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Complications en vue.

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« Tu serais venu à New York pour me ramener alors ? » demanda-t-il à la fois taquin mais aussi un peu étonné. C’était tout lui, Bonaventure pouvait faire des mille et des cents pour ses proches, pour une femme qu’il aimerait mais qu’on puisse vouloir en faire de même avec lui, le surprenait. Il avait l’impression de ne pas le mériter tant il voyageait depuis trop longtemps avec sa compagne la culpabilité. L’idée de mériter un tel amour le comblait, il ne pouvait pas le nier mais il avait également si peur de le perdre et que la chute n’en soit que plus douloureuse. Est-ce pour cela qu’il se taisait sur son passé ? Sûrement. « C’est juste que je ne veux pas qu’on te résume à ce rôle. On sait tous les deux que tu n’étais pas ma maitresse car ce mariage, n’était qu’une façade. Enfin comme tu le dis, ça n’est pas arrivé et on peut arrêter de se cacher… j’avoue que j’adore le fait de pouvoir t’embrasser quand je le souhaite » répondit-il avec tendresse. Finalement, sans même s’en rendre compte, l’un et l’autre se confiaient un peu sur leur vie. Pour Bona, c’était son passé sentimental. « Entre autre. Lucy adorait la compétition. Elle voulait être la meilleure mais elle venait d’un milieu très modeste. Ses parents n’avaient pas les moyens de lui payer l’université. Au départ, cela ne posait pas de problème, on était heureux de vivre loin de nos parents respectifs, d’être ensemble mais petit à petit, les tensions sont apparues : on ne sortait pas assez, je travaillais trop, je la délaissais pour mes études etc. Après, cela a commencé à dévier sur les soirées mondaines comme quoi, le fait d’appartenir à deux mondes différents, ce n’était pas possible. J’essayais de la rassurer mais je crois dans le fond, que nous avions tout simplement emprunté deux chemins différents. Nous n’étions plus des adolescents puis… il y a eu les attentats et elle m’a quitté. Fin de l’histoire » dit-il en passant sous silence l’état misérable dans lequel la rupture l’avait plongé. « Et toi, pourquoi tes relations se sont terminées ? » demanda-t-il afin d’en apprendre plus sur son propre passé amoureux.

« Mais non je ne suis pas cruel » rétorqua-t-il. L’étudiant avait préféré ne pas relever cette histoire de courage et de secret. Le temps venu, Mira saurait trouver en lui, une écoute attentive. Il ne voulait pas la brusquer non plus, à quoi cela servirait-il ? « Ah non, je supprime pas la photo… c’est un dossier ! » rigole-t-il en cachant son téléphone pour mieux la prendre dans ses bras et l’embrasser. « Je suis sûr que tu vas trouver une question » dit-il mais là, il aurait mieux fait de se taire tant la question le calma dans son euphorie. « Hum.. ma chantilly va pas se faire tout seul » dit-il sur un ton enjoué mais son regard lui, avait perdu tout éclat. Parler de la cigarette signifiait parler de son passé de drogué. Or… il n’était pas certain d’en être capable. Il pouvait toujours lui mentir, détourner la vérité mais est-ce que ce serait pour le bien de leur couple ou pour son propre bien ? Le Quincy attrapa un fouet et commença à préparer la chantilly dans le silence. Cela dura une minute, pas plus avant qu’il ne reprenne la parole. « J’ai commencé à fumer il y a un an et des brouettes… pour le pourquoi, disons que j’ai commencé à fumer pour me débarrasser d’une addiction nocive. Je n’ai pas vraiment gagné au change mais c’était toujours moins dangereux pour ma santé. A toi… action ou vérité ? »




