the beauty is mine - biki

Surpris pour le coup, tu avais arrêté toute activité quelques secondes pour la regarder. Tu me l'as pas montré non plus, c'est le flair ça aussi ? As-tu dit faussement froissé. Tu avais vu la pièce mais tu ignorais qu'elle avait un dressing et une salle de bain. En attendant tu te demandais si elle ne gagnerait pas à tenter une colocation à trois pour assurer ses arrières mais tu n'as rien dit. Encore une fois cette idée de lui proposer d'être son colocataire tournait dans ta tête, et il te semblait difficile de t'en séparer. Il te semblait difficilement d'arrêter de croire en le simple fait que c'était une sacré mauvaise idée. Au bout d'un mois ensemble, c'était fou. Te remettant à la tâche, que tu effectuais de manière peu productive comparé à ton sexy koala, tu finissais par lui répondre. Tu ne tomberas pas sur un taré.. et canon ou pas on s'en fout tant qu'elle est saine d'esprit et qu'elle a toute sa tête ! Oui tu parlais en toute âme et conscience. Ces derniers temps vous étiez sur des cas assez spéciaux, et tu préférais de loin un canon sur patte saine d'esprit et digne, qu'une demoiselle fade et dérangée. Toi ce que tu voulais c'était Bambi, et rien d'autre.

@Bambi C. Corleonesi

Face à la question de Ciarán, l'italienne se sentit complètement couillonne. Dis pas de connerie ! Viens, je te la montre petit cœur... fit-elle, d'un ton décidé car il n'était pas question qu'il ait l'impression qu'elle lui "cache" quoi que ce soit. Elle ouvrit bientôt la porte de la chambre vide, aussi spacieuse que la sienne, comportant une petite pièce dressing suffisant à quelqu'un complètement fan de shopping, ainsi qu'une salle de bain privée avec douche à l'italienne. Je voulais pas la donner à un coloc celle-là... elle est trop bien, tu vois ? Il y a trois chambres, au début je voulais avoir un coloc et une chambre d'ami au cas où mon frère vient des potes veulent rester... bon mon plan s'est un peu effondré, m'enfin... soupira-t-elle en admirant cette chambre, vide, faite pour accueillir quelqu'un de digne. Ah mais moi je m'en fous pas qu'elle soit canon ! Imagine elle se trimballe seins nus en petit string devant toi ?! Je serais obligée de renchérir, tout ça, nan nan nan ! Je vais chercher le temps qu'il faut mais je prendrais pas un canon de magazine ! fit-elle en secouant énergiquement la tête de droite à gauche... pour mieux éclater de rire.

Tu savais bien qu'elle ne reportait jamais les choses, pire elle prenait tout petit reproche, même taquin et futile au sérieux. Alors tu n'avais pas à t'étonner qu'elle t'ait attiré dans l'autre chambre, agréable à découvrir. Voilà qui te sortait de la chambre du fou furieux un instant, et reconnais le c'était plaisant. Oui je vois. T'as des nouvelles de ton frère d'ailleurs ? Oui tu posais la question. Vous aviez très mal commencé mais finalement ça s'était pas mal calmé aux vues du gros malentendu qui avait été le votre, et puis il t'a fait confiance en te confiant des choses assez lourdes sur sa sœur. Faudra que tu me montres comment tu surenchérirais alors. Tu n'en perdais plus une miette, c'est fou. Tu prenais un malin plaisir à la taquiner, la chambrer, à jouer les malicieux. Quoique tu étais assez joueur, malicieux, séducteur de nature. En attendant, cette histoire de colocataire c'était un peu une priorité dans ta tête. D'ailleurs tu ne lui avais pas dit véritablement ce que tu avais en tête après ce qui venait de se passer. Retirant tes gants en quittant la pièce tu as fini comme épris de sérieux, et tu lui as simplement dit. Je sais que tu ne l'entendras pas de cette oreille mais, je te dois des excuses. Voilà qui était follement sincère. Une fois les gants à la poubelle tu t'es rincé les mains, un peu comme si tu avais été prêt à rentrer au bloc, et tu as simplement dit. J'aurais dû insister pour que tu ne le prennes pas. J'le sentais pas ce mec.. C'était dit.

