no need to complicate, i'm yours (biki)

En tout cas, ça me tente vraiment. Tu étais déjà monté à cheval. Tu sais cette époque ou on essayait de vous diversifier les sorties dans les foyers d'accueil, et parfois même dans les familles d'accueillant. Mais ce n'était pas non plus une passion folle, mais pour le coup tu en avais bien envie au delà du fait de vouloir accompagner Bambi à sortir de sa zone de confort. Oui, lui c'est vrai que ça lui va pas mal, mais seulement lui.. As-tu dit faussement amusé comme avoir le dernier mot. Kiki n'était pas un surnom pour toi. En attendant, tu finissais vite par te dire que tu avais folle intérêt à te rattraper après la réaction de Bambi. Tu t'es légèrement avancé pour attraper sa main et l'attirer près de toi. Lui faisant place entre tes jambes sans trop lui laisser le choix tu as fini par dire. Tu boudais pas mais tu m'as laissé tout seul.. Te victimisant légèrement, tu faisais un pas vers elle pour nuancer ses propos, et tu la taquinais aussi pas mal. Mais c'est pas faute de vouloir la détendre. T'avais raison, si elle avait pu dîner avec moi et plus encore, elle n'aurait pas hésité. Tout ça pour dire que je lui ai demandé de s'expliquer honnêtement sur ce qui a pu se passer, histoire qu'on puisse te retirer cette connerie de blâme.

@Bambi C. Corleonesi

Je sais pas si j'en serai capable... admit-elle légèrement penaude. Bambi ne savait même pas pourquoi elle lui avait parlé de ça. Peut-être parce qu'inconsciemment elle voulait sortir de sa zone de confort mais seule, cela ne risquait pas d'être évident. Seule, elle ne remonterait pas de sitôt sur un étalon, c'était une évidence. Ce qui l'était tout autant, c'était la colère qui bouillait littéralement en elle face à l'aveu de Ciarán. Il avait pris un café avec une nénette dangereuse et en prime, leur discussion première, qui avait eue lieu lors de l'arrivée du jeune homme, reprenait de plus belle. Pourquoi tu dis que tu m'as pardonné alors que c'est pas le cas ? Si c'était pour lui renvoyer la chose dans les dents à la première occasion... autant dire qu'elle était tendue comme une corde d'arc lorsque Ciarán prit sa main et lui fit une place entre ses genoux. Mais bien sûr qu'elle voulait plus avec toi questa stronza de merda ! Crois pas qu'elle va se donner la peine de faire enlever mon blâme, elle se salira pas les mains pour moi.

C'est aussi ce que je disais quand il s'agissait d'assumer mes envies d'être avec toi, pourtant on est bien, là. T'étais vilain de comparer l'incomparable. Pourtant c'était plus ou moins semblable mais c'est vrai que tu n'aimais pas la savoir frustrée et sur la réserve. Tu n'étais pas habitué à la voir comme ça et tu t'inquiétais aussi au fond. Tu le ferais même pas pour moi ? Et puis tu seras pas seule.. Tu la prenais par les sentiments mais tu osais te dire qu'elle avait besoin d'être accompagné rien de plus. Etre là pour elle avait été naturel pour toi. Pas parce que tu étais outrageusement altruiste, non, mais simplement parce que tu étais fou d'elle : ni plus ni moins. Héé ! tu veux pas te calmer un peu ? Ton sourire te trahissait un peu, mais tu n'arrivais pas à garder ton sérieux. Elle était tellement à cran depuis que tu lui avais parlé de l'autre que plus rien ne l'arrêtait. A l'entendre italianisé ses propos, tu t'efforçais de retenir ton rire en vain, ce qui t'empêchait pas de l'entourer de tes bras. Elle le fera, elle a plus trop de le choix maintenant.. et t'es affreusement sexy en quand tu t'énerves vulgairement en italien, j'adore. Tu voulais à tomber prix la calmer, lui faire oublier tout ça, mais tu étais carrément sérieux au delà de tout ça. Tellement que tu glissais tes lèvres à son cou pour l'y beusouter chaudement.

