Jally (+) J'ai besoin que tu protège ta fille.

"Il boit oui mais il a toujours été violent, c'est une pourriture ce mec." J'étais dégouté d'avoir ce genre de géniteur, j'en étais pas fière et j'essayais de parler le moins possible de lui seulement ce soir je n'avais pas trop le choix, je ne comprenais même pas pourquoi il me demandait de voir Zoé, surement pour me foutre la frousse et ce dire qu'il me ferait céder plus facilement vis à vie de ma fille mais je ferais tout ce que je peux pour l'empêcher de poser ces yeux sur Zoé. "Pas sûr j'ai peut être besoin de toi pour ça aussi." Il avait réussi à me faire sourire, j'avais vécu le moment le plus stressant de ma vie et là il avait réussi à me faire sourire cela n'enlevait en rien la peur que j'avais, pas pour moi mais pour notre fille. Je le regardais s'occuper de Zoé en hochant la tête pour accepter son invitation, je me pinçais les lèvres et je me rendais compte que Zoé aura un papa poule, un papa qui sera toujours là pour elle, ce que je n'avais pas eu, je pense que c'est pour cela que j'avais tellement ce besoin d'avoir une présence masculine à mes côtés, peut être que c'est pour ça que j'étais vraiment attaché à Jamie sans compter qu'il était formidable avec notre fille et ça c'était craquant. J'avais tout qui me remontait à la surface, le manque d'affection, la peur des menaces de mon père, le stresse que je venais de vivre, je sentais des larmes coulés le long de mes joues et sans y réfléchir je m'approchais de Jamie pour me blottir dans ces bras, je n'étais même pas sûr qu'il me laisse faire mais j'avais besoin de ce réconfort.

C'est vrai que c'était difficile de me livrer à Jamie, je l'avais fais une fois et je l'avais assez regretter, aujourd'hui ce n'était pas à propos de mes ressentiments mais de mon passé, d'une personne qui faisait partie de ma vie sans le vouloir et donc forcément dans la vie de Zoé, que je sois en danger c'était mon problème et 'il y avait que moi je ne serais même pas là mais là il était aussi question de Zoé. Je souris à sa réponse et je secouais les épaules, c'était beaucoup plus facile de se livrer de rire sur certaines choses plutôt que de se faire la guerre. "Je n'ai jamais dis le contraire c'est vrai. Difficile d'être étonné avec moi je suis prévisible." J'aimais en rire avec lui, j'aimais que je sois apaisée avec lui mais je n'avais pas senti le stresse, la tristesse et tout ça m'envahir d'un coup, au contraire c'était arrivé bien trop vite, je m'étais réfugié dans ses bras, j'avais besoin de ça, de sentir sa présence, je savais qu'il assurait quand il s'agissait de Zoé mais là c'était à propos de moi. "J'ai jamais eu aussi peur de toute ma vie." Clairement Zoé était ma force comme ma faiblesse, pour me toucher on avait juste à sans prendre à elle et on arrivait à me faire mal, je laissait ma tête contre son torse en essayant de me contrôler, en essayant de contrôler ces larmes, je détestais paraitre aussi faible surtout face à Jamie.

Je ne me voyais pas lui en vouloir toute ma vie, il était le père de ma fille et je ne voulais pas le priver de s fille même si au fond j'avais toujours cette petite rancoeur vis à vie de lui mais jamais je m'opposerais entre Zoé et lui, du coup j'avais prit sur moi et aujourd'hui je préférais rire de cette peine de coeur que d'en pleurer. Bien sûr mes sentiments pour lui ne s'effaçait pas comme ça et bien sûr que j'aimerais qu'on forme plus qu'être de simples parents mais aujourd'hui je savais faire sans. Je n'arrivais plus à faire semblant sur le coup, j'avais vraiment eu peur et j'avais besoin de lâcher la pression que javais eu d'un coup. "Je n'ai pas eu peur pour moi mais pour Zoé." Ce qui pourrait m'arriver à moi au final je m'en préoccupais pas tellement, je me laissais me détacher de sa présence en me pinçant les lèvres après essuyer brièvement les larmes de mes joues. "T'es pas obligé de faire ça pour moi." Je souris tout de même à sa remarque en m'asseyant sur son sofa en jouant avec une de mes bagues que je portais au doigt, je la faisais tourner autour le regard dans le vide.

Je voulais le bien de Zoé avant tout, je faisais tout pour elle, j'avais même laisser mes sentiments de côté pour Jamie juste pour que Zoé est son père prêt d'elle qu'on soit une famille tout les trois et pour le coup je ne regrettais pas du tout. J'avais toujours besoin d'être rassuré parce que je pensais toujours être un poids pour Jamie, parfois je me disais qu'il était là pour Zoé et pas pour moi. "On peut voir les choses dans cet ordre." Il était tout de même attentionné avec moi même si pour être honnête je préférerais qu'il soit comme il était avec moi par le passé, qu'il me voit comme une vraie femme parce que pour le coup moi il me plaisait toujours. "Pourquoi t'es doué pour ça aussi??" Je l'avais laisser préparé mon fameux chocolat chaud et là d'un coup j'étais beaucoup plus détendu, je n'avais même plus l'impression que ma lèvre inférieur triplait de volume, la douleur et la peur s'était envolé. "Tu veut être tranquille avec moi, coquin." Je souris amusé en le laissant réveiller Zoé en douceur, je m'approchais pour embrasser le crâne de ma fille.

Je devais l'avouer, j'aurais aimé qu'il me dise que mes sentiments étaient partagés, j'avais encore des sentiments au fond et il m'attirait toujours mais je préférais tellement cette relation qu'on entretenait que celle où je lui faisais la guerre. J'aimais pouvoir m'amuser avec lui, jouer sur certains mots de manière ironique et en rire qu'en pleurer et ce niquer la santé parce que j'étais malheureuse, d'un côté la relation qu'on entretenait aujourd'hui pour Zoé arrivait à me rendre heureuse, je nageais pas dans le bonheur mais c'était déjà bien. "Tu sais quel sera déjà un peu au courant ta fille?? Elle finira par comprendre comment on fait des bébés et en revanche vu que tu es son père sa sera évident que tu aura déjà craquer aux avances de sa mère." Je lui fis un sourire fière de ce que je venais de lui mettre dans les dents et j'embrassais Zoé elle râlait et je dis dans un rire. "Le fait de râler au réveil elle le tient de sa mère aussi." Très vite on avait le droit à un sourire, moi je craquais dès que j'apercevais ces petites dents, j'étais prête à la bouffer dans ces moments là.