Start Again • Adriel

Start Again
— Adriel

J’étais revenu , mais je restais la même personne , l’Ombre d’un voyage bref n’avait pas apporté de grands changements. Par contre, Adriel était différent avec moi il était beaucoup plus ouvert et je profitais de chaque seconde avant que cette coquille ne se referme. Il ne me témoignait plus cette indifférence. J’avais déjà mal à l,Idée que cela revienne comme avant lorsque sans doute il réaliserait ce qui se passe. Il me déstabilisait. Nous retournions vers le bord de l’eau et lorsque je sentie mes pieds toucher enfin le sol je ne ressentie pas le bonheur habituel de quitter l’eau. J’étais presque plutôt triste de le voir loin de moi comme ça. J’avais besoin de ce contact pour le moment, j’avais besoin de lui en moi comme une drogue. Je m’assoyais dans l’herbe ressentant quelques frissons pendant que ma peau reprenait contact avec l’air de l’extérieur. L’herbe chatouillait gentiment ma peau nu. Malgré que j’avais encore mes sou s-vêtements l’eau les avait rendu presque transparent. J’étais à découvert devant les regards curieux. Je pris sa bouteille lorsqu’il la déposa pour en prendre une longue gorgée. Il savait que j’aimais un peu trop l’alcool. Moi je partais à la recherche d’un joint avant d’entendre sa voix. Je me retournais les sourcils froncés avant de savoir la suite. Oh je t’en prie ne te prive pas de me toucher et de me faire tienne ce soir. Fait moi toucher le ciel ce soir. Je me rapproche de lui . «Prends moi dans tes bras stp. » Une invitation que tu puisse me toucher ce qui était interdit jusqu’à présent. . «Je suis à toi ce soir. »

start again
— veïa

Ce soir, j'étais différent avec elle. Ce soir, j'étais moi-même avec elle, j'avais retiré les barrières, j'avais arrêté d'être ce connard indifférent. Parce qu'elle était partie, parce qu'elle m'avait manqué, parce que j'étais heureux de la retrouver. Demain, je redeviendrais sûrement le même, je recommencerais parce que je ne sais me comporter que comme cela. Mais ce soir, je profitais. Tout en faisant attention, parce qu'elle n'était pas comme toutes ses filles. Elle était différente des filles dont je me rapprochais en général, elle était différente des filles que j'embrassais habituellement. Mais j'aimais comme elle était, j'aimais sa façon d'être, sa douceur. Cela me changeait et ça me faisait du bien. Puis là, à ce lac, tout les deux, en sous-vêtements, en pleine nuit, alors qu'il n'y avait personne à part nous. Comment voulez-vous que je reste totalement calme ? Mais alors que je lui disais clairement ce que je pensais, ce que je voulais, je restais totalement surpris en la voyant se rapprocher de moi. Je ne m'y attendais pas. En fait, je ne pensais pas qu'elle ferait ça. Mais cela m'allait totalement, je me relevais légèrement, attrapant ses hanches pour la faire s'asseoir sur moi, glissant ma main derrière sa nuque pour l'embrasser tendrement. « Ca, il ne faut pas me le dire deux fois. » chuchotais-je doucement alors que mes doigts glissaient dans son dos, parcourant chaque petites partis de son corps.

Start Again
— Adriel

J’ai toujours côtoyé ces connards au risque de me faire blesser toujours plus profondément. J’ai cette maladie de m’attacher aux gens qui sont froid avec moi avec toujours l’espoir de me faire aimer juste un peu. Puis ce soir mon vœu s’exhaussait  et tu prenais soins de moi comme si tu avais peur de me casser. Tu ne me laissais pas aller là tout seul dans le noir sans aucun repère. Tu es ce connard attachant qui est en train de me faire perdre la tête.  C’est la nuit où les barrières tombent où tout est différent. C’est une nuit éphémère et passionnelle qui nous emmène à la dérive dans un élan fusionnel. Reste avec moi et ne t’enfuie pas, continue de me témoigner cette douceur dont déjà je ne peux plus me passer.  Je devais le surprendre, car il ne me connaissait pas ainsi, mais j’avais toujours été si faible aux caresses, si faible car c’était pratiquement le seul amour que je connaissais.  Assise sur lui, un baiser tendre déjà sur mes lèvres je frémissais déjà de plaisir. Je glissais mes mains dans son dos pour le coller contre moi en signe d’approbation avant de l’embrasser à nouveau. C’était moi qui étais maitre de baiser cette fois dont j’exerçais beaucoup de tendresse et de passion. C’était différent, il n’y a pas de violence ni d’empressement  juste un peu de douceur. Je te mordillais doucement la lèvre inférieure avant de passer mes mains sur ton torse. Tu étais une si belle surprise ce soir.  

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— veïa

J'étais en train de totalement craquer. Elle arrivait à me faire craquer, à me faire dérailler. Je n'avais qu'une envie maintenant, la garder contre moi jusqu'au bout de la nuit. Je ne voulais plus la lâcher, je ne voulais plus la laisser s'échapper. C'était terminé, je venais de capturer l'ange et j'allais l'emmener loin dans les ténèbres avec moi, pour ce soir. Je l'attrapais et je l'embrassais tendrement, car elle restait un ange, la tendresse et la douceur restait important. Je faisais attention, comme si j'avais peur de la briser, comme si elle pouvait disparaître en un claquement de doigt et que je me retrouverais seul, perdu, avec son manque présent au plus profond de moi, comme avant. Mes lèvres se déposaient dans son cou, sa nuque, je laissais ma bouche se balader où elle le voulait alors que mes doigts arriver à son soutien-gorge, que je retirais rapidement, le laissant tomber dans l'herbe. Il n'y avait que nous, on était uni pour une nuit, pour une seule grande et longue nuit. Je ne pouvais m'empêcher de toucher chaque partie de son corps, comme si c'était une grande découverte. Mes mains se baladaient partout, lui offrant de longues caresses. Je prenais mon temps, comme si j'avais peur de voir la fin arrivait déjà bien trop.

Start Again
— Adriel

C'est le problème quand c'est trop beau , ça se termine trop vite , car on est bien alors on ne se soucie plus du sable qui continue de couler dans la sablier du temps. On a envie qu'il s'arrête pour que cette nuit éternelle pour que je continue d'être la sienne  ,qu'il continue d'être tendre avec moi. Pour la première fois j'avais peur de revoir le Adriel connard je le redoutais. En même si tu venais à me blesser se serait la plus belle blessure que je porte sur ma peau et dans mon être. Je le sais que quand les rayons toucherons la terre de nouveau tu me manqueras , quand notre union se finira je me languirai de toi. Tes baisers dans mon cou me faisait soupirer de plaisir et de soulagement. Mes mains derrière ton dos emprisonnaient ta peau laissant passer à certains moments mes ongles sur ta chaire tendre. Tu n'avais même pas idée à quel point tu étais beau ce soir sous la lune avec cette tendresse et ce manque qui t'habitait. Je me relevais pour m'allonger dos contre l'herbe en t'attirant à moi te laissant me dominer dans toute ta splendeur. Je laissais balader une main sur tes fesses . Pourrais-tu accepter que l'ange soit moins céleste ce soir et un peu plus démoniaque ?

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— veïa

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— veïa

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— veïa