Jalousie dictatrice (biki)

J'ai jamais dit qu'il fallait que tu fasses autrement... Difficile de lui renvoyer la balle d'un défaut que Bambi elle même possédait. Ce serait être extrêmement mauvaise joueuse et ça, par contre, elle ne savait par faire, contrairement à douter. Plus elle s'attachait à Ciarán, plus certains doutes envahissaient sa mémoire comme autant de parasites indésirables. Elle qui avait eut de l'assurance pour deux précédemment, elle avait besoin du jeune aujourd'hui, un peu comme pour une pause. Mais je doute pas de toi en plus ! Et justement si je t'ai convaincu de nous lancer c'est parce que je crois en nous ! fit elle avec la force des tous premiers jours. Par chance, le beau brun eut exactement les mots qu'elle attendait, apaisant de fait les craintes qu'elle avait pu avoir, à se monter le bourrichon toute seule en atteignant sa chambre en pleine colère. J'aime quand tu dis que c'est différent... j'adore même ! Mais j'espère que ça va le rester si j'accepte un coloc masculin... finalement j'ai eu qu'un mec qui est venu visiter en fait...

T'aime ça en fait ! As-tu dit presque amusé. Forcément tu ne pointais pas un goût démesuré à te rendre jaloux, mais par contre tu étais maintenant persuadé qu'elle adorait le fait que tu sois jaloux. Tu aurais aimé ne pas l'être autant, parce que tu pensais vraiment en être la première victime, mais c'était plus fort que toi. Bambi c'était Bambi, et quand on sait que c'est la première fois que tu étais autant épris, tu avais presque du mal à te reconnaître parfois. Si bien que tu croyais en vous aussi. Tu voulais croire en toi. Tu voulais te prouver que c'était faisable, même si tes peurs ne te quittaient pas. Parfait, et c'est pas Thylane qui va changer ça, c'est moi qui te le dis. Oui, elle ne faisait pas le poids. Non pas par sa personne, mais par le lien qu'elle a avec toi. Tu voulais que Bibi soit convaincue plus que jamais que ce n'était pas ta colocataire qui pourrait faire de l'ombre à cette confiance qu'elle défendait depuis le début. Je vis avec une ex, je ne te l'ai pas dis et tu déboules dans une colère noire pour me le reprocher... je suis pas en mesure de râler tu me diras. C'est lequel ?  As-tu dit curieux, espérant que la casse serait limité mais tu n'étais pas tranquille il fallait le reconnaître.

@Bambi C. Corleonesi

Je trouve ça mignon... ça prouve que tu tiens à moi et c'est la première fois qu'on est jaloux pour moi... expliqua-t-elle avec une petite moue accompagnée d'un sourire taquin. Bambi n'était pas plus amusée que Ciarán lorsque la jalousie s'emparait d'elle, mais ça ne l'empêchait pas de trouver ce sentiment comme une marque d'affection et d'intérêt. La peur s'amoindrissait dans le coeur de l'italienne alors qu'elle posait quelques instants sa tête contre l'épaule du jeune homme, rassurée par ses paroles, liant leurs doigts ensemble. Tu as toute ma confiance petit coeur... ajouta-t-elle même pour renchérir, avant de se redresser pour lui avouer qu'elle considérait la candidature d'un futur colocataire masculin. Normal, Bambi voulant emménager rapidement, elle souhaitait ne pas s'éterniser là dessus mais l'avis de Ciarán comptait et ses propos laissaient clairement entendre le fait qu'il ne soit pas franchement rassuré. Cinquième profil je crois, le jeune avocat. Soutenu financièrement par papa maman... ça m'arrange qu'il ne soit pas étudiant à Harvard... surtout si ça m'arrive de crier la nuit, ça éviterait les ragots ! Tu as le droit de râler tu sais... j'ai pas encore dit oui, je voulais ton avis avant !

Ce sera plus facile si Bambi ne s'en plaint pas, c'est certain. Elle avait l'air à l'aise avec cette jalousie que tu découvrais et dont tu étais maintenant conscient contrairement aux derniers mois où tu agissais un peu de manière impulsive sans même savoir pourquoi la voir avec un autre te dérangeait autant. Maintenant tu savais. En attendant blottie tout contre toi, elle t'énonçait clairement le fait qu'elle te faisait confiance. C'était bon à entendre, n'est-ce pas ? Cette nana te nourrissait émotionnellement, il fallait le reconnaître. Petit coeur, petit coeu..., en attendant tu m'as même pas dit bonjour aujourd'hui. As-tu râlé gentiment. C'est vrai qu'elle t'était rentré dedans comme jamais ! Elle qui était si douce et délicate en temps normal. Tu n'avais pas eu ce petit moment de retrouvailles et tu l'avais remarqué. Preuve qu'elle bousculait tes habitudes pour t'en offrir de nouvelles. Si c'est le seul profil parfait que tu as trouvé, prend le. Mais si tu penses qu'il va rester sagement dans sa chambre en t'entendant la nuit... enfin moi j'y crois pas. Tu ne voulais pas lui imposer quoique ce soit, même si pour le coup tu n'étais pas à l'aise avec l'idée. Bambi c'était un canon sur pattes, un avion de chasse, n'importe quel mec pourrait le dire, et en prime elle était trop attachante, alors forcément tu voyais le danger de loin.