@Bambi C. Corleonesi

Mais c'est pas pareil Ciarán ! Je vais jamais t'envoyer à l'hôpital ou te faire risquer la perte de tes jambes... tenta-t-elle d'expliquer alors que l'émotion était à son comble. Ce fut pire encore alors que son beau brun l'achevait littéralement avec ses paroles, complètement irrésistibles. Me regarde pas comme ça tu sais que... j'arrive pas à te dire non... Sans parler de ses propos manipulateurs ! Mais bientôt, plutôt que de la prendre seulement par les sentiments, le jeune homme la fit bondir de colère. Normal, ils parlaient d'une personne qu'elle avait envie d'étrangler sur place. Quelqu'un ayant voulu lui voler aussi bien Ciarán que sa place en tant que futur médecin et ça, l'italienne ne pouvait pas l'accepter. Pourquoi tu te marres ? C'est pas drôle ! Mais son rire commença à la détendre légèrement, ses propos aidant à la chose avant que ses beusous n'achèvent de la détendre complètement. Tu peux être plus précis quand tu dis qu'elle a pas le choix ? reprit elle avant qu'un petit rire ne la secoue bientôt, Ciarán la faisant frissonner avec ses beusous. Fatalement, elle le renversa dans la paille pour picorer juste un frêle baiser sur ses lèvres histoire de le frustrer un peu. Serais-ce que tu aimes quand je m'énerve en italien Monsieur Halstead ? Pas du jeu les beusous tu sais que je peux pas résister !

Caressant la joue de ta chérie, tu t'étonnais presque de ton côté persuasif. C'est vrai je risque juste de finir le cœur brisé, et de perdre la raison. Loin de toi l'idée de vouloir vous mettre en concurrence mais tu ne supportais pas l'idée qu'elle puisse être figée par ses peur. Tu serais passé à côté d'elle, à côté de votre histoire si elle n'avait pas su te convaincre de te laisser aller envers et contre tes peurs. C'est ce que tu espérais faire avec elle et le fait de remonter à cheval. Alors ne me dis pas non. Tu espérais qu'elle ne te dirait pas non. Tu espérais qu'elle l'envisagerais et surtout tu espérais être à la hauteur, mériter qu'elle considère tout ça, qu'elle se sente assez en sécurité avec toi pour se lancer. Bon sang, tu étais tout ce qu'il y avait de plus amoureux, Kiki Halstead ! Oh que si c'est drôle, t'es une vraie boule nerveuse quand tu t'y mets. Oui tu te moquais gentiment d'elle, tout simplement parce que tu pensais qu'il n'y avait rien qui justifiait un tel énervement, et puis elle était jalouse, c'était flatteur pour toi de lui appartenir. Elle a plus intérêt à s'expliquer d'elle-même plutôt qu'à me laisser dénoncer ses aveux.. Tu lui répondais mais tout de même très distrait mine de rien par la douceur de sa peau, son parfum, tes lèvres à son cou du moins jusqu'à ce qu'elle surprenne en te bousculant. J'aime encore plus quand tu t'énerves pour rien en italien. Qui te demande de résister ? A part elle-même tu voyais bien qu'elle se faisait désirer. Quatre jours de beusous à rattraper, et c'est comme ça que tu t'y prends ? Tu jouais les vexés mais ça n'empêche que tu te lassais jamais de vos moments de tendresse, de vos papouilles et câlins.

@Bambi C. Corleonesi

Tout en posant sa main sur celle de Ciarán, l'italienne fit, légèrement choquée : c'est horrible de me dire ça ! Et ça l'était. Car derrière, Bambi culpabilisait réellement que ça puisse être potentiellement le cas. Elle ne savait jamais si c'était vrai ou pas avec lui et là résidait tout le problème. M'as-tu entendu te dire non ? La brunette ne lui avait jamais rien refusé jusqu'à lors, ce n'était pas pour commencer aujourd'hui. Mais il lui faudrait être patient car sa panique faisait augmenter exponentiellement son rythme cardiaque... presque autant que pendant sa petite montée d'adrénaline due à son accès de colère... mêlée à un brin de jalousie, aussi, autant être honnête. Même pas vrai ! En même temps c'est super cruel de pas avoir annoncé de suite la couleur ! Tu as obtenu des aveux de sa part ? Mais raconte, t'en as trop dit ou pas assez... Derrière l'énervement il y avait tout de même son avenir en jeu, on ne pouvait pas l'oublier. Ou peut-être que si, grâce justement aux beusous de Ciarán... Bien ça mon problème, je te résiste jamais... mais si tu veux des beusous, tu peux aussi les clamer tiens... Défi, défi... sous un regard de braise, le fameux regard dangereux.

Oui c'est horrible mais c'est vrai, non ? Tu as eu ce petit sourire témoignant de ta volonté de bien faire et de désamorcer tout ça. En attendant, tu n'avais nullement envie de la brusquer, tout comme tu refusais qu'elle se laisse aller au point de ne plus jamais affronter ses peurs. Non. On le fera ensemble, ce sera différent, et on est même pas obligés de le faire aujourd'hui. En attendant ce n'était pas quelque chose que tu oublierais. Pire tu n'allais pas être tranquilles tant qu'elle ne s'y laissait pas aller au moins une fois. J'ai mis trop d'efforts à te calmer pour te raconter les détails du pire café de ma vie avec la nympho de service. C'était pas une partie de plaisir. Oui tu voulais oublier tout ça, et surtout tu commençais à avoir l'esprit ailleurs. Non tu la retrouvais, et plus que ça tu ne t'en rendais pas compte mais vous veniez de passer une étape, et peut-être plusieurs. Les premiers je t'aime, une dispute, un premier éloignement. Il fallait reconnaître que ça avait été lourd en émotions. Continue à me regarder comme ça, et ce n'est pas que des beusous que je vais te clâmer. Renversant la tendance, le dos plein de foin tu passais sur son corps pour l'inviter à un vrai beusou passionné, chaleureux, langoureux, à minima de ce que tu pensais mériter après cet éloignement.

