Spread my wings and make me fly

FEAT. AMANDA | Une nouvelle journée, une nouvelle aventure à vivre avec Amanda. Pour le coup, le couple avait décidé de louer un petit voilier histoire de découvrir ce que la Nouvelle-Ecosse avait à leur offrir loin du tumulte des touristes et surtout des étudiants d’Harvard. Leur soirée dans la cabane les avait davantage rapprochés et c’est bien plus serein qu’Isaiha voyait l’avenir. Bien sûr, leur rapprochement charnel avait éveillé des envies sensuelles mais il essayait de ne pas y penser. Pour cela, il avait une très bonne technique : la douche froide et songer à sa grand-mère. « Je crois que nous sommes parés pour prendre le large » dit-il en attrapant les deux sacs qu’ils avaient prévu pour passer leur week-end au large de la côte. C’est spontanément qu’Isaiha avait proposé cette petite escapade amoureuse à sa compagne. Tous les deux aimaient l’eau et il avait acquis une bonne connaissance de la navigation grâce à un ami de son père avait qui, il appréciait de pécher. « La météo est bonne pour les deux jours et nous avons suffisamment de vent pour prendre le large… je pense que nous allons avoir une mer idéale pour ces deux jours » dit-il bienheureux en lui tendant la main afin de l’aider à monter sur le voilier. C’était un petit voilier de douze mètres avec une petite cuisine équipée, d’une petite cabine de douche ainsi que d’un large lit deux places. Le couple bénéficiait d’un certain confort et gageons qu’ils passeront bien plus de temps à profiter du soleil qu’à être enfermés dans la cabine. « L’homme à qui nous a loué le bateau m’a indiqué un endroit parfait pour larguer l’ancre… je pense que nous y serons bien » lui dit-il en larguant les amarres. Isaiha se dépêcha de grimper sur le bateau afin d’éloigner le voilier du pont et ainsi débuter leur excursion.

@Amanda S. Connor

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FEAT. ISAIHA | Notre relation fonctionnait à merveille avec Isaiha. Nous profitions de nos vacances pour passer la plupart de notre temps ensemble et tout ce climat était idéal pour avancer dans la même direction. J’éprouvais de plus en plus de sentiments à son égard et me voyais très mal sans lui désormais. Il était devenu mon tout, la personne sur qui je pouvais compter et bien évidemment, il pouvait en faire autant avec moi. Pour l’heure, nous avions décidé de prendre le large sur un voilier assez impressionnant. Je comptais bien évidemment sur Isaiha pour nous guider et faire avancer l’embarcation, lui qui semblait s’y connaître bien plus que moi. « Oui, nous sommes prêts, je crois que je n’ai rien oublié ! » M’exclamai-je tandis que le garçon prit les deux gros sacs qui allaient nous servir pour les deux prochains jours puisque nous avions décidé de partir plus longtemps que nous escapades habituelles. Puis je n’allais pas du tout m’en plaindre, je préférais que nous soyons tous les deux tous seuls sur ce bateau plutôt qu’au cottage avec la sœur d’Isaiha. Ce n’était pas que je n’aimais pas Kathleen, loin de là, mais j’adorais notre intimité et la vie que nous pourrions éventuellement vivre à deux. Cela allait nous faire le plus grand bien et moi qui n’avais jamais fait de croisière de toute ma vie, c’était un peu comme un commencement. « Tant mieux si la météo est bonne, je n’ai pas envie que nous finissions comme le Titanic hein ! » Dis-je tout en riant alors que nous montions sur le voilier, Isaiha m’aidant d’une main pour ne pas que je me loupe. « Ça va être génial, je m’y sens déjà super bien ! » Ajoutai-je tout en regardant l’embarcation. J’écoutai Isaiha m’expliquer ce que le propriétaire du bateau lui avait dit et acquiesçai d’un signe de la tête tout en souriant. « J’espère qu’il ne se trompe pas alors ! On va pouvoir voir les étoiles, ça rattrapera ce qu’on a loupé la dernière fois. » Je lui souris à pleine dents et m’approchai de lui pour l’embrasser amoureusement avant de m’avancer vers la petite cabine qui allait nous servir d’habitation. « Ca à l’air bien chaleureux là-bas, on va être super bien ! » M’écriai-je tout en regardant mon petit-ami. Cependant il commençait à faire chaud et le soleil tapait, j’avais bien évidemment tout prévu. Alors, je retirai déjà mon haut à volants qui me donnait l’impression d’étouffer et me retrouvai bien évidemment en maillot de bain. « On y va ?! » Proposai-je à Isaiha avant d’aller découvrir l’avant de notre moyen de transport.

