SO IT'S GONNA BE FOREVER OR IT'S GOING DOWN IN FLAMES + ALEZAEL

Bien sûr qu'elle avait eu raison. Alex, c'était la première personne pour qui elle s'était vraiment battu. Elle avait toujours abandonné. Tout. Que ça soit elle ou bien même ses projets et pourtant, pour Alexander, elle s'était battus. Et elle avait tellement eu raison, de s'acharner, de croire. Parce que ce qu'il vivait là, c'était la plus belle des histoires. Et jamais ça ne devait s'arrêter, sous n'importe quel prétexte. Plus que jamis amoureuse, elle le suivait faisant le chemin inverse pour retourner à la voiture. Et voilà, c'était terminé. Ils allaient retourner à l'hôtel, boucler leurs valise et reprendre la direction de l'aéroport pour rentrer chez eux. Mais elle osait croire que le conte de fée ne s'arrêterait pas là, qu'il perdurerait même à Boston. Elle entrait dans la voiture, continuant à sourire bêtement, des étoiles pleins les yeux. Et à peine le chauffeur avait-il démarré que les lèvres d'Alex venait se coller aux siennes quasi la totalité du trajet. Mh, peut être qu'il avait de nouveau en tête ce qu'elle avait pu lui promettre avant de partir pour la tour eiffel. C'était probable ouais. Sauf que là, le chauffeur aurait probablement un peu trop pleine vue sur ses fesses et.. Fallait peut être pas abuser. « Attends ici s'il te plait, j'arrive » Elle arquait un sourcil intriguée alors qu'Alex quittait la voiture dans la précipitation. Wtf ? Elle avait raté un épisode ou ? Et finalement la portière s'ouvrait de son côté et elle retrouvait le Mather qui semblait.. Stressé ? Elle posait pourtant sa main dans la sienne sortant de la voiture, se demandant ce qui était en train de se passer. Parce que ouais, elle comprenait pas. Ils étaient dans un parc, absolument pas à l'endroit où ils auraient du être et.. Ouais, c'était vraiment beau. Elle tournait ses yeux vers Alex, le regard chargé d'incompréhension. Tu fais quoi là ?

Se retrouver dans un parc, c'était tellement pas la même chose que l'hôtel, alors ouais, je pouvais comprendre pourquoi elle était dans l'incompréhension la plus totale. Mais voilà, c'était une surprise que je préparais depuis Boston et j'avais pas tellement envie que tout soit niqué par le moindre petit obstacle. Main dans la main, je l'attirais avec moi jusqu'au banc qui se trouvait non loin de l'entrée du parc mais assez éloigné pour qu'on soit isolés elle et moi. « Shh... » Je posais mon doigt sur ses lèvres, qu'elle arrête de se poser trop de questions. C'était quand même assez stressant comme ça et j'avais pas tellement envie qu'elle en rajoute une couche. « Installe toi sur le banc et... écoute moi » Dès qu'elle était positionnée, face à moi et clairement attentive à mes moindres faits et gestes, je pouvais commencer. J'avais pas de feuille ni rien du tout, c'est au feeling et j'osais espérer que ça allait faire son petit effet. « Az.. je t'aime. Genre.. vraiment, je t'aime et j'sais que je suis pas parfait. J'ai mes défauts et t'as les tiens. Nous deux c'est pas vraiment la perfection aux yeux des gens, mais on s'aime et on est soudés. Tu me pardonnes quand je faute et je ne saurai que te remercier pour ça. Tu es forte et tu sais encaisser les coups » Enfin, c'était de ma faute si elle faisait ça, mais c'était quand même une preuve de sa force et je l'admirais pour ça. « Tu es ma bouée de sauvetage quand je me noie. Tu es ma bouffée d'air frais quand je m'étouffe. Tu es mon paradis dans l'enfer que je vis... J'te mérite pas, je le sais et je me demande tous les jours comment tu fais pour me supporter... et pourtant, j'ai aucune envie de te voir partir. Tu es mienne et je veux pas que tu sois à quelqu'un d'autre... tu as l'étiquette de “copine” ou encore “mère de mon enfant”... et maintenant, je te demande si tu veux porter l'étiquette “épouse”..? » Demande en mariage ? Aussi tôt ? Ouais, clairement. Mais je n'avais plus envie de perdre la moindre seconde. J'ai failli la perdre à plusieurs reprises et la naissance d'Hendrix m'a montré à quel point elle m'était indispensable. On était une famille, elle, Hendrix et moi. Et je voulais l'officialiser.