@Bambi C. Corleonesi

Oups ! se redressa-t-elle main sur sa bouche, manifestement navrée de ne pas avoir dit bonjour à Ciarán comme il se devait. Mais Bambi était rentrée avec le diable au corps dans la chambre du jeune homme, et il aurait été illogique de la voir le saluer avec douceur avant ce moment d'accalmie. Elle se plaça finalement à califourchon contre ses genoux pour lui offrir plusieurs beusous d'une rare tendresse. Bonjour vous... reprit elle non sans malice, alors qu'elle caressait son beau visage du bout des doigts. Tu pardonnes à la folle que je suis sa crise de calgon ? Petite moue. Cela ne réglait pas le problème de sa colocation à elle mais l'italienne avait besoin d'entendre de la bouche de Ciarán qu'il ne lui en voulait pas. Le savoir fâché la paniquait, et son avis comptait énormément pour elle. Ce fut pourquoi, à l'annonce des arguments de son petit coeur adoré, elle fit mine de réfléchir. Difficile de ne pas lui donner raison, et fini de se balader en petite tenue impunément si elle choisissait un homme comme coloc. Bordel c'est trop compliqué de choisir un bon coloc sérieux ! J'aurais jamais cru... je te proposerais bien de marquer ton territoire dès le départ genre regard menaçant et moi de m'habiller en nonne mais pas sûre que ça suffise. Rhaaaa ça m'énerve !

Tu avais réclamé un vrai bonjour une fois que les tensions s'apaisaient, et ce malgré cette conversation qui s'imposait à vous. Jeune avocat vivant avec ta copine, ça ne t'arrangeait pas du tout. En attendant, tu t'es laissé beusouter par Bibi comme tu aimais tant, glissant ta main à sa mèche de cheveux. Bonjour toi.. Tu préférais quand même ça à un débat autour de Thylane que tu n'avais pas franchement ces derniers temps. Mais quoique tu puisses en dire la crise de Bambi t'avait presque plu. Mais il ne fallait pas trop en dire. Oui, t'es canon quand tu sors de tes gongs comme ça. Tu le pensais, et tu le pensais surtout parce que tu t'étais vite senti à l'abris d'une énorme dispute irrattrapable. Dès l'instant où elle était arrivée, tu avais pris conscience que tu aurais du lui en parler mais à aucun moment tu n'avais eu l'impression que ce détail pouvait ruiner quoique ce soit. Et pour cause, ton histoire avec Thylane n'en valait pas la peine. Tu te ferais nonne cette fois-ci ?! As-tu dit en la regardant. Difficile de ne pas penser à ce soir-là où tu avais osé lui demander un truc pareil, au second degrés certes, mais ça témoignait pas mal de ta détresse à ce moment-là. Tu serais canon en nonne aussi t'façon. Tu n'en foutais pas une pour arranger les choses. A l'inverse tu essayais de chasser de ton esprit cette idée selon laquelle tout s'arrangerait si tu postulais pour être son colocataire. Mais ça te faisait peur un peu, n'est-ce pas ? L'avocat n'aura qu'à bien se tenir.

@Bambi C. Corleonesi

Bambi appréciait particulièrement ce moment d'accalmie après la crise dont elle était la principale instigatrice. D'ailleurs, elle s'en était voulu à l'instant même où ses pas avaient dépassé la porte de Ciarán, beuglant comme une diablesse alors que dans le fond de son coeur, elle avait surtout voulu le prendre dans ses bras et en être ainsi rassurée. La jalousie marquait aussi cette peur profonde de voir un jour une autre femme voler le coeur du beau brun, après tout. En fait toi aussi tu aimes ça... A croire qu'il n'y en ait pas un pour rattraper l'autre à ce niveau mais cela plaisait follement à l'italienne qui embrassa même le bout du nez de son cher et tendre afin de le lui prouver. Restait toujours le problème de l'avocat, meilleur "parti" au niveau de la colocation, autant dire ce qui était, même si la donne semblait fortement déplaire à Ciarán. Pour toi oui je serais capable d'être anti sexy ! En tout cas de faire tout son possible. Elle caressa doucement sa joue, démunie devant son évidente jalousie et le problème d'appart qu'elle avait d'un autre côté. Tu es le seul petit cœur. C'est toi dont je suis amoureuse. Je me fiche des autres.

