fb - something that was not planned (torrey)

Ce besoin de s'évader. Grandement. C'est pour ça qu'il avait envoyé un message à Torrey pour lui proposer de venir. Ouais, carrément, à Santa Fe. Il ne connaît absolument pas le Nouveau-Mexique et c'est certainement l'occasion. En fait, il a toujours voulu visiter le pays. Ce pays qu'il ne connait pas si bien mais il va vite se rattraper. Faudrait qu'il pense à faire la côte ouest, un peu. Cela l'intrigue. Donc, quand il a eu la réponse de son amie, il prépare quelques affaires et prit le chemin de l'aéroport. Franchement, le voyage va être long, c'est loin.. Qu'est-ce qu'il ne ferait pas, pour la jeune femme, je vous jure.. Atterrissage et tout ce qu'il faut, avec location de voiture, il se dirige alors vers la maison des parents de Torrey. Et une fois fait, il se gare, prenant ses affaires et venant frapper quelques coups à la porte. Léger retard.. bon d'une heure mais quand même, il a finit par y arriver. Ce petit week-end sera comme une pause pour lui et l'occasion de revoir Torrey après ces quelques mois d'absence.

Soyons francs, depuis que j’étais de retour à Santa Fe, il m’arrivait souvent de m’ennuyer. De mon ancienne vie, de ma maison, de l’université aussi, mais surtout.. de mes amis. C’était difficile de se retrouver éloigner de tout le monde comme ça quand on a l’habitude de faire quelques minutes de voiture pour voir n’importe qui durant des années. Alors quand Aaron m’avait proposé de venir me voir, ici, au Nouveau-Mexique, j’avais directement dis oui. J’en avais gravement besoin et ne pouvait tout bonnement pas attendre.

Pourtant, il me fallut bien attendre qu’il prenne l’avion et arrive à la maison. Avec une heure de retard d’ailleurs, mais tout de même. Dès qu’il cogna à la porte, je me précipitai pour lui ouvrir et lui sautai dans les bras avant même qu’il n’ait le temps de me dire bonjour. « AARRRRRRRROOON ! » lâchais-je durant mon saut en atterrissant tout droit contre lui, les bras autour de son cou et ses sacs maintenant par terre.

Un si long voyage, rien que pour elle. Ah qu'est-ce qu'on ne fait pas pour amitié ! Bien entendu, ça ne lui dérange absolument pas, juste qu'il est. impatient. Il ne supporte pas d'attendre aussi longtemps. Oh non. Mais finalement, le voilà enfin devant la maison des parents de Torrey et il vient rapidement frapper quelques coups à la porte. Il n'attendit pas longtemps avant de voir la porte s'ouvrir et.. Torrey qui saute dans ses bras, il la rattrape, lâchant alors ses affaires. Waah ! Tu devrais partir plus souvent ! dit-il en rigolant parce que ouais, il aime ce genre d'accueil. Un peu plus, j'allais tomber. Imagine, à l'hôpital durant tout le week-end ? Ouais, il la taquine un peu, ça fait bien trop longtemps. Elle lui a manqué.

Je lâchai un rire sincère en atterissant dans ses bras, amusé par l’effet que ça avait sur lui. « Waah ! Tu devrais partir plus souvent ! » Je rigolai de plus belle alors qu’il me reposait au sol, le regardant un moment comme pour me souvenir de ses traits. « Un peu plus, j'allais tomber. Imagine, à l'hôpital durant tout le week-end ? » Je secouai négativement la tête, le regard brillant. « J’te croyais fait plus solide que ça Buckley ! M’aurais-tu menti durant toutes ces années ? » Un sourire espiègle étirait maintenant mes lèvres, amusé par la situation. J’attrapai rapidement un de ses sacs et le hissai sur mon épaule. « Allez, vient. J’ai quelques personnes à te présenter avant qu’on aille faire un tour. » Oui parce qu’il était hors de question que je passe le week-end enfermé ici. J’adorais mes parents et mes enfants, mais j’avais besoin de ce moment de détente avec un ami en dehors du cocon familiale. Seigneur, on aurait dit une adolescente en permission de sortie !

