Shopping can't wait. Kacy

Paris venait de garer la voiture sur le parking du centre commercial de Boston. Il y avait déjà une foule monstre pour ce premier jour de soldes. Il avait déjà dû se retenir de pester toutes les dix secondes tandis qu’il cherchait une place de parking. D’ordinaire, il ne s’en serait pas privé mais Kacy l’accompagnait pour cette virée shopping donc autant ne pas montrer combien son président n’avait aucune patience pour faire les courses. Il l’avait croisé à la Dunster House et ne semblait pas trop avoir le moral. Voilà pourquoi il lui avait proposé de l’accompagner pour cette chasse aux bonnes affaires. Normalement c’était Summer qui aurait dû s’en charger mais elle se trouvait à Las Vegas avec Bonaventure pour la convention High-tech. Dans le fond, c’était peut-être mieux comme ça vu la crise que traversait leur couple. « Bon, j’espère que tu as le cœur bien accroché car vu le temps qu’on a mis pour trouver une place de parking, je sens que ça va être l’horreur à l’intérieur » grimaça-t-il alors qu’ils quittaient la voiture pour se diriger vers l’entrée du centre commercial. « Tiens, question : t’es le genre de fille à te battre pour un haut durant les soldes ? » lui demanda-t-il, taquin. Après tout, il ne connaissait pas Kacy comme il le souhaiterait donc cette petite virée ne pourrait que leur permettre de tisser des liens solides.

@P. Kacy Florès

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Shopping can't wait
feat Paris & Kacy

J'arrivais tout juste de la résidence des ELiot où j'avais été balancé ses quatre vérités à Gabriella. J'avais passé trois ans de ma vie a essayé de m'entendre avec elle, a essayé de devenir une famille comme mon père le souhaitait. Elle ne faisait que me repousser et me pourrir la vie. Plus question que je fasses des pieds et des mains pour elle.
Une fois cela fait, j'étais retourné chez les dunsters où j'y avais croisé Paris. Ce dernier partait pour le centre commercial et m'invita à y aller avec lui. Après avoir tourné pendant plusieurs minutes dans le stationnement, Paris finit par trouver une endroit pour garer la voiture. "Je suis une fille. On est toujours douée pour ça. Grosse file d'attente, bagarre pour avoir la dernière paire de chaussure en solde. Ça fait partit de notre ADN." plaisantai-je alors que Paris semblait plus que décourager par ce qui l'attendait à l'intérieur de l'édifice. C'était d'ailleurs plutôt rare de voir des gars venir magasiner durant les soldes suivant les fêtes. Ceux qui y venaient y était, pour la plupart, obligés par leur copine. "Mais non, j'me batterai pas pour un morceau de vêtement." J'avais grandi dans un milieu défavorisé. Le matériel, ce n'est pas ce qui m'importait le plus. Depuis que j'avais rencontré mon père, je ne manquais pas de vêtements alors un de plus ou un de moins...

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A l’écoute de la réponse de Kacy, Paris fit une mine totalement catastrophée. « Dire que j’ai enfanté une fille ! Summer se démerdera comme elle veut mais je veux plus que des petits gars… Hors de question que je passe ma vie dans les magasins parce que mademoiselle veut une tenue à la mode ! » râla-t-il en secouant la tête de droite à gauche. Le pire dans cette histoire, c’était qu’il avait deux petites sœurs. Bah sa chère et tendre femme allait jouer les belles-sœurs adorées parce que hors de question qu’il s’y colle. Du moins, avant d’envisager le rôle de Summer, encore fallait-il qu’ils restent mariés. Si cela ne tenait qu’à lui, c’était clair et net mais vu la situation dans lequel le père de sa femme et sa propre mère les avaient fourrés… Ce n’était pas gagné. « Tu me rassures ! En même temps, je compte sur toi pour me protéger des mères déchainées. Faut que je fasse la nouvelle garde-robe de ma fille Ashlynn. D’une, je ne sais absolument pas quoi lui acheter et de deux, j’ai pas un budget extensible. Ma mère m’a fait une liste des priorités mais j’y connais rien en fringue. D’habitude, c’est Summer qui s’en occupe » râla-t-il comme à son habitude. « Au fait, toute à l’heure… qu’est-ce qui te minait ? » lui demanda-t-il à la fois curieux mais également soucieux de son bien-être.

