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FEAT. ISAIHA |
Ma peau se parsemait naturellement de milliards de petites boules de chair et mes jambes étaient définitivement devenues du coton. Le plaisir grimpait à mesure qu’Isaiha apprenait à contrôler ses mouvements en même temps que son désir et ses pulsions. Ma respiration, entrecoupée de gémissements et de longs soupirs, en disait long sur ce que je ressentais. Des tas de fourmillements grimpaient le long de mes cuisses pour venir se chevaucher au creux de mes abdominaux. Mes jambes, remontées toutes deux de part et d’autre du corps de mon compagnon, ne cessaient de gigoter en même temps que lui et de temps autres, j’essayais d’observer le visage de mon compagnon les yeux mi-clos. Mon prénom émanait de ses lèvres quelques fois et cela me rendait particulièrement heureuse de vivre l’instant présent. Faire l’amour avec Isaiha n’était pas la preuve que nous nous attirions, elle était celle qui admettait que notre amour était vrai et que plus rien ne nous séparait désormais.
Je le sentais se raidir, m’embrasser et se crisper de plus en plus. Je sentais qu’il arrivait à sa fin, qu’il arriver au paroxysme de son désir alors que de mon côté, l’acte avait été bon, mais un peu trop court pour pouvoir atteindre le graal. Je serrais Isaiha entre mes bras tremblant tandis que ma respiration se faisait de plus en plus longue. Il s’écarta légèrement de moi et plongea son regard dans le mien durant de longues secondes. J’en fis de même, esquissant un léger sourire alors que mes yeux traduisaient toute la passion et toute la tendresse que je dévouais à cet homme que je chérissais tant. Mes lèvres s’écarquillèrent encore un peu plus lorsqu’il lâcha quelques mots qui firent que mon cœur se souleva davantage. Sans attendre, je l’embrassai du bout des lèvres et lui rétorquai : « Et moi donc, je t’aime encore bien plus que ça… » Je m’amusais à lui dire cela, après tout, l’amour ne se calculait pas, il ne se dosait pas non plus, c’était plutôt enfantin qu’autre chose mais j’adorais jouer à ce genre de chose… Mes bras le serraient de toutes leurs forces et je continuai : « Tu es l’homme de ma vie Isaiha. » Terminai-je par dire alors que mes lèvres réoffrirent au garçon un baiser plein d’amour et de tendresse.©TOWNTROTTER.
FEAT. AMANDA | Isaiha n’avait pas conscience de tout ce qui était performance sexuelle. Il était encore dans le sentimentalisme de la chose, dans le ressenti. Pour lui, ils avaient vécu quelque chose de magique, de terriblement intime et il avait aimé chaque seconde passée. Inconsciemment ou consciemment, il lui avait livré les pensées intimes de son cœur. Amanda était devenue son monde, la femme de sa vie. Il savait qu’il ne pourrait se lier à aucune autre femme après ce qu’ils venaient de vivre. Il était marqué à vie par cette expérience et il chérirait à jamais ce souvenir. Ses paroles étaient sincères, il avait besoin de les prononcer, de les lui confier. Son cœur ne pourrait jamais les retenir de toute façon. « Tu combles mon cœur d’amour Amanda Connor. Je ne pensais pas que le monde moderne répondrait autant à mon envie de trouver une partenaire de vie » avoua-t-il avant de l’embrasser à nouveau pour mieux quitter le giron de ses bras et s’allonger sur le dos en l’attirant contre son torse. Isaiha se sentait tellement bien mais une petite question insidieuse commença à le travailler. « Petit ange… ce genre de question ne devrait pas avoir lieu entre nous mais… est-ce que… que je t’ai donné un peu de plaisir ? » lui demanda-t-il n’ayant aucun comparatif ni même de passé amoureux. Il ignorait si Amanda avait pris du plaisir durant leur étreinte ou si elle avait uniquement passé un bon moment en sa compagnie. Cela le travaillait en fin de compte à croire qu’après le nirvana, le beau brun redescendait sur terre avec des préoccupations purement masculine. Il ne s’attendait pas à une réponse mais espérait tout de même savoir qu’il n’était pas plus mauvais qu’un autre car après tout, c’est en forgeant qu’on devenait forgeron.©TOWNTROTTER.
