Jalousie dictatrice (biki)

Pourquoi d'habitude tu m'aurais fait subir ton courroux ? papillonna-t-elle adorablement des yeux tout en sachant où il voulait en venir. La jalousie ne se contrôlait pas, point barre. La preuve, Bambi la première avait pété un plomb pour un petit grain de riz, une information non communiquée et cela aurait pu être bien plus dramatique entre eux. Je peux te retourner la chose ! Tu sais pas le nombre de nénettes suis se retournent sur toi tiens ! Mais tu peux continuer à m'appeler chérie j'adore... Aussi vrai qu'elle adorait le miel, l'italienne appréciait tout particulièrement lorsque l'on était doux avec elle. Doux, prévenant, à lui donner des petits surnoms. Elle n'aurait jamais réclamé une chose pareille de Ciarán mais le fait qu'il le fasse la faisait fondre et la poussa d'ailleurs à lier tendrement ses lèvres aux siennes. Déso... ah tu vois je recommence ! Faut dire qu'avec la mère que j'ai, faut limite s'excuser d'exister parfois. Mais j'ai trop de chance de t'avoir. Tu es la paix dans ma vie folle... Et là, avec tout ce qu'elle avait vécu, elle ne pouvait pas être plus sérieuse. Elle serra d'ailleurs davantage sa main dans la sienne pour appuyer ses propos.

@Ciarán S. Halstead

Je sais pas, disons que j'ai tendance à être impulsif en plus ne pas être très patient. Oui tu avais un sale caractère, et surtout tu étais très impulsif. Elle avait eu l'occasion de le voir par moment, par le passé. Plus avant qu'elle ne parte pour l'Italie, certes mais tout de même. On ne chassait que difficilement le naturel et c'était bien ce qui te faisait peur. C'est de toi qu'on parle là, pas de moi. Elle t'a arraché ce petit rire qu'on entendait si rarement. Amusé qu'elle ne sache pas faire autrement que de nuancer tes propos en les appliquant à toi, mais tu n'en démordais pas. C'est vrai que c'est toujours mieux que Bibi. Elle t’inspirait plus d'un surnom même si c'est vrai qu'elle avait plus cette tendance à te surnommer. Chaton ça t'irait pas mal aussi. Tu le disais comme tu le pensais, en attendant tu le pensais, sa tendance à ronronner contre toi, et se blottir comme un petit chat, tu adorais ça. Tu ne t'entends pas avec elle ? Lui as-tu demandé, intrigué, espérant ne pas être intrusif tout en déposant quelques baisers à sa main liée à la tienne après qu'elle t'ait confié le bien que tu avais pu apporté à sa vie. Tu étais persuadé que tu étais celui qui étais le plus chanceux dans tout ça.

@Bambi C. Corleonesi

J'ai des défauts chiants aussi... je suis une jalouse horrible en plus d'être horriblement maladroite ! Et encore, c'est qu'une toute petite partie... Bambi essayait de dominer certains autres traits moins glorieux de sa personnalité, comme sa façon de jurer un peu trop facilement, afin d'éviter que Ciarán ne prenne ses jambes à son cou. Pour le moment elle y était parvenue, mais chassez le naturel... On parle peut être de moi mais sexy tu l'es tout autant si ce n'est plus, na ! Sans doute n'aurait elle jamais l'habitude d'avoir le projecteur braqué sur elle, mais l'italienne savait que le beau brun avait du succès auprès de ses dames. Cela n'arrangeait pas franchement ses petits pics de jalousie, même si les trois quarts du temps, la brunette essayait de faire comme s'il n'était pas un futur sexy doc entouré de millions de mantes religieuses... T'aimes pas Bibi dois-je comprendre ? Ceci dit chaton... moi j'adorerais mais je suis pas sûre que tu m'appelleras comme ça un jour... tu te payes ma tronche nan ? Bambi savait qu'elle ronronna-t-elle quasiment tel un petit chaton en cas de bien être absolu, mais sans savoir pourquoi elle n'imaginait pas son cher et tendre l'appeler ainsi. Bien qu'elle serait la plus heureuse du monde de se tromper ! Ah... ma mère ! soupira-t-elle en se relevant pour faire quelques pas, bras croisés contre sa poitrine. Disons qu'elle s'est toujours plus souvent occupée de ce que les gens pouvaient lui apporter que de l'amour à donner à ses enfants. Je tiens mon côté câlin de mon père. Ma mère est une sale arriviste manipulatrice et qui n'hésitera pas à te mettre le grappin dessus si elle le peut, crois moi !

