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Septième ciel (Kyla)

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  "Tu crois que j'ai réservé un taudis ? " Parce que pas de baignoire ni de clim = taudis dans ma tête. Et ça allait de soit que j'avais opté pour le top du top, le luxe à la canadienne. "Tu seras pas déçue si tu viens..." Ou si tu vas être plus que déçue, mais par les prestations de l'hôtel... C'est bien moi, et mes conneries, qui seront la source de sa déception mais ça je ne le savais pas encore. La cohabitation estivale en test, et la suggestion devient vite un jeu. " Essaie de ne pas te lasser de moi trop vite..." soufflai-je alors. Et histoire qu'elle n'interprète pas mes mots comme de la peur, j'ajoutai malicieusement : "La suite est à mon nom, ça serait dommage que tu te retrouves sans lit où dormir..." Je me retrouvais un peu, oubliant les kilomètres qui nous séparaient du sol, oubliant mon stress du décollage, du vol, des turbulences... Effet magique de Kyla sur moi. Elle arriva même, de ses baisers, de ses mains sur moi qui m'attiraient, de sa jambe se frottant contre la mienne, à réveiller ma libido et mon fantasme, cliché je le confesse, de l'hôtesse de l'air... Jamais eu l'occasion de le réaliser, ma peur de l'avion m'handicapant quelque peu. "On s'en fiche de l'uniforme, tu sais bien comment il aurait fini de toute manière..." Et Kyla, après un nouveau baiser fiévreux, se mit alors à jouer le jeu. Allumeuse et sensuelle, elle m'expliqua être à mon service et un sourire lubrique etira mes lèvres "Mieux qu'en première classe..." soufflai-je en l'observant... Sauf que la seconde d'après, sa bretelle glissant doucement sur son épaule, je me raidis parce qu'une pensée s'imposa dans mon esprit : est-ce que c'était à ce jeu qu'elle jouait avec ses clients lorsqu'elle faisait l'escort? Je me rembrunis quelque peu attrapant ma coupe pour la finir d'une traite. "Laisse tomber en fait, j'aime pas ça..." ronchonnai-je.
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" On va à Cape-Breton, pas à Monaco " Soufflais-je en haussant les épaules avec un léger sourire. Alors autant dire que ça ne m'étonnerait guère qu'on se retrouve avec une petite chambre qu'ils qualifient de "VIP" mais qui ne vaut pas le prix payé. J'avais beaucoup d'apriori sur le Canada et notre lieu de vacances et je doutais presque que ces aprioris ne soient que des aprioris... Ça allait être les pires vacances de ma vie, je le sentais à plein nez et pourtant, j'étais avec Cole. Un test, un avant goût de ce que la vie commune pourrait donner, plus tard. Enfin pas si tard que ça, au final. Je le regarde et souris légèrement. " Oh ne t'inquiète pas, je suis sûre que je trouverais quelqu'un pour m'héberger... Tu crois que j'allais faire comment là ? " Demandais-je avec un sourire en coin sur le visage. J'aurais demandé à Méline, à Sage, à Noah, à Kalista ou n'importe quel autre Petrova. Je suis sûre qu'ils auraient tous été plutôt contents de m'héberger un peu. Avant de trouver quelque chose pour moi toute seule, bien entendu. Enfin, je suis débrouillarde alors bon, pas de soucis là dessus. Je souris et exauce son petit souhait. Ça le détend et je le préfère comme ça que tout stressé comme il pouvait l'être il y a encore une dizaine de minutes. Mieux qu'en première classe. Un large sourire se dessine sur mon visage alors que je l'embrasse et le cherche encore un peu plus. On pouvait rien faire ici mais aucun doute qu'on trouverait un endroit pour faire notre petite affaire. Quand on veut, on peut. Sauf qu'il ne veut plus. Il se penche pour attraper sa coupe et mes jambes glissent sur le sol, me faisant vaciller dangereusement puisque j'étais bien au bord du siège. Une main sur le sol, je me redresse et fronce les sourcils, le questionnant du regard. " Euh, qu'est-ce qu'il vient de se passer là ? "