Tu aimais ça ? Difficile à dire. Tu aimais le fait qu'elle puisse être jalouse et oui tu avais sa petite crise de nerfs. Par chance votre désaccord n'était pas immense, puisqu'au fond tu n'étais clairement pas assez armé pour faire face à toute sorte de disputes. L'affaire Thylane n'était en rien une montagne. Peut-être bien ouais, surtout qu'il n'y a vraiment pas de quoi s'en faire, encore moins avec elle. Te voir piquer une crise pour rien c'était plaisant. Avais-tu trouvé Bibi ridicule ? Point du tout. Tu t'étais peut-être secrètement senti flatté de voir qu'elle s'en faisait pour ça, alors que toi tu étais follement conscient du fait que ça n'en valait nullement la peine. Ton nom est écrit à côté du mot sexy dans le dictionnaire. As-tu répliqué suite à sa remarque pour la contredire clairement et sans gêne. Elle, anti sexy ? Il fallait le reconnaître elle était sexy et elle y mettait la forme. Tu l'as toujours connu comme ça, et tu n'arrivais même pas à expliquer pourquoi ça n'a pas été la première chose qui t'avait attiré chez elle. Dès le début, elle a été différente de toutes les autres. En attendant, elle prenait le temps de te rassurer avant de prononcer ces quelques mots. Tu as marqué un petit temps silencieux avant de lui dire. Tu viens de dire que t'étais amoureuse ? C'est le moment où je prends mes jambes à mon cou, là.. en temps normal, tu le sais ça ?! As-tu dit amusé, ne t'attendant pas à une telle déclaration, comme pour camoufler cette pudeur des sentiments que tu pouvais avoir. Approchant tes lèvres des siennes tu lui as offert tout autant que tu volais un tendre baiser. Tu n'es jamais tombé amoureux, et tu n'as jamais ressenti ce que tu ressentais pour Bambi. C'était peut-être tôt pour toi pour exprimer ce que tu ressentais mais une chose était certaine, cette confidence te confortait dans ce petit confort que vous partagiez, cette bulle si parfaite.

@Bambi C. Corleonesi

Bambi lui mit un petit coup désapprobateur. Non elle n'avait pas piqué de crise pour rien d'abord ! Ou mas trop... Je crois qu'on pourrait faire un concours toi et moi... mais si ça t'a plu et que tu me fais pas la tête j'aurais trop à subir ton courroux. Ouf ! Pour un peu, on aurait pu croire qu'elle ronronnait comme un chaton. Elle chatouilla le nez de Ciarán avec le sien façon beusou eskimo alors qu'il lui énonçait un beau compliment. Tu es doué pour faire fondre les petits coeurs tu sais ? Peut être cela motiva-t-il l'italienne pour avouer être amoureuse du jeune homme, en tout cas c'était sorti tout seul, le plus naturellement du monde. Le petit silence qui suivi sa confession paniqua un brin Bambi, qui perdit tout sourire, de peur d'avoir dit une connerie monumentale. Ne jamais parler trop vite, jamais. Même s'il fallait bien avouer qu'elle pensait ses mots avec force. Apparemment, le beau brun était du genre à fuir à toutes jambes dès lors qu'on lui faisait une déclaration. Et dire que c'était surtout pour le rassurer ! Mais par chance, il lui offrit un baiser qui ôta les quelques doutes ayant pu naître dans l'esprit de la demoiselle. Elle posa son front contre celui de Ciarán avant de lui voler un autre baiser. Je pensais te rassurer et en fait c'est le genre de truc qui te fait fuir ? J'ai tout faux j'crois aujourd'hui !

Amusé par sa réaction, tu ne t'étonnais pas de la voir ravie de ta réaction, ce qui te poussait à lui dire. Oui enfin ne t'y habitues pas trop non plus. Tu la charriais mais au fond tu ne savais pas du tout si ce moment n'était qu'une exception. Tu étais très difficile, et il fallait reconnaître que la confiance qu'elle avait en toi te suffisait et t'empêchait de finir imbuvable. Il fallait le reconnaître rendre des comptes tu n'aimais pas ça, mais le faire quand tu n'as rien à te reprocher c'était pire. Tu peux te sentir flattée y'a de quoi, mais je disais pas ça pour te flatter chérie. C'est un fait et tu le sais ! Oui quand on sait l'effet qu'elle faisait à sa colocataire, entre autres, tu ne doutais nullement du fait que Bambi était parfaitement consciente de son côté très sexy. Tu ne lui apprenais rien. Entremêlant tes doigts aux siens alors qu'elle plaquait son front au tien, tu lui as simplement dit après son baiser. Tu sais quel est ton problème ?! Tu t'excuses trop, beaucoup trop. C'était la première demoiselle qui te faisait pas fuir par sa présence, par ses sentiments, par votre lien. Non elle n'avait pas tout faux. Au contraire, bien au contraire.

@Bambi C. Corleonesi