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— with Bonaventure.

Tu souris en sachant que le jeune homme ne serait pas le seul, tu serais avec lui et tu ne savais pas si c’était une bonne idée ou pas. Au fond, ça t’amusais plus qu’autre chose si on parlait de toi dans ce genre de chose, tu prendrais réellement ça à la rigolade. « Le point positif c’est qu’on pourrait se soutenir si cela se passe. Ouais, je nous vois bien arrivé à la rentrer dans leur maison en talon pour leur montrer à quel point on a la classe comme cela. » Tu souris en coin sachant que vous seriez capable de faire une telle chose, que tu serais même prêt à aller le chercher pour l’emmener faire cette bêtise. Au fond cela serait tellement drôle, tu ris encore une fois en le voyant essayer de danser avant de se reprendre sur le crosse pour ne pas finir les fesses les premières sur le sol et avoir la cheville foulée à cause de ce genre de bêtise. Mais c’était vous, vous étiez comme cela, vous ne pensait que très rarement au danger de vos âneries. Tu parlais normalement de tes histoires, chose que tu faisais rarement parce que tu mettais ta vie sentimentale de côté, tu faisais en sorte de ne pas en avoir comme ça tu avais beaucoup moins de problème, mais là pour le coup tu avais fais une bêtise en acceptant le défi de la blonde. Mais tu ne pouvais pas faire autrement, tu avais seulement envie de faire en sorte de prouver à Robin que tu n’étais pas qu’un putain d’Eliot, qu’un pauvre fils de riche qui était coincé. Tu étais plus que cela et c’était surtout cela que tu avais envie de lui montrer, de lui faire voir qui tu étais réellement. « Ce n’est pas forcément mieux parce que, tu ne peux pas me mentir chéri, tu finis par souffrir par la suite. C’est mieux que les choses se passent normalement comme ci de rien était enfin tu vois ? »

C’était étrange de parler de la blonde avec lui, tu avais vu que quelque chose se passait entre eux et tu n’avais pas envie qu’il pense tu ne savais trop quoi. Tu ne ferais jamais une telle chose à ton meilleur ami, tu n’irais jamais sur ses plates bandes parce que ce n’était pas ton genre de faire une telle chose. « Je n’ai pas envie que tu saches ce que j’ai pu faire de pire dans ma vie. Mais tu sais, elle m’intéresse pas. Elle est mignonne, mais pas mon genre. » Tu souris à ton meilleur ami espérant qu’il ne pense plus à ta question. Franchement parler de Mira, de son passé surtout de cette chose ne te plaisait pas réellement voir même pas du tout. « C’est un bisou empoissonné, tu vas faire en sorte que je sois plus mauvais. » Tu tournas ta tête pour lui montrer que tu refusais un quelconque geste de sa part. « C’est un sport pour les feignants ou pour les papis. Quand ils ne peuvent plus faire quelque chose, ils viennent faire une telle chose pour passer le temps. » Tu souris doucement avant de secouer la tête en le regardant tirer et mettre directement la balle. « Mais tu triches ! » Ce n’était réellement pas juste, tu avais presque envie de te mettre sur le sol pour te rouler dans la terre comme un enfant. Tu te plaças en espérant faire comme ton meilleur ami, mais tu n’avais pas tellement d’espoir sur le coup.

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29/12/2011

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FEAT. AEL | Avec Ael, ce qu’il y avait de bien, c’est qu’il pouvait compter sur lui. Pour Bonaventure, c’était vraiment quelque chose d’important à ses yeux car il avait vu trop de personnes proches lui tourner le dos. Il ne jouait pas les victimes pour autant, pour certains cas, c’était de sa faute mais pour d’autres… Disons qu’il dégustait encore côté rancœur contenue. Au moins, son meilleur ami s’était toujours montré loyal et fidèle, prêt à faire face contre le reste du monde à ses côtés. Le Quincy l’adorait pour cela ! « On leur donnera même des cours… d’ici notre dix-huitième trou, on sera devenu des pros… Tu as déjà le déhanché qui va avec beau-gosse » répliqua-t-il avec un grand sourire totalement idiot. Le pire dans toute cette histoire, c’est qu’il savait Ael prêt à venir le chercher pour l’embarquer chez les Cabot. Pourquoi pas ?! Ce serait marrant de voir leurs têtes en les voyant débarquer en talon haut. Toutefois, malgré l’esprit bon enfant de leur après-midi au golf, les deux amis n’en oubliaient pas moins de se faire quelques confidences voire de demander conseil à l’autre. Ils avaient beau adorer déconner ensemble, ils étaient également très présents dans la vie de l’autre. Le jeune Wesley espérait avoir pu aider Ael avec son histoire de Robin et d’amants car il était important pour lui qu’il se sente bien dans sa peau et dans sa vie -quitte à mettre quelques uns de ses principes au placard. « Ouais je vois parfaitement ce que tu veux dire » reprit-il avec un léger sourire.