Parce qu'elle comprenait pas, elle comprenait pas du tout. Il devaient rentrer à l'hôtel et il était en train de l'entraîner dans un parc. Forcément qu'elle posait des questions, c'était d'Azraël dont on parlait. La nana la plus curieuse au monde. Elle comprenait pas ce qui était en train de se passer et.. Ouais, elle voulait des réponses. Sauf que.. Il posait un doigt sur sa bouche lui faisant bien comprendre qu'elle devait se taire. Ouais mais ça, c'est le genre de truc qui à tout l'effet inverse sur la brune. Elle avait encore plus de question pour la peine et ils arrivaient sur ce banc, entouré de fleurs, il lui demandait de s'assoir ce qu'elle faisait sans broncher toujours complètement intriguée par ce qu'il était en train de faire. C'était quoi ce cirque en fait. Et il était là, face à elle, elle avait ses yeux plantés sur lui, attendant de comprendre. Elle avait bien comprit qu'il ne fallait pas qu'elle lui coupe la parole et elle mettait toute la bonne volonté possible pour ne vraiment pas le faire. Croisant ses bras autour d'elle, elle attendait simplement qu'il prenne la parole ce qu'il ne tardait pas à faire. C'était.. Une déclaration ? Quelque part, elle savait pas à quoi s'entendre. Elle avait envie de lui dire qu'elle l'aimait aussi mais elle se taisait comme il le souhaitait. Et au fur et à mesure de ses paroles, y avait ses yeux qui s'agrandissait un peu plus. Le choc, l'émotion. Elle savait pas trop. Mais est ce qu'il était en train d'en venir à.. Ce qu'elle pensait ? Elle tournait subitement la tête cherchant la caméra qui lui prouverait que c'était une blague. Mais non, rien. Juste eux deux et la voix d'Alex qui continuait à enchaîner les mots. tu as l'étiquette de “copine” ou encore “mère de mon enfant”... et maintenant, je te demande si tu veux porter l'étiquette “épouse”..? Elle le regardait à nouveau, d'un air perdu. Elle avait bien entendu ? Il avait dit.. Epouse ? Je.. T'es en train de me demander en mariage là ? C'était.. Inattendu. Soudain. Précipité ? Elle avait même pas les mots pour correctement qualifier ce qu'il était en train de faire mais.. Elle sentait son coeur redoublait d'intensité dans sa poitrine. Elle avait les larmes qui montaient aux yeux, la voix qui s'étranglait quand elle tentait de reprendre la parole. Mon dieu, Alexander était en train de lui demander de l'épouser. Je.. Je.. Bien sûr que je le veux. Elle avait quitté le banc cette fois faisant un pas vers lui. Je t'ai déjà dis que je voulais faire ma vie avec toi.

Je ne sais pas trop ce qu'elle allait répondre. C'était stressant en vrai et je ne sais pas pourquoi je me suis lancé là dedans. Surtout pour marquer le coup en fait, je sais plus trop. Le fait est qu'elle était là, face à moi et que je venais de lui demander de m'épouser. Ouais, une demande en fiançailles, c'était quand même assez abusé. Précipité et abusé. Mais c'était nous et je pense que ça prouve à quel point je tenais à elle pour me lancer dans ce genre de déclaration, moi l'homme le moins romantique du monde. J'avais parlé avec mon coeur -et une pointe de stress- et maintenant, elle était sous le choc, me demandant confirmation de ce que je venais de faire. Ouais, je venais de la demander en mariage et j'osais espérer qu'elle allait accepter. Hoche la tête, souris comme un con, montre l'appréhension. C'était comme ça que j'avais ensuite la réponse de mon amoureuse. Elle avait dit oui et mon sourire s'était agrandi puissance dix mille. « Oui ? T'as dit oui ? » Je franchissais l'espace qui nous séparait pour venir la prendre dans mes bras avant de l'embrasser amoureusement. Elle avait dit oui. Oh putain. « Maintenant suis moi » J'attrapais sa main après m'être reculé et puis je l'attirais avec moi sur nos pas, à l'extérieur du parc pour retrouver la voiture. Et puis là, nous n'étions plus seuls. Il y avait le chauffeur ... et puis le maire de l'arrondissement dans lequel nous étions. Sourire sur les lèvres, j'indiquais que oui, elle avait dit oui et nous pouvions procéder à ce que j'avais prévu : le mariage. « Bonjour monsieur le maire, ravi de voir que vous avez pu faire le déplacement et accepté cette demande un peu particulière. Je vous présente Azraël, ma fiancée... la future mariée. » Oui, si on venait de se fiancer y'a quelques instants, on allait également se marier. Et autant dire que c'était ça la réelle surprise.

