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S’il n’avait pas été convaincu que cette femme était une chouette nana, la suite de leur conversation l’aurait convaincu. « Je comprends ton point de vue mais tu n’es pas ta mère Kacy. Tu n’es pas obligée de coucher avec tout ce qui porte un pantalon mais tu ne devrais pas te condamner parce que tu as une vie sexuelle active. Cela ne va pas faire de toi une salope ou une professionnelle parce que tu écoutes tes désirs et que tu te fais du bien » répondit-il très sérieusement. Elle ne devait pas se juger aussi durement. Cela n’en valait pas la peine car elle ne faisait que se faire du mal. « Si un homme te plait, qu’il y a une possibilité, fonce ! Qui sait, dès fois cela commence par une nuit et on se retrouve à élever des gosses ensemble » plaisanta-t-il afin de lui remonter un peu le moral et surtout voir les choses différemment. Qui pouvait réellement se dire ce qui se tramait derrière un plan d’un soir ? Pour certains c’était le début de quelque chose, pour d’autre, c’était juste un intermède. En gros, c’était une belle roulette russe. « J’espère bien que tu en rêves mais on ira pas à Mexico. On veut vous amener voir d’autres choses. Je veux pas te gâcher la surprise donc je ne dirai rien de plus mise à part… depuis quand tu as un sac avec un badge féministe ? » fronça-t-il les sourcils. Il était certain que son sac n’avait jamais eu un tel badge. La bousculade de tout à l’heure ? « Je me trompe peut-être ? »©TOWNTROTTER.
(Invité)
Je savais que c'était complètement stupide de me priver de peur de ressembler à ma mère. À l'exception de quelques erreurs de jugement, elle avait été une femme extraordinaire. Elle m'avait quand même élevée toute seule avec très peu de moyen. Je ne pouvais pas lui reprocher tout non plus. Mais j'avais quand même de la difficulté à mettre ses aspect de sa vie de côté. On m'avait tellement dit que j'allais finir comme elle que ça m'était resté en tête. "Je sais. C'est stupide. J'devrais pas m'en faire autant avec ça." Je devais mettre cette partie de ma vie derrière moi pour mieux avancer. Pour mieux en profiter. On ne reste pas à l'université toute notre vie. J'allais enchaîner avec ce qui s'était passé avec Niels un peu avant les fêtes mais Paris m'assura qu'il ne me dirait rien de plus concernant le voyages. Et que j'avais un badge de féministe sur mon sac à main. Mais de quoi il parlait? J'ai pas ça sur mon sac. Mon regard suivi le sien sur le sac à main que je portais pour apercevoir ce badge. "Non, j'ai pas ça." dis-je alors que j'ouvris le sac pour y jeter un coup d'oeil à l'intérieur. Rien ne m'appartenais dans tout son contenu. "C'est pas à moi ça." dis-je un peu paniquée. Quelqu'un se promenait avec mon sac à main en ce moment même. Mais qui? Dites moi par pitié que ce n'est pas la femme frustrée qu'on avait croisé plus tôt.