Honnêtement, ce genre d'accueil, il pourrait rapidement s'y habituer mais, le manque serait toujours présent, donc... Il plaisante, directement. De bonne humeur et heureux de la retrouver après une absence. En fait, il espère qu'elle reviendra vite. Jamais ! dit-il, presque les mains en l'air mais se rattrape par un rire. J'suis seulement un petit videur dans une petite boite de nuit.. Ouais, rien de bien coriace.. faudrait qu'il retourne faire du sport.. ou reprendre une activité. Tiens, pourquoi pas ! Ni une, ni deux, elle attrape un de ses sacs, pour... le présenter ? Tu ne crois pas que ça va un peu vite ? Je sais pas si je suis présentable pour beau-papa et belle-maman ! Oh, j'espère que beau-papa va m'apprécier ! Quoi ? Il joue son rôle. Non mais il reste amusé, attrape l'autre sac et entre dans la maison, regardant autour de lui et appréhendant un peu.

« Jamais ! J'suis seulement un petit videur dans une petite boite de nuit.. » J’hochai la tête en riant toujours. « Mh hm. » Je secouai la tête de gauche à droite cette fois avant d’attraper son sac. Il prit un air surpris, jouant le jeu du nouveau petit ami. « Tu ne crois pas que ça va un peu vite ? Je sais pas si je suis présentable pour beau-papa et belle-maman ! Oh, j'espère que beau-papa va m'apprécier ! » Je m’arrête et le regarde d’un air sérieux. « T’en fais pas, ce n’est qu’un militaire à la retraite, rien d’alarmant! » Okay, soyons franc, mon père avait un petit quelque chose de stressant. Peut-être que ça avait à voir avec le fait que son père était un des dirigeants de la mafia américaine et que c’était maintenant mon cousin qui s’en occupait, peut-être pas!

J’ouvris la porte de la maison, rapidement suivit par Aaron et regardai autour, personne. Apparemment, tout le monde était dans le salon. « Vient chéri, que j’te présente à ta nouvelle famille. » Je lui fis un clin d’œil et passai mon bras sous le siens, poussant la blague un peu plus loin. « Maman, papa, les enfants, voici mon petit ami. » Je gardai mon air sérieux le plus longtemps possible jusqu’à ce que ma mère me lance cet air de "N’avais-tu pas dit que c’était simplement un ami? " et que mon père nous sorte son regard digne du militaire qu’il était. J’éclatai de rire, incapable de tenir plus longtemps. « Je vous présente Aaron, un ami d’Harvard. Il a décidé de venir passé le week-end à Santa Fe parce qu’apparemment, je lui manquais beaucoup trop. » Je lui jetai un regard du coin de l’œil en lui donnant  un petit coup de coude.

Peut être qu'il n'est pas aussi fort qu'il pourrait le faire croire. Mais il ne va pas trop se plaindre, quand même, Oui, il y a pire. Sous le coup de l'amusement, de la taquinerie, il joue alors le jeu du petit ami. Large sourire jusqu'à le perdre quand il apprend que le père de Torrey est un militaire à la retraite mais un militaire, quand même. Ouais, c'est assez déstabilisant. Oh, si ce n'est que ça ! Un peu d'ironie mais reste amusé, par la situation alors qu'il suivit son amie jusque dans la maison, regardant autour de lui, cette charmante maison. Rapidement, il se retrouve dans le salon, pas du tout à l'aise, devant la famille. En fait, il aurait bien voulu jouer ce jeu mais seulement devant la mère, parce que le père. ouais ce regard, il ravale vite sa salive ! Bon..jour.. dit-il simplement, comme idiot. Non mais le père est stressant. Enfin, Torrey éclate de rire et remet les choses dans leur contexte. Peut être qu'Aaron va se détendre. Ahah. Son sourire revient peu à peu. Un ami, oui. Promis. Ouais, on ne sait jamais avec les parents. Peu importe, l'âge. Ravi de vous connaître, vous avez, là, une belle maison. Merci de m'y accueillir. C'est la moindre des choses.