Elle lui avait dit. Peut être pas des millions de fois mais elle lui répétait tellement souvent qu'elle l'aimait, qu'elle le voulait lui et personne d'autre que c'était logique au fond. Alors bien sûr qu'elle disait oui. Bien sûr qu'elle le voulait et.. Mon dieu, il venait de lui demander de l'épouser. C'était.. Elle s'y était tellement pas attendu. Elle aurait bien sûr tout le temps de le réaliser par la suite, c'était juste des fiançailles et.. Après tout ça y aurait l'organisation du mariage, prévenir les proches. Pour sûr que ça allait leur faire un choc. Même elle elle avait du mal à réaliser. Bien sûr que j'ai dis oui Ouais bon malgré elle y avait une larme qui venait rouler sur sa joue. L'émotion quoi. Mais come on Alex, dans quel monde est ce qu'elle aurait pu dire non en fait ? C'était le truc le moins probable au monde. Tu le vois pas à quel point elle t'aime ? Parce que putain, c'est limite inscrit sur son front. Tout son monde, il tourne autour de toi Alex et si elle te pardonne tout et n'importe quoi c'est pas pour rien. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, elle était dans ses bras, ses lèvres sur les siennes et.. Mon dieu, il lui avait demandé de l'épouser. Quoi ? Le suivre où ? Il avait déjà fait assez de mystère pour aujourd'hui en fait. Elle était pas certaine de pouvoir en supporter plus. Pourtant, elle se laissait traîner jusqu'à la voiture et.. Y avait quelqu'un d'autre en plus du chauffeur. Ok, là elle ne comprenait plus rien. Elle regardait Alex, elle regardait l'inconnu et.. Non, ça voulait pas lui monter jusqu'au cerveau. Le maire ? C'était quoi cette blague ? Attends.. Attends.. Petit à petit, la réalité faisait son chemin et elle regardait une nouvelle fois Alex. Maintenant ? Mais.. Ils.. Là de suite ? Je.. Respire, expire. Elle était totalement en panique la brune. Elle s'était déjà pas attendu à cette demande de la part d'Alexander mais là, c'était encore pire. Je vais me marier maintenant.. Tu vas m'épouser là de suite ? Genre réellement. C'était pas une blague ?

Je sais pas pourquoi j'ai préparé tout ça, c'était quand même un grand pas dans notre vie. Mais je sais pas, je voulais lui montrer que mes sentiments étaient sincères, que je m'engageais à fond dans cette relation et que je ne prenais pas ça à la rigolade. Alors j'avais planifié ce voyage et maintenant, je la demandais en mariage. J'avais peur qu'elle dise “non” parce que c'était une chance sur deux. C'était flippant. Mais elle avait dit oui, elle l'avait dit et j'en revenais juste pas. Pourquoi je me sentais comme ça ? Toujours aussi flippé ? J'en sais rien. Mais du coup, c'était le moment d'aller jusqu'à l'autre surprise. Main dans la main, je l'attirais avec moi vers la voiture où se trouvait le chauffeur mais également le maire de l'arrondissement de Paris où on se trouvait. Et là, elle comprenait ce que j'avais en tête. Elle bégayait, clairement surprise par la vitesse dont se passaient les choses et je pouvais le comprendre. Mais le stress me gagnait. Et si elle voulait pas ? Et si elle voulait tout organiser, avoir tous nos proches avec nous ? C'était possible après tout. Je sais que moi, mes proches m'en voudront aussi un peu, n'ayant pas pu être là lors de la première cérémonie que j'avais fait avec Billie, deux ans auparavant. « Je... ouais, enfin si tu veux. Si tu veux pas j'comprendrais mais... ouais, je veux que tu sois ma femme.. maintenant » J'avais les bagues, j'avais une robe dans le coffre si jamais elle souhaitait avoir une robe blanche. Puis même qu'un photographe avait fait le déplacement pour qu'on immortalise tout ça. J'avais fait les choses en grand pour ce jour particulier et j'osais espérer pour quelque chose.