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« Je pense oui, j’ai toujours rêvé d’aller à New York ça aurait été l’occasion de faire un petit voyage… au moins pour connaitre les raisons de ton départ. Car j’imagine que tu ne te serais pas enquiquiné à me prévenir. » dis-je en levant les yeux au ciel, un léger sourire aux lèvres. Si cela avait été le cas, j’imagine assez bien la situation, moi ne voulant pas l’écouter et sortant tous les arguments, bidons ou non que j’ai en réserve pour le convaincre de la grosse connerie qu’il est en train de faire... et je l’aurai certainement attaché quelque part aussi. « Justement si toi et moi étions au courant, ça nous aurait suffi tu ne penses pas . Les autres on s’en fiche non !? Et puis ça ne t’a pas empêché de le dire à Summer. » dis-je avec un haussement de sourcils, pour quelqu’un qui voulait profiter son mariage sa meilleure amie était tout de même informé, me prenant même de court en m’avouant qu’elle savait que je voyais Bon' en secret. « c’est vrai que ce point-là est important… mais bon le fait d’avoir dû se cacher pour te faire l’amour dans une cabine d’essayage m’a beaucoup plus également. » dis-je en riant, c’est un souvenir qui restera grave… comme ces quelques mots qu’il m’a dit à la fin dans sa langue natale, que je n’ai pas comprise sur le coup . « c’est pour ça que tu n’aimes pas que je dise qu’on vient de deux mondes différents . Tu as peur que ça soit la même chose pour nous et que ça nous sépare ? » demandai-je. Il est clair que pour moi, je pense que c’este une raison importante, j’ai également peur que cela nous divise, pour la simple et bonne raison tout d’abord que nous n’avons pas eu la même éducation. C’est quelque chose de stupide, mais ne je ne suis sûr que : le jour où je vais devoir faire des courses au supermarché avec Bonaventure….Ça va être la guerre pour savoir ce que l’on prend, lui doit être habitué à la marque aux produits de qualité, alors que pour ma part je fais attention au prix – sauf pour les bonbons où je ne me prive pas pour prendre des Haribo. Je passe une main dans mes cheveux à l’évocation de mes relations amoureuses passés. « Je n’ai eu qu’une seule « vraie relation avant toi... Tous les autres… je ne les aimais pas, je n’arrivais pas à m’attacher à eux, à en tomber amoureuse… sauf ma première fois mais c’est encore un cas à part. » dis-je en levant légèrement les yeux au ciel. Un soir une coucherie on ne peut pas vraiment dire que j’ai eu une relation avec Feliks. «J’ai été en couple un an avec Wolf et c’était parfait… On se complétait. Un peu la Ying et le Yang, en échangeant parfois les rôles même… Il faisait des photos, en tant que mannequin pour s’amuser, « pour passer le temps », et puis il a été repéré. Il a commencé à voyager... au départ j’allais avec lui, je l’ai accompagné à la fashion week de Paris. C’était un peu mon univers également avec la mode alors je n’étais pas dépaysée mais… je ne pouvais pas toujours le suivre. Il partait souvent en Europe et je restais ici… et puis il ne revenait presque plus, ou justement deux ou trois jours. La dernière fois que je l’ai vu c’était pour la st valentin… et on s’est engueulé – à cause de Jay – Je pensais pouvoir être avec lui pendant le SB, mais il n’est pas revenu. J’ai passé les quinze jours seule la plupart du temps à réfléchir et j’ai finalement rompu par téléphone… car je pouvais plus rester comme ça. La distance nous a bouffé. » dis-je en soupirant doucement, je ne pensais pas que vivre loin de la personne que l’on aime était si compliqué. Je pensais qu’on était assez fort pour ça, mais je me suis trompé. J’avais besoin de lui à mes côtés mais il n’était pas là.

JE fais une légère moue lorsqu’il refuse de supprimer la photo, me laissant prendre dans ses bras tandis que je pose une main dans son dos, tandis que l’autre s’aventure sur ses fesses, ou plutôt ses poches arrière pour chercher le téléphone portable. « Oui mais j’aime pas les photos… tu dois le savoir non ? » dis-je avec un petit sourire, avant de finalement lui poser une question, fronçant légèrement les sourcils en le voyant s’éloigner ainsi de la sorte. Je finis par hausser les épaules et retourner également à mon caramel qui est fini et que je retire des plaques, me dépêchant avant que ce dernier ne durcisse. Je place les pommes sur une assiette, cherchant un pic, à la dernière minute je sais. Je troue finalement trois bâtonnets comme je souhaite, et commence à les insérer dans les pommes pour qu’on puisse les tenir par la suite. Je tourne finalement mon regard vers lui. « tu étais accro à quoi avant ? » demandai-je en fronçant les sourcils. Quelque chose que plus nocive que la cigarette ? « Action… » dis-je attendant toujours ma réponse
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« Tu crois vraiment que je serais parti comme un voleur ? » s’étonne-t-il avant de secouer la tête. « Je t’aurais sûrement dit que je ne voulais pas continuer, que cette relation nous mènerait à rien… pas la vérité mais j’aurais fait en sorte que tu me détestes au moins un bon coup pour que tu puisses tourner la page plus vite » soupire-t-il. Il avait quand même bien réfléchi à toutes les options quand on y pensait mais c’était dans sa nature. Il avait pensé à Mira, rien qu’à elle. Il se devait de la protéger coûte que coûte quitte à s’exiler pour lui. Le Quincy ne voulait pas avoir un autre fantôme sur la conscience. Au début de leur relation, il avait longtemps hésité à la poursuivre de peur de l’entrainer dans sa noirceur, de peur de la détruire autant qu’il l’était à l’intérieur mais cette femme l’avait attiré à son corps défendant. Une nuit, cela aurait dû être une seule et unique nuit mais s’éloigner de Mira avait été une torture qu’il n’avait pas voulu subir. Comment aurait-il fait pour la côtoyer au quotidien sans pouvoir la toucher, l’embrasser, l’aimer librement ?! Impossible. « J’avais besoin de me confier à quelqu’un et elle était dans la confidence pour mon mariage blanc puisqu’elle avait été mon témoin de mariage. Je voulais au moins que quelqu’un sache qu’une femme me rendait heureux » lui répondit-il en affichant un petit sourire au coin. Oui, Mira le rendait heureux et apaisait ses démons. Un miracle en soi. Bonaventure rigola quand elle mit sur le tapis, leur moment de folie dans la cabine d’essayage. « Tu sais, rien ne nous interdit de recommencer » la taquina-t-il avant de lui confier une grande partie de son passé amoureux. Il se résumait à Lucy pour tout avouer car même s’il avait eu des petites-amies après elle, cette femme restait sa plus longue relation. Six ans.