@Bambi C. Corleonesi

Alors que Ciarán avait désormais tout loisir pour découvrir la chambrée si jalousement gardée secrète par Bambi, l'italienne esquissa un petit sourire amusé à sa question. Tous les jours ! Il me raconte ses conquêtes, et c'est une façon détournée de savoir comment je vais moi, ma santé, mes études, tout ça... Elle n'avait pas dit son couple car cela coulait de source et que son expression attendrie et amusée en même temps parlait pour elle. Il était bien évident que la brunette parlait constamment de son beau brun à son frère. Il n'existait pas le moindre secret entre les deux, c'était bien simple. Ah oui, tu voudrais que je te montre ? Mais pour que je te montre mon cher, va falloir le mériter... reprit-elle, féline, après avoir ôté ses gants et s'être lavé les mains, caressant furtivement d'un doigt le menton de Ciarán comme pour le provoquer. Il était manipulateur, séducteur mais il ne fallait jamais perdre de vue que joueuse, l'italienne savait très bien l'être aussi. En revanche, son sourire diminua légèrement alors qu'il estimait lui devoir des excuses, et effectivement, elle ne l'entendait aucunement de cette oreille. Elle attendit néanmoins qu'il ne s'exprime sur le pourquoi du comment avant de se rapprocher, secouant négativement la tête de droite à gauche avant de lui offrir un câlin. Tu me dois rien du tout. J'aurais dû plus faire gaffe, pas autant me précipiter. Tu me protèges déjà tellement mon amour... tu vas pas te rendre responsable de ça en plus !

Ah ouais ? Il en est où de son histoire avec sa nénette des vacances d'hiver ? As-tu demandé amusé. Oui d'après tes souvenirs, elle t'avait confié que ce dernier avait fini par l'abandonner pour une fille, chose dont vous n'aviez nullement parlé quand vous vous êtes revus. Non vous n'étiez pas encore assez connectés pour ça, et surtout la dernière que tu l'as vu la conversation n'avait pas été gai. Mmh'.. Pour toute réaction à cet élan caliente, à cette caresse ou à cette simple pensée. Elle t'intriguait et il fallait avouer que le moment était finalement très hétérogène. Entre séduction, et confidence. L'inconvénient ? Vous ne partagiez pas le même avis sur la question de cette colocation passée. Tu aurais pu te dire à quoi bon ? Maintenant c'est fini. Pourtant c'était plus fort que toi. Liant tes mains l'une à l'autre, entremêlant tes doigts à son dos alors qu'elle venait tes bras, tu t'assurais presque de la garder contre toi jusqu'à la fin de cette conversation. Arrête, je suis sérieux. Je voulais vraiment pas que ce soit un gars, et celui-là encore moins. J'ai rien dit uniquement parce que j'étais persuadé que c'était trop tôt, trop fragile entre nous pour que je puisse t'imposer ce veto. J'ai pas été honnête avec toi sur ce coup-là. Tu t'en rendais compte tu soulevais un vrai problème à ce moment-là. Un problème trop inédit pour toi, et clairement pas commun. Peut-être que si je t'avais dit vraiment ce que je pensais tu l'aurais pas accepté, ou peut-être que tu m'en aurais voulu j'en sais rien..