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FEAT. AMANDA | Les activités nautiques avaient toujours été une façon pour Isaiha de s’évader, de prendre le large et de se donner l’impression de vivre une nouvelle vie comme ses héros préférés. Avait-il pour autant une âme d’aventurier ? Non. Le jeune homme était avant tout un rêveur mais pas vraiment le genre d’homme à tout quitter sur un coup de tête pour faire le tour du monde. Il avait ses habitudes et surtout, il ne voulait pas être déçu car il le savait entre ses rêves et la réalité, il y avait là une énorme différence. Bien sûr, cela pouvait être aussi bien le contraire mais il n’avait pas envie de franchir le pas. Isaiha se contentait de jouir des moments présents et surtout des petits plaisirs de la vie comme aujourd’hui. Un week-end en amoureux, sur un voilier, il n’avait besoin de rien d’autre surtout que le sourire d’Amanda ne le quittait pas. « Le Titanic ? J’ai lu cette histoire il n’y a pas longtemps. Je crains fort que nous tombions sur un iceberg dans le coin » rigola-t-il légèrement en l’aidant à grimper sur le bateau. « Nous aurons le ciel et la mer pour nous, je pense que les étoiles seront nous divertir » reprit-il alors qu’elle s’approchait de lui pour l’embrasser. Isaiha la regarda s’engouffrer dans la cabine puis alla larguer les amarres avant de se mettre derrière la barre. « On y va moussaillon » dit-il avec un grand sourire tandis que lentement, le navire quittait le port, les entrainant au large grâce à la force du vent. Isaiha se sentait bien sur l’eau à croire qu’il avait été marin dans une ancienne vie. « Petit ange, tu devrais te mettre de la crème solaire sinon tu vas rapidement brûler » lui conseilla-t-il tandis que malgré lui, son regard s’attardait déjà sur ses courbes divinement mises en valeur par son bikini. Décidément, Isaiha n’arrivait plus à penser à autre chose, cela en devenait lassant.

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FEAT. ISAIHA |
J’étais bien consciente que nous ne pouvions pas tomber sur un iceberg ici, mais je ne souhaitais pas que l’on chavire et que l’on arrive dans une tempête ou quoi que ce soit d’autre lors de cette virée en amoureux. Il me semblait avoir déjà parlé de cette histoire à Isaiha et apparemment, il avait pris le temps de lire l’histoire et cela me faisait intérieurement plaisir. Il était attentif à ce que j’aimais et il essayait de se l’approprier ; ce genre d’effort me donnait toujours envie de l’embrasser et de l’emplir de tous les baisers que je pouvais lui donner. « Je veux juste dire que je ne veux pas qu’on sombre au beau milieu de la mer, même si je te fais confiance, on n’est jamais à l’abri d’un changement de temps… » Dis-je alors que je lui faisais clairement comprendre qu’il y avait une partie de moi qui était effrayée à l’idée de partir loin de la côte. J’essayai d’en faire totale abstraction et montai donc sur notre navire. Bien vite mise en bikini, je m’étais approchée de mon amoureux alors qu’il me conseillait gentiment que je me mette de la crème solaire afin d’éviter toute brûlure. « Tu as raison, d’ailleurs, si tu veux je peux t’en mettre aussi. » Concluai-je tout en allant chercher le tube de protection solaire dans mon sac de plage. Intérieurement j’aurais bien évidemment jubilé de voir le garçon me passer la crème sur le dos mais il était trop occupé à nous faire avancer. Alors, je m’assis sur l’un des rebords prévu à cet effet, en pleine ligne de mire pour le jeune homme et commençai à me crémer le corps. Juste avant, j’avais également retiré mon short qui était bien vite devenu superflu avec ce soleil qui tapait on ne peut plus généreusement. Mes mains passaient et repassaient sur mes bras, insistaient sur ma poitrine qui bougeait dans le même temps et continuaient sur le ventre et les cuisses. J’essayais d’atteindre mon dos tant bien que mal, sans succès et me mis par la suite à regarder mon compagnon. « Tu m’aideras pour le dos, hein ? » Déclarai-je avec une petite voix qui montrait que je réclamais les mains de mon adorable amant. Je me relevai et m’approchai de lui pour me tenir derrière son dos. Mes doigts glissèrent sous son t-shirt, au niveau de ses hanches et remontèrent son habit pour finisse torse nu. « Je me permets… » Dis-je avec une intonation plus coquine qu’autre chose. Finalement, il était venu à son tour de se faire crémer et avec plaisir, je passai et repassai mes mains sur ses muscles aussi développés les uns que les autres.