« Oui… Je n’ai pas demandé à être riche comme tu n’as pas demandé à venir d’une famille modeste. Qu’est-ce qui j’y peux ? Je sais que cela nous rend différent sur certains points mais avec Lucy, j’avais l’impression de devoir m’excuser d’avoir été adopté par les Weasley. Je suis un gars ordinaire, j’ai des goûts de luxe pour certaines choses mais dans le fond, je suis juste Bonaventure. Je me fiche de vivre dans un manoir, je me fiche de bien des choses. La seule chose que je souhaitais, c’est de pouvoir être heureux avec elle comme je souhaite l’être avec toi. Nos différences n’ont pas besoin de nous séparer, au contraire, elles peuvent être notre force. Je vois pas pourquoi je devrais être réduit à mon compte en banque tout comme lorsque je te regarde, je ne pense pas aux tiens » soupire-t-il avant d’hausser les épaules. Il espérait vraiment qu’avec Mira cela soit différent mais seul le temps pourrait le lui dire. Ce fameux Jay songea-t-il en l’écoutant lui conter son histoire avec Wolf. Qui était-il réellement pour Mira ? L’étudiant ne pouvait s’empêcher de se dire que sa petite-amie ne lui avait pas avoué toute la vérité quant à ses liens avec ce Winthrop. « Cela n’a pas dû être facile de voir la personne que tu aimais t’échapper » dit-il avec tendresse en ramenant délicatement une mèche de cheveux derrière son oreille.

Quelques minutes plus tard, l’ambiance était redevenue légère et Bonaventure éclata de rire en la voyant se livrer à une véritable fouille au corps. « Laisse mon téléphone tranquille, de tout de manière, il te faudra un code de déverrouillage…crois-moi, tu l’ouvriras pas aussi facilement » dit-il. Bonaventure n’était pas peu fier de ses programmes de sécurité -après tout, c’était son domaine. « Et moi j’aime te prendre en photo… j’aime l’idée d’avoir des photos de toi où tu n’es pas parfaitement apprêtée. Je te veux naturelle, c’est là que tu es la plus belle à mes yeux » dit-il. Malheureusement pour lui, ce jeu d’action vérité l’entrainait sur une pente glissante vis-à-vis de son passé. Il aurait aimé pouvoir glisser la règle : pas de question sur le passé. « Ce n’est plus à mon tour de répondre » souligna-t-il face à sa curiosité en terminant de préparer son chocolat chaud, ajoutant la fameuse chantilly et les petits dés de chamallow. « Ton défi ? Ce sera de goûter à mon chocolat chaud et ne pas tomber dans les pommes » rigole-t-il en lui tendant une tasse bien chaude.

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Et bien oui, je crois qu’il serait parti comme un voleur, comme je l’ai déjà fait dans le passé. Pas un mot, pas une lettre, ni une adresse rien. Juste un désolé au milieu de la nuit avant de monter dans ma voiture et de ne jamais revenir. Qu’importent les attaches, lorsqu’il faut partir… je préfère éviter les adieux et les larmes pour ma part. « Entre partir sans rien dire et mentir… je pense que je préfère la première option tu sais… Et je croyais que tu n’aimais pas le mensonge ? » dis-je en haussant un sourcil. Dans les deux cas j’aurai souffert c’est sûr, mais dans le cas de la première, je l’aurai peut-être détesté un peu moins… Et je n’aurai pas cru que tout ce qu’on avait vécu depuis le début de notre histoire ne comptait pas pour lui… J’aurai certainement mieux compris car j’aurai fait la même chose. C’est peut-être stupide de penser à tout cela alors que ça n’a pas eu lieu, que son adoption a été reconnu, et qu’il ne reste plus que l’étape du divorce pour en finir avec ce mariage blanc, mais cela me permet également de comprendre comment fonctionne mon petit ami. Un léger sourire s’affiche sur mes lèvres lorsqu’il parle de bonheur avec moi. Le rendre heureux, c’est tout ce qui compte pour moi. « Moi j’ai su tenir ma langue mon chat… Comme quoi je suis la plus amène à garder les secrets » dis-je avec un sourire amusé, bien que je puisse comprendre, j’aurais aimé crier à la Terre entière à quel point j’étais bien dans les bras de bon, et que je n’étais plus un cœur à prendre. Mais pour le protéger, lui et son mariage, j’ai préféré me taire, de peur de le voir partir en Namibie. Tout comme concernant son ex qui a préféré le quitter, les attentats tout ça... je pense que c’était une façon de se protéger de ne pas souffrir de son handicap alors qu’elle l’avait connu en bon vivant« Je comprends, et j’essaie vraiment de ne pas voir en toi un compte en banque sur patte…ce pour quoi je tiens pas à ce qu’on essaie de faire une différence de ce côté-là pour le moment. Je t’aime et je ne tiens pas à ce que l’argent soit un sujet de discorde entre nous. Comme ce fut le cas avec ton ex. » dis-je avec un petit sourire, j’espère qu’il comprend, qu’il comprend pourquoi je ne tiens pas à ce qu’il mette sur la table des cadeaux aux sommes extravagantes qui montreraient une différence claire et nette. Wolf aussi était riche, très riche, mais malgré le fait qu’il vivait dans un manoir, qu’il se promenait en Roll Royce, rien d’autre ne montrait son argent, son comportement avec moi été simple, il ne faisait pas de manière ou quoi que ce soit. « non mais c’était inévitable… dès qu’il a commencé à voyager, on n’avait plus le même train de vie, les mêmes horaires. On s’appelait sur Skype parfois à 3h ou 4h du matin pour l’un ou pour l’autre... Je suis bien mieux avec toi, savoir que tu n’es qu’à quelques minutes en voiture si j’ai besoin d’un câlin, que je sais que je peux compter sur toi si j’ai besoin de parler… C’est quelque chose que personne ne peut remplacer. » dis-je avec un tendre sourire aux lèvres


