Retour au pays des merveilles • Denys

Retour au pays des merveilles
— Denys

J'avais l'impression qu'un poids venait de se retirer de mes épaules,même si j'en avais à peine parler et j'avais éviter quelques détails. C'était si étrange de ne pas avoir ce crayon au bout de mes doigts pour me confier, pas ces pages blanches à gribouiller à même déchirer le papier dans la frénésie des phrases à écrire. J'avais eu besoin de lui, c'était lui ma poussière de fée. Il faut croire que j'étais la source de bonheur pendant la nuit et que lui c'était pendant le jour. Il me réchauffait aussi facilement que les doux rayons du soleil sans avoir peur de brûler ma peau de porcelaine. J'avais tellement cette envie, non ce besoin de me coller à lui de nouveau. Nous étions à l'abris des regards comme la dernière fois alors qui serait que nous étions prêt encore pour une escapade. Son visage s'approchait dangereusement du miens près à me livrer un secret. Sa main libre qui venait rejoindre ma joue je frissonnais doucement sous tant de tendresse. Il m'avait perdu une nouvelle fois et je ne saurais résister de nouveau. Puis, cette phrase que je pensais ne jamais entendre de nouveau se posait dans l'atmosphère. Il avait une terrible envie de m'embrasser à nouveau et je lui criais dans ma tête de le faire. Oh je t'en prie relie nos lèvres à nouveau je n'en peux plus, avec cette caresse. Ces petits centimètre qui nous séparait me donnait mal au coeur et plus ils se dissipaient plus je m'emballais. «Embrasse moi... » Et pas un baiser furtif, une longue étreinte passionné et appliqué. Je m'avançais vers lui n'en pouvant plus d'attendre, n'en pouvant plus d'être si loin de lui. Je frôlais doucement ses lèvres de les miennes. «Ça me manque tellement.. »

(Invité)

Je n’avais pas envie de parler en fait, pas de ça, pas de ce bordel monstre dans ma tête et mon cœur, craignant soudain de faire s’envoler ma jolie fée. Elle s’était confiée à moi, je la savais vulnérable, c’était une amie de Lyra, et pourtant, malgré tout ça, tout ce qui aurait du me freiner, j’avançai mon visage un peu plus près du sien, je laissais mes doigts courir sur la peau de sa joue et j’avouais mon envie. Elle me souffla alors de le faire, de l’embrasser, réduisant à néant les derniers centimètres nous séparant encore, venant m’effleurer de ses lèvres tentatrices que je finis donc par capturer doucement. Ma main glissa alors dans sa nuque, s’enfouissant ensuite dans se cheveux et mon autre main libérait la sienne pour venir se poser sur sa taille alors que ma bouche se faisait plus pressante, ma langue s’invitant pour venir jouer avec la sienne… Et l’espace d’un instant j’oubliais tout, tout le reste. Cette petite voix de la raison n’existait plus. Il n’y avait plus que Veïa et moi, et nos souffles qui s’emmêlaient. Le goût de notre baiser s’intensifia et l’excitation monta un peu. Je m’écartai, rompant ce contact entre nous lorsque j’entendis des rires rententir à l’extérieur du bungalow. De simples passants… « On devrait peut être pas rester ici, dans le salon… Si Lyra arrive… » Et je me levai, reprenant sa main pour l’attirer vers ma chambre…
(Invité)