Bien sûr, Ael ne lui annonçait pas tout et il respectait son silence car s’il y avait bien une personne pour qui, il était prêt à mettre de côté sa légendaire curiosité, c’était bien avec l’Eliot. « Quoique tu aies fait Ael, tu sais que je te jugerai jamais » tint-il tout de même à lui faire entendre. Il était son meilleur ami et ce n’était pas une vaine expression. Ael pourrait compter sur son soutien même s’il comprenait qu’il souhaitait lui épargner certains pans de sa vie. Lui-même avait tu des épisodes de sa vie. Finalement, l’un comme l’autre changèrent de sujet afin de ne pas rester sur cette légère gêne. « Bah qu’est-ce que tu crois ? Il faut bien que je cherche un moyen de te mettre hors course pour gagner le défi » rétorqua-t-il avec une petite tape sur l’épaule du jeune homme. « T’imagine un grand-père qui viendrait faire du golf et hop, un swing… C’est le drame : tour de reins » rigola-t-il en s’imaginant la scène. « Tu nous imagines vieux ? J’espère qu’on continuera nos conneries, la vie serait triste si on devenait sage non ? » le taquina-t-il avant de se lancer dans un tir qui fut une réussite éclatante. Bonaventure en sauta de joie avant de serrer les dents sous la vie douleur -note à lui-même, fêter ses réussites sans un saut. « Comment veux-tu que je triche ?! Je suis simplement un dieu vivant du golf » laissa-t-il entendre en bombant le torse mais Ael le surprit tout autant en réussissant du premier coup. « Ah non mais là TOI tu triches !! » grogna-t-il en voyant sa courte avance réduite à néant.

Les deux amis reprirent rapidement la route pour passer au troisième trou. Bonaventure espérait vraiment pouvoir prendre la tête de leur petite compétition amicale. C’était plus fort que lui, il détestait perdre. « Allez, dieu du golf encore un petit miracle ! » dit-il en embrassant son club de golf pour mieux se mettre en position et tirer.

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29/12/2011

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— with Bonaventure.

De toute évidence, cette soirée risque de rester pour un moment dans ta mémoire parce que tu n’avais pas pour habitude d’être en talons et surtout, d’aller faire du golf dans cette tenue. Enfin, faire du golf ce n’était pas dans ton habitude, mais comme cela pas du tout. Mais c’était toujours un plaisir pour toi de passer du temps avec ton meilleur ami, avec la seule personne où être toi-même n’était pas un crime. Tu étais toi, tu étais le Ael qui connaissait depuis l’enfance et dieu que ça faisait du bien de rire, de s’amuser avec lui et surtout de parler. Tu pouvais te confesser sur tous et rien, surtout sur des moments de ta vie qu’il ne connaissait pas et que tu redoutais qu’il connaisse. Mais tu avais confiance en lui, une confiance aveugle alors, autant en parler avec lui, non ? Il venait de te dire qu’il ne te jugerait jamais donc, tu ne devrais pas avoir de peur ? Puis c’était il y a tellement longtemps que maintenant cela ne voulait plus rien dire, si ? Enfin si, parce que tu y pensais encore maintenant, tu ne pouvais pas faire une croix sur cette partie de ta vie, sur cette connerie qui a mis fin à une vie et ensuite fin à une amitié. Tu n’étais pas assez fou pour garder ton amitié avec le châtain après ce qu’il avait été capable de faire, ce qu’il avait été capable de te faire faire dans le fond, tout était de sa faute et son envie de boire, de se droguer à ce point. Tu soupiras avant de passer la langue sur tes lèvres tout en prenant doucement la parole. Tu rangeas tes affaires tout en prenant la parole ne préférant pas le regarder en disant cela. « Il y a quelques années, j’étais ami avec un mec. C’était comme mon petit frère, tu vois ? Et on avait pour habitude de se voir dans différents hôtels, il m’appelait et j’y allais pour aller le voir. » Tu haussas les épaules te foutant clairement de ce que tu avais été capable de faire avec Lysandre, mais tu repris rapidement la parole. « Puis il y a eu une soirée, sûrement la soirée. On avait envie de jouer, on avait envie de finir la soirée à trois donc on a trouvé une jeune femme qu’on a emmenée dans la suite que j’avais réservée. Puis la soirée à continuer dans la suite, entre alcool et drogue. Enfin tout ce qu’on pouvait faire quoi. On s’est tous endormis et le lendemain, j’avais un corps froid contre moi. » Tu commenças à marcher vers la voiturette tout en continuant évitant le regard du jeune Quincy. « Elle était morte. » Tu venais de le faire, tu venais d’avouer ce que tu avais été capable de faire dans le passé et tu repris rapidement la parole essayant de faire oublier ce que tu venais d’avouer à ton meilleur ami.