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   « Monaco, c’est une bonne idée de destination. Je suis sûr que Nemo serait ravi de nous présenter sa famille. » soufflai-je alors que la demoiselle comparait notre destination actuelle à la principauté. « La côte d’azur française, ça me plairait bien… » confiai-je alors avec un sourire. Ouais, enfin, reviens sur terre Cole : là ce n’était pas le programme. Mais c’était amusant d’évoquer nos goûts en matière de voyage. Je me fis taquin après lui avoir proposé de partager ma suite, ce à quoi elle répliqua qu’elle ne serait pas à la rue, qu’elle trouverait quelqu’un pour l’accueillir, que c’était d’ailleurs ce qu’elle avait en tête en venant puisqu’elle n’avait rien réservé. « Les autres ne t’offriront pas le panel de services que tu auras dans ma chambre… » Et par panel de services, je ne parlais pas du all inclusives inclus dans la formule choisie, mais bien aux avantages en nature qu’elle gagnerait à partager mon lit. C’est d’ailleurs avec ces pensées perverses que je lui parlais de mon fantasme de l’hôtesse, fantasme jamais réalisé à cause de ma phobie de l’avion. Mais comme la présence de Kyla à mes côtés avait l’effet de faire se dissiper ma peur, je me sentais d’un coup davantage disposé à jouer. Sauf que quand elle commença à se glisser dans le rôle de l’hôtesse, me soufflant d’une voix chaude, sensuelle, allumeuse, qu’elle était à mon service, elle me parut d’un coup un peu trop à l’aise, comme si ce n’était pas sa première fois et son job d’escort me revint en tête : ce n’était peut être pas la première fois qu’elle jouait ce petit numéro. L’ambiance changea d’un coup, je saisis mon verre, et elle vacilla, retrouvant son équilibre en s’aidant de ses mains. Fin du jeu. « Rien… » répondis-je, boudeur, le nez dans ma coupe…  « C'est aussi le délire de tes clients c'est ça ? » lâchai-je finalement, avec un ton jaloux malgré moi.
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Je l'écoute et souris légèrement. " Je pourrais enfin l'appeler Rainier sans qu'il s'énerve parce que tout le monde l'appelle comme ça là bas, c'est obligé " Parce que oui, j'étais une vraie casse bonbon avec Nemo. Je trouvais son prénom de poisson vraiment pourri et je me faisais un plaisir de l'appeler Rainier François Honoré à tout va, comme j'avais l'habitude de le faire ici. " C'est vraiment joli là haut.. Tu n'y a jamais mis les pieds ? " Demandais-je en fronçant les sourcils. Cannes, Nice, la cité phocéenne, Saint-Tropez ? Ça m'étonne grandement. Surtout qu'il était tout près, en habitant en Angleterre. Une à deux heures d'avion et hop, c'était parti ! D'ici, c'était plutôt huit heures d'avion et deux changements quoi... Mais pourquoi pas. Tant qu'il y a la vue, le soleil et la mer, je ne suis jamais contre... Je le regarde et souris. " Les autres ne sont pas aussi bien que toi, c'est ça ce que tu veux dire ? " Le questionnais-je rapidement, un léger sourire sur le visage. Oui, je suis sûre que c'est ça. Enfin, faut dire ce qui est. Huit semaines avec lui contre huit semaines avec Méline qui risque de ramener n'importe qui dans la suite, le choix est vite fait. Et j'avais fais mon choix il y a déjà un petit bout de temps : c'est lui, lui, LUI. Et personne d'autres. Et puisque je veux que tout se passe bien ici, que ses désirs soient des ordres, je m'applique à la lourde tâche de le détendre comme il faut, d'entrer dans la peau d'une autre. Ça me fait sourire et puis, je préfère qu'il l'assouvisse avec moi son fantasme plutôt qu'avec une vraie hôtesse. Sauf qu'il se redresse, se braque et que je finis à moitié par terre. Well, génial. Et quand j'entends la raison de son retour à la raison, justement, je le fusille du regard, remonte la bretelle de ma combi short et me replace comme il faut dans le fauteuil. Il n'y a plus que mon visage tourné vers lui, mon corps - quant à lui - est totalement fermé. " Anciens clients " Lâchais-je en ne le quittant pas du regard. Ouai ouai, j'ai arrêté tout ça, ANCIEN capiche ? " Et non je ne faisais pas ça avec mes clients. Je leur tenais le bras, je souriais grandement et ça s'arrête là " Soufflais-je en levant les yeux au ciel. " Je me demande pourquoi tout le monde me prend pour une prostituée quand c'est clairement ce que tu penses " Soupirais-je, blessée et vexée. " Tu veux savoir ce que je faisais avec eux ? " Au début, je riais comme une folle. Puis après je ne pensais plus qu'à toi, multipliant les contrats pour pouvoir te voir. Non, je ne lui dirais pas ça. Plutôt crever. " Je m'appelais Eleanor, j'étais en cinquième année de droit pour devenir avocate en droit des femmes, je passais mon temps libre dans des associations pour aider les femmes et les enfants. Oh. Et j'adorais voyager dans les quartiers pauvres du pays pour aider ces gens qui galèrent " J'étais vraiment le cliché de la petite amie d'un grand milliardaire quoi. " J'étais escort, pas prostituée " Soufflais-je en détournant le visage. " Le seul avec qui j'ai couché, c'est toi " Soupirais-je en me versant une coupe de champagne et la finissant d'une traite, sans lui accorder le moindre regard.
