Ouais mais je serai là. Tu te voulais rassurant. Tu aurais aimé monter avec elle forcément, mais ce n'était pas le mieux pour le cheval, et ça Bambi y veillerait intensément mais tu serais là doublement s'il le fallait. Ma copine possède un ranch et fait du chevail j'aurais tort de ne pas en profiter, et surtout je veux pas que tu restes sur cette chute. T'en as forcément envie. Mais tu estimais qu'elle niait tout ça, ce qui était follement normal, humainement normal. Les deux, je crois bien. Tu n'avais plus aucun doute tu pouvais te permettre tout ça. Tu te moquais même pas vraiment, tu t'en étonnais à chaque fois, et tu t'en amusais aussi mais tu aimais son côté fleur bleue et midinette. Tu voyais qu'elle tenait à toi grâce à ces traits de caractère, et peut-être qu'elle, tenait à toi parce que tu avais cette facilité à la calmer bien que ça puisse parfois l'agacer, la dérouter. Riant légèrement alors qu'elles parlaient de Kiki et tu as dit. T'as un meilleur endroit à me proposer ? Et pourquoi pas, hein ? Il faisait nuit, tu n'avais aucun plan si ce n'était être avec elle. Rien qu'avec elle, et ça, elle l'avait bien compris. Laissant tes lèvres quitter son cou, tu la regardais avant de lui répondre. T'as raison, c'est bien mieux en tenue d’Ève. C'était vrai, et en même temps c'était signe que tu ne partageais pas son avis. Elle était pas mal en salopette, tu n'en démordais pas, mais pour autant tu avais tout de même pour espoir de vite l'envoyer valser cette salopette.
Ta copine faisait du cheval... dans une autre vie, il y a très longtemps ! Mais tu aurais tort de t'en priver c'est sûr. Ceci dit oui, j'en ai envie. C'est dingue comme je ne peux rien te cacher ! Pas plus ses élans de midinettes fleur bleue que ses envies profondes. Ciarán lisait en elle comme dans un livre ouvert mais bien loin de trouver cela effrayant, elle adorait ça. Tant qu'il aimait ses élans romantiques l'italienne aurait bien tort de se plaindre... mais dans la paille, devant une jument et un poulain, il y avait plus romantique. Bien sûr que j'ai meilleur endroit... arqua-t-elle un sourcil amusé en se relevant, se secouant légèrement pour évacuer le foin de son dos et ainsi reprendre la main de son beau brun, direction l'intérieur de la maison, l'étage puis une grande chambrée où se trouvaient de nombreux souvenirs de Bambi. De nombreux trophées également, des photos de la demoiselle à différents âges, sur un cheval, avec des potes... un véritable pan de sa vie qu'elle faisait découvrir à son cher et tendre alors qu'elle allumait plusieurs petites lampes pour faire une lumière tamisée. Tenue d'Ève tu disais hum ?
Oui enfin je suis sûr que c'est comme le vélo et que ça s'oublie pas. Tu parles d'un argument ! Tu assumais pleinement le fait que tu allais finir par être à court d'arguments. En attendant elle ne s'était pas braquée et voilà qui était rassurant. Pourquoi tu voudrais me cacher des choses ? Tu, tu me caches des choses ? Tu n'étais clairement pas premier degré là-dessus, tu la charriais un peu en jouant les mecs peu rassurés mais au fond tu te souciais pas vraiment de tout ça. Quelque chose te disait qu'elle ne cachait rien, du moins tu ne t'en inquiétait pas. La preuve tu finissais dans une chambre ornée d'effets personnels. Elle avait éte avec toi chez Patty, mais toi tu n'avais nullement prévu de venir dans un endroit qui lui tant cher et familier. Tu as légèrement regardé autour de toi, te sentant presque comme de trop ce qui poussait ton regard à se poser sur elle, ton repère. Retirant ta veste, tu t'es assis sur son lit tout en répondant. Oui, vend moi du rêve. Capricieux ! Te déchaussant sans la quitter du regard, défi malicieux. Romantique qu'elle était elle tamisait la pièce alors que tu l'invitais à te rejoindre.
