Complications en vue.

« Mira… dis-moi, est-ce que tu crois que je suis du genre à aimer les choses ultra chères, du genre bling-bling en tout genre ? » lui demanda-t-il le plus sérieusement du monde. Ce n’était pas la première fois qu’elle amenait le sujet des cadeaux sur le tapis et surtout du fait qu’elle ne pourrait pas mettre très cher. Bonaventure était du genre super heureux avec des choses complétement débiles du genre une petite boule surprise contenant une petite statuette d’un super héros. Vous savez le genre où vous mettez une pièce, vous tournez une petite roue et une boule en plastique tombe dans le trou. L’étudiant adorait ce genre de conneries car il était un collectionneur dans l’âme. Il n’avait pas besoin qu’on mette le prix ni même qu’on l’inonde de cadeaux tout comme il n’en ferait rien avec elle car justement, il ne voulait pas la mettre mal à l’aise. Toutefois, de temps en temps, cela ne faisait pas de mal histoire de marquer le coup ou de faire preuve de petites attentions. « Je dis pas non pour les bonbons ! » ajouta-t-il pour lui faire comprendre que cela lui suffisait. Il espérait qu’un jour, sa petite-amie cesserait de voir leur différence de milieu social pour simplement le voir lui, en tant qu’être humain. Ce jour-là, certainement se sentirait-il un peu plus libre d’être lui-même avec elle car pour l’heure, il ne savait pas trop s’il pouvait ou non se permettre de se montrer romantique sans qu’elle ne cherche à rivaliser financièrement parlant. « Tu marques un point pour les soldes… j’avoue que c’est plus marrant quand il y a de la foule. Après, si tu aimes le confort, on peut faire en sorte de programmer des vacances qui nous plairont à tous les deux » dit-il comprenant que les femmes préfèrent surtout le confort d’un bon lit plutôt celui plus sommaire d’un duvet sous une tente. Cela ne le gênait pas de déroger à certains principes si cela pouvait lui permettre de le suivre dans ses aventures. Un couple était fait de compromis n’est-ce pas ?!

L’étudiant n’avait pu s’empêcher d’éclater de rire devant la petite menace de sa petite-amie. « Comme si j’avais envie d’embrasser une autre femme que toi » répliqua-t-il en secouant négativement la tête. Bonaventure avait certes des habitudes un peu spéciales avec certaines amis car il était plutôt du style très câlins, cela ne lui viendrait jamais à l’esprit d’embrasser une autre femme. Il y avait des choses qu’il ne se permettrait jamais car c’était un homme fidèle quoiqu’en puisse penser les gens. Le seul problème qu’il avait, c’était qu’il était du genre tactile : il aimait bien prendre les gens dans ses bras, les réconforter mais comme un grand-frère le ferait. Le Quincy n’était pas du genre à pouvoir aimer deux femmes en même temps, à en désirer deux également. Il menait déjà trop de double vie pour se permettre d’aller sur ce terrain en amour. Le seul lien fusionnel qu’il avait, c’était Emilia mais il la considérait comme un ange gardien. Le jour où Mira et lui atteindrait cette confiance l’un envers l’autre, nul doute que leur histoire d’amour en deviendrait des plus solides et profondes. En tous les cas, Mira était beaucoup trop importante à ses yeux car elle avait réussi à lui voler certainement la seule chose qu’il était encore pure chez lui : son cœur. A ce titre, elle était la femme la plus importante de son existence. Le problème c’était : est-ce qu’elle saurait être suffisamment patiente pour attendre qu’il soit prêt à ôter ce masque qu’il portait continuellement ?

« Je suis partant pour une journée sous la couette…quitte à me faire passer malade si un soir tu bosses pas » plaisante-t-il. En ce moment, c’était un peu plus calme du côté de la morgue mais son activité de détective privé lui prenait beaucoup de temps sans compter son double cursus. Boulimique de travail ? Assurément. « Tu aimes rester énigmatique, tu le sais ? J’espère juste une chose, c’est que tu ne comptes pas te cacher derrière des gages petit cœur car je commence à te connaitre » la taquina-t-il en lui donnant une petit coup d’épaule car ses mains étaient occupées avec le chocolat chaud. « Tiens pour la peine, je vais choisir un défi pour cette fois-ci. Promis la prochaine fois, je reprend vérité pour donner le bon exemple »