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feat Paris & Kacy

Avec Paris, on venait de se garer près du centre commercial. Alors qu'on marchait jusqu'à l'entrée de la bâtisse, Paris ronchonna contre le fait d'avoir eu une fille et qu'il n'était pas question qu'il se tape le magasinage de mademoiselle. Je savais qu'il disait ça à la blague. Sa fille, il l'aimait. Il ne serait pas là sinon. "Bonne chance pour ça. Et je veux pas te décevoir, mon cher, mais c'est ton job qui détermine le sexe de l'enfant." L'étudiante en médecine que j'étais avait très bien retenu le fait que c'est le père qui fournissait le chromosome qui déterminait le sexe de l'enfant puisque la mère ne pouvait que fournir des X. "E pas besoin d'aller faire les boutiques avec elle. T'as qu'à lui prêter ta carte de crédit et le tour est joué." rigolai-je. J'avais souvent rêvé d'avoir une carte de crédit en ma possession et pouvoir acheter tout ce que je voulais alors que c'est quelqu'un d'autre qui allait payer au final. Je devais y avoir pensé fort puisque ça avait fini par arriver quand j'avais rencontré mon père. Paris mentionna que sa mère lui avait fait une liste de ce qu'il devait acheter pour sa fille. "Montre-moi ça." dis-je en tendant la main pour qu'il me donne la liste.
Une fois à l'intérieur, Paris me demanda ce qui m'avait mis de mauvais poil avant mon arrivée à la résidence. "Ah, c'est Gabriella. Ce qu'elle peut m'énerver elle! J'ai beau tout faire pour qu'elle finisse par m'accepter, elle ne fait que me pourrir la vie et jouer les petites filles à papa. Comme si c'était de ma faute." Comme si c'était de ma faute que notre père ait eu une aventure avec ma mère alors qu'il tait avec celle de Gabriella.

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« Ouais… je sais que si je dois frapper quelqu’un, c’est ma pomme » rigole-t-il légèrement. Ashlynn, il ne l’échangerait pour rien au monde. Sa petite fille était vraiment angélique, elle piquait rarement des crises. Bon quand elle le faisait, c’était tous aux abris mais elle était vraiment facile à vivre, curieuse comme lui à son âge. « Tu veux qu’elle me ruine ?! Ne jamais confier sa carte de crédit à une femme et puis… elle est encore jeune pour cela » répondit-il avec un petit sourire en coin. Elle était âgée d’un peu plus d’un an, encore un peu juste pour savoir retenir son numéro de carte bleue -quoiqu’avec les femmes, faut se méfier. Kacy lui demanda alors de lui montrer la liste que sa mère lui avait fait pour habiller convenablement la petite pour cet hiver. « En même temps, faut pas s’attendre à autre chose des gosses de riche. La plupart défende bec et ongle leur petit héritage à la con. Elle a peut-être peur que tu lui piques une part à la mort de votre père. Tu ne devrais pas lui donner autant d’importance… Et avec votre père, ça se passe comment ? » lui demande-t-il. Paris lui proposerait bien d’intervenir en tant que président mais pas certain que ça change grand-chose à la donne. Cette nana n’en valait pas la peine de tout de manière. Kacy ferait mieux de s’intéresser à d’autres personnes même s’il comprenait le besoin qu’elle ait d’être amie avec sa demi-sœur. Les deux Dunster pénétrèrent dans le centre commerciaux et Paris l’entraina aussitôt vers la boutique où ils avaient l’habitude d’habiller la petite. Il y avait un monde de dingue… ça promettait. « Toi qui est une femme : tu me donnes les règles pour survivre aux soldes ? Parce que la dernière fois que je les ai fait avec un pote, crois-moi, c’était la guerre » dit-il en se souvenant de cet épisode partagé avec Priape. Ce mec lui manquait mais s’il était heureux, tant mieux pour lui.

