I need answers • Denleigh

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 Y’avait quelque chose dans cet échange de regard, quelque chose qui trahissait l’étrange connexion qui venait de s’établir entre nous au cours de cette étreinte. Silence dans la pièce, uniquement brisé par le bruit de nos respirations emportées, qui se calmaient peu à peu, car il n’y avait besoin de rien dire. Un regard, nos sourires, c’était tout à fait parlant quant à ce moment que nous venions te partager. Nos lèvres se retrouvèrent, nouveau baiser, tendre, doux, mais trop bref parce que déjà la blondinette s’échappait, glissant à mes côtés, se recouvrant du drap avant de tourner son visage vers moi et prendre la parole. Ce commentaire, ça lui ressemblait tout à fait, c’était tout elle. C’était tout nous en fait, et ça voulait peut être dire que le plan avait marché, qu’on allait se retrouver comme avant non ? Un rire s’échappa naturellement de mes lèvres, amusé, passant alors ma main dans mes cheveux quelque peu ébouriffés par le moment que nous venions de partager. « Je dois comprendre que ça t’a plu ? » répliquai-je alors, sourire flatté. Je repensais à mes mots, quand ce soir là j’étais venu avec cette suggestion, ce plan, quand je lui avais promis de faire le mauvais et le pas doué au pieu pour la guérir de son crush… Et puis mes prunelles glissèrent sur son épaule nue que le draps ne couvrait pas, elles détaillèrent ensuite son visage, ses joues rosies, ses mèches blondes en bataille, son sourire amusé, l’étincelle particulière de ses yeux et ses lèvres, rougis par les nombreux baisers qu’on venait de partager avec passion… Et ça me frappa, là d’un coup, ça me revint, ce non de la tête que j’avais fait avant que tout ne dérape, avant qu’on ne termine dans ce lit : on n’aurait pas du. Pas pour Ash, pas pour la préserver, ou la protéger, puisque crush sur moi elle n’avait finalement pas. Mais pour moi. Parce qu’à cet instant, je pris clairement conscience d’un truc : j’avais encore désespérément envie de l’embrasser, envie de la toucher, de la prendre dans mes bras… C’était plus fort que moi, et le fait d’avoir couché ensemble n’influait en rien. Sauve les apparences Denys. T’as promis que tu voulais la retrouver, t’as laissé les choses déraper, assume. Etouffe cette idée, sauve votre amitié. Et plutôt que de venir capturer ses lèvres à nouveau comme j’avais terriblement envie de le faire, je me redressais un peu pour attraper de quoi nous rouler un joint à partager, un geste qui me paraissait plus –normal-, davantage en adéquation avec la simple amitié que nous étions censés partager. Allumant ensuite le bédo, je tirai dessus une fois avant de le tendre à Ashleigh avec un sourire : « Calumet de la paix ? » Sous entendu, on est ok pour que tout reparte à la normale entre nous ?