J'adore ta maladresse. Tu craquais complet pour son côté maladroit, et il fallait le reconnaître elle te faisait rire. Elle risquait fortement de te taper dessus et pourtant tu la flattais pour le coup. Mais soit. Tu as grimacé légèrement en lui laissant le dernier mot, comme si rien que tu ne puisses dire ne pourrait te laisser recentrer ce petit débat. Bibi, comme tout le monde l'appelait, savait se faire entendre et te contredire. Quand il s'agissait de te lancer des fleurs elle était une experte. Tout le monde t'appelle comme ça, c'est pas intéressant. Ah bon ? Tiens donc ! En attendant, l'entendant de te dire que jamais elle ne te penserait capable de l'appeler chaton tu te sentais piquer dans ta fierté. Tu me sous-estimes, là, ou je rêve ?! En plus ça te va comme un gant. Tu me rappelles Pearl, des fois. Tu venais vraiment te parler de la femelle chat de Patty pour illustrer tes propos en la comparant à Bambi ? Et alors, c'était un compliment. Mais bizarrement tu as tout de même repris. En bien mieux bien sur, c'est plus agréable avec toi.. beaucoup plus agréable... tiens regarde je vais changer ton nom dans mon répertoire. Hop d'un coup d'un seul Bibi smiley coeur, devenait Chaton smiley coeur. Il fallait vraiment pas te sous estimer, toi. Elle quitta tes jambes et tu l'observais faire les cent pas. Moi ? Pourquoi elle ferait un truc pareil ? Pour toi, Bambi en faisait des tonnes, voilà tout !


@Bambi C. Corleonesi

Bambi éclata de rire. Tu sais que tu es bien le premier à l'adorer et pas en être agacé ? Rien que pour ça tu mérites un beusou ! Aussitôt dit, aussitôt fait. L'italienne se pencha pour lier ses lèvres aux siennes, picorant d'abord plusieurs baisers pour mieux prolonger cette délicieuse étreinte. Mine de rien, en adorant l'un des défauts lui empoisonnant le plus la vie, elle ne l'en aimait que plus. Vrai que Bibi c'est un surnom ancien... mais je te rappelle Pearl, le chat de Patty ? Encore plus mignon je le trouve adorable ! Je te sous estimes pas cela dit hein... je pensais pas que... Que Ciarán allait limite le prendre comme un défi et changer le surnom de Bambi sur son répertoire. La donne la fit à la fois rougir et ronronner de plaisir car c'était le genre d'attention qu'elle adorait. Qu'importe qu'on la traite de midinette, elle assumait totalement ce côté de sa personnalité. En fait tu fais tout pour avoir des extra beusous ? demanda-t-elle dans un sourire amusé, complètement conquise. Bien entendu, la brunette changea d'expression dès que le sujet de sa mère vint sur le tapis, même si elle trouvait important d'en parler avec son cher et tendre. Parce que tu es sexy, jeune, brun, et surtout qu'elle veut te montrer qu'être avec moi c'est de la merde par rapport à elle...

Tu ne voulais pas y croire. Tu étais persuadé qu'elle n'était pas objective. Tu as accueilli ses baisers sans jamais t'en plaindre. Tu n'essayais pas de la flatter bien au contraire. Tu disais simplement ce que tu pensais et tu sais quoi ? Tu pensais comme un mec amoureux. Mais difficile d'en avoir conscience, n'est-ce pas ? Tu ne pensais pas que ? Certainement qu'elle ne pensait que tu étais le genre à accorder une quelconque importance à ce genre de détails. Quoiqu'il en soit tu voulais l'entendre sur ce qu'elle pensait vraiment. Non du tout je vois pas de quoi tu parles ! As-tu dit faussement innocent, pourtant c'était le cas. Tu ne la manipulais pas du tout mais elle était incapable de ne pas craquer à chaque que tu la flattais un peu manifestement. Jamais tu ne te plaindras de son côté câlin. T'en fais des caisses là, rassure moi. Ce qu'elle te décrivait te faisait presque peur, il fallait le reconnaître.

