avait pas besoin de plus pour sentir son cœur battre la chamade. Plus d’échappatoire, ils devaient cesser de se perdre dans des conversations inutiles : les actes auraient bien plus de poids, de valeurs. Quoi de mieux qu’un baiser pour sceller leurs cœurs, pour les rassurer et pour cesser cette dispute ?! C’était sans compter son nez cassé. « Pardonne moi… je ne t’ai pas fait mal ? »s’inquiéta-t-il aussitôt en prenant son visage en coupe entre ses mains. Elle ne pouvait pas le voir mais son regard exprimait toute sa tendresse et son amour à cet instant précis. Capucine vint alors l’embrasser, leur premier baiser. Ce simple geste déclencha une véritable tornade d’émotions en lui mais aussi lui arracha un sourire ému. « Moi aussi, je suis désolé si je t’ai blessé à l’hôpital, ce n’était pas mon intention. J’ai horreur quand nous nous disputons » dit-il en caressant sa joue avec son pouce. « Surtout que tu as une sacrée détente » reprit-il avec un petit rire alors qu’elle se blottissait contre lui.

Aussitôt Isaiha entoura son corps de ses bras musclés, déposant ses lèvres sur le sommet de son crâne. Il se sentait tellement mieux à présent. « Tout est terminé, je ne veux plus que tu sois malheureuse et surtout je te veux toi dans ma vie et dans mon cœur. J’ai été si aveugle pour voir que ce que je craignais et espérais en même temps se trouvait sous mes yeux » dit-il avant de se reculer légèrement. « J’ai envie de t’embrasser mais j’ai trop peur de te faire du mal. On a choisi le bon moment pour nous faire amocher » plaisante-t-il en ramenant une mèche de cheveux brun derrière son oreille. « Tu veux bien me faire plaisir ? Appelle moi à nouveau yaya, tu es la seule à le faire et cela me manque vraiment » souffla-t-il en caressant ses lèvres d’un revers de son pouce, comme pour y marquer son empreinte à défaut de pouvoir pleinement l’embrasser comme il le désirait.




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Ils n'avaient pas trouvé pire moment pour se retrouver. L'un voyait à peine et avait des côtes cassés tandis que l'autre avant le nez en morceaux et souffrait de martyre. Vraiment, ils auraient pu attendre avant de se réduire en miette comme ça. Capucine s'était reculée par peur qu'il lui fasse mal et non parce qu'elle avait mal. La jeune femme secoua doucement son visage par la négative pour signifier qu'il ne lui avait pas fait mal. Les mains du Lowell contre ses joues lui faisaient l'effet d'une douce chaleur. Depuis combien de temps un homme n'avait pas été aussi tendre avec elle ? Capucine bénissait presque le ciel de lui avoir donné le grand blond. Elle savait qu'avec lui elle serait bien. Sa vie serait totalement différente. Elle espérait sincèrement ne pas se tromper. La douceur de ses lèvres chaudes contre celles de Capucine la fit frémir de plaisir. Elle avait la sensation de vivre son tout premier baiser. Jorah ? Elle n'y pensait même plus. Elle n'avait d'yeux que pour Isaiha. Les excuses fusaient enfin. Capucine ne voulait plus se battre contre lui ni pleurer pour lui. Elle avait besoin de le retrouver en tant qu'ami. En tant que meilleur ami, confident, amant et amoureux. Un léger rire franchit les lèvres de Capucine, secouant son visage. « Je suis désolée... »

Comment pouvait elle être malheureuse maintenant qu'elle l'avait avec elle ? Capucine se sentait bien mais vidée. Elle était épuisée de ce combat dont elle ne craignait qu'une fin tragique. Elle n'aurait jamais supporté le départ d'Isaiha et serait probablement rentrée en Angleterre à son tour pour tirer un trait définitif sur Harvard et son lot de problème. Désormais, elle était un peu plus sereine quant à l'avenir qui s'étalait devant elle. Ce début d'année était vraiment houleux et elle espérait sincèrement que le reste de l'année allait se calmer. Capucine observait Isaiha de ses yeux fatigués et sourit doucement. « Il suffit de trouver le bon angle pour éviter mon nez ! » Alors qu'elle l'entourait de ses bras pour mieux se mettre contre lui, Capucine l'observa à travers ses lunettes de soleil. Elle était triste de ne plus voir ses yeux mais s'abstint d'en faire la remarque. « Mon yaya... » Il fallait quand même qu'ils mettent deux trois choses au clair s'ils voulaient se lancer dans une relation saine. Capucine se redressa et soupira doucement en voyant la cuisine. « Bon, je dois ranger ça... Va dans le salon, j'apporte le thé... » Terminant de balayer sans se couper -c'est un miracle- Capucine servit le thé avant d'aller le salon, s'installant sur le canapé. Elle passa une main dans ses cheveux et braqua son regard sur Isaiha. On pouvait y déceler une lueur de sérieux mais aussi de crainte et d'hésitation. « Avant toute chose, je veux qu'on soit sincère l'un envers l'autre. Plus de cachotteries, quelque soit le degré de gravité ! Ensuite, plus de jeux d'argent, peu importe que ce soit réel ou fictif. Et pour finir. Plus de Lily-Rose. Jamais. Je ne veux plus que tu lui adresses la parole pour le moment... S'il te plaît... » Ce n'était pas des ordres mais des mises au point. Capucine n'avait pas envie qu'ils se retrouvent à s'engueuler comme des chiffonniers parce qu'ils ont pas été capable de se parler. Rags s'approcha doucement, espérant que la tempête soit passée. Capucine glissa son bras autour du cou de son énorme chien et le caressant tendrement.
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