« Je peux trouver ton code PIN je suis sûr, c’est quoi ta date de naissance . La mienne peut-être ? Enfin je sais même pas si tu la connais. » dis-je en riant en arrêtant de tripoter les fesses de mon petit ami à la recherche de son téléphone du coup. Je sais que du côté informatique ou du téléphone, il est sacrément calé alors s’il ne veut pas que je trouve son code… je le trouverai pas. « tu n’as pas dû me voir souvent sans maquillage alors. » dis-je avec un sourire amusé, les poches sous les yeux, les yeux sans fard ou eyeliner... non je doute que ce soit à ce moment-là que je suis la plus belle. Je tourne d’ailleurs mon regard vers lui lorsqu’il ne veut pas me répondre, haussant légèrement les sourcils. S’il quoi qu’il ailles s’en tire, j’ai déjà ma prochaine question. En attendant, je tiens à faire attention aux questions qu’il risque de poser et choisi Action. Je souris, lorsque je constate que mon défi est classique, pensant qu’il sera sadique comme tout à l’heure mais cette fois ça va. « D’accord, je pense que je peux réussir » dis-je en attrapant la tasse et la portant à mes lèvres laissant la chantilly chatouillait mes lèvres et mon nez avant de boire une gorgée du chocolat. « Il n'est pas mal… la chantilly reste le meilleur. » dis-je en souriant



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« Je n’aime pas le mensonge mais j’aime encore moins l’idée de te faire souffrir petit cœur » soupire-t-il. Certes lui mentir n’était peut-être pas la meilleure des solutions mais au moins, si elle l’avait détesté, peut-être aurait-elle pu tourner la page plus rapidement, retrouver le bonheur. « Je ne voulais pas te forcer à te cacher davantage mais je le souhaitais pas pour moi non plus à vrai dire. C’était si frustrant de ne pas pouvoir tenir ta main en public, de faire style que je ne ressentais rien pour toi alors que je brûlais d’envie de le crier sur tous les toits alors être obligé de tenir sur des années… Je sais pas si j’aurais eu la force ni même le courage » reprit-il en haussant les épaules. Mira était la plus belle chose qui lui était arrivé dans sa vie. Bonaventure n’en parlait pas beaucoup mais cela faisait des années qu’il survivait plus qu’il ne vivait. Auprès d’elle, il avait l’impression d’avoir le droit de vivre à nouveau, d’apaiser un peu son âme. Le problème qui se posait était : comment vivre heureux en sachant que l’autre peut souffrir d’une situation dont on était le seul responsable ?! S’il était resté éloigné d’elle, jamais elle n’aurait eu à renier ses principes, à se mettre en couple dans le plus grand secret avec un homme marié sur le papier. « Oui, j’ai vu ça.. Tu es la meilleure bien pour cela que je suis tombé amoureux de toi » rétorqua-t-il avec un petit sourire amusé tandis qu’ils se plongeaient peu à peu dans une conversation plus intime au sujet de leur passé amoureux.

« C’est juste que j’ai envie de te faire des cadeaux… Je suis comme ça dans la vie mais c’est pas pour autant que je souhaite te couvrir de bijoux ou de vêtements hors de prix. J’ai envie de me dire que je peux t’offrir un bouquet de rose, t’inviter au restaurant, au cinéma sans que tu te sentes rabaissée ou que tu ne cherches à calculer le nombre de soirs où tu seras obligée de travailler. Je veux bien me restreindre pour ne pas te donner l’impression de t’entretenir ou quoique ce soit mais j’ai envie de pouvoir partager des choses avec toi sans qu’on ne fasse les comptes de qui doit quoi… Ce n’est pas une compétition de celui qui offre le plus de choses à l’autre ou pas. J’ai envie que tu te sentes bien avec moi seulement j’ai envie de pouvoir exprimer ma générosité… Si je ne peux pas gâter ma propre petite-amie, avec qui vais-je pouvoir le faire ? » tenta-t-il de lui expliquer qu’il avait besoin de la savoir bien, que s’il venait à lui proposer un restaurant qu’elle ne refuse pas parce qu’elle tient à payer sa part et qu’elle n’a pas les moyens. Bonaventure avait envie de sortir avec elle pour qu’ils passent un bon moment ensemble, qu’ils se créent des souvenirs et non autre chose.

Toutefois, elle soulignait sans même le vouloir quelque chose qu’il ignorait à son sujet. « Non, on en a jamais parlé… Je ne connais même pas ton deuxième prénom » répondit-il avec un petit sourire ressemblant davantage à une grimace qu’autre chose. Il y avait encore beaucoup de choses qu’ils ignoraient l’un de l’autre mais ils avaient du temps devant eux. Le Quincy ne voulait pas que cela se transforme en un questionnaire. Bon, connaitre le b-a-ba sur sa petite-amie était vraiment utile surtout pour ne pas zapper sans le vouloir son anniversaire mais le reste.. Il apprendrait au fur et à mesure. « Quand tu passes la nuit avec moi, je te vois sans maquillage et j’adore tout autant » dit-il en rigolant. Les femmes, je vous jure ! Néanmoins, Bonaventure souhaitait garder quelques secrets surtout que ces derniers n’étaient franchement pas glorieux. A la place, il lui lança un défi et se vexa pour la beauté du jeu. « Comment ça pas mal ?! C’est le meilleur chocolat chaud que tu pourras goûter dans ta vie » s’exclama-t-il. « Tu n’as plus de palais à force de manger des bonbons » râla-t-il en croisant les bras sur son torse.