@Bambi C. Corleonesi

Ah oui celle-là ! Oh Fabio est un italien pur jus pur fruit, il adore tester sa séduction à tout va... reprit-elle dans un élan amusé, bien que sincère. Même si Bambi adorait son frère au delà de l'entendement, il n'en restait pas moins quelqu'un incapable de se stabiliser avec une femme. Là dessus, ils étaient sensiblement différents, car la brunette savait où étaient ses limites. Elle aimait séduire, plaire, tester, mais son côté fleur bleue et romantique reprenait toujours le dessus à un moment ou à un autre. Ceci étant... point de ce côté pour le moment, vu que Ciarán imposait un certain sérieux de part ses propos. L'expression de l'italienne jongla à plusieurs reprises entre la surprise et l'incompréhension au fil de son discours, même si elle n'émit aucun mouvement de recul ou désir de se défaire de son étreinte, bien au contraire. Les deux mains contre le torse de son cher et tendre, elle cherchait le contact visuel. Petit cœur, ça va peut-être te sembler con ce que je vais te dire mais nous deux, c'est déjà à part. Je n'ai pas envie que tu craignes de me parler de quelque chose parce que ça fait un mois... tu veux quelque chose ? Dis-le ! Je crois déjà t'avoir prouvé que je ne suis pas rancunière facilement, non ? Tu avais le droit de m'imposer ce veto et tu sais pourquoi ? Parce que JE suis venue te trouver pour te demander ton avis. J'en avais besoin ! Et tu serais surpris de ce que je pourrais accepter venant de toi, crois-moi... murmura-t-elle en embrassant le bout de son nez, sans pour autant que son expression n'échappe au sérieux dont elle venait de faire preuve. Tu ne veux toujours pas me le dire ?

C'est bien ce que je pensais ! As-tu lancé amusé. Tu n'aurais pas parié sur Fabio, il fallait le reconnaître. En attendant tu n'aurais pas non plus parier sur toi-même ! Mais Fabio était un lover, pas toi. En attendant votre conversation trop sérieuse, vous poussait presque à oublier Fabio aussi vite qu'il eut lui-même oublier sa conquête. C'est vrai que t'es pas rancunière.. juste un peu impulsive au sang chaud bouillant, et un brin gauche. Souriant légèrement amusé, tu n'en étais pas moins plus paumé.Tu arrivais à l'enquiquiner c'est fou, preuve qu'elle avait trouvé les mots pour laisser la conversation se poursuivre. Cela avait été complètement fou de se dire que tu n'avais passé que quelques moments à ses côtés pour sentir qu'elle allait te bousculer dans tes retranchements, pour sentir que c'était différent. Et aujourd'hui c'était encore plus fou de réaliser qu'à un mois de relation tu ne te sentais que trop proche d'elle au point de ne plus savoir quelles étaient les normes, les étapes d'un couple normal. Tu n'en savais rien. C'était tellement différent avec elle, tellement plus fort. Te détachant légèrement d'elle, tu as agrippé l'un de tes doigts à l'un des siens pour aller t’asseoir un haut tabouret de la cuisine, et lui faire une place entre tes jambes. T'asseoir, c'était un besoin à ce moment-là. Je veux pas que tu t'inquiètes mais je n'sais pas quoi penser. Ça va trop vite.. je le sais, et j'ai déjà l'impression que je ne pourrais pourtant pas faire autrement. Accro, tu l'avais prévenu, tu étais accro. Il y avait encore beaucoup que tu n'avais pas confié à Bambi, mais en un mois, officiellement ensemble elle avait : ton coeur, ta tête, ton corps, rencontré Patty, ton respect, toute ton affection, investi tes pensées quotidiennes et nocturnes, ta confiance, quelques secrets, ta fierté, ta pudeur, ton temps... bien plus qu'aucune autre n'avait jamais eu.