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 L’idée d’une visite au pays de notre cher Nemo semblait plaire à Kyla, surtout l’idée qu’elle pourrait le taquiner encore plus là bas. « Si bien sûr, j’aime beaucoup saint tropez d’ailleurs. » Le charme de la province, les maisons colorés, le climat ensoleillé et le défilé de yacht impressionnants sur le port. Oui, j’avais adoré y aller, y amarrer mon voilier… Et j’avoue que cette destination me plairait beaucoup pour cet été, mais c’était vers une contrée moins ensoleillée qu’on se dirigeait. C’était ainsi si on voulait participer au SC, le premier pour moi, alors j’avais estimé qu’il me fallait me faire aux coutumes harvardiennes et suivre le mouvement. Je n’y resterais pas les deux mois à Cap Breton de toute façon. Peut être qu’après Londres, un crochet vers la côte d’Azur serait possible qui sait ? On verra d’ici là… Pour le moment, c’est de l’hébergement de la belle qu’on parlait et du fait qu’elle n’aurait probablement pas les mêmes avantages en logeant dans les suites d’autres summer campers. « Ce que je veux dire c’est que les autres ne te traiteront pas aussi bien que moi… » rectifiai-je alors, grand sourire charmeur pour mieux la convaincre d’investir ma suite pour tout le séjour. Hum, on en reparlera fin juillet ? Ouais ou l’on en reparlera pas, trop occupés à se crier dessus. L’ambiance serait plombée, comme elle venait de l’être un instant avec ma bouderie et mon air renfrogné, nous coupant dans ce petit jeu, ce petit fantasme que j’avais moi même soufflé pourtant. Ses clients. Louis. Les autres vieux machins là. Ca me bouffait. « Anciens clients ouais… » Ouais quoi ? Ouais y’a intérêt ? Non même pas. Je le connaissais son passé, je savais qu’elle ne voulait rien se laisser dicter, je voulais pas qu’elle arrête pour moi, je voulais qu’elle arrête pour elle, parce que c’était pas un métier respecté, qu’elle allait y laisser sa réput’… « T’arrêtes ? T’arrêtes vraiment ? C'est sûr ?» Pas de nouveau date même avec Noah ? Elle me remit les points sur les i concernant ses activités, concernant l’absence de flirt avec ces types, ses clients mais je rageais quand même. Rien que de leur accorder du temps et des sourires ça me mettait hors de moi. « Je ne te prends pas pour une prostituée, je ne peux pas supporter l’idée que qu’un homme ait pu ne serait ce que penser pouvoir t’acheter. » clarifiai-je à mon tour. Elle me dressa le portrait du rôle qu’elle tenait auprès, cette identité bis qu’elle s’était alors créé. « Tu n’as pas fait que coucher avec moi… » Non, tu m’as pris dans tes filets et regarde où nous en sommes désormais… Elle avait saisi sa coupe à nouveau, et ma main alla chercher la sienne, celle qui était libre pour reprendre plus doucement : « Excuse-moi… Mais puisqu’on est ensemble désormais, faut que je sois honnête et je ne supporte pas que t’aies pu faire ça, même si je sais pourquoi tu l’as fait, ce que tu recherchais en le faisant… » Je connaissais la subtilité entre l’escort et la prostituée, je n’étais pas idiot mais mon esprit d’Eliot me poussait à être fermé sur le sujet. On ne se vendait pas, on ne vendait pas son corps, même si en l’occurrence ce n’était pas ses fesses qu’elle monnayait mais son sourire, c’était déjà trop. « C’est bien que tu aies arrêté. » fis-je alors, plus calmement. « Bien pour toi. » Pour moi aussi, visiblement, mais c’était surtout pour son avenir, son bien être, son équilibre que je lui soufflais cela. Puis décidant de me dérider un peu sur le sujet, d’essayer de chasser ce froid que j’avais moi même instauré je demandais : « Tu les faisais tous payer aussi cher que moi ? » Parce qu’elle me l’avait expliqué en long et en large son système de facturation à la tête du client et suivant le degré d’ennui qu’il lui inspirait…