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Je pense qu’il est inutile d’argumenter encore avec Bonaventure. De toute façon si le jeune homme avait dans la tête de partir, de me quitter sans vraiment m’avouer la raison principale, je n’aurai pas pu le faire changer d’avis. Une tête de mule voilà ce qu’il est. Même en lui faisant le reproche que le mensonge n’est pas quelque chose qu’il acceptable, ça ne marche pas… et puis de toute façon la situation n’est pas arrivée alors inutile de trouver manière à contredire sur ça. « Oui je comprends ce que tu as ressenti, mais de toute façon, ça n’est pas arrivé heureusement... À présent on n’est plus obligé de se cacher, on peut sortir librement ensemble et c’est le plus important. Il ne reste plus qu’à « vaincre » et éliminer ta femme…et je pense qu’on en aura déjà fait pas mal en tant que couple » dis-je en riant, avant même d’en être un officiellement aux yeux des autres, nous étions ensemble depuis quelques mois… Mais ça ne rend que plus fort à ce qu’il paraît . « Je pourrai ajouter sur mon CV : briseuse d’union, je suis sûr que pour certains patrons c’est une qualité. » dis-je avec un sourire. Derrière cela ils peuvent voir que je suis déterminée et motivée peut-être ? Que malgré les obstacles je ne laisse pas tomber.
Je me mordille légèrement la lèvre lorsque le sujet des cadeaux revient sur la table, pensant que ce sujet était bel et bien clos, je me suis trompé. Pourquoi j’ai parlé de son ex merde... et puis pourquoi elle l’a quitté à cause de son argent aussi, c’est juste pour me foutre un pu plus dans la merde ça ! « Oui, un bouquet de fleurs c’est pas grand-chose tu as le droit de m’acheter ça… Mais je préfère une peluche à vrai dire, car les fleurs, Haribo a tendance à les manger pour se purger. » dis-je en grimaçant tout en riant. Enfin je ne sais pas s’il fait ça pour ça ou juste pour s’amuser avec les pétales. « Je veux surtout pas donner l’impression que… tu m’achètes, ou que tu te dis que je reste avec toi car tu m’offres « toutes ces choses » tu vois . Mais après il est normal que je veuille te faire plaisir en retour mon chat… et le nombre de soirs où je travaille pour te payer quelque chose, pour moi ça n’a pas d’importance non plus. Je pars du principe que si je t’offre quelques choses ce n’est pas forcément en retour de ce que tu m’as offert non plus. Je te l’offre parce que j’en ai envie… » dis-je en haussant les épaules pour finir. Je l’aime comme il est, qu’il m’offre des cadeaux ou non, et j’imagine que c’est la même chose de son côté. Mais si je ressens le besoin de vouloir lui faire plaisir de temps en temps, il est vrai que je dois comprendre que ce soit la même chose de son côté. « Mais d’accord… j’accepte que tu me fasses des cadeaux sous ces conditions dans ce cas. » dis-je avec un petit sourire, voulant trouver un terrain d’entente pour enterrer à jamais cette discussion.

Je hausse un sourcil lorsqu’il m’apprend qu’il ne connaît pas ma date de naissance, alors que moi-même je connais la sienne. Mais finalement cela me semble logique, me souvenant de sa date e naissance car l’ayant vu sur le papier lors du Summer camp et que le jeune homme se trouvait dans mon équipe. « Oki alors je suis… cancer en signe astrologique, à toi de trouver maintenant. » dis-je avec un petit sourire amusé pour lui faire deviner la date de ma naissance. « Et mon deuxième prénom. Désolé ça reste confidentiel, je ne tiens pas à ce que tu me charries dessus. » dis-je avec un petit rire. Non mon nom de famille sonne encore bien, mon prénom également, mais ce petit J qui suit… Je préfère qu’il reste secret encore un bout de temps. « Oui mais il fait nuit et noir dans ces cas-là... Tu vois pas les cernes des rides qui commencent à se creuser… Les cicatrices… » dis-je en me mordillant la lèvre avant de détourner le regard le fait que Bonaventure me voit vraiment « nue » sans maquillage, ni rien, je ne sais pas si je suis vraiment prête à tout ça. Je souris légèrement avant d’attraper un chamallow entre mes dents et de mordiller doucement dedans, avec la chantilly ça a un meilleur goût. Je finis d’avaler avant de sourire doucement à Bonaventure « et bien oui, il n'est pas mal… je ne suis pas fan des chocolats chaud estimes-toi heureux que je le trouve bon. » dis-je en riant, doucement, avant de reposer la tasse, d’attraper les mains du jeune homme pour le forcer à décroiser les bras. « Mais non mon palais va très bien… mais maintenant à ton tour action ou vérité . Et aussi à ton tour de goûter mon dessert. »