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Toutes les personnes te connaissant un minimum, savent que t'es le genre de fille qui dit ce qu'elle pense. Le genre qui n'utilise pas de filtres. Celle qui va dire ce qui lui passe par la tête sans passer par quatre chemins et encore moins qui va penser un truc et dire le contraire en espérant que l'autre comprenne que tes paroles sont le contraire de ce que tu penses. T'aimes pas ça. T'aimes pas te compliquer la vie avec des suppositions. Tu préfères dire les choses comme elles sont, comme elles te viennent à l'esprit et en vingt deux ans ça a toujours bien fonctionné de la sorte. Alors sans gêne ou malaise, tu réponds à la question de ton meilleur ami. Oui, si bien que je t'aurais bien proposer de recommencer avoues tu pas du tout honteuse avec un petit rire. Pas forcément aujourd'hui, pas pour un second round tout de suite, mais pour un autre jour... Sauf que ta phrase montre que tu aurais bien aimé lui proposer ça mais que tu ne le fera pas. La simple raison étant que tu ne penses pas que ce soit une bonne idée. T'as pas envie de devenir une meuf qu'il se tape comme ça. T'as pas envie de perdre cette place privilégiée que tu as dans sa vie. C'était agréable, tu as vraiment apprécié mais tu préfères le garder comme meilleur ami que comme plan cul. Tu pourrais être les deux, sa meilleure amie et son plan cul, mais tu veux vraiment pas que votre relation se dégrade en négative. Au pire, tu attendras de voir si son comportement à lui ne change pas. Allongée sur le dos, à ses côtés, tu le vois se redresser et vous préparer un joint. L'homme parfait est juste sous tes yeux haha. Très bonne idée, de quoi finir en beauté. Clairement, il n'y a pas mieux que fumer un bon pétard après une partie de sexe. Tu te rends compte qu'avec Denys vous êtes exactement sur la même longueur d'onde. Tu te rends compte que ça te fait du bien de le retrouver. Après cette longue semaine d'ignorance, t'as encore plus découvert l'importance qu'il a pour toi. Loin d'être comme les autres mecs dans ta vie. Maxime ou Ilhan sont aussi tes meilleurs amis, mais Denys c'était différent. Tu te sentais liée à lui plus que jamais. Tu sentais une connexion entre vous d'indescriptible. S'il était pas autour, si tu ne le voyais pas quelques jours, ça te dérangeait, ça faisait un manque. Seulement six mois que tu le connais et pourtant il comptait parmi les trois personnes les plus importantes dans ta vie. Tout à fait dis tu en attrapant le joint pour le porter à tes lèvres et y tirer une bonne latte, recrachant la fumée dans l'air. Tu crois qu'on a encore des bières dans le frigo ? demandes tu en lui redonnant le joint et te levant pour attraper le haut du jeune homme qui traînait au sol. Passant celui ci sur toi, il était assez grand pour te couvrir jusqu'en dessous des fesses, tu te diriges vers la porte de sa chambre dans le but de vous récupérer des bières. Ça serait un parfait combo pour finir vraiment en beauté. Tu reviens ainsi quelques minutes après avec deux bières dans chaque main. Deux que tu donnes au mather, gardant les deux autres avec toi. Tu grimpes sur le lit et t'installes à nouveau à côté de lui, cette fois assise pour boire ta première bière, après l'avoir décapsulé évidement.

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Hj : ton nouveau vava est moche spas vrai mais Denys rend mieux avec Ash'