FEAT. ISAIHA |
L’étreinte après l’amour était certainement quelque chose que j’adorais énormément. Elle était preuve d’amour et de tendresse. Un homme qui délaissait la femme à qui il venait tout juste de faire l’amour était un homme sans sentiments. Hors, ici, nous ne nous détachions pas, nous étions collés l’un à l’autre et l’odeur qu’avait sa peau me donnait des frissons. J’avais refermé mes yeux et je profitais de ce moment de silence. Après quelques embrassades, nous reprenions une conversation sérieuse, ou bien plutôt, nos confessions les plus intimes. « Le monde moderne n’est pas fait que de truands et de pêcheurs. » Ajoutais-je à ce qu’Isaiha venait de m’annoncer. Il devait certainement penser que la ville et tout cela n’était pas du tout fait pour lui, qu’il était bien trop loin de ce monde pour y avoir quelque chose à faire ou à trouver… J’étais donc ravie de pouvoir lui prouver le contraire.
Il se retira finalement, se reposant à côté, sur le dos, m’attirant vers lui. Je m’installai sur son torse bombé, le visage contre sa peau à la fois douce et rugueuse à cause de sa pilosité puis me mis à refermer les paupières. Un léger silence reposant nous entoura un instant avant que le jeune homme ne le brise pour me poser une question somme toute… étrange. Je me mis à rire quelque peu jusqu’à ce que ce gloussement devienne franc. Je me redressai, posant mes deux bras sur lui, mon visage à proximité du sien, le sourire toujours aux lèvres. « C’est parce qu’il s’agit de sexe que nous ne devrions pas en parler ? Parce que je t’assure que nous pouvons en parler… Et pour te répondre, bien entendu que j’ai eu du plaisir, ne t’en fais pas pour ça. Et toi ? Comment as-tu trouvé cette nouvelle expérience ? » Je me mis à effectuer des cercles sur son buste avec mon index tandis qu’un sourire jonchait toujours mes lèvres. « A renouveler j’espère… » Ajoutai-je de manière coquine, me mordillant la lèvre inférieure frénétiquement et inconsciemment.©TOWNTROTTER.
FEAT. AMANDA | « Tu as raison à croire que tu as été placée sur ma route pour me donner tort » s’amusa-t-il à répondre, conscient qu’il était venu dans le monde moderne avec des préjugés, des apriori sur cette vie moderne qu’il avait toujours fui. Cette vision négative n’était pas uniquement dû à son éducation mais Isaiha ne voulait pas aborder le sujet. Il était hors de question d’évoquer des choses négatives après avoir vécu une telle expérience entre ses bras. Il voulait avant tout profiter de cette bulle d’amour qui les entourait et les protégeait. Le jeune amish se retira finalement pour mieux l’entrainer dans une étreinte toute aussi tendre que la discussion qui se jouait entre eux. Il n’était question que de leur sentiment mais très vite, l’envie de savoir s’il avait pu être un minimum à la hauteur de ses attentes le travailla. C’était le genre de discussion qu’il était assez gêné d’avoir avec elle. Il était encore bien trop pudique pour cela. « Je ne suis pas encore à l’aise avec la question il faut croire… mais je suis heureux car c’est important pour moi… que tu aies du plaisir » lui répondit-il en caressant sa joue du bout des doigts, un doux sourire aux lèvres. « J’ai beaucoup aimé… je ne pensais pas que ce serait si agréable… J’ai toujours vu cela comme une corvée mais je me rends compte de l’étendu de mon erreur » avoua-t-il en bon repenti et réfractaire aux relations charnelles. Isaiha avait perdu beaucoup de temps mais sûrement n’aurait-il pas pris autant de plaisir si sa partenaire n’avait pas été Amanda. « Oui… j’aimerai beaucoup » dit-il avec un petit sourire pour mieux l’attirer à lui et l’embrasser langoureusement.©TOWNTROTTER.