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FEAT. AMANDA | Isaiha avait beau ne pas le montrer, il s’intéressait beaucoup à ce que lui disait Amanda et c’était naturellement qu’il avait voulu se renseigner sur ce Titanic. « Il est vrai mais tu ne crains rien… la météo est vraiment prévue pour être calme et puis, nous n’allons pas trop nous éloigner non plus » la rassure-t-il avec un doux sourire tandis qu’il prenait la barre pour orienter les voiles correctement et ainsi sortir du port. Le soleil était déjà haut dans le ciel et nul doute qu’il allait rapidement taper et provoquer de sacrés coups de soleil s’ils ne se protégeaient pas. « Avec plaisir » dit-il sans la quitter des yeux, appréciant le spectacle de ses courbes mais aussi de son sourire. Isaiha avait du mal à détourner son regard, c’était comme s’il était aimanté. En même temps, comment pouvait-il en être autrement ? Amanda était la tentation incarnée et il allait devoir brûler des cierges pour le salue de son âme s’il continuait à la désirer de la sorte. « Si tu tiens la barre, je veux bien t’en mettre petit ange » répondit-il tandis qu’il sortait enfin du port et que le bateau filait vers cette petite crique qu’il avait évoqué quelques instants plus tôt avec sa compagne. Ils avaient une bonne heure de navigation mais ce n’était pas quelque chose qui les dérangeait dans le sens où ils étaient en vacances et avaient donc tout leur temps. Amanda s’était rapprochée de lui jusqu’à lui ôter son T-shirt. « Tu as les mains fraiches » murmura-t-il en frissonnant sous la caresse de ses mains. Le jeune homme ferait bien d’aller piquer une tête pour garder les idées claires et une nouvelle fois, il invoqua le souvenir de sa grand-mère pour conserver une certaine lucidité. « Tu étais déjà montée sur un bateau ? » lui demande-t-il histoire de garder le contact avec la réalité.

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FEAT. ISAIHA |
Isaiha était l’homme le plus parfait du monde. Il me rassurait dès que j’en avais besoin et je n’avais pas l’obligation de le lui dire, il le comprenait très bien de lui-même. C’était cette empathie et cette attention qui faisait que jamais je ne pourrais me détourner de lui et jamais la confiance que j’éprouvais n’allait s’effondrer. « Oui, puis je te fais confiance de toute façon… » Ajoutai-je le sourire aux lèvres, les yeux tournés vers ceux de mon compagnon. Finalement, au vue de la chaleur qu’il faisait, je me déshabillai rapidement et me passai de la crème alors que le jeune homme tenait la barre. L’idée ne fit qu’un tour, je m’approchai de lui pour lui retirer son t-shirt qui commençait déjà à lui coller à la peau et lui passait de la crème partout sur son dos tandis qu’il me proposait d’en faire de même avec moi si seulement je tenais la barre. « Très bien, c’est une chose que je sais faire… » Répondai-je spontanément, le sourire aux lèvres, les idées mal placées comme souvent je les avais. J’éclaircis légèrement ma gorge avant qu’il ne commente la fraîcheur de mes mains. « Désolée… Mais tu sais ce qu’on dit, si j’ai les mains froides, c’est que j’ai chaud au cœur… » Dis-je tout en passant mes mains sur le devant de son corps, l’entourant de mes bras qui me rapprochèrent de lui. « Oui j’étais déjà montée sur un bateau. Mais ça fait longtemps, j’étais avec mes parents. » Répliquai-je alors que mon visage se posa naturellement entre ses deux omoplates, lui offrant une étreinte particulièrement douce et bienveillante. Dieu que j’aimais ce garçon, et Dieu qu’il était parfait. Le bonheur était à ma portée et pour une fois, il était tellement concret que je pouvais très bien le toucher. Je ne pouvais pas être plus accomplie qu’à ce moment présent.