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« Bah si tu es comme moi… Oui ? » dis-je avec un petit sourire angélique aux lèvres. Je ne vais pas cacher que j’aime ce qui coûte cher, ce serait mentir, et surtout complètement idiot surtout lorsqu’on voit le prix de certains de mes vêtements. « après je dis pas dans tous les domaines non plus , mais par exemple j’adore les vêtements de luxe, je suis prête à dépenser mon salaire pour une paire de chaussures Prada, mais après concernant … les PC par exemple, une sous-marque me dérange pas, je ne suis pas obligé d’avoir toute la collection des Macbook Apple. » pis de toute façon je suis pas fan des Mac, alors j’hausse doucement les épaules, pensant que peut-être, lui est plutôt attiré par la technologie, comme les téléphones, ou les tablettes. On a tous nos faiblesses et qu’il ne me fasse pas croire qu’il se contente du prix le plus bas, j’étais avec lui quand il a acheté un costume sans même regarder le prix sur l’étiquette qui était de 4 chiffres. L’argent n’a rien à faire dans notre couple selon moi, et le mieux est de ne pas avoir à le mettre sur le tapis pour ne pas avoir à constater que l’on ne vient pas du même milieu social. « après rien ne t’empêche de faire ce que tu aimes… » dis-je en me mordant la lèvre, si nos envies sont contradictoires, je ne tiens pas à ce qu’il abandonne ce qu’il aime pour faire ce que je veux non plus. « Un week-end dans la nature la journée si tu veux ... mais un bon hôtel la nuit. » répondis-je en me mordant légèrement la lèvre, essayant de trouver un compromis, sachant qu’il aime les randonnées et tout. Découvrir de nouveaux paysages me plairait, mais si j’ai la possibilité de bien me reposer entre deux.

« on sait jamais, mais tu pourras pas dire que je t’ai pas prévenu au moins. » répondis-je laissant la commissure de mes lèvres se relever pour former un sourire sur mon visage. Un jour peut-être, Bonaventure devra faire face à la « tigresse » qui sommeille en moi, mais ce jour n’est pas encore arrivé, et ce malgré son mariage, sa femme et son divorce qui se complique. Je tâche de rester présente à ses pensées, sans avoir l’air préoccupé pour notre couple. Nous vivons au jour le jour, et si un jour tout doit voler en éclat… nous aurons au moins des souvenirs de cette période où tout semblait aller parfaitement bien… et faite que cette période dure.

« Ou même un jour où tu seras vraiment malade, il n'y a rien de mieux que les séries pour guérir d’une bonne grippe. » répondis-je en riant, pas sûr que le médecin prescrive de la télévision pour se sentir mieux, mais cela permet de penser à autre chose, de se détendre, et je pense que ça, c’est utile pour guérir, mais je suis pas médecin, et vaut mieux écouter un vrai docteur plutôt que de suivre mes conseils. « Bah quoi j’ai répondu à la question non ? » dis-je un sourire amusé aux lèvres. C’est sûr que ce n’était pas le genre de réponse qu’il attendait, mais je suis très maligne à ce jeu, c’est pas de ma faute… « t’es détective... tu dois aimer les énigmes non ? » mon regard azur se tourne vers lui, un sourire séducteur aux lèvres tandis que j’attrape le sucre dans un des placards, venant me positionner non loin de lui pour mettre sur le feu une casserole, commençant à verser de l’eau et du sucre pour faire le caramel. Bon trouver un défi maintenant. J’attrape une pomme que je vais utiliser pour faire mes pommes d’amour et lui lancer. « Essaie de la faire tenir pendant une minute sur ton nez. »

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« Sauf que c’est rare quand on offre un pc ou une tablette à un ami n’est-ce pas ? » s’amusa-t-il à répondre. Bonaventure voulait simplement qu’elle admette qu’elle n’avait pas besoin de faire des mille et des cents pour lui faire plaisir tout comme il veillerait à ne pas toujours lui faire des cadeaux à des prix exorbitants histoire de ne pas la mettre mal à l’aise. Tout était dans le compromis et surtout pas dans le complexe d’infériorité et/ou de supériorité. Dans leur couple, l’argent n’avait pas sa place, ils étaient sur le même pied d’égalité. « Tu vois, je pensais exactement à ce genre de solution : un super hôtel pour le soir mais une expédition aventureuse la journée avec des petits moments calmes pour profiter des lieux touristiques » répondit-il cette fois-ci en déposant un baiser sur sa tempe. Ils avaient toutes les cartes en main pour être heureux ensemble, le tout était qu’ils arrivent à s’accorder sur les choses principales et à se faire confiance pour le reste.

