fb - something that was not planned (torrey)

Pas franchement difficile. Le lit est top, tout comme la chambre, d'ailleurs. Il pose les quelques affaires, au coin du lit, regardant autour de lui avant de poser son regard sur la jeune femme. Arque un léger sourcil mais finit par dire : Très bien, même si le vol a été long, trop long. dit-il amusé et c'est le cas, c'était bien trop long. Impatient de retrouver son amie. Il se questionne ensuite sur le programme du peu qu'il reste de cette journée. Ouais, peut être qu'elle avait prévu quelque chose ? En tout cas, il sait qu'il va sortir, dans pas longtemps. Ah oui ? Oula, la curiosité du jeune homme augmente de plus en plus, à l'annonce de cette proposition. Un maillot ? Certainement. Ouais, j'ai pensé, qu'il ferait chaud ici.. Ouais, c'est à l'autre bout et les températures sont souvent plus élevés, non ? En tout cas, il a prit le nécessaire.

« Très bien, même si le vol a été long, trop long. » C’est vrai, j’avais pratiquement oublié qu’il était venu en avion et non pas en voiture. Remarquez, ça n’aurait pas été plus rapide en voiture, au contraire. Pour l’avoir fait quelques fois, c’était diablement long, mais aussi terriblement beau. Bref, voilà que j’exposais plus ou moins mes plans à Aaron, lui demandant s’il avait pensé à son maillot. « Ouais, j'ai pensé, qu'il ferait chaud ici.. » C’était un euphémisme que de dire qu’il faisait chaud ici. C’était toujours le cas et, franchement, on ne s’y habituait jamais totalement. « Super alors. Tu voulais te reposer un peu ou bien on y va tout de suite ? » Je comprenais très bien que le jetlag pouvait être un facteur disons important dans son énergie des prochaines heures –ou bien le manque de.

Un vol plutôt long mais encore, ce n'est pas bien dérangeant, il suffit de s'occuper. Non, le truc, c'est qu'il était impatient. Torrey est une amie, avec qui, il révisait quelques fois et le feeling s'est chargé du reste. Bon, il n'était pas contre de prendre un peu de plaisir, quelques temps mais Aaron accepte les refus, oui, cela ne lui dérange pas. Il n'insiste plus mais il lui arrive de continuer à taquiner sur le sujet. Malgré tout, elle fait partie des gens importants et on sait qu'il y en a peu. Elle est partie, il est habitué aux départs mais avec elle, il ne compte pas mettre de la distance. Tout de suite, je sens pas encore le coup de barre, on devrait en profiter ! dit-il avec le sourire. Non, franchement, il ne ressent pas encore la fatigue alors autant continuer dans cet élan. Il vérifie qu'il a tout ce qu'il faut avant de reprendre la parole. Je suis prêt, je te suis ! Totalement. Tu me représentera à tes enfants, après. Bien sûr qu'il n'oublie pas que son amie est maman, quand même. Puis, il les connaît, un peu.

« Tout de suite, je sens pas encore le coup de barre, on devrait en profiter ! » Contente, je lui fis un grand sourire avant de me retourner vers le couloir d’où nous arrivions. « Je suis prêt, je te suis ! Tu me représentera à tes enfants, après. » « Allons-y alors. Et avec plaisir. » Je descendis à l’étage, avisant rapidement mes parents que nous serions de retour pour diner, embrassai rapidement mes deux chéris et sortis suivit de près par Aaron.

Une fois à l’extérieur, je me dirigeai vers ma voiture, un léger sourire aux lèvres. Oui, je dois l’admettre, j’étais plutôt fière de ma bagnole même si c’était un vieux modèle américain j’en étais carrément raide dingue. « On a une petite demi-heure de voiture à faire avant d’arriver, j’espère que ça n’te dérange pas. » Je souris et montai côté conducteur.

Prêt pour la suite et en forme. Jusqu'à quand ? Oh, il peut tenir encore bien des heures, honnêtement. Il suivit Torrey jusqu'en bas, saluant les parents d'un sourire et ainsi que les enfants, qu'il aura la chance de mieux connaître, un peu plus tard. Puis, il sortit de la maison pour aller jusqu'à cette belle voiture. Plutôt admiratif. Même s'il ne connaît pas autant les voitures que la normale, il doit avouer que celle qu'il a devant lui est magnifique. Dans cette voiture ? Absolument pas ! dit-il amusé mais bien sérieux, quand même. Il monte alors, côté passager. T'as un petit indice à me donner, de cet endroit si mystérieux ? Non, il ne peut s'empêcher de la questionner.