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J'étais une vraie gamine quand je m'y mettais mais j'étais persuadée qu'il aimait ça aussi, un peu du tout. Sinon, il ne serait pas là avec moi non ? C'est ce que j'aimais me dire, encore et encore. Pick me, choose me. Il l'avait enfin fait. Love me. Un jour peut être. Mais il faudrait commencer maintenant, commencer par tout mettre à plat, arrêter de se braquer de la sorte. Je détestais qu'il parle de ce que j'avais pu faire pour me remettre sur les pieds. Pourquoi ? Parce que, putain, quelqu'un allait nous entendre et je n'avais aucune envie de voir mon nom apparaître dans le blog de la nouvelle pouf de Dante. Cambridge Secret avait décidé de plier bagages pour l'été et elle avait bien raison, cette petite garce à la con. " J'ai arrêté Cole. C'est fini " Genre pour de vrai. Je n'aurais plus à jouer les bécasses souriantes pour quelqu'un, plus jamais. " Mon contrat avec Noah était pendant ma période de préavis.. Si tu me l'avais demandé, tu le saurais " Depuis plus de dix jours. Il aurait su que j'avais fait toutes les démarches pour arrêter ce boulot et que pendant mon voyage à Paris, tout avait été définitivement clos. Plus de dossier Carmichael dans les bases de données de cette agence d'escorting. J'étais libre de tout contrat, de tout à vrai dire. J'étais enfin libre. Et heureuse. Je l'avais fais pour moi, n'en ressentant plus le besoin mais aussi un peu pour lui, je ne pouvais pas le nier. Il ne supportait pas que des hommes aient voulu m'acheter et pourtant, c'est ce qu'ils avaient tous fais, m'acheter pour une soirée, pour un repas... Je l'écoute mais ne le regarde pas, ma main dans la sienne, je ne bougeais pas. Il ne supporte pas ? Bien. Tant mieux. Y a des tas de choses que je ne supporte pas dans son comportement et est-ce que je lui en fais la liste ? Il fallait que je me calme et plus vite que ça. C'est mauvais, très mauvais. Ne te braque pas Kyla. " J'ai fais ce que j'ai fais et c'est fini. On va pas en parler cent sept ans non plus ? " Demandais-je en soufflant fortement. " J'en avais besoin. C'était ça ou la drogue. Et la drogue, j'en serai jamais sortie " Parce que ouai, je m'étais tellement défoncée l'année dernière, j'y avais tellement pris goût que je savais très bien que si j'avais pris cette option, je serai surement dans les chiottes entrain de sniffer une ligne de cocaïne. Ou deux, histoire de planer et de finir amorphe. " Je sais bien que ce que j'ai fais est loin d'être explicable mais tu vas devoir faire avec Cole. J'ai fais des erreurs, de graves erreurs dans mon passé, je te demande pas de comprendre... Mais de les accepter. Parce que ça fait parti de packaging " Take me or leave me. Rien que ça... " Et si c'était à refaire, je le referais. Juste pour tomber sur toi en sortant du restaurant... " Soufflais-je en haussant les épaules. Rien ne me prouvait qu'on se serait croisé à un autre moment. Je lui souris et hausse les épaules à nouveau. " J'ai plus autant d'argent de poche mais c'est bien oui " Je ris légèrement. Ça n'avait été que ça au final, un moyen de se faire du fric facilement pour m'acheter de belles choses sans dilapider l'argent