« Je sais mais si jamais ce jour-là, j’en viens à rompre ma promesse, j’espère bien que tu seras la première à fuir très loin et à ne jamais me le pardonner » dit-il avec le plus grand sérieux du monde car ce jour-là, Bonaventure saurait que s’il avait perdu une femme comme Mira, ce serait uniquement de sa faute. L’infidélité n’était pas excusable : il n’y avait pas de moyen de rattraper cela, de se dire : c’est pas grave, il ou elle ne recommencera pas. Non. Embrasser une autre femme, en désirer une autre, en aimer une autre… C’était impossible car quand on aimait réellement une personne, il n’y avait pas de place pour une seconde. Après, il y avait des choses que l’on pouvait tolérer et d’autres non. Par exemple : Bonaventure supporterait très bien le fait que Mira passe des vacances avec des amis à elle sans lui. Il était normal que chacun garde en quelque sorte un jardin secret, des moments pour s’amuser en toute liberté. Il avait simplement besoin de savoir les choses car le pire dans un couple, c’était sûrement les non-dits car quand l’imagination prenait le relai, les problèmes arrivaient.

« Si je suis malade, tu viendras jouer les infirmières pour moi alors ? » s’amusa-t-il à lui demander avant de rigoler. « Oui j’aime les énigmes mais de temps en temps, j’aime bien que les choses soient limpides car même si par exemple j’adore le chocolat, je me vois pas en manger tous les jours. Même un détective apprécie de raccrocher de temps à autre » dit-il non sans amusement. Une pincée de sel dans les deux mugs pour rehausser le goût du cacao et Bonaventure s’attaquait rapidement à une chantilly maison. « Je relève le défi ! » s’exclama-t-il aussitôt qu’elle lui eut tendu la pomme en question. Malheureusement, le fruit tomba au bout de même pas quinze secondes. « Okay… plus compliqué qu’il n’y parait »râla-t-il avant de lui tendre à nouveau la pomme. « Action ou vérité ? »

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29/12/2011

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(La Doyenne)

« Bah c’est sur qu’avoir dix paires de chaussures et plus utile que d’avoir 10 tablettes mais bon… certaines valent le prix des tablettes enfin tu vois ? » dis-je en levant les yeux au ciel. Une paire de Louboutin ça coûte combien ? « Par exemple, il y a une paire de louboutin qui me plaît vachement et bah… l’Ipad pro est moins cher » dis-je dans un petit soupir. Après elles sont en velours, magnifique certes, mais cela reste du veau de velours. Un pauvre animal a été tué pour obtenir cette chose, ce que je trouve en soi assez horrible, me faisant réfléchir à deux fois avant de dépenser mon argent là-dedans. Mais c’est également pour cela que je ne veux pas que Bon' paye une fortune pour m’offrir ce genre de cadeau préférant largement une journée passer avec lui devant une télé, que de me faire culpabiliser en pensant à l’argent dépenser de sa part, et la culpabilité – mêlé à la joie – que je pourrai ressentir en enfilant ses chaussures. « On pourra se faire ça alors... Je pense qu’on en a besoin aussi... » dis-je doucement, souriant légèrement. Cela fait plusieurs mois que nous sommes ensemble, officiellement depuis peu, mais nos 6 mois arrivent malgré tout à grands pas, et apprendre à connaître Bonaventure dans de vrais moments d’intimité, passer 48h seulement en sa compagnie est également une étape à franchir selon moi… voir si on arrive à se supporter aussi longtemps.

« Fuir risque d’être difficile en sachant qu’on est dans la même confrérie mon chat. » dis-je avec un petit sourire aux lèvres, il y aura toujours des moments où lui et moi nous nous croiserons, rendant la chose encore plus difficile. Mais il est clair que j’aurai beaucoup de mal à lui pardonner cette « imprudence ». Un baiser peut-être… enfin je n’en sais rien, je n’avais subi ce genre de choses avec un homme que j’aimais. « est-ce-que c’est difficile de croiser une personne qu’on a déjà aimée dans le passé ? » demandai-je en fronçant légèrement les sourcils, ne sachant pas si Bon' a déjà été confronté à cette expérience. Est-ce-que c’est comme ça que des couples soudées se brisent et se séparent ? À cause d’un ancien amour qui refait surface ?