Sa remarque me fit rire d’abord, me rappelant aussi un peu la débilité de mes propos à ce moment là, comme si on pouvait feinter d’être mauvais, surtout avec une partenaire comme Ash... Bref, c’était bien la preuve que j’étais capable de dire des conneries grosses comme moi lorsque j’étais stressé. Et puis, c’était quand même flatteur ce qu’elle disait, en tout cas j’en tirais des conclusions flatteuses, qu’elle ne m’avait pas trouvé nul lors de notre rapprochement. Elle confirma, ajoutant malicieusement qu’elle aurait même pu proposer de recommencer. Je baissais les yeux, quelques secondes, me questionnant mentalement. Est-ce qu’elle disait cela parce qu’elle aussi, elle le ressentait ce truc ? Cette attraction ? Cet élan de tendresse que je refreinais pour ne pas aller la prendre dans mes bras, pour ne pas l’embrasser à nouveau tendrement ? Non, elle ne disait pas ça dans ce sens là, clairement, parce qu’on le comprenait sans qu’elle ne le prononce le MAIS sous entendu à la fin de phrase, le mais qui signifiait bien qu’elle n’en ferait rien, qu’une telle proposition resterait de l’ordre du fictif. Alors, oui je crois que pour noyer mon trouble et pour enrayer mes ardeurs affectives, je tendis le bras et m’occupai doigts et esprit pour nous rouler un joint. J’allumai le côné qui devint rapidement incandescent, tirai une taffe dessus et le tendis, grand gentleman à la demoiselle qui approuvait à 200% l’idée. C’était pas avec tout le monde qu’on pouvait faire ça, fumer au lit. Je la voyais mal faire ça avec son snobinard d’Eliot par exemple… Pourquoi je pensais à lui ? Pourquoi ça m’énervait de penser à lui ? De penser au fait qu’il avait eu aussi le privilège de passer un instant privilégié comme ça avec la blonde ? Fallait pas que ça commence à devenir le bordel comme ça dans ma tête, que la jalousie s’en mêle, sinon j’étais fini. Heureusement Ash m’arracha à ma réflexion en me demandant si je connaissais l’inventaire de notre frigo en terme de binouzes. « Je pense qu’il en reste. C’était moi qui était de corvée de courses la semaine dernière alors autant te dire qu’on risque pas la pénurie. » Si c’était le genre de commissions que nos deux autres colocs pouvaient omettre, nous aucun risque qu’on zappe de renflouer notre stock de bières. Elle se leva se glissant dans mon T shirt qu’elle récupéra, qui lui faisait une sorte de robe. « Il te va mieux qu’à moi… » commentai-je en la détaillant avec des yeux conquis.  Elle quitta la pièce pour aller nous ravitailler et j’en profitai pour attraper mon caleçon et me rhabiller un peu moi aussi, me jetant à nouveau sur le lit quand elle réapparut avec nos boissons. « Merci. » Je saisis la canette qu’elle m’avait amenée, l’ouvris et en savourai une bonne gorgée. Occupe tes lèvres plutôt que de penser aux siennes, bonne idée Denys. Mon regard intercepta l’heure qu’affichait mon réveil et je réalisais qu’entre notre petit jeu et le dérapage qui s’en était suivi, le temps avait rapidement filé. « Tu sais que je vais vraiment devoir aller bosser bientôt… »  lui soufflai-je alors.

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Hj : Fais moi en un nouveau  Et j'ai mis Ash dans ma signa, pour compenser

Tu venais de faire une de tes activités préférées et pour accompagner ceci, voilà que Denys t'offrais un beau petit joint, tout prêt, tout parfait. Comment dire non ? Impossible. Tu disais jamais non à un joint, surtout pas après du sexe. Il manquait cependant un quelque chose pour faire un combo parfait : des bières. C'est pourquoi tu questionnas ton meilleur ami sur le contenu du frigo. Meilleur ami qui sembla tout aussi satisfait de ton idée en répondant que c'est lui qui avait fait les courses la semaine dernière donc forcément y avait des bières dans le frigo. Un sourire sur les lèvres, tu te levas pour enfiler son tee shirt qui t'allait comme un gant, parfait pour couvrir ton corps. Loin d'être pudique, t'avais aucune envie de prendre le risque de tomber sur vos deux autres colocs en tenue d'Eve. Encore moins en sortant de la chambre de Denys. D'ailleurs si vous vous faisiez griller ça allait être étrange la coloc. Encore plus avec Kacy, que tu avais envoyé à un rencard avec le mather. Bordel ça sentait les problèmes si eux deux se lancent dans du flirt... Mais tu n'y pensais pas là. Tu voyais juste ce super moment, le joint qui t'attends, ton meilleur ami qui t'attends aussi et les bières. Sans compter le commentaire du brun sur ta tenue qui t'arracha un rire. Il avait pas de miroir dans sa chambre, impossible de voir le rendu sur ta personne mais t'aimais bien piquer des vêtements aux mecs, surtout des hauts ou chemises afin de t'en servir comme pyjama. Peut être que Denys n'allait plus être le propriétaire de celui que tu avais sur toi. Direction la cuisine, tu reviens bien vite avec deux bouteilles dans les mains. Parce que une c'est pas assez pour la mather que tu es. Tu remarques qu'il s'est remit en caleçon, puis t'as cette vue directe sur lui, en petite tenue, allongé sur son lit. Une nouvelle fois, tu te demandes comment ça se fait que tu n'aies pas jeté ton dévolu sur lui bien avant. Franchement Ash', ce corps tu en étais aveugle jusqu'à présent ou quoi ? Avais tu des œillères tout ce temps ? Posée à côté de lui, une canette chacun dans la main, ce moment est clairement parfait. Jusqu'à que monsieur casse tout. Déjà ? Ce petit mot sort tout seul. Non t'as pas envie qu'il parte, pas alors que t'as l'impression de le retrouver. Pas maintenant. Tu peux pas faire croire que t'es malade ? Eeeeeet on se fait un marathon de séries ou films, ce que tu veux, même si j'aime pas je prends, surtout qu'on est bien accompagnés là dis tu en montrant les bières et le joint que tu lui piques pour tirer à nouveau sur celui ci. Alleeeeeez, si tu veux je te donne les sous que tu vas perdre en n'allant pas au boulot aujourd'hui, je double même. T'es prête à tout pour le faire rester, et tu sais que le jeune homme a besoin de ce travail, de cet argent, alors tu lui offres cette solution pour passer plus de temps avec lui et car toi ton compte en banque est remplit. Même si t'as une potentielle soeur qui risque de t'en piquer une part. Si Ayma a pas changé son accord avec votre père, il y a toujours un compte de six millions de dollars bloqué à ton nom, avec un versement de deux millions par mois. Sisi. Tu tentes de faire les yeux doux en battant des cils, avec ta lèvre inférieure plier vers le bas, feignant une moue boudeuse ou plutôt pour l'amadouer.