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FEAT. AMANDA | Isaiha n’avait bien sûr pas saisi l’allusion grivoise d’Amanda mais il lui suffisait à présent de voir son sourire ou cette lueur malicieuse dans son regard pour comprendre que sa douce avait les pensées les plus perverses de la terre. « A quoi penses-tu ? » lui demande-t-il, un brin amusé. Le jeune homme commençait à s’habituer à cette facette de la personnalité de sa compagne tandis que son corps, lui, frissonnait sous ses mains fraiches. Ce n’était pas désagréable voire même tout le contraire surtout avec le soleil qui tapait relativement fort. « Tu n’as pas à t’excuser, ça fait du bien un peu de fraicheur sous cette chaleur mais tu as raison… j’aime que tu aies chaud au cœur » répondit-il en lâchant la barre d’une main pour poser celle-ci sur une des siennes, remontant le long de son avant-bras lorsqu’elle l’étreignit. Il se sentait bien là, sur ce bateau, à naviguer comme s’ils s’échappaient pour vivre leur amour librement sur une île déserte. Une petite bulle de bonheur qui allait s’ajouter à celles qu’elle avait créé pour eux depuis leur première rencontre. « Un bon souvenir dans ce cas ? Je me disais à l’instant que j’avais l’impression de naviguer vers une île déserte. Cela me fait penser à quelques-uns de mes livres préférés… ne le dis à personne mais j’ai fait quelques infidélité à Jules Verne » dit-il avec un léger sourire tandis qu’il la faisait passer devant lui pour l’embrasser tendrement. « Tiens la barre, je vais te passer de la crème dans le dos »

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FEAT. ISAIHA |
J’avais de plus en plus l’habitude d’avoir ce genre de pensées coquines avec Isaiha. Le fait d’avancer tout doucement vers l’acte final me faisait toujours penser à ce genre de choses perverses et bien entendu, le jeune homme n’y comprenait rien ; son esprit était tellement saint qu’il semblait être imperméable à ce genre de réflexions. Néanmoins, je voyais à son sourire que quelque chose se déliait limpidement dans son esprit et moi-même me mis à sourire après avoir aperçus son visage angélique. « Je pense… Juste à tenir la barre. Celle du bateau… Bien entendu. » Dis-je tout en étouffant un rire que j’essayais par tous les moyens de dissimuler.

L’étreinte, douce et paisible, me faisait extrêmement de bien. Elle ne me donnait pas chaud qu’au cœur, mon corps entier était réchauffé grâce à cet homme, grâce à Isaiha. C’était incroyable comme je pouvais me sentir bien à ses côtés, jamais je n’avais ressenti autant de sentiment et autant d’émotion avec un garçon. « C’est toi qui me donne si chaud au cœur… » Lui ajoutai-je alors que je refermai les yeux pour mieux profiter de cet instant de candeur. L’instant était parfait ; Nous deux, sur ce bateau, loin de tout et de tout ce qui nous tracassait. J’étais heureuse et lui également, sans doute. Nous allions profiter de cette virée et je n’en attendais pas moins. « Ne t’inquiète pas, je ne le dirais à personne… Et oui, ma dernière virée en bateau est un bon souvenir et je crois que celle-ci va en être un excellent également ! » Répondis-je tandis qu’il me fit passer devant lui pour que nous puissions nous embrasser. Je souris délicatement et le regardai dans les yeux lorsque nos lèvres se quittèrent. « D’accord matelot. » Rétorquai-je en souriant alors que je me tournai vers la barre pour la prendre entre mes mains, lui laissant tout le loisir d’observer mon dos, mes omoplates et tout ce qui suivait. « N’oublie rien… » Ajoutai-je en ricanant alors que je me mis à serrer ma lèvre inférieure avec mes dents. J’étais coquine, ce n’était pas faux, mais Isaiha me donnait envie de me comporter de cette manière et je n’avais d’autres choix que d’agir avec malice.