que me donnaient mes parents. " J'ai jamais aimé ça tu sais, être réduite à une greluche au joli sourire mais dans ce rôle, j'oubliais tout " J'ai détesté mais c'était si facile bordel de merde ! Si facile pour oublier les coups, les cris, les pleurs et tout ce qui va avec. Le regard triste, la pêche qui avait été présente sur mon visage avait disparu en un claquement de doigt. " J'veux plus en parler. Jamais " Lâchais-je en le regardant droit dans les yeux. " Tu détestes ça, je déteste ça, n'en parlons plus. Je ne veux pas me souvenir de tout ça, de pourquoi j'en suis arrivée là " Soufflais-je, presque suppliante avant de rire à sa question. " Ils payaient plus cher parce qu'ils avaient un contrat de base.. Je t'ai juste mené en bateau et dépouillé parce que tu m'as blessé dans mon égo " Soufflais-je avec un léger sourire. Oui, qu'on soit clair, je serai partie sans rien s'il ne m'avait pas invité à me servir.
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 Je voulais l’entendre me le dire, et c’est ce qu’elle fit, affirmant que c’était bien de l’histoire ancienne, qu’elle avait complètement arrêté ses activités d’escorte. Elle m’expliqua que pour le cas Noah, il s’agissait d’un contrat pendant sa période de préavis, que si je lui avais demandé elle me l’aurait dit… Sauf que, ça faisait plus d’une semaine qu’on était censés ne plus se parler non, qu’elle m’avait demandé de sortir de sa vie après notre discussion houleuse à la Eliot. Donc j’avais préféré tirer moi même des conclusions hâtives et fausses au sujet de sa sortie rémunérée au bras de mon ami. J’avais du mal à dissimuler mon soulagement de savoir cette page de sa vie belle et bien close, comme si ça avait pu être un frein aussi à mon engagement, un frein qui n’avait plus lieu d’être donc et qui me libérait en partie de mes réserves vis à vis de cet avenir qui se profilait pour nous. J’en déliais même ma langue, confiant mon ressenti, mes a prioris sur ce taf qu’elle avait exercé durant quelques mois, bien que je sentais le sujet délicat et qu’elle encaissait mes paroles avec une certaine mauvaise humeur, fuyant mon regard et essayant de clore la discussion. « Kyla… Va pas croire que je te juge, c’est pas le cas. » Tu parles à Cole Wildingham, le roi de la débauche. Je serais bien hypocrite de la juger sévèrement là dessus, alors même que c’est en la prenant pour une prostituée que je l’avais abordée en tout premier lieu… D’ailleurs c’est sur notre rencontre, après m’avoir servi le discours que j’allais devoir accepter ce passé, ses bagages et l’escorting qui allait avec, qu’elle finit par en venir. Mon sourire s’adoucit un peu. « Et moi je pense que quoi qu’on aurait pu faire, on aurait fini par se rencontrer. Toi et moi, Kyla, c’était inévitable. » soufflai-je en m’approchant d’elle pour laisser mourir mes lèvres au creux de son cou. Et puisqu’elle me le demandait, puisqu’elle savait désormais ce que j’en pensais au fond de moi, qu’elle allait surement déjà devoir encaisser les remarques de beaucoup d’eliot et autres de mes proches, j’acquiesçai à sa demande, ne plus en parler. Je voulais juste savoir si les autres payaient plus cher que moi, puisque le tarif était lié à l’ennui de la demoiselle, comme elle me l’avait expliqué à l’époque. « Dis moi alors, si j’avais été moins grossier, combien tu m’aurais pris ? » Allez Kyla, donne moi la note de mes performances, parce que moi c’est dès cette première nuit dans ses bras que j’avais commencé à devenir accro.