Oh c'est pas le problème d'oublier ! Après avoir été championne, Bambi savait très bien que le fait de remonter n'était pas ce qui poserait problème en soit. C'était plutôt le fait de ne pas avoir peur et ne pas avoir envie de descendre sitôt après être montée sur le cheval... T'as vraiment l'impression que je te cache des choses ou tu me charries juste ? le taquina-t-elle à son tour, avant de l'amener dans une très grande chambre où jusqu'ici aucun homme n'était jamais venu avant. L'italienne savait être secrète quand elle s'y mettait mais Ciarán restait envers et contre tout son VIP... et elle le revendiquait haut et fort. La preuve, alors qu'elle répétait les termes qu'il avait énoncé dans la paille, elle tamisait l'atmosphère alors qu'il la défiait de lui vendre du rêve. Elle s'éloigna donc légèrement de la dernière lampe qu'elle venait d'allumer et ôta les deux boutons qui tenaient sa salopette. Celle-ci fini à même le sol et Bambi fut complètement nue sous le regard de son beau brun. Hmm... je sais pas si c'est suffisant en fait...
Tu verras que remonter n'en est pas un aussi. Tu étais confiant, et tu voulais qu'elle trouve le courage de se lancer, et si tu pouvais initier ce courage, tu n'en serais que plus fier quitte à la prendre par les sentiments. Je te charrie, je te fais confiance, si ça peut te rassurer. De l'entendre. Oui tu lui faisais confiance. Tu osais même te dire que tu lui faisais trop confiance justement, du moins en comparaison à d'autres. Mais c'était plaisant, et c'était aussi ce qui faisait que tu t'épanouissais autant dans cette relation que tu n'avais pas su voir venir. Tu n'avais pas songé une seconde qu'elle finirait nue si vite mais allais-tu seulement t'en plaindre ?! C'est.. parfait. C'était suffisant, c'était canon et plaisant. C'était osé, c'était digne de l'aise que tu voulais qu'elle ait avec toi. Fini les complexes. Ta nana était canon, et tu fondais à chaque fois. Tu sais quoi ? Je commence à avoir chaud.. Tu provoquais consciemment cette montée de chaleur en laissant tes mains épouser son corps nu, alors que tes lèvres se glissaient sur sa peau parsemant son entre seins de baisers.
Bambi préférait laisser venir le moment où elle remontrait. Qui ne serait pas pour aujourd'hui, du reste, car elle n'était pas encore prête psychologiquement. C'était trop tôt, trop pressé. Faut que je garde toujours à l'esprit qu'en fait... tu aimes me charrier ! lui tira-t-elle la langue avec malice, avant de montrer qu'elle avait plus d'un tour dans son sac... notamment le fait de se déshabiller en deux secondes montre en main. A croire que Bambi ait espéré que Ciarán viendrait au ranch et pouvoir ainsi se faire pardonner. Elle prouvait aussi que son corps lui posait bien moins problème qu'avant, la preuve, car elle le dévoilait au regard de son beau brun sans craindre ledit regard de ce dernier... bien au contraire. Parfait c'est ce que je voulais entendre... avoua-t-elle dans un murmure, alors qu'il s'était rapproché d'elle, épousant ses formes délicieusement féminines à l'aide de ses mains qui ne demandaient apparemment qu'à parcourir son corps. C'est parce que tu es trop habillé petit cœur que tu as chaud... laisse moi faire reprit-elle en déposant plusieurs baisers contre sa nue qu'elle dévoilait après avoir déboutonné entièrement sa chemise, qui eut tôt fait de rejoindre sa salopette à même le sol.
Hochant légèrement la tête comme incapable de la contredire, tu en finissais un peu amusé, tant tu aimais te moquer gentiment et l'enquiquiner, et tu étais plutôt bien servi par ses réactions, il fallait le reconnaître. En attendant tes mains sur son corps si parfait, tes lèvres sur sa peau, tu te plaisait à ces échanges de regards, à cette ambiance tamisée, à ses retrouvailles. Ta chemise finissait au sol et ta main à son buste tu finissais par dire. Ce n'est certainement pas la seule raison, si tu veux mon avis. Un poil coquin, oui pleinement même. La maintenant tout contre toi, tu finissais par la faire basculer sur ce lit pour la chevaucher, et lui prouver ta ferme attention de l'aimer intimement, là encore, pas peut-être. Prenant ses lèvres en otage à l'aise les tiennes, tu finissais pas les laisser vers leur petit bout de chemin dans son cou, son buste, son ventre. D'humeur joueuse tu la privais peu à peu de ses mains, bien décidé à lui faire perdre un poil la raison le temps d'un instant, gentiment, subtilement. Tout laissait penser à un moment torride, et ce fut, torride.
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