fb - something that was not planned (torrey)

Ce rapprochement lui fait penser à une revanche, un petit coup de la part de Torrey après l'avoir jeté dans l'eau. Honnêtement, c'est tout ce qui lui vient à l'esprit, bien que ça change peu à peu, quand elle se rapproche davantage et qu'elle pose ses mains sur ses épaules. Bizarre mais franchement, Aaron serait incapable de la repousser. Il n'a jamais voulu ça, bien au contraire. Alors, ouais, il se rapproche et tente quelque chose, qu'il peut regretter. Après tout, ce n'est que le début de ce week-end.. Ses lèvres contre les siennes, avant de reculer., de se raviser. Désolé.. Oui, il l'est puis est-ce le meilleur endroit ?

Aaron me dévisage tout autant que je le dévisage moi. Il semble méfiant, puis se radoucit. Il me fixe et je sens bien son regard glisser vers mes lèvres. Est-ce qu’il va…? Oui, il pose doucement ses lèvres sur les miennes et je ferme les yeux sans même m’en rendre compte. Avant que je n’ai le temps de comprendre ce qui se passe, il se recule, s’excuse : « Désolé.. » J’ouvre à nouveau les yeux et avale difficilement ma salive et secoue la tête de gauche à droite. D’une toute petite voix, je lui demande : « Pourquoi..? » Oui, pourquoi est-ce qu’il s’excuse? Il regrette déjà d’avoir fait ça? Qui sait, il a peut-être une petite amie dont il ne m’a pas parlé.  Je me sens tout à coup idiote. Qu’est-ce que je fais là? Aaron est un ami après tout. Alors pourquoi ai-je autant envie qu’il recommence?  

D'un instant, il pose ses lèvres contre les siennes mais se ravise bien vite, en reculant, juste de quelques centimètres. Une excuse et cette question. Pourquoi ? Parce que cet endroit signifie beaucoup pour elle et qu'elle est son amie, est-ce bien raisonnable ? Il ne sait pas. Il reste silencieux, en fait. Tout en la regardant, comme s'il cherchait la personne mais rien ne sortit. Alors, il se rapproche de nouveau pour reposer ses lèvres contre les siennes mais cette fois, pour un baiser plus intense et plus réel. Un rai baiser, que celui de tout à l'heure. Tandis que ses mains se logent, sous sa taille, sous l'eau.

Aaron me regarde toujours et j’hésite à me détacher de lui. Il ne répond pas à ma question, pas de vive voix en tout cas. Il semble contempler ses options avant de finalement reposer ses lèvres sur les miennes dans un baiser bien réel cette fois. Une immense chaleur m’envahit et je comprends enfin pourquoi j’en avais autant envie : ça fait si terriblement longtemps que je n’ai pas ressenti ce genre de chose. Les papillons de la première fois, l’excitation face à cette nouveauté et sans oublier la chaleur humaine. Ses mains sur ma taille et mon corps qui se presse un peu plus contre le siens alors que je prolonge le baiser et ose même glisser ma langue entre ses lèvres.

Pas le temps de réfléchir et certainement, pas l'envie. Alors, oui, il se rapproche pour l'embrasser, au risque que ça change quelque chose entre eux ? Ou pas. Chaque personne est différente et réagit à leur manière. Mais à cet instant, il vient à poser ses mains sur sa taille pour la rapprocher, tout contre son corps, pendant ce baiser intense, rajoutant alors de la passion et de la langue. Pourquoi se poser des questions ? Non, il va seulement profiter de ce moment. C'est Aaron, il est faible et il écoute ses envies. Il a toujours tenté quelque chose envers elle et là ? Même si, les choses sont différentes depuis puisqu'elle est devenue son amie. Il reste, pour autant, un peu maladroit, ne sachant pas s'il faut s'arrêter ou non. D'après lui ? Continuer. Ses mains se baladent alors sur le corps de la jeune femme.

Ma conscience avait depuis longtemps pris la porte. J’avais cessé de l’écouter lorsque cette chaleur s’était étendue jusqu’à mon bas ventre. Ses mains se baladaient maintenant librement sur mon corps et je ne l’en empêchais pas le moins du monde, tentant plutôt de nous mener dans une partie moins profonde du bassin où nous pourrions poser les pieds au sol plutôt que de nous faire flotter tous les deux en battant des pieds comme des fous. Dès que je sentis son corps se raidir sur un fond plus ferme, j’enroulai mes jambes autour de sa taille, m’abandonnant de plus au plus à notre échange, oubliant où nous étions et ce que nous étions –amis.