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Je ne pouvais pas m'empêcher de rire en voyant l'expression de Paris. Bon, d'accord. Donner sa carte de crédit à une fille, ce n'était peut-être pas la meilleure des solutions si on ne voulait pas se retrouver à la rue. Certaines pouvaient tout de même être raisonnable. Moi, par exemple. J'avais une carte de crédit payée par mon père. J'étais raisonnable... la plupart du temps. Évidemment que j'avais acheté sur des coups de tête. Comme la robe que j'avais acheté juste avant les fêtes avec Niels. Mais bon, normalement, j'achetais ce dont j'avais besoin uniquement. "C'est pas toute les filles qui deviennent complètement folles avec une carte entre les mains." On commença ensuite à parler de Gabriella et sa vendetta contre moi uniquement parce qu'on avait le même père et qu'elle ne l'acceptait pas. "Le pire, c'est que j'ai beau lui dire que je ne la veux pas l'entreprise de papa, ni son argent. Je me suis toujours contentée de ce que j'avais. C'est parce que j'ai plus de moyen maintenant que je vais devenir comme ça. Mais t'a raison. J'essaie de ne plus m'en faire. C'est pour ça que j'ai été la voir. Pour lui dire qu'elle pouvait me détester tant qu'elle voulait, ça ne m'affecterait plus autant. C'était peut-être inutile pour elle de le savoir mais ça m'a fait un bien fou de le lui dire." C'est comme si j'avais enlevé un énorme poids de sur mes épaules. Elle m'avait carrément ri au visage quand je lui avais dit. Comme si ça allait changer quelque chose à sa vie. Mais je m'en fichais maintenant. Une fois dans la boutique, Paris me demanda mes conseils. "T'es un papa qui fait ses courses pour sa fille. Pas besoin de conseil. Les femmes fondent littéralement pour les pères qui prennent leur rôle à coeur. T'as qu'à parler d'Ashlynn et elles vont te laisser tout ce que tu veux."

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Heureusement que ce n’était pas toutes les filles sinon, il péterait un câble. Paris était un mec simple et s’il y avait bien une chose qu’il ne supportait pas, c’était les nanas vénales ou superficielles. Après tout, il venait d’un milieu pauvre et l’argent pour lui servait surtout à manger et se payer le luxe d’avoir un toit au-dessus de sa tête. « De tout de manière, elle n’irait pas très loin avec ma carte bleue, je suis plus souvent à découvert qu’autre chose » dit-il en grimaçant. Ces derniers temps, sa situation financière allait un peu mieux dans le sens où sa salle de boxe lui permettait enfin de se dégager un salaire. Une bouffée d’oxygène dans son quotidien. En tous les cas, il souhaitait à Kacy de ne plus se prendre la tête avec sa demi-sœur car d’après ce qu’il savait d’elle, elle n’en valait pas la peine. Ce genre de personne ne méritait pas qu’on s’attarde sur elle. Kacy valait mieux que ça… elle était vraiment adorable et Paris était réellement content de l’avoir dans sa confrérie. « Si elle continue à te chercher des noises, je peux peut-être m’entretenir avec le responsable de sa confrérie si elle en fait partie d’une… Tu sais que tu pourras toujours compter sur moi okay ? » lui dit-il en posant brièvement sa main sur son épaule. Protecteur ? Il l’était avec ses jaunes adorés. « Mouais.. on va voir si ça va fonctionner. En tout cas, compte sur moi pour te payer un coup si on survit à cette folie. Bon, prête à se lancer dans la fosse aux lions ? » lui demanda-t-il avec une petite grimace comique. La chasse aux fringues est ouverte.

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Devoir vivre avec uniquement l'essentiel, je connaissais bien. J'avais vécu comme ça jusqu'à mes 19 ans. Un appartement dont le toit menaçait de nous tomber sur la tête à tout moment. Un garde-manger à la limite d'être vide. C'est souvent ce qu'on voyait dans le quartier pauvre de Saö Paulo, le quartier où j'avais grandi. Je n'avais donc aucune difficulté à comprendre comment Paris pouvais se sentir maintenant qu'il avait une famille qui comptait sur lui. "Et comme tu dis, elle est pas vraiment en âge de l'utiliser." La petite avait à peine un an si je ne me trompais pas. Elle n'était pas du tout prête à faire les boutiques par elle-même. Puis, au moment où elle le serait, Summer et Paris auraient terminé l'université et auront des emplois à temps plein. En plus, la petite devenue adolescente pourrait se trouver un petit travail les fins de semaine.
Paris proposa ensuite d'aller parler au président des bleus, la confrérie dans laquelle s'était inscrite ma demie-soeur. C'était vraiment gentil de sa part. "J'apprécie beaucoup, vraiment. Mais je crois que pour le moment, je vais seulement vivre ma vie sans y penser. On va bien voir ce que ça va donner." Elle était peut-être du genre à aller chercher ceux qui l'ignoraient. Suis-moi, je te fuis. Fuis-moi, je te suis. Ça valait la peine d'essayer.
Pour l'heure, valait mieux se concentrer sur l'objectif du jour; trouver les plus beaux vêtements au meilleur prix pour Paris. "Prête!" dis-je alors qu'on entrait dans la boutique. Des femmes et des gosses circulaient dans tout les sens. C'était vraiment la folie ici. J'entraîna Paris dans un rayon du magasin un peu plus tranquille où il y avait des vêtements pour fillette.