« Tant qu’il n’y a pas de sang ou de piqures à te faire… tu peux compter sur moi. » dis-je avec un petit sourire en pensant mes bras autour de son et de déposer tendrement mes lèvres aux coins des siennes. Non vraiment je supporte très bien les maladies, mais les blessures c’est autre chose. « ça veut dire que tu vas te lasser de moi ? » dis-je avec une légère moue aux lèvres, si c’est une astuce pour que je lui révèle tout … pas sûr que ça marche. « Après tu n’es pas obligé de me percer à jour…les secrets ont toujours un côté… excitant ? » dis-je avec un sourire aux coins de mes lèvres, m’écartant finalement de lui pour préparer mon caramel, qui commence à épaissir et à prendre une belle couleur caramélisée... mais ce n’est pas cette couleur que je veux. Je pars donc à la recherche de colorant alimentaire dans cette cuisine que je ne connais pas, en fouillant la plupart des placards. M’arrêtant l’espace de quelques instants pour regarder Bonaventure tenter de réussir l’action que je lui ai lancée. Raté. « t’es pas prêt de rentrer dans un cirque. » dis-je en riant en récupérant la pomme que je pose à côté des autres « Action. » dis-je avec un petit sourire ravi. Pour une fois j’accepte de lui donner et ne prendre qu’action à présent.

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Il n’y avait rien de mieux pour apprendre à connaitre une personne que de vivre avec elle un minimum de temps. C’était facile de s’aimer en se voyant quelques heures ici et là mais arriver à se supporter, à faire fît des petits défauts de l’un et l’autre, c’était tout autre chose. Bien souvent, les premières vacances étaient fatidiques pour un couple -et on ne parlait même pas du fait de vivre ensemble. « Dès que nous avons un créneau pour nous échapper, on file toi et moi » dit-il avec un petit sourire, déposant un simple baiser sur sa tempe. Il avait hâte de pouvoir se retrouver seulement avec elle car Bonaventure devait la partager avec tous les autres Quincy quand ils se voyaient à la maison comme il avait tendance à qualifier la Quincy House.

« S’il devait se passer quelque chose de grave entre nous, je pense que je m’en irais de la Quincy. Tu n’auras pas à faire de choix ni même à me supporter dans ton entourage proche petit cœur » soupira-t-il. « Pour être honnête avec toi, je crois que mon adoption n’aurait pas été à nouveau validée par le juge, je serais parti. Cela aurait été trop compliqué pour toi, comme moi de poursuivre une relation dissimulée. Je n’avais jamais voulu de ça pour toi à la base. J’aurais aimé t’épargné cette partie de l’aventure mais je savais que si celle-ci s’était prolongée, je n’aurais pas été bien dans ma peau en sachant que cela te faisait souffrir » avoua-t-il. Bonaventure s’était longuement interrogé sur leur avenir et prendre cette décision n’aurait pas été facile mais hors de question que de priver Mira d’une véritable histoire d’amour. Le choix de son départ aurait été le plus logique à faire même si cela n’aurait pas empêché la douleur et le regret de le tourmenter. « Je ne sais pas, je n’ai jamais été dans cette situation… Je n’ai pas vraiment eu beaucoup d’histoire sérieuse. La seule qui pourrait poser problème, c’est certainement celle que j’ai connu avant les attentats. Pour le reste, je suis toujours resté en très bon terme » haussa-t-il les épaules. L’étudiant se demanda ce que cela ferait de revoir Lucy au jour d’aujourd’hui. Sûrement cela serait étrange et dérangeant car au fond de lui, Bonaventure ne lui avait pas pardonné son abandon. Un abandon qui continuait de le hanter car il s’attendait à ce que Mira en fasse de même un jour ou l’autre.