« Dans cette voiture ? Absolument pas ! » Je souris de plus belle, contente qu’il aime ma voiture même si elle est vieille et aurait probablement besoin d’être retapé. Je démarre le moteur qui vrombit relativement fort avant de m’engager sur la route direction ma destination secrète. « T'as un petit indice à me donner, de cet endroit si mystérieux ? » Je me mordillai la lèvre, lui jetant un regard rapide avant de reporter mon attention sur la route devant nous. « Eh bien, disons qu’on ne pourra pas exactement s’y rendre en voiture, il nous faudra aussi marcher un peu. » Un nouveau regard en sa direction et je m’amuse de son air curieux et perplexe. Hors de question que je lui révèle maintenant où nous allons, ça gâcherait la surprise.

En sortant, il peut remarquer la voiture de Torrey, qu'il trouve magnifique ouais. Il lui en faut pas. Il n'est pas attiré par les nouveaux modèles. Il n'y a pas.. d'authenticité. Il monte alors, à l'intérieur, bien curieux de cette destination, si mystérieuse. Bon, il est presque comme un gosse mais il est bien trop curieux. Même si oui, il aime les surprises, de temps en temps. Mais à la réponse de la jeune femme, il arque un sourcil et reste... ouais, encore trop curieux. Mais où m'amenez-vous, mademoiselle Morgan ! dit-il en rigolant légèrement. Heureusement que je te fais confiance.. dit-il avec ce même sourire en coin, ce sourire amusé. Non mais il va faire l'effort d'attendre. Alors, la vie au Nouveau-Mexique, c'est comment ? Tu nous la fais à la Breaking Bad ? Ouais, c'est sa référence. Ahah..

« Mais où m'amenez-vous, mademoiselle Morgan ! » J’haussai les épaules pour seule réponse, refusant de lui en dévoiler d’avantage. Il verrait bien en temps et lieux. « Heureusement que je te fais confiance.. » Je me mordillai la lèvre en le regardant toujours du coin de l’œil. En effet, heureusement qu’il me faisait confiance. Et vice-versa! Puisque je n’aurais pas amener n’importe qui dans mon petit coin de paradis, ça va de soi! « Alors, la vie au Nouveau-Mexique, c'est comment ? Tu nous la fais à la Breaking Bad ? » Je ris un coup en secouant la tête. « Non, loin de là. Mais tu sais que c’est ici que je suis née, pas vrai? » Certes, nous étions amis depuis des années maintenant Aaron et moi, mais lui avais-je seulement déjà parlé de mon enfance? Je ne lui avais clairement jamais parlé de Brandon alors définitivement, il lui en manquait des bouts.

Trop de curiosité. Il ne peut s'empêcher mais promis, il va bien se tenir. Faut juste qu'il n'y pense pas, autant. Puis, ce n'est seulement qu'une demi-heure. Ce n'est pas si long. Si on compare avec le nombre d'heures de vol. C'est alors qu'il la questionne sur la vie, ici, avec une petite référence, bien à lui. Ce n'est pas si étonnant mais il est amusé et hoche alors la tête, quand elle lui répondit. Oui mais tu ne m'as jamais dit comment, c'est. Comparé à Boston. dit-il d'un sourire avant de vouloir reprendre la parole. Surtout, depuis ces quelques mois. Oui, depuis qu'elle est partie avec diplôme en poche et enfants. Les choses ont bien changés même s'il sait quelques informations au sujet de son enfance. Des bribes comme le contraire, d'ailleurs. Aaron parle peu de son passé et faut avouer qu'avant, c'était encore pire. Maintenant, ça va un peu mieux sachant que certaines choses ont pu être réglées.

« Oui mais tu ne m'as jamais dit comment, c'est. Comparé à Boston. » Il marquait un point. Et à vrai dire, comparé Boston à Santa Fe, c’était comme comparé New-York à LA en fait. C’était si intrinsèquement différent que je ne saurai même pas par où commencer. « Surtout, depuis ces quelques mois. » Je pris deux secondes pour penser à ma réponse avant de lui dire : « Eh bien, ici, tout est plus tranquille. La vie semble avancer beaucoup moins rapidement qu’à Boston tu vois, c’est peut-être la chaleur aussi, ça rend tout le monde un peu plus lent, comme des escargots. » Je ris avant de poursuivre. « Mais c’est sympa, ça me manquait grave parfois. D’avoir mes parents tout près aussi–même si je préférerais ne pas vivre sous leur toit, c’est plus simple pour le moment. » Je pris un virage et m’engageai sur une route secondaire, déjà la moitié du chemin de fait.