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« Okay mais si elle continue à te casser les couilles, tu me le dis et j’essaierai de régler cela à l’amiable avec la présidente Eliot » tint-il à lui montrer son soutien. Paris n’était pas connu pour sa diplomatie mais en tant que président de confrérie, il devait faire un effort. Or, fallait pas trop lui en demander si on s’attaquait à l’un de ses Dunster. Il faut dire qu’il était vraiment protecteur avec ses proches. Bien pour cela qu’ils se comptaient sur les doigts de la main car il n’accordait jamais vraiment sa confiance à quiconque -sauf exception. « C’est parti ! » dit-il en commençant par le rayon des body aux manches longues. « Tiens, mate celui-là : il est marrant. » lui montra-t-il un body avec inscrit « je suis ta fille » accompagné d’un dessin représentant une mini Dark Vador rose. Paris allait acheter n’importe quoi s’il s’écoutait. Des enfants âgés de quatre ans passèrent en courant, bousculant tout le monde sur leur passage, Kacy comprise. Leur mère, elle, s’égosillait derrière eux. « Je vois pas l’intérêt de leur hurler dessus ! Elle a qu’à éduquer ses gamins » soupira-t-il en secouant la tête de droite à gauche. « Au fait, tu as passé un bon réveillon ? » lui demanda-t-il. Il espérait qu’elle en avait passé un meilleur que lui songea-t-il en grimaçant intérieurement. D’ailleurs, il ferait mieux de ne pas y penser sous peine de voir sa bonne humeur s’envoler en fumée ou que ses envies de meurtre envers sa mère et le père de Summer ne ressurgissent.

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On peut dire que Paris était le genre de président qui prend à coeur son rôle. Dès que je lui avais parlé de se qui me tracassait avec Gabriella, il avait d'aller discuter avec la présidente eliot afin de régler la situation à l'amiable. Je ne pensais pas que c'était nécessaire puisque selon moi, Gabriella ne faisait que faire des caprices d'enfant gâté mais Paris insista tout de même pour que je l'informe si jamais la situation ne s'améliorait pas. "Promis." dis-je pour le rassurer. Je ne me laisserais pas marcher sur les pieds jusqu'à ce qu'elle m'achève non plus. J'étais capable de reconnaître quand j'avais besoin d'aide.
Il était maintenant temps de commencer les achats si on voulait venir à bout de cette fameuse liste faite par la mère de Paris. On commença par les bodys à manches longues. Paris en sortit un à l'effigie de Stars Wars. "T'as pas le choix de le prendre celui-là. Et si jamais Summer aime pas, tu dirais que je t'ai forcé à le prendre." Quoi qu'il était vraiment marrant, Impossible de ne pas le trouver drôle. J'allais en prendre quelques-uns de couleurs unis lorsqu'une ribambelle d'enfant en bas âge passa à nos côtés et me bouscula par la même occasion. Leur mère cria derrière eux assez fort pour alerter la boutique au complet. "Faut croire que c'est compliqué d'apprendre les bonnes manières pour certains." soupirai-je à mon tour. La mère ne semblait même pas se soucier de ses enfants. Elle ne faisait que leur crier après sans même bouger d'un poil. Je poursuivis ma recherche de vêtements alors que Paris me demanda comme c'était passé mon réveillon. "Bien. J'ai passé la soirée chez Roman. Il faisait une petite fête pour célébrer le nouvel an." D'ailleurs, Niels m'y avait accompagné. Ça avait été plutôt sympa. Une petite soirée tranquille entre amis, tout simplement. "Et toi?" lui demandai-je à mon tour alors que je sortis un chandail où on pouvait lire 'daddy's princess'.

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