Son bras vint enlacer la taille de sa petite amie alors que celle-ci entourait son cou des siens pour déposer un baiser au coin de ses lèvres. « Me lasser de toi ? Hum laisse-moi réfléchir… Je vais avoir du mal » dit-il avec un petit sourire amusé. « Je ne nie pas le fait que les secrets ont du bon mais tu crois qu’un jour, tu sauras te confier à moi ? » demanda-t-il sérieusement. Serait-elle capable de se livrer complétement à lui, de lui faire suffisamment confiance pour ouvrir son cœur ? Cette question l’obsédait un peu car Bonaventure savait très bien pourquoi il avait du mal à se confier à son tour : il sentait un blocage chez Mira qui à son tour, l’empêcher d’être transparent vis-à-vis d’elle. « C’est ça fiche-toi de moi.. je voudrai bien t’y voir, c’est pas facile » rigole-t-il avant de se mettre à réfléchir. « Humm action donc… tu dois essayer de mettre trente marshmallow dans ta bouche » lui donna-t-il son défi, un sourire quelque peu sadique accroché à ses lèvres. « C’est fou comme ça tombe bien, il y a deux paquets… non seulement tu vas en avoir assez pour ce défi mais également pour ton chocolat chaud »

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Partir en virer avec Bonaventure est quelque chose que j’aimerais vraiment m’en faire, même un week-end, une seule journée, pour pouvoir passer plus de temps avec lui, sans avoir forcément d’autres personnes dans nos pattes. Notre début de relation a été assez tumultueux, mais ces premiers mois avaient l’avantage de nous permettre de nous retrouver seuls… mais sans la possibilité de faire des activités à l’extérieur. Je souris à mon petit ami, tandis que je suis certaine qu’on réussira à se trouver un créneau, quitte à faire quelques heures supplémentaires en semaine pour ne pas travailler un week-end.

« t’es pas obligé de partir pour moi. La Quincy c’est également ta confrérie. Après je ne connais pas tous les Quincy non plus, il y a toujours moyens de s’arranger… » dis-je en haussant les épaules, avant de froncer légèrement les sourcils « Attends, tu m’aurais abandonné / quitté . Mais je l’ai choisi Bona cette relation cachée avec toi. Qui te si que je souffrais de cette situation ? Elle n’était pas idéale mais tant que j’étais avec toi ça allait... » dis-je en levant les yeux au ciel. Je ne sais vraiment pas comment j’aurai réagi s’il m’aurait quitté comme ça ? Sans réelle explication si ce n’est qu’il ne voulait plus qu’on se cache . Mais bon dans le fond ce n’est pas arrivé, et heureusement car on ne se débarrasse pas aussi facilement de Mira Hudson « et tu serais parti où ? À New York avec Suzanne pour essayer de faire croire au juge que c’était un vrai mariage . Ou tu aurais vraiment disparu pour espérer que je ne te retrouve pas ? » demandai-je en me mordillant la lèvre inférieure. J’ai toujours rêvé d’aller faire du shopping à New York, une petite virée pour ramener mon mec ne m’aurait pas fait de mal. Je me mordille légèrement la tête lorsqu’il m’avoue n’avoir jamais été dans cette situation. « Elle n’est pas à Harvard ? » demandai-je en fronçant légèrement les sourcils, il est vrai que je ne connais pas grand-chose de la vie amoureuse passée de Bonaventure. Peut-être qu’une de mes amies à déjà eut une relation avec lui et que je ne le sais pas. De nature assez jalouse, j’aurai sans doute un peu de mal à me dire qu’une d’entre elles, a déjà couché avec lui… et continué de faire comme si de rien n’était.

Le contact des mains de Bonaventure sur ma taille, me fait légèrement frémir, me rappelant qu’il n’y a même pas une heure, nous étions parti pour un nouveau round dans sa chambre, me faisant un peu plus sourire à l’évocation de ce moment qui nous a échappé à cause de sa femme. Je hausse légèrement les épaules à sa question, ne sachant que répondre sur le coup, me devant une petite minute de réflexion avant de reprendre la parole. « Je ne sais pas... il faudrait déjà que je me fasse confiance d’abord… je pense que c’est ça le problème. J’ai peur qu’en te dévoilant tout… tu me voies différemment, comme moi je me vois… » dis-je finalement en haussant les épaules. Je ne veux pas qu’il voie la vision de moi enfant, celle que je croyais que j’étais à force d’entendre les dires de mon père. Peut-être qu’au fond, c’est la vérité, que je suis folle ? et qu’en racontant mon histoire à Bona, tout devient logique dans sa tête, que l’histoire que mon père à monter pour se protéger continue d’agir…
Je tourne mon regard vers le jeune homme, ne pouvant m’empêcher de rire en le voyant tenter de jouer les équilibristes avec une paume sur le nez… heureusement que je ne lui ai pas demandé de le faire sur un rôla-Bola, je pense que son dos aurait souffert d’une nouvelle chute. « Je suis sûr que j’aurai réussi… le secret est dans la gravitation. » dis-je avec un clin d’œil, faisant celle qi s’y connaît alors que… pas du tout. Je sais qui a découvert la gravitation à part… il vaut mieux ne pas me demander en quoi ça consiste. Encore un peu de colorant dans mon caramel avant de tourner vivement la tête vers Bona, un haussement de sourcils à ce qu’il me dit, avant de laisser apparaître une petite moue. « Mais j’ai dit que j’aimais pas les marshmallows » dis-je en soupirant doucement. Un défi est un défi malgré tout , je m’approche doucement du paquet que j’ouvre le plus lentement possible... peut-être qu’il va changer d’avis ? non ? Vraiment pas ? Je prends une inspiration et commence à entasser les marshmallows, les coupant silencieusement dans ma tête, en évitant de les mettre en contact avec ma langue. Je continue jusqu'à 25 avant de n'avoir vraiment plus aucune place, j'essaie mais non... et puis je vais m'éttoufer là alors, je vais jusqu'à la poubelle et recrache tout, toussant à m'en étoquer. " en vrai t'avais mis de me tuer c'est ça!!"