FEAT. ISAIHA |
« Tu t’habitueras vite à tout ce qui te dérange, on s’habitue toujours à tout… » Dis-je bien consciente qu’il y avait tout de même toujours un risque qu’il se défile pour retourner dans sa communauté lorsqu’il se rendra compte du monde réel dans lequel nous vivions actuellement. Je me mis à lui sourire tout en m’installant sur lui, tout près, comme s’il n’y avait plus aucune frontière à notre contact, à notre relation. Nous partagions désormais ce qui s’apparentait le plus à « tout » ; et cela me faisait un bien fou d’avoir enfin une personne à mes côtés pour pouvoir partager ma vie.
De fil en aiguille nous en étions venus à parler (discrètement) de sexe et Isaiha s’inquiétait de mon plaisir, ce qui m’avait fait extrêmement rire, je l’avouais. « C’est pas tellement difficile de… donner du plaisir. Enfin, surtout en recevoir, pour moi. » Qu’est-ce que j’étais en train de raconter, c’était idiot et ça ne voulait rien dire… « Euh, je veux simplement dire que tant que tu n’y vas pas comme un bourrin, j’aurais toujours du plaisir. » M’expliquai-je tandis que mon compagnon me caressait la joue du bout de son doigt. Directement, je pris sa main dans la mienne pour la garder tout contre mon visage. « Faire l’amour… C’est surement ce que l’on fait de plus naturel aujourd’hui, tu sais. » Dis-je avec un petit sourire au bout des lèvres, embrassant sa main avec délicatesse. Mon regard changea presque immédiatement lorsque je lui proposai de pratiquer une deuxième fois mais j’imaginais que cela ferait trop pour Isaiha, alors, d’un ton amusé et coquin, je lui dis : « C’est vrai… Tu veux qu’on recommence ? » Je me mordillais la lèvre tandis qu’une de mes jambes passa au-dessus de lui pour me soutenir et me retrouver à califourchon sur lui, de nouveau, lui laissant l’occasion de m’observer de haut en bas…©TOWNTROTTER.
FEAT. AMANDA | S’habituer à tout, c’était certainement vrai mais en étions-nous plus heureux ? C’était une bonne question songea Isaiha. Il se demandait bien s’il arriverait un jour à apprécier le contact d’un clavier d’ordinateur sous ses doigts ou la quasi dépendance des gens pour leur téléphone portable. Et puis, il y avait cette sur consommation, toutes ces petites manies des English qui l’agaçaient. Le jeune amish ferait avec mais il serait malhonnête de sa part de ne pas apprécier aussi quelques bons côtés du monde moderne. Depuis fin février, il avait découvert tellement de choses surtout dans la musique. Le jeune homme s’était longuement plongé dans le jazz et le blues, délaissant encore la pop actuelle car il s’en intéressait moins. Il avait même songé à s’acheter une guitare, un vieux rêve de musicien. Oui, il finirait très certainement par s’habituer aux choses néfastes mais il y avait quelque chose pour rattraper le tout : Amanda. Cette dernière lui donnait l’impression que son monde était merveilleux et plein d’avenir. Elle était devenue le sien et ce qu’ils venaient de partager n’avait fait que sceller leur histoire d’amour.
« Je ne pourrais jamais te faire l’amour avec violence, ce ne serait pas correct ni respectueux » fronça-t-il les sourcils, redevenant l’espace de quelques instants, l’amish au cœur tendre. Isaiha ne s’attendait toutefois pas à ce qu’Amanda vienne s’installer à califourchon sur lui. Elle était magnifique dans sa tenue d’Eve qu’il en oublia presque la question qu’elle lui posait. « Main..Maintenant ? » s’exclama-t-il, s’amusant du quiproquo de leur conversation. Il n’avait pas songé un seul instant à ce qu’elle pense qu’il veuille recommencer aussitôt. Dans le fond, il était émoustillé à l’idée de se lier à elle une seconde fois. « Tu es en train de faire de moi, un homme dévoré par la passion petit ange »©TOWNTROTTER.