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« Arrête, t’es pas une briseuse d’union » râla-t-il. Il savait que c’était une plaisanterie mais il n’aimait pas l’idée qu’elle puisse se considérer ainsi. Pour le jeune homme, il n’y avait aucune union de brisé étant donné que ce mariage était bidon du début jusqu’à la fin. Il n’attendait qu’une chose : que le divorce soit prononcé et qu’il puisse mettre toute cette histoire derrière lui, derrière eux. Il était beaucoup plus préoccupé par le sujet actuel à savoir leurs différences. Il était important qu’elle comprenne que lui offrir des choses, l’entrainer dans des soirées, organiser des petits diners romantiques etc. c’était quelque chose lui faisait grandement envie. Bonaventure ne regardait vraiment pas à la dépense, il n’avait tout simplement aucune envie que l’argent s’immisce là-dedans. Non, c’était uniquement son côté romantique qui souhaitait s’exprimer. « Oh mais je ne dis pas que je suis contre que tu me fasses plaisir, loin de là. J’adore les petites intentions… Sincèrement petit cœur, tu es la seule à penser que je puisse considérer que je t’achète. Quand je vois une robe dans une vitrine et que je me dis qu’elle serait parfaite sur toi, je pense uniquement à toi, au fait que je serais heureux de te voir la porter. Tout le reste, ça m’effleure même pas l’esprit » tente-t-il de lui faire comprendre qu’elle était bien la seule à penser à ça. Lui, il était simplement dans son délire romantique. « Et puis, faisons un peu de science-fiction : admettons que tu sois une femme tout ce qu’il y a de plus vénale… Franchement, je m’en fiche car au moins, j’aurais le plaisir de me dire que tu es quand même ma petite amie » dit-il avec un petit clin d’œil. « Tu vois, on a réussi à se mettre d’accord ! » ajoute-t-il à la fin avec un petit rire.

« Tu as conscience que j’y connais absolument rien aux signes astrologiques ?! Je sens que je vais devoir aller fouiller dans ton dossier universitaire pour avoir mes réponses » la taquine-t-il. Il serait tout à fait capable de pirater son dossier pour obtenir tous les renseignements mais ce ne serait pas très drôle surtout que Mira risquait de lui en vouloir par la suite et de le traiter de psychopathe. « Je donne un mois au pif… Juillet ? » tente-t-il de trouver le mois où elle est née. Néanmoins, le jeune Weasley soupira en regardant sa petite amie. Comment lui faire comprendre qu’il s’en fichait, qu’un troisième œil pouvait bien lui pousser au milieu du front et qu’il la trouverait toujours aussi sublime ?! « Petit cœur, je t’ai vu nue, je t’ai vu dormir… J’ai vu tes cicatrices et tu sais quoi ? Je suis toujours aussi fou amoureux de toi » dit-il avec le plus grand sérieux. « Sérieusement, il va vraiment falloir que tu m’expliques un jour pourquoi tu as si peu confiance en toi car là, ça me dépasse » avoua-t-il d’un air contrarié. Il voulait tellement que Mira se sente libre d’être elle-même en sa compagnie mais il avait l’impression que quoiqu’il fasse, il y aurait toujours un « mais ». « Par Allah, je sors avec une femme qui n’aime pas les chocolats chauds… Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ?! » s’exclame-t-il l’air malheureux -il est bon comédien n’est-ce pas ?! « Fais-moi voir cette pomme d’amour… je dis vérité » décide-t-il malgré le fait qu’il ne voulait pas se confier sur ses addictions passées seulement, il jouait le jeu pour ses beaux yeux.






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« Alors je dois qualifier ça comment Monsieur Weasley ? » dis-je un sourire se formant au coin de mes lèvres, que je transforme bien rapidement en me mordillant doucement la lèvre je ne peux pas m’empêcher, d’avoir envie de lire son désir et son envie dans ses yeux, et surtout une envie irrésistible de taquiner le jeune homme, cette conversation étant bien trop sérieuse pour nous, me rappelant une partie de notre histoire, que je ne regrette absolument pas bien sûr, mais qui m’a fait douter de beaucoup de choses, me faisant culpabiliser un temps, car je pense toujours aux autres avant moi-même, car j'ai pensé à cette femme, présente à la Quincy House il n’y a même pas une heure de ça, qui pourrait certainement souffrir de cette relation. Mais lorsque je vois la manière dont elle s’est permis de m’insulter, de me parler sans même me connaître… tous mes doutes n'est envolé ! « Pourtant le prix devrait t’effleurer l’esprit petit chat. » dis-je en riant, ne pouvant m’en empêcher ; Il faut dire que ce n’est pas non plus la première chose que je regarde lorsque je vois un vêtement. Je préfère largement l’essayer avant, toucher la matière etc. Et c’est seulement lorsque l’intention de l’acheter est présente dans mon esprit que l’idée de regarder l’étiquette du prix me parvient. « Oki alors tu m’achètes pas… faut dire que je trouverai ça un peu triste … et peut-être vexant aussi car ça voudrait dire que je ne te montre pas assez que je t’aime. » dis-je avec une petite moue. Peut-être que comme ça, avec cette nouvelle méthode, cette nouvelle argumentation, ça marchera . « Quelque chose me dit que tu ne tiendras pas forcément les conditions. » dis-je en riant en secouant légèrement la tête. S’il a envie de me faire plaisir je ne pense pas que je pourrai l’en empêcher non plus, et même si parfois ça me gêne, je ne vais pas ramener ce qu’il m’offre pour autant en magasin.