« C’est seulement parce que tu as peur de mes performances hors norme. » Tu souris en coin avant de rire encore une fois face à ce qu’il venait de te dire, tu t’imaginais parfaitement la scène juste sous tes yeux. « C’est la vie, il ne faut pas faire des choses qu’on te peut plus faire comme des coups de rein, c’est plus de leur âge. » Tu ris encore un peu avant de passer ta langue sur tes lèvres tout en le regardant, tu penchas ta tête avant de sourire en coin. « On ne pourrait jamais devenir sage et j’suis sûr qu’on continuera nos bêtises. C’est ce qu’on aime faire ensemble et je n’ai clairement pas envie qu’on arrête de faire une telle chose. » Tu fis un clin d’œil à Bonaventure sachant parfaitement qu’il continuerait leur connerie même dans 20 ans, c’était une obligation. Tu allas vers le troisième trou tout en parlant de la réussite du deuxième, cela avait été plus rapide que le premier et c’était assez drôle dans le fond. « Un dieu vivant ? Menteur. Tu as mis un aimant dans le trou et quelque chose dans ta balle pour qu’elle tombe directement dedans. Tu peux l’avouer tu sais ? » Tu le regardas en coin avant d’aller vers le troisième trou tout en riant doucement. « T’es juste un mauvais jouer, c’est tout. » Tu lui tiras la langue comme un enfant avant de le regarder tirer et tu restas sur le cul parce que, merde, comment avait-il autant de chance ? « Tu triches ce n’est pas possible autrement. Je refuse de croire que c’est un coup de chance. » Tu fis une moue boudeuse avant de prendre la place, avant de le pousser mauvais joueur jusqu’au bout même si ce n’était qu’enfantin dans le fond. Tu te plaças en priant silencieusement de faire pareil que le jeune Quincy sinon le gage serait pour toi.

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29/12/2011

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FEAT. AEL | Ael lui cachait quelque chose depuis longtemps mais Bonaventure n’avait jamais cherché à débusquer ce dernier car il respectait bien trop le lien qui les unissait. Le Quincy partait du principe que son meilleur ami se confierait un jour ou l’autre et que ce jour-là, il allait devoir lui prouver que « confiance » n’était pas un vain mot dans sa bouche. Ce jour semblait être arrivé alors qu’ils se trouvaient sur ce terrain de golf, affublés de talons haut et de crosses de hockey. Cela pouvait prêter à la rigolade mais c’est bien avec sérieux qu’il écouta Ael lui parler de cette fameuse nuit. Attentivement, il écouta son récit, comprenant combien cela pouvait le tourmenter depuis le temps. « Ael… tu gardes ça depuis combien de temps ? Tu n’es pas responsable de sa mort, crois-moi, il peut y avoir bien des explications mais elle avait son libre arbitre »tenta-t-il de lui faire comprendre sa manière de penser. Bonaventure était bien conscient que la frontière entre la culpabilité et le sentiment de culpabilité pouvait être fine. « Mira ressemble à cette fille, c’est ça ? » lui demanda-t-il après coup en posant sa main sur son épaule pour lui assurer tout son soutien et surtout son amitié. « Cette histoire ne change rien à l’image que j’ai de toi ou au fait que je vais te mettre une raclée au golf » tenta-t-il de le dérider mais son regard était sérieux. Pour lui, Ael resterait Ael, qu’importe tout ce qu’il ferait dans sa vie.