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29/12/2011

Le membre 'Mira J. Hudson' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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(La Doyenne)

Bonaventure grimaça. Il n’avait pas vraiment eu l’intention de lui annoncer de but en blanc qu’il avait décidé de la quitter si jamais son mariage s’était vu prolongé mais en même temps, à quoi bon lui mentir ?! « Je n’aurais pas pris cette décision de gaieté de cœur mais oui, j’y avais pensé… Je sais que tu avais choisi cette relation cachée mais sincèrement, regarde combien c’était compliqué entre nous de simuler d’être simplement amis. Tu aurais pu continuer des années ? » lui demanda-t-il. « Je serais parti à New York pour tenter l’impossible. Je n’avais pas vraiment envie d’y réfléchir pour être honnête. Je voulais garder l’espoir qu’on me rende ma vie. Je savais juste une chose, c’est que je n’aurais pas pu rester près de toi en sachant que je ne pouvais pas t’aimer librement car soyons honnêtes même si tu étais au courant des risques, des sacrifices à faire, je sais combien c’était compliqué pour toi de fréquenter un homme marié. Ce n’est pas dans tes valeurs morales » dit-il pour lui faire comprendre que le choix de la quitter était avant tout dans le but de la protéger parce qu’il l’aimait sincèrement. Le Quincy se serait sacrifié bien volontiers pour elle. Fort heureusement, ils n’avaient pas eu besoin d’en arriver à des tels extrêmes. En parlant de relations, ils évoquèrent bien vite le cas de Lucy. « Non, elle n’avait pas réussi à être admise à Harvard. Du coup, elle bossait sur Boston. On avait pris un appartement tous les deux. Les études et Lucy, ça faisait deux. Personnellement, cela m’a jamais posé problème mais cela a souvent été une cause de dispute les derniers temps » avoua-t-il en haussant les épaules. Bonaventure avait eu beau la rassurer à chaque fois, Lucy avait toujours eu tendance à jouer la compétition. Durant leur adolescence, cela l’avait toujours enthousiasmé mais à son entrée à Harvard, la donne avait changé.

Il espérait vraiment qu’avec Mira, leurs différences ne deviennent pas une source de conflit. Au contraire, il souhaitait que cela devienne leur force, leur moteur tout comme il espérait que leurs secrets respectifs ne finissent pas par creuser un fossé entre eux. « Je sais ce que tu ressens… Je ne pourrais pas te promettre que cela ne me fasse pas changer ma vision de toi mais je sais une chose : quoique tu aies pu vivre ou faire par le passé, cela a fait de toi la femme que j’aime aujourd’hui alors oui, je te verrais différemment peut-être mais ce serait parce que je serais fier de toi. Fier de savoir que malgré tout ce que tu as pu vivre, tu es devenue cette femme extraordinaire qui me rend heureux » dit-il en sachant pertinemment qu’elle n’aurait peut-être plus la même vision aimante de sa propre personne si jamais il lui confiait ses erreurs. Des erreurs qui avaient été fatales à deux personnes.