@Bambi C. Corleonesi

Bambi émit une petite moue à sa question. Ciarán n'avait pas compris ou tout du moins ne voulait pas comprendre. Je ne pensais pas que tu me donnerais un petit surnom et j'adore ça... L'italienne avait dû mettre les points sur les virgules afin d'être certaine qu'il l'ait comprise cette fois. Par contre, pour le fait d'obtenir davantage de beusous, la brunette n'avait absolument aucun doute. Elle plissa légèrement les yeux d'un air dubitatif, alors que son regard d'un bleu océan avait un air rieur. Oui, elle l'accusait d'un peu de manipulation, délicieuse en prime, en profitant de son goût pour le tactile et les câlins. Tes lèvres disent non tes yeux disent oui ! fit elle en le pointant du doigt quelques instants. Bambi aurait mille fois préféré ne parler que de ça mais elle préférait le mettre en garde, au cas où. Sa mère était imprévisible et restait capable de débarquer à n'importe quel moment à Boston pour faire de l'ombre à sa fille et ainsi la pousser à épouser elle ne savait quel bon parti mafieux, histoire de finir poule pondeuse bonne à poursuivre la lignée. J'aimerais... elle a déjà réussi avec d'autres et crois moi elle est forte.

Voilà qui te suffisait. A croire que tu avais besoin d'entendre qu'elle ne soupçonnait pas ça de ta part. Tu ne lui en voulais pour le coup. Tu étais très superficiel dans des relations avec les autres alors forcément ce genre de choses n'était pas une habitude. L'affectif tu l'avais découvert avec les femmes du moins par l'attirance qu'elles rt'inspiraient. Ta relation avec Bambi t'inspirait un tout émotionnel que tu apprenais encore à apprivoiser. Je ne m'en excuserai point du tout. As-tu en te mettant a ton aise sur le canapé comme pour mieux prendre prendre de la distance avec ce qu'elle te racontait. Peu importe, ce qu'on a c'est plus fort. Ma coloc' ou ta mère tu devrais même pas y penser. Tant ça n'en valait pas la peine. Tu étais en train de lui dire, à ta manière, qu'en plus de croire en vous, elle n'avait aucune raison de se sentir menacée par une autre.

@Bambi C. Corleonesi

Bambi riait de ce côté profiteur de beusou. A croire que quelque part, elle l'ait rendu aussi accro à ses baisers qu'elle ne l'était elle même, et ça, difficile de ne pas en fondre littéralement. Justement ! Je t'interdis de t'excuser... j'adore ! énonça-t-elle comme ça, de but en blanc, une expression radieuse sur le visage et un grand sourire aux lèvres. Puis vint l'explication de la mère. L'italienne comprit aussitôt que le fait de voir le beau brun s'assoir et se mettre à son aise était une façon de prendre du recul, mais si en temps normal elle serait venue se coller à lui pour quémander un câlin, là, Bambi restait droite comme un piquet de gare, à ne le regarder que par épisodes. J'aimerais qu'elle ne vienne jamais et que tu ne la rencontre pas en fait. Pas besoin. On est bien juste tous les deux... tu connais Fabio, je connais Patty... je veux pas... fit elle en secouant la tête négativement. Tu viens de dire que ce qu'on a c'est plus fort ? Si j'étais midinette, je te prendrais ta méthode de tout à l'heure pour te demander ce qu'on a... dédramatisa-t-elle en se mordillant la lèvre inférieure.

Voilà tout, tu ne t'excuseras donc pas. C'était fou comme avec elle, tu te posais moins de questions. Quand elle n'était pas là, il arrivait que ce soit plus compliqué dans ta tête, et à chaque fois que vous passiez un moment ensemble, elle apaisait tes petites névroses. En attendant c'était bien elle qui avait besoin d'être rassurée ou du moins calmée. Elle semblait te mettre en garde contre un potentiel danger que tu minimisais et tu pensais presque inexistant. Après tout, il n'y avait aucune raison pour que tu te retrouves face à sa mère. Tu as fini sa phrase spontanément. Tu ne veux pas que tout soit gâché.. mais tu sais quoi, j'ai pas vraiment envie de rencontrer ta mère, alors rien ne sera gâché. Tu ne t'attendais pas à ce qu'elle te reprenne hun. Non, toi tu espérais simplement qu'elle comprenne parfaitement ce que tu venais d'énoncer. Une chance que tu ne sois pas midinette, chaton ! Tu la charriais volontairement mais elle savait bien comment te titiller sur ta pudeur des sentiments. Celle sur laquelle tu faisais des progrès énormes certes, mais tu n'atteignais pas du tout le niveau de Bambi c'était certain. Tu faisais même diversion sans trop te prendre au sérieux.

@Bambi C. Corleonesi