« Moi non plus, hors de question qu’on s’arrête. Au pire, on finira vieux, en fauteuil roulant et je pourrais te mettre la misère car j’aurais bien plus d’entrainement que toi » rigole-t-il comme pour couper court à ce moment sérieux. Il avait envie de changer les idées de son pote mais aussi de se rassurer en se disant que rien ne pourrait mettre fin à leur amitié. Ils étaient comme les deux doigts d’une main et les années n’y changerait rien. « Carrément ! Tu ne peux pas tout simplement reconnaitre que je suis meilleur que toi ? Attends, je vais t’en faire une subtile démonstration dans quelques instants » fanfaronna Bonaventure qui transforma à nouveau l’essai en un coup gagnant. « Et voilà une belle démonstration de maitrise du swing ! Faut croire que ça motive l’envie de gagner » rigole-t-il en lui tirant la langue à son tour, bombant le torse au passage. « Hey t’es mauvais joueur ! Tu pourrais reconnaitre ma supériorité quand même » répliqua-t-il en le laissant tirer à son tour pour mieux rigoler en le voyant échouer. « Mouahaha le dieu du golf est clairement de mon côté… je mène par trois trous à deux… Passons au suivant l’ami… Allez, dis toi que tu peux encore te rattraper… » le taquina-t-il de bon cœur en le poussant vers la voiturette pour mieux se rendre au quatrième trou où à nouveau, il tenta de réaliser un sans faute.

©TOWNTROTTER.

29/12/2011

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Tu avais réellement fait ça, tu avais vraiment parlé de ton passé et de ce que tu avais été capable de faire avec Lysandre pendant une soirée, le plus drôle était que les deux hommes se lançaient la faute alors, qu’en soit personne n’aurait pu arrêter une telle chose. Tu soupiras doucement en pensant à cela, tu te demandais réellement si le jeune homme allait te voir autrement ou pas parce que bon, ce n’était pas un acte anodin. Tu aurais pu l’aider, tu aurais pu l’empêcher de prendre autant de drogue parce que le châtain lui en proposait, tu aurais pu faire quelque chose pour empêcher cette connerie comme refuser de faire ce jeu stupide. Mais tu avais toujours accepté ce que voulais le plus jeune alors, tu ne voyais pas pourquoi tu aurais refusé cette chose. Bon, tu secouas ta tête avant de tourner ta tête pour poser tes yeux sur le jeune Quincy qui était à tes côtés, qui avait été capable de t’écouter sans te juger, sans dire la moindre chose. « Depuis un peu plus de six ans, ça s’est passé avant ma rentrée à Harvard. Ouais, mais elle ne serait pas tombé sur nous, elle serait sûrement toujours vivante à l’heure actuelle. » C’était quelque chose qu’on ne pouvait nier, si elle n’aurait pas rencontré les deux hommes dans cette boite de nuit, elle serait toujours vivante et n’aurait pas perdu la vie aussi jeune. « Ouais, c’est comme ci elles étaient jumelles. Enfin, je ne sais pas, c’est juste étrange. » C’était vrai, tu avais l’impression de revoir la jeune femme devant toi quand elle était proche de toi, Mira avait peut-être une jumelle sans qu’elle ne le sache et malheureusement, elle ne le serait jamais si c’était le cas. « Tu es bien le seul, tu sais ? Je suis quand même content de te connaître et que tu m’acceptes comme ça, avec pas mal de défaut. » Tu souris en coin voulant mettre cette conversation derrière vous, ce n’était jamais bon de ressasser le passé.

« Ouais et on verra la course comme deux imbéciles. Qui te dit que je ne vais pas m’entraîner pour te mettre 10 mètres d'avance, mais que je cache mon jeu ? » En faîte pas du tout, parce que bon, tu n’avais pas dans l’idée de t’entraîner dans un fauteuil roulant même si c’était pour battre ton meilleur ami, la bonne humeur était plus que présente entre vous et c’était juste une très bonne chose. Tu n’avais clairement pas besoin de te prendre la tête, de te poser des questions juste rire, il fallait juste rire avec Bonaventure et c’était une bonne chose. « Tu n’es pas meilleur que moi, la triche n’est pas une bonne chose et je ne penserais jamais que tu es meilleur que moi, tu me prends pour qui ? » Tu grognas fortement en le voyant réussir et toi ensuite, qui rata. Il avait de l’avance et ce n’était clairement pas juste, tu boudas comme un enfant donc tu ne répondis pas au jeune homme. Tu voulais clairement montrer que ce qu’il était en train de te placer ne te plaisait genre clairement pas et qu’il avait un souci. « Le dieu de rien du tout, t’est qu’un tricheur. » Tu pris tes affaires pour avancer en direction du quatrième trou avant de rester sur le cul en voyant qu’il venait encore de réussir, non mais, bordel de merde ! « Bona’ t’es qu’un putain de tricheur où tu as une chance de cocu, tu devrais vraiment te demander si ta femme ne couche pas ailleurs même si je sais que tu t’en tapes. » Tu grognas doucement pas du tout heureux avant de prendre sa place pour tirer, tu allais juste péter un câble si tu n’arrivais pas à réussir à la mettre.

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