@Bambi C. Corleonesi

Il est prévisible sur ce coup là hein ? s'amusa-t-elle car après tout, Bambi adorait taquiner son frère là dessus. Hey c'est pas mon procès ! lui tira-t-elle la langue pour essayer de dédramatiser la chose, effectivement pas rancunière pour trois ronds de serviette et pour cause, l'italienne connaissait parfaitement ses défauts. Sans aller jusqu'à dire qu'elle les cultivait, elle essayait de les dominer mais côté maladresse et jalousie... ce n'était pas encore ça. Mais la question ne se dirigeait pas vers ce sujet. Ciarán semblait préoccupé pour une raison que la brunette ignorait et d'un coup d'un seul, son inquiétude monta en flèche. Elle le suivit bien entendu, accrochant son doigt au sien, se glissant dans la place qu'il lui faisait entre ses jambes une fois assit sur l'un des grands tabourets de la cuisine, le contemplant en tentant de dominer la panique qui luisait pourtant dans son océan bleu. Tu ne veux pas que je m'inquiète mais j'ai trop l'impression que tu vas m'annoncer que tu vas te barrer... fit-elle en se mettant à trembler, le regard paniqué. En même temps, vu la façon dont il commençait, il y avait de quoi baliser. Elle s'écarta d'un pas, incapable de se contrôler. J'ai rien pressé Ciarán, les choses se sont juste passées comme ça c'est tout... c'est un crime de se dire qu'on soit juste... faits l'un pour l'autre ?

Hochant positivement la tête, tu ne faisais rien pour prendre la défense de son frère. Amusé, tu finissais par rire en la voyant râler et tu as surenchérit. Je ne m'excuserai pas, pour ça.. et puis t'façon tu n'es pas rancunière. Carrément pas. Tu en pensais la totalité, et sa maladresse tout comme son impulsivité te faisait autant craquer que rire. L'un n'allant pas sans l'autre. Tu ne pouvais pas être là à faire l'éloge de ses défauts pour ensuite te barrer. Jamais. Toi, quand tu te barrais tu te barrais sans un mot, ou alors très maladroitement. Elle semblait perturbée et tu l'avais bien compris. Un peu tout ce que tu avais voulu éviter. Prenant ses mains dans les tiennes tu l'attirais vers toi. Arrête, je ne vais pas me barrer ! Cherchant à soutenir son regard, tu semblais décidé à remettre la balle au centre. A aucun moment je n'ai dit tu avais pressé les choses.. M'as-tu seulement entendu dire un truc pareil ? Tu ne le pensais pas. A l'inverse tu savais que tout allait vite, tu ne t'en plaignais pas, mais tu avais seulement du mal à savoir si tout ça pour avoir un effet néfaste sur vous ou si simplement ça pourrait créer un décalage entre vous. Alors peut-être qu'elle avait raison, peut-être étiez-vous fait l'un pour l'autre.. tout simplement. En attendant tu prenais le temps de lui ouvrir les yeux sur sa tendance à prendre responsabilité de tout quand elle n'était au fond que la solution à tout.

@Bambi C. Corleonesi

J'vais plus rien te confier, à chaque fois tu l'utilises contre moi pff ! fit elle en levant les yeux au ciel, faussement vexée. Mais le fait est. Ciarán était le spécialiste pour la taquiner sur ses défauts alors que de son côté, Bambi n'osait jamais. Une différence de caractère faisant leur force, du moins le pensait-elle jusque là, avant que son cher et tendre ne la panique avec une réflexion profonde qu'elle n'avait pas eu du tout. Il la ramena bientôt vers lui en s'emparant de ses mains, mais l'italienne restait un peu raidie, dans l'expectative. Pas étonnant car elle ne savait pas du tout où il voulait en venir. Non c'est vrai tu ne l'as pas dit... mais si au tout début je pensais que tu allais m'annoncer quelque chose de positif dont tu n'avais pas osé me parler avant, là j'ai juste l'impression que c'est une cata que tu vas m'annoncer ! Bambi soutenait son regard, ne le fuyant aucunement, en pleine incompréhension. La communication avait toujours été leur point faible malgré leurs gros efforts communs là dessus, mais là, la brunette ne savait plus à quel saint se vouer. Je ne sais pas quoi dire... moi j'ai confiance en toi, en nous, en l'avenir. Je suis peut être trop naïve mais je m'en fous. J'y crois, c'est tout. Au ton décidé qu'elle employait, impossible d'en douter.