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Je détestais parler de ça. Personne ne semblait nous écouter mais je ne savais que trop bien qu'on pourrait vite nous écouter, nous enregistrer et lancer ces mots qu'on s'échangeait, dans notre intimité, contre nous. Aux yeux du monde, je ne serai qu'une ancienne escort alors que j'étais tellement plus et ça, ce n'était rien de le dire. Les gens allaient s'amuser à décrire 23 ans de vie en moins de six mois de vie. C'était du grand n'importe quoi. Mais je n'avais pas d'autre choix que d'accepter, d'encaisser et j'étais prête à le faire. Enfin, je le pensais. Il n'y a qu'une fois devant le fait accompli que je pourrais être sûre de tout ça. Je ne tourne même pas le visage quand il me dit de ne pas croire qu'il me juge. Pourtant, je sais qu'intérieurement, inconsciemment, il me juge, il se dit qu'il est en couple avec une femme qui a passé trop de temps avec des gens qui l'ont payé pour ça. Au final, ce sont eux les idiots dans le tas, ce sont eux qui ont dépensé du fric pour ne pas être seul. Et c'est peut être ça, la richesse, le début de la solitude. Enfin, qu'il juge ou non, il allait devoir accepter parce que je ne pouvais pas enlever ces moments de ma vie et puis, je crois que je n'en avais pas envie. J'étais celle que j'étais grâce - ou à cause - de mes erreurs. Je l'écoute, ses lèvres se posent sur mon cou et je souris légèrement, décidant de me détendre. Il fallait que je me détende de toute façon ou on allait passer un reste de voyage pénible et horrible, chose que je refusais. Je me tourne vers lui et souris légèrement. " Tu le crois vraiment ça ? " Soufflais-je sincèrement. " T'aurais craqué devant une danseuse qui passait sa vie en salle de danse à se démener pour être la meilleure ? " Il aurait craqué pour la lâche que j'avais été en tournant le dos à tout ce que j'aime à cause d'une mauvaise blessure ? Je lui tends la main droite et souris. " Enchantée, Kyla Carmichael " Soufflais-je, comme our recommencer tout ça. Et puis, il parle du prix de mes clients et voulait savoir combien il aurait payé si. S'il avait été moins arrogant, moins blessant. Je dépose mon index sur mes lèvres et fais semblant de réfléchir. Je sais très bien combien je lui aurais payé. " Rien, je t'aurais rien demandé " Soufflais-je avec un léger sourire. " Parce que je suis pas une prostituée " Et toc. Je ris légèrement et souris. " Rien. Ça faisait longtemps que je m'étais pas sentie aussi bien, mise au défi, pas une simple potiche quoi " Et ça avait été agréable... Super agréable. Dès ce moment je m'étais dis que l'escorting n'était pas la solution, qu'il me fallait un homme pour me challenger, me pousser et me faire enrager.
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  Inévitable. J’aimais à croire que d’une façon où d’une autre, on aurait fini par se trouver. Peut être que si j’étais venu plus tôt à Harvard je l’aurais découverte sous un autre jour, peut être que je l’aurais prise pour une coincée et que je me serais laissé prendre au jeu de la dévergonder, peut être que plus tard encore, si j’étais arrivé pendant sa phase en couple avec une femme, j’aurais voulu relever le défi de la faire revirer de bord… Peut être qu’il me manquait aussi des éléments pour envisager tous les scénarios possibles, mais en tout cas, celui où Kyla Carmichael ne faisait par partie de la vie de Cole Wildingham, cela me semblait tout à fait impossible. « Et toi, t’aurais craqué pour le plus insupportable et le plus prétentieux des anglais ? Attends… bah en fait, c’est ce que je suis toujours donc, j’imagine que oui. » soufflai-je avec amusement avant de fondre sur ses lèvres cette fois, pour lui voler un nouveau baiser. C’est que j’y prenais goût, aux baisers en public, même si pour l’heure, aucun de nos compagnons de voyage ne semblait intéressé par nos rapprochements ou notre discussion et tant mieux. C’était la magie de la deuxième classe. Le petit peuple était surement moins vicieux et moins curieux que les gens de la haute. Lorsqu’ensuite, c’est sa main qu’elle me tendit pour se présenter et pour nous lancer une seconde nouvelle