So what si je suis soudainement immature et agis comme une adolescente. Ça fait tellement longtemps que je n’ai vu l’un de mes amis, c’est exactement comme si je retombais dans le passé. Alors oui, je m’amuse et fait d’abord croire à mes parents qu’Aaron est mon petit ami, le rendant visiblement mal à l’aise par cette situation ce qui ne me fait rire que d’avantage. « Bon..jour.. » Mon père est peut-être effrayant, mais loin d’être méchant. C’est un homme charmant qui adore regarder la télé avec ses petits-enfants. Loin du stéréotype du vieux militaire grognon. « Un ami, oui. Promis. » Je souris bêtement alors que mes parents se détendent a vu d’œil, le saluant joyeusement comme si les dernières minutes n’avaient jamais eu lieu. Cadence se cache derrière ma mère et je décide que les présentations plus approfondis seront pour plus tard. « Ravi de vous connaître, vous avez, là, une belle maison. Merci de m'y accueillir. » « Tout le plaisir est pour nous mon cher. » répond tout bonnement ma mère avec ce large sourire digne des femmes au foyer, le genre de souris qui vous laisse croire que vous aurez droit à des cookies maison plus tard –et c’est le cas.

J’attrape à nouveau le bras d’Aaron et l’entraine à l’étage pour lui désigner la chambre d’amis et y poser ses sacs. « Le lit n’est pas très grand, mais je suppose que ça fera l’affaire? » Je penche légèrement la tête sur le côté, attendant qu’il approuve ou non, contente de voir que ses épaules ne sont plus aussi crispées que tout à l’heure.

C'est bien la première fois qu'il rencontre les parents d'une fille. Juste qu'il appréhende un peu le père et vu la façon, dont il le regarde.. Ouais, il est un peu déstabilisé, le petit Aaron mais quand les choses reviennent à la normale, tout le monde se détendit et il vient à faire le compliment de cette maison. Il lâche un sourire à la mère, hochant légèrement la tête, remarquant alors l'un des enfants de Torrey. Ce qui le fit sourire. Bon, la présentation aux parents est fait,e manque plus qu'à mieux se détendre. C'est une première pour lui, même amicalement. Bref, il suivit la jeune femme jusqu'à la chambre où il va loger, durant le week-end. Le lit me convient, t'en fais pas.. dit-il amusé, posant alors l'une de ses affaires, au coin du lit. Aaron n'est pas si difficile, puis il ne le permettrait pas ! Tu vas bien ? demande-t-il avec ce sourire naturel, parce que depuis qu'il est arrivé, il ne lui a pas demandé. Comment elle va et comment est sa vie, ici. T'as prévu un truc pour aujourd'hui ? Bon, rien de trop sportif, j'vais pas tenir ! Il rit, parce que ouais, l'avion l'a cassé.. oui oui.

« Le lit me convient, t'en fais pas.. » J’esquissai un sourire en hochant la tête. Bien sûr, Aaron n’était pas de ceux qui se plaigne d’un lit trop petit ou d’un steak qui ne serait pas cuit à la perfection. Et c’est une des choses que j’aime chez lui, sa simplicité. Plusieurs le voit comme un voyou, un de ces satanés Mather. Mais pas moi. Je ne pourrais m’en foutre d’avantage qu’il soit Mather ou Eliot. J’étais Dunster avant et puis quoi ? Ça ne fait pas de nous qui on est vraiment. J’ai toujours détesté ces guerres entre maison, pendant un an les Dunters et les Winthrops se sont alliés dans la neutralité et franchement, j’espère qu’à ce jour la guerre n’est plus ce qu’elle était.

« Tu vas bien ? » Il me surprend par sa question. Non pas qu’elle sorte de l’ordinaire, seulement je sais que je ne pourrai pas lui mentir. « Ça va.. et toi ? » Oui, ça peut aller. Non, je ne suis aussi heureuse que je pourrais l’être. J’ai un bon boulot, mes enfants sont en santé, que demande de plus ? Ah oui, peut-être de retrouver mes amis et d’avoir un petit ami. M’enfin. « T'as prévu un truc pour aujourd'hui ? Bon, rien de trop sportif, j'vais pas tenir ! » J’esquissai un sourire amusé. « T’en fais pas, j’suis plus aussi sportive qu’avant non plus. Je pensais qu’on pourrait simplement aller faire un tour y’a un endroit que j’aimerais te montrer… T’as apporté ton maillot ? »