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FEAT. AMANDA | « Quelque chose me pousse à ne pas te croire intérieurement mais pour mes oreilles chastes, je ne vais pas t’interroger davantage sur la question » dit-il en ayant un petit rire car il commençait à bien connaitre sa compagne. Isaiha ne saisissait pas vraiment les sous-entendus graveleux mais à présent, il savait quand elle usait de ce genre de répartie. Dans le fond, il s’en amusait car Amanda avait cette liberté qu’il n’avait pas au sujet des relations charnelles. Le jeune amish était encore un être très prude et pieux mais nul doute que l’avenir aurait raison de cette facette de sa personnalité. L’avenir ou Amanda.

Un doux sourire étira ses lèvres quand elle lui confia qu’il était le principal responsable de son coup de chaleur au cœur. Ce genre de déclaration avait toujours le don de l’attendrir, de fissurer cette carapace de politesse froide qu’il adoptait en permanence avec les autres. Auprès de sa compagne, il se montrait bien plus ouvert, bien plus démonstratif -du moins quand ils se trouvaient en privé. Lorsqu’ils étaient seuls, il osait lui dire le fond de sa pensée ainsi que celle de son cœur. « Je n’en doute pas un seul instant en tout cas, je compte tout faire pour que ce souvenir soit magique pour toi petit ange » dit-il en la faisant passer devant lui pour l’embrasser. Ses lèvres étaient toujours aussi addictives pour le jeune homme qui ne pouvait s’empêcher de les embrasser. « Je n’oublierai rien » dit-il après coup quand il attrapa la petite bouteille de crème pour en déposer sur son dos qu’il massa délicatement en veillant même à se glisser sous les bretelles de son bikini afin qu’elle n’attrape aucun coups de soleil. « Tu as la peau chaude comparée à tes mains » s’amusa-t-il de cette contradiction alors que ses doigts s’aventuraient sur la chute de ses reins.

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FEAT. ISAIHA |
Les sous-entendus pervers que je faisais nous faisaient rire tous les deux et petit à petit Isaiha comprenait mon petit manège. C’était sans nul doute le fait que cela soit répétitif chez moi… Nous étions plus proches que jamais et cette intimité me poussait à être très charnelle avec lui, au point de me coller littéralement à lui. Certes, il fallait que je garde mes distances si je ne voulais pas que nous chavirions mais je ne pouvais décemment pas rester de marbre face à lui, c’était chose impossible.

Quelques secondes plus tard, je tenais la barre de notre navire et lui, me crémait le dos. Ses mains passaient et repassaient sur ma peau aussi brulante que les braises qui commençaient à s’échauder en moi. Son massage était divin et je n’avais aucune idée de pourquoi mon corps réagissait ainsi mais malgré la chaleur que j’avais, des milliards de petites boules de peau se soulevèrent sur ma chair et la rythmique de mon cœur commençait à s’accélérer doucement. Je n’arrivais pas à retirer les images de notre dernière rencontre, celle où nous avions failli passer à l’acte en pleine forêt et plus je le revoyait sur ma poitrine, et plus les fourmis qui me grimpaient aux jambes s’installèrent plus précisément dans le bas de mon ventre. Ma respiration allait de pair avec la grande toquante qui s’agitait dans ma cage thoracique sauf que j’essayais à tout prix d’isoler ces effets secondaires par rapport à Isaiha. Mes joues commençaient à rougir et je me trouvais bien bête d’avoir autant de sensations par rapport à un simple massage. J’essayais de me changer les idées, de penser à d’autres choses mais c’était comme si mon esprit avait été endoctriné par les courbes monstrueusement désirables de mon petit-ami. Mes doigts se crispèrent autour de la ferraille tandis que je soufflai : « Merci, je crois que ça sera suffisant… » Au fond, je mourrais d’envie de continuer nos ébats et d’aller jusqu’au bout cette fois, mais la petite voix d’ange au fond de mon être me précisait à chaque fois qu’il était trop tôt, pour lui et pour moi…

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