« Mais c’est pas dur les signes astrologiques ! Pour un détective c’est très important, car ça t’apprend énormément de chose sur une personne… par exemple : les balances sont assez capricieuses selon moi. Après les Gémeaux : ils veulent toujours avoir l’intention sur eux. Et genre ta femme… quelque chose me dit qu’elle est Bélier ! » dis-je avec un petit sourire. Les signes astrologiques, certains comparent ça à de la magie, de la divination, mais non c’est juste… de l’astrologie. Les planètes ont une réelle influence sur nous selon moi et je suis sûr que Suzanne est bélier, rien que parce que la jeune femme est sûre d’elle, elle est attiré par le pouvoir et semble manipulatrice. « Non tu n'as pas le droit de fouiller ! dis-je d’un ton autoritaire, car je ne tiens vraiment pas à ce qu’il le sache, qu’il apprenne des informations sur moi que je ne souhaite pas lui donner... comme par exemple le prénom et nom de mon père, qu’il souhaite le retrouver pour me faire une surprise, peut-être, ou je ne sais quoi.. Je deviens vite paranoïaque lorsqu’il est question de fouiller dans mon passé. . « Oui je suis née en Juillet… alors après… je suis née le lendemain du jour où on est arrivé au Summer Camp l’été dernier ! » dis-je avec un sourire malicieux aux lèvres. S’il veut travailler pour le FBI je suis sûre que la mémoire est très importante, qu’il faut l’entraîner et c’est le moment idéal de me prouver qu’il a une mémoire d’éléphant. « M’ouais mais je ne pense pas que tu dirais la même chose si j’étais défiguré à l’acide ou quoi. » dis-je avec un haussement d’épaules. Prions pour que ça n’arrive jamais, je crois que moi-même je ne pourrai plus me regarder dans la glace sans avoir envie de vomir. Je ne réponds rien à la suite, il n’a pas besoin de le savoir selon moi. Je fais des efforts, et je trouve même que je fais des progrès par rapport à cette confiance en moi qui est encore bien trop faible. « Je n'ai pas dit que j’aimais pas. » m’écriai-je outré« j’ai dit que j’étais pas fan… C’comme si je te proposais… un pauvre sandwich et à côté un somptueux chili con corne !! » dis-je en relevant mon regard vers lui… enfin là il peut pas dire qu’il comprend pas. « Mais il est bon hein’… il est bon. » dis-je avec un petit sourire amusé voulant malgré tout rassuré son égo qui en a pris un coup à priori. Je me tourne finalement vers mes pommes d’amours, le caramel ayant eu le temps de durcir , lui en tendant une que je tiens avec le batonnet. « si tu arrives pas à croquer dedans tu peux la couper avec un couteau. » dis-je avant de reprendre. « Alors tu étais accro à quoi ? »

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Comment qualifier cela ?! Bonne question. « De libération ? De cause humanitaire ? » tente-t-il avec humour tandis que son regard déviait sur ses lèvres qu’elle mordillait. Mira savait combien il était réceptif à cette petite moue et il se demandait si elle n’était pas en train d’en faire exprès. Cela pouvait être très bien son genre car il savait qu’elle pouvait se montrer très habile dans ce domaine. En tous les cas, le Quincy espérait réussir à se mettre d’accord quant à la volonté de l’un et l’autre à se faire plaisir. Pour lui, cela passait par des petites attentions dans la vie de tous les jours : un sms, une fleur, un cinéma etc. « L’amour n’a pas de prix » lui dit-il avec un petit clin d’œil accompagné d’un baiser au coin de ses lèvres. « Je te promets de faire en sorte de ne pas trop te gêner avec mes cadeaux petit cœur. C’est juste que rendre heureuse une personne, toi en l’occurrence, est comme une mission » murmure-t-il. Pour le jeune Weasley, c’était également une façon personnelle d’améliorer son karma car peut-être que le fait de faire le bien autour de lui, de rendre ses proches heureux permettrait un peu d’atténuer sa culpabilité.

« Donc tu crois en l’astrologie ? Intéressant. Je suis lion, qu’est-ce que cela dit de ma personnalité madame Irma ? » la taquine-t-il avant d’ajouter qu’il ne connaissait même pas le signe astrologique de Suzanne. « Il me semble qu’elle me l’avait dit, je dois encore avoir ses réponses à son questionnaire. Elle voulait qu’on s’envoie nos réponses à ce genre de trucs » hausse-t-il. Sa femme lui avait totalement coupé l’envie d’apprendre à la connaitre. Dans le fond, c’était triste mais de l’autre, cela rendait tout ce cirque beaucoup plus confortable pour sa conscience : pas d’attachement, pas de culpabilité au moment du divorce. « Hey, je ne vais pas fouiller, je respecte ta vie privée » lui assure-t-il en levant les mains en l’air en guise de reddition. Mira lui donna alors un indice quant à sa date de naissance et Bonaventure fronça les sourcils pour se remémorer le Summer Camp. « Le 3 ? » tente-t-il à tout hasard avant de rigoler. « Défigurer à l’acide, tu crois pas que tu exagères là ? » rigole-t-il avant de lever les yeux au ciel.

« Je vais réussir à croquer dedans, ne t’en fais pas… En tout cas tu me rassures ; j’ai cru que j’étais tombé amoureux d’une anti-chocolat chaud » plaisante-t-il avant de croquer de bon cœur dans la pomme d’amour. « C’est bon… un poil trop sucré pour moi mais c’est bon » commenta-t-il en mordant à nouveau dedans de bon cœur. Néanmoins, il avala de travers à sa question, partant dans une quinte de toux. « J’aurais aimé que tu passes le sujet » soupire-t-il mortellement sérieux. « J’étais accro aux médicaments… les antidouleurs mais je suis clean depuis plus d’un an si tu te poses la question. Ecoute, je n’ai pas vraiment envie d’en parler donc je te propose qu’on arrête ce jeu s’il te plait » dit-il en lui tendant sa pomme d’amour pour se mettre à nettoyer tout ce qu’ils avaient sortis. Bonaventure s’attendait à ce qu’elle insiste ou lui pose des questions. On n’annonce pas à sa petite-amie qu’on a un passé de junkie pour faire style que tout va bien. Le problème c’est qu’il ignorait comment elle allait prendre cette nouvelle.