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hj : y a les vavas de la même image que l'on utilise pour ce rp ton giiiiiiiiiiiiif, omg il est parfait j'en suis amoureuse tu gères troooop, puis ta signa

 Ash se couvrit un peu, fila alors quelques minutes pour aller nous ravitailler en boissons, j’en profitai pour remettre mon caleçon, reprenant place sur le lit quand la jeune femme réapparut avec deux canettes. Un joint. Une bière. Et Ashleigh. Que demande le peuple ? Sauf qu’un coup d’œil sur mon réveil me fit réaliser que le temps ne s’était pas arrêté pendant nos ébats. Une pensée coupable pour mon patron et le taf qui m’attendait et je grimaçais en soufflant à mon amie que cette excuse balancée plus tôt était vraie : je devais vraiment aller au garage ce soir. La jeune femme eut un –déjà- direct et chargé de déception qui me fit sourire. « Désolé… » Nouvelle gorgée pour vider un peu plus ma canette, nouvelle taffe sur le joint ensuite, alors que je me redressais un peu dans le lit, cherchant des yeux mes autres vêtements parsemés partout, songeant qu’il allait falloir que je m’active sauf qu’Ash n’avait pas dit son dernier mot. Elle reprenait la parole pour marchander, pour me tenter de me faire rester un peu plus… Elle me trouvait même le prétexte : arrêt maladie. Je me marrai : « Si je lui dis que je suis cloué au lit c’est même pas un mensonge en plus. » Parce que c’était alléchant, de rester là, avec elle… Surtout qu’elle me déroulait un programme parfait : marathon de séries ou films, elle me laissait le choix, tout ça accompagné de joint et bières, d’ailleurs le bédo finit dans ses mains puis entre ses lèvres alors qu’elle me le reprenait. « C’est tentant… » Mais je risquais d’être dans le collimateur du boss après ça. J’étais pas le mécano de l’année, j’étais compétent mais j’arrivais souvent à la bourre, alors si maintenant je m’illustrais par de l’absentéisme… J’étais hésitant, songeur, pensant le pour et le contre avant d’exploser de rire en entendant les dernières paroles de mon interlocutrice. « Ca ferait de moi un gigolo ou un truc du genre non ? » Payé par la nana avec qui il venait de coucher… Elle me fit alors ses petits yeux, sa petite moue, irrésistibles. « Ou sinon… » Plan foireux à la Denys en vue : « … tu viens avec moi au garage ? Comme ça tu m’aides, je finis plus vite et on en profite pour passer du temps ensemble ? »

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Hj : merci moi aussi j'suis fan d'eux