@Bambi C. Corleonesi

Tu veux dire que tu perdrais vraiment la raison et que tu en aurais le cœur brisé ? Bambi le regardait éberluée, n'ayant pas pensé une seconde que Ciarán puisse prendre son manque de volonté pour remonter à cheval autant à cœur. C'était... terriblement touchant. Non on ne le fera pas aujourd'hui car je préfère qu'il fasse jour. Je veux pouvoir voir tes yeux... admit-elle sans peine, car il allait lui falloir un contact visuel constant pour ne pas perdre totalement la raison, elle, de son côté. Mais si son beau brun ne risquait pas d'oublier de la faire remonter, pour sûr, l'italienne n'oublierait pas davantage de lui redemander à un moment donné les détails du café en question. Il ne s'en tirerait pas toujours à si bon compte. Genre tu n'aimes pas me calmer... s'amusa-t-elle à répondre avant que le foin ne les appelle littéralement, comme s'ils y étaient aimantés. En attendant, le regard de la brunette était toujours aussi efficace, et appela un baiser des plus passionnés chez Ciarán une fois qu'il eut inversé la tendance, collant son corps au sien alors que le dos de Bambi goûtait au foin à son tour. L'éloignement n'avait pas que du mauvais... Tu clamerais quoi d'autre ? murmura-t-elle à son oreille avant de la mordiller.

J'avais peur de me lancer là-dedans avec toi, tu m'as convaincu et je suis là. Je risque trop, si ça tourne mal bien sur que je finirai le cœur brisé et la tête en vrac si ça tournait mal entre nous. J'ai pris le risque, et je le regrette pas. Tu devrais faire pareil avec le cheval. T'as peur mais c'est rien d'insurmontable j'en suis persuadé. As-tu simplement démontré en caressant l'une de ses mèches de cheveux. Tu as rit légèrement à sa remarque, romantique à souhait, fleur bleue. Tu n'avais jamais compris tout ça, et chez elle tu appréciais pas mal ce trait de personnalité. Midinette et fleur bleue à en crever. Tu l'aimais comme ça ! Pas peut-être. Tu n'en avais pas conscience mais votre histoire avait des nuances très épiques. Toutes les relations n'étaient pas comme ça, tu étais plutôt chanceux pour un mec qui n'avait jamais autant donné à une femme. T'as raison, j'adore ça. Je le vis même comme une petite victoire, à chaque fois. Confidence dont tu devrais presque avoir honte et pourtant tu n'avais aucun mal à le reconnaître face à Bambi. Tu la retrouvais et c'était fort, c'était beau, c'était plaisant. Elle te mordillait l'oreille, ce qui faisait toujours son petit effet. Des trucs qu'on aurait jamais imaginé faire sur du foin, et encore moins sous le regard d'un poulain nommé Kiki. Osais-tu dire en jouant avec une des boucle de sa salopette, pour la détacher. En attendant tu gardais ton sérieux. Je t'ai dis que tu étais canon en salopette ?


@Bambi C. Corleonesi

T'as pris le risque et pourtant c'était pas gagné d'avance... mais tu ne peux pas savoir à quel point je suis heureuse que tu l'aies fait ! Le cheval on n'est pas tous les deux pour monter dessus, ce sera juste moi même si tu m'aides à le faire... pourquoi ça te tiens tant à cœur ? Bambi ne pouvait pas s'empêcher de vouloir savoir. C'était plus fort qu'elle. Ciarán semblait tellement y tenir que forcément, cela inspira en prime une phrase des plus fleurs bleues à l'italienne. Tu te moques ou tu... aimes ? Ciarán vivait le fait de la calmer comme une petite victoire et la donne lui arracha un petit rire, à des années lumières de cette colère sourde et bouillante qu'elle avait exprimée en anglais comme en italien quelques instants plus tôt. Confidence pour confidence... t'es bien le seul à réussir à me calmer aussi facilement... Il l'avait fait monter en adrénaline en lui parlant de l'autre folle, pour mieux la calmer aussi aisément. Un pouvoir extrêmement fort, presque effrayant, mais bien moins que leur étreinte sulfureuse dans le foin, dans nul doute. Tu sais, Kiki il s'en tamponne de nous, là il pionce... mais c'est un message subliminal pour aller ailleurs ? rit-elle doucement, amusée. J'suis pas sexy comme ça, arrête...