« Mouais c’est ça… » râla-t-il alors qu’elle s’amusait de son défi raté. Bon, peut-être se vengeait-il en la forçant à enfourner des marshmallows dans sa bouche alors qu’elle n’aimait pas cela. « Je sais ! » lâcha-t-il comme le petit con qu’il savait si bien être de temps en temps. Bonaventure poussa même le vice à sortir son portable pour la prendre en photo. Très glamour la vice-présidente songea-t-il en se marrant. « Mais non petit cœur… tu étais vraiment adorable avec la bouche pleine et ta grimace de dégout » rigole-t-il en s’approchant d’elle pour la prendre dans ses bras, déposant un baiser léger sur ses lèvres. « Allez, je t’accorde une vérité pour me faire pardonner »

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Un léger mordillement de ma lèvre me reprend en regardant mon petit ami. Si l’adoption n’avait pas été de nouveau valide, je ne sais pas non plus comment j’aurai réagi. J’ai accepté les circonstances de cette relation car je savais que ça ne durerait que quelques mois, que sa femme n’était pas dans les parages et que se voir en cachette serait possible, beaucoup plus possible que si j’étais vraiment la maîtresse d’un homme marié à une femme avec qui il aurait partagé sa vie. Dans ces circonstances, non je n’aurai pas accepté mais… après quelques semaines passées avec lui de vrais sentiments se sont installés et je n’aurai pas pu renoncer à lui comme ça. Se faire quitter par une personne que l’on aime est quelque chose de difficile que je n’ai jamais vraiment subi, n’ayant aimé que 3 hommes dans ma vie et ayant eu une vraie relation amoureuse avec deux d’entre eux… mais à chaque fois ce fut moi qui suis décidé de partir, de mon plein gré, ou de rompre… « Peut-être mais je ne t’aurais pas laisser me quitter comme ça . Pour moi ce n’est pas une raison. Car être loin de toi m’aurait également fait souffrir mon chat, et ensuite le regard des autres… je m’en fiche si tu es à côté, alors paraître pour la maîtresse de service pour être heureuse, est-ce vraiment grave ? » demandai-je en haussant les épaules. Oui j’ai souffert de devoir me cacher, mais dans le fond, j’aurai souffert et j’aurai regretté de ne pas tenter quelque chose avec Bonaventure, j’aurais culpabilisé d’avoir peut-être gâché une histoire et un moment de bonheur dans ma vie. « Enfin, ce n'est pas arrivé…..» dis-je simplement, espérant simplement que si un jour, une décision est à prendre dans notre couple, il pensera à m’en informer et à me demander mon avis, s’il ne veut pas avoir les foudres d’une blonde sur le dos. « Pourquoi vous vous disputez ? Parce qu’elle se sentait idiote à côté de toi ? » demandai-je en fronçant les sourcils. C’est quelque chose que je ne comprends pas vraiment, l’intelligence la culture sont des choses qu’il est normal de ne pas avoir au même niveau que son partenaire… enfin je pense. Je ne dis pas que Bona est plus intelligent que moi ou l’inverse, mais nous avons nos points forts, nos connaissances dans divers domaines ce qui nous rend différents et rend intéressantes nos conversations ?

Un haussement de sourcils souligne mon regard qui se perd dans le regard de Bonaventure. Je ne sais pas s’il peut vraiment savoir ce que je ressens, car à vrai dire je ne sais pas grand-chose non plus sur lui. La discrétion, le silence se ne sont pas des choses qui aide dans un couple pourtant nous sommes comme ça, et peut-être que ça le ruinera… je ne sais vraiment pas si je réussirai à me confier à lui un jour. « t’es un amour tu sais ? » dis-je avec un petit sourire avant de reprendre. « j’essaierais d’y penser si un jour j’ai le courage de te livrer mes secrets. » dis-je avec un petit rire avant de finalement prendre mon courage à deux mains pour me diriger vers les marshmallows « tu es cruel. » dis-je en faisant une nouvelle moue. , essayant malgré tout de relever le défi avant de devoir tout recracher sans avoir réussi à mettre le bon nombre dans ma bouche « non mais tu supprimes la photo, après je n'aurai plus aucune crédibilité... » dis-je en faisant les gros yeux pour essayer de lui faire peur., pas vraiment sûr que ça marche vu qu’il me prend dans ses bras . « Qu’est-ce que je peux te poser comme question ? » dis-je en me mordillant légèrement la lèvre. « Alors quand et pourquoi as-tu commencé à fumer ? »

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