rencontre, un petit rire s’échappa de ma gorge. Je saisis sa main pour amener ses doigts à mes lèvres, lui offrant un baise main très gentleman avant de me présenter à mon tour : « Cole Smythe Wildingham. » Et ne relâchant pas ses doigts, je finis par approcher de nouveau mon visage du sien, secouant la tête pour abandonner ce petit jeu : « Non en fait, je veux pas de deuxième première rencontre. La notre était peut être pas parfaite, notre histoire n’est peut être pas digne d’un conte de fée, mais c’est la notre et je l’échangerais contre rien au monde. » Y’avait eu des erreurs de parcours, et encore Kyla n’était pas au courant de toutes. Moi même, j’ignorais encore certains faux pas de son passé. On aurait surement un chemin semé d’embuches qui nous attendait, les autres ne nous feraient pas de cadeaux, mais j’étais exactement là où je voulais être : avec elle. Et c’était tout ce qui comptait. Et son aveu final, celui selon lequel elle ne m’aurait rien pris, parce qu’elle n’était pas une prostituée, et parce qu’elle avait alors passé un très bon moment. « T’es pas une simple potiche. Tu l’as jamais été et tu le seras jamais. T’es Kyla Carmichael. » Je marquais une pause. C’était le moment où je devais ajouter son titre fictif de princesse de Miami derrière mes mots non ? Non, j’avais d’autre mot pour la qualifier, un titre bien plus révélateur, qui engageait bien plus mes sentiments aussi. «Ma petite amie. »
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Tout aurait pu être différent mais rien ne l'était, au final. On s'était rencontré dans des circonstances qu'on ne raconterait jamais à nos enfants si on arrivait à ça, un jour ou l'autre. Mais c'était notre histoire. Je ne cessais de douter que dans d'autres circonstances, on se serait rencontré. Quoi que. C'était par défi qu'il avait croisé mon chemin et j'étais plus qu'un défi à l'époque. Marc avait essayé de me faire sortir, bouger, en vain. Ça n'avait jamais fonctionné et peut être que Cole y serait arrivé. Oui, peut être. Mais c'était une autre version de moi qu'il avait rencontré et il avait craqué de la même manière, visiblement. Je l'écoute et ris légèrement. " Je pense que tu m'aurais fais peur oui ! " Soufflais-je en riant. Ouai, je serais partie en courant dans la position opposée. " Mais ouai... Peut être que t'as raison " Peut être qu'on aurait quand même fini dans les bras l'un de l'autre au bout d'un moment, qu'on n'aurait fait plus qu'un comme c'était le cas à l'heure actuelle. Mais je crois qu'à l'époque, j'aurais été incapable de lui promettre de ne pas l'étouffer, complètement paranoïaque, surtout avec ma soeur dans le coin. Je le représente à lui et rougis légèrement quand ses lèvres s'écrasent sur ma main et qu'il finit par s'approcher de moi. " Pas digne d'un conte de fée ? Pourtant je suis une princesse " Ironisais-je simplement en caressant le dos de sa main avec mon pouce. " Notre histoire ne ressemble à aucune autre, c'est ça quand on est unique " Soufflais-je avec un sourire sur le visage. Et je ne voulais l'histoire de personne. Je voulais la mienne, ma belle histoire. Et moins belle de temps à autre. Mais je n'avais rien à envier à qui que ce soit. Parce que chaque histoire était un bel et gros iceberg. La partie immergée était bien plus grosse et catastrophique que ce que la partie émergée voulait bien montrer. Je souris à ses mots. Je ne suis pas une potiche. D'accord. Je suis sa petite amie. Un large sourire se dessine sur mon visage et je l'embrasse, un énorme sourire collé sur le visage. Je me trouve vers la voisine de l'autre côté du couloir et l'interpelle. " Je suis sa petite amie " Elle me regarde, lève les pouces et l'air et j'éclate de rire en me tournant vers Cole. Vers mon petit ami. " Je vais adorer que tu m'appelles comme ça " Soufflais-je avant de fondre sur ses lèvres et de l'embrasser avec passion. Un des nombreux qu'on échange pendant ce vol. On a quitté le sol américain célibataire et on atterrit sur le sol canadien ensemble. À voir comment on quittera Cap-Breton, handicapés que nous sommes.

rp terminé.
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