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Bon, un jour où l’autre, Bonaventure allait devoir passer par l’étape de l’épilation mais vraiment pour faire plaisir à Mira -et aussi ne pas se voir priver de massages et autres câlins crapuleux tout comme il avait envie de passer tout un week-end avec elle à mater une série, prendre simplement du temps pour savourer leur couple, leur intimité. Il aimait ce genre de moment et le simple fait de reprendre le basket même superficiellement avec elle serait un souvenir mémorable. En fait, avec le recul, Mira lui faisait reprendre goût à la vie. Auprès d’elle, il n’avait pas peur du ridicule ou de paraitre diminué. Elle faisait en sorte que tout se passe bien et rien que pour cela, il serait capable de soulever des montagnes si elle ne lui réclamait. Il avait envie de lui rendre au centuple tout ce qu’elle lui offrait, sans même s’en rendre compte. « Non mais tu sais que tu vas finir par me donner des envies et des idées ? Je me retiens à grande peine de te demander quand est-ce que tu fais la fermeture au bar » rigole-t-il. Avec toute cette histoire, il allait passer pour un grand pervers mais il assumait son désir d’elle. Mira était magnifique, surtout quand elle s’amusait à jouer les femmes fatales mais que ses rougissements la trahissent. Elle ne s’imaginait pas combien simplement en lui souriant, elle était merveilleusement belle. Il pourrait passer le restant de sa vie à le lui murmurer rien que pour la voir rougir. C’était rafraichissant ! « Ni l’un ni l’autre. Elle est heureuse que je ne sois plus en Namibie mais elle ne supporte pas Suzanne. Elle l’a vu une seule fois et ça lui a suffi pour l’éternité. Ma grand-mère n’aime pas vraiment les héritières. Elle est issue d’une famille pauvre à l’origine, elle a juste fait un bon mariage -amoureux en prime ; Du coup, elle a tendance à valoriser des choses que certains gosses de riches n’affectionnent pas »dit-il en haussant les épaules. Bonaventure ne pouvait pas renier qu’il était né dans une famille riche, que son compte en banque était plus que garni mais il n’était pas hautain. En fait, c’était même tout le contraire, il était le premier à vouloir aider ses amis en cas de galère parce que pour lui, la richesse se partageait tout simplement. « Je sais que j’ai de la chance d’avoir été adopté dans une famille aimante. Crois-moi, j’en mesure toute ma chance » dit-il tout simplement. Il savait que côté famille, Mira était proche de ses frères mais il n’osait pas vraiment lui poser plus de question que ça. Un jour, il le ferait mais il attendait qu’elle ait davantage confiance en lui.
« Hey… j’espère que tu ne seras célibataire que dans un très long moment et encore… Si ça pouvait attendre que je trépasse, ça serait encore mieux » rigole-t-il non sans laisser son regard s’attarder sur ses courbes. « Et puis, ce qui me convainc moi, ne veut pas dire que tout le monde craquera. Je veux garder une certaine exclusivité » ajouta-t-il. Bonaventure n’était pas du genre à se projeter dans l’avenir, car souvent, ses relations ne dépassaient pas le cap des quelques mois -du moins depuis Lucy ; mais Mira était tellement différente des femmes qu’il avait pu côtoyer qu’il voulait croire que cette fois-ci, c’était peut-être la bonne. « Mais hors de question que tu t’affiches aussi peu vêtu devant un autre que moi » murmura-t-il en se glissant dans son dos, jouant les séducteurs mais sa belle n’avait pas l’intention de se rendre aussi facilement. « Eh bien, je pensais que tu n’aimais pas les cabines parce qu’on peut nous voir, une vendeuse peut t’attendre bablabla » dit-il en haussant les épaules, sa main libre venant se poser au creux de ses reins. « Après si tu as changé d’avis, je serais le premier heureux » dit-il en frôlant ses lèvres des siennes. « Surtout que j’ai bien envie de t’enlever cet ensemble car pour moi, tu n’es que plus magnifique une fois nue… et entre mes bras surtout que cela pourrait me motiver à souffrir le martyre pour une épilation du torse »
©TOWNTROTTER.
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