©TOWNTROTTER.

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« Cause humanitaire ? Tu vas jusqu’à dire que tu es une cause humanitaire . T’étais pas prisonnier d’elle non plus" dis-je en ne pouvant m’empêcher de rire ; Il n’avait pas l’air si malheureux que ça lorsqu’il est revenu de Namibie la bague au doigt. Bien sûr je veux bien croire qu’il jouait la comédie pour faire croire à un vrai mariage, un mariage d’amour, mais je n l’ai pas vraiment vu par la suite triste, à se morfondre de sa situation. La preuve, je n’ai pas eu beaucoup de mal à le séduire et à le faire tomber entre mes doigts, il suffit d’un petit mordillement de la lèvre et je peux obtenir presque tout ce que je souhaite de lui, c’est un fait, une réalité, j n’invente rien ! et ce n’est pas pour me déplaire, j’aime avoir ce petit pouvoir sur lui, tout comme lui aime tout autant me voir le supplie lors de nos moments de plaisirs charnels. « Avec toi, non c’est sûr, ça n’a pas de prix... je dirais plutôt que l’amour ne s’achète . » dis-je avec un petit sourire amusé. Je joue sur les mots là, je ne peux pas dire le contraire, mais c’est pour le taquiner plus qu’autre chose. « tant que ce n’est pas un devoir ça me va. Je ne veux pas que ça devienne une obligation pour toi, comme tous ses mecs qui se plaignent car ils doivent trouver un nouveau cadeau à leur copine pour la St valentin ou quoi ! » dis-je avec un sourire rassurant, je veux qu’il prenne du plaisir à m’acheter quelque chose, pas que ce soit une corvée.

« Oui je crois en l’astrologie, et je suis ^sur que tu seras d’accord avec moi parce que ton signe de correspond tout à fait. Alors le Lion si je me souviens bien, il est courageux, idéaliste, il prend la défense des faibles, il n’aime pas les mesquineries. Il est romantique et affectueux et l’homme-lion aime les femmes simples aussi… alors ça te correspond . » Je souris, trouvant que cette dernière correspond plutôt bien à mon petit ami, sous tous les contours de sa personnalité, contrairement à sa femme que je ne connais pas et dont le jeune homme ne semble pas connaître grand-chose également. « Oui pas très romantique comme méthode… même pas humaine du tout » dis-je avec une légère grimace trouvant sa dommage tout de même qu’une personne agisse comme un robot, sans avoir envie d’apprendre à connaître une personne, un inconnu ou autres. Ne voir que son propre intérêt… c’est d’une tristesse selon moi. Par conte je ne peux pas lui reprocher le fait qu’elle n’est pas tentée de séduire Bonaventure, sinon nous ne serions pas là tous les deux, à vouloir en connaître davantage l’un de l’autre. « Hey tu as bonne mémoire. » dis-je avec un grand sourire aux lèvres. « Oui c’est le 3 juillet, mais bon je n’ai pas l’habitude de le fêter spécialement alors si tu l’oublies c’est loin d’être grave. » dis-je en haussant les épaules. Ce jour reste un jour comme les autres selon moi, je ne fais jamais fait de fête d’anniversaire de ma vie, ce n’est pas maintenant que je vais commencer. Acheté un gâteau, souffler des bougies, c’est le minimum et le maximum que je m’autorise. « Oh on sait jamais tu sais, des fous, il y en a aux quatre coins de la rue. J’ai lu qu’une ex-miss en Europe avait été défiguré ainsi par son ex. » dis-je en grimaçant, c’est fou quand même… jaloux au point de faire ça, d’empêcher une autre personne de la trouver belle.

« Mais non c'pas trop sucré, il y a le fruit derrière pour équilibrer. Genre tu peux pas culpabiliser en te disant que tu vas grossir avec le caramel… Car tu manges un fruit qui n’est pas très calorique. » dis-je en riant, il faut bien dédramatiser dans la vie, et lorsqu’on a envie de sucre, je trouve que c’est la meilleure solution… comme avec les poires aux chocolats. Mais qu’il ne croit pas que ce moment d’égarement en gourmandise va me faire oublier la question posée juste avant lors de sa précédente vérité. Il n’a pas voulu répondre de but en blanc, attisant ma curiosité par la même occasion, alors il était hors de question qu’il s’échappe de cette cuisine sans m’avoir dit une énième vérité. Je tourne mon regard vers lui pour l’écouter, m’avouer quelque chose d’important dans sa vie, une période qui a passé sous silence tout ce temps, me faisant doucement froncer les sourcils. Me cache-t-il encore beaucoup de choses aussi sérieuses ? Je me mordille légèrement la lèvre, ne sachant que dire sur le coup avant de finalement reprendre la parole alors qu’il s’éloigne de moi. « Attends, pourquoi tu ne m’en as pas parlé avant ? Tu n’as pas confiance en moi ? T’as eu peur que ça me fasse fuir ? » dis-je voulant simplement comprendre. Je ne le jugerai pas, ce n’est pas mon style, surtout que d’après les dates qu’il me dit… en calculant il est certainement tombé dedans durant sa période en fauteuil roulant. Les antidouleurs sont une merde, le fait d’être accro est quelque chose que je ne connais pas personnellement, mais ça bouffe une personne, je le sais… il est dur d’en sortir


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