L'information, elle avait un peu du mal à passer. Bien sûr que c'était beau et.. Ouais, c'était beau. Mais elle avait rien vu venir la brune et là, elle était sous le choc. Il venait de la demander en mariage et quand elle croyait qu'ils auraient tout le temps de préparer tout ça en rentrant à Boston, elle comprenait qu'en fait, ça allait s'passer sur le moment. Qu'il avait tout prévu pour que ça soit fait sur l'instant et que si elle acceptait, elle serait probablement mariée dans moins d'une heure. C'était rapide quelque part, elle avait à peine vingt et un an, elle venait d'avoir un enfant et maintenant, elle allait se marier. C'était absolument pas les projets qu'elle avait fait. Non, elle, elle avait pensé obtenir son diplôme, intégrer une grande compagnie de danse et parcourir le monde avec. A la place de ça, elle était maman, Elle devait abandonner son rêve et.. Ses yeux s'posaient sur Alex l'air perdu. Est ce que c'était ce qu'elle voulait vraiment ? Oui. Bien sûr qu'elle voulait passer sa vie avec lui, ne jamais le quitter. Il lui avait prouvé pendant tout ce week end tout ce qu'il pouvait lui apporter. Mais elle était jeune, elle n'avait pas assez profité de sa vie et peut être que tout ça, ça allait la brimer. Elle regardait tour à tout le Maire, le chauffeur et l'homme qui venait de la demander en mariage. Mon dieu mais.. Comment est ce qu'elle n'avait pas pu voir tout ça venir ? C'était préméditée, y avait de l'organisation et.. Depuis combien de temps est ce qu'il avait ça en réserve ? La brune, elle était paumée. Elle était réellement paumée et des tas de questions fusaient dans sa tête comme pour lui permettre de prendre une décision. Au final, les choses étaient claires. Elle aimait Alex. Elle l'aimait assez pour se battre pour lui, pour lui pardonner chaque erreur. C'était pas un amour totalement surfait, c'était quelque chose de véritable. C'était ça le vrai amour et au fond d'elle, elle savait qu'elle ne voulait pas le perdre. Maintenant.. Elle le regardait hochant finalement la tête. Oui, bien sûr qu'elle le voulait. Je.. Je sais que je suis pas la personne la plus parfaite sur terre et que par moment, je peux être totalement ingérable. Je sais que je crise beaucoup trop et que parfois avec mes mots je te fais beaucoup trop de mal mais.. Je sais aussi que je t'aime. Je t'aime plus que j'ai jamais aimé personne et s'il y a bien une personne avec qui je dois passer ma vie, c'est toi. C'est toi et ça sera toujours toi Alex. Je t'aime d'une force inimaginable. T'es mon âme soeur Strudwick et.. Oui je veux t'épouser. Maintenant, demain, dans dix ans. Ma réponse sera toujours la même parce que c'est avec toi que je veux partager ma vie.

Dans ce genre de moment, j'aurais bien aimé pouvoir lire dans son esprit, savoir ce qu'elle pensait et être dans la confiance la plus totale. Sauf que je n'avais pas ce pouvoir et maintenant, j'étais le cul entre deux chaises. Soit j'étais un homme et je restais, qu'importe sa réponse, et ma fierté en prend un coup. Soit je m'enfuyais. Mais ça, je pouvais pas le faire, je pouvais pas la laisser toute seule ici, à Paris. J'avais besoin d'elle, besoin de sa présence et de son amour. Alors je prenais sur moi, attendant alors une simple réaction de sa part. Et voilà qu'elle le disait. Maintenant. Elle voulait m'épouser maintenant et un sourire naissait encore une fois sur mon visage, alors que je m'approchais pour l'embrasser encore une fois. « Je t'aime tellement.. » Le coeur battant, je me reculais, prêt à lancer cette cérémonie inédite. « On a le témoin, le maire. Tu veux une robe ? Y'en a une dans le coffre. J'ai un costard aussi. J'ai des bagues et puis un photographe. On peut faire ça ici ou dans l'église à côté mais on est pas croyant alors c'est pas vraiment utile. Il y a ce banc où j'viens de te demander en mariage, c'est beau et romantique » Je paniquais ? Légèrement ouais, je venais de dire tout ça d'une traite, ne sachant reprendre ma respiration qu'à la fin de ma tirade. On allait se marier, partager le même nom, non pas par notre histoire commune mais parce qu'on sera mari et femme. « Demande ce que tu veux et tu auras » J'avais ses mains dans les miennes, le regard posé sur elle en attente de ce qu'elle voulait. C'était son jour et fallait que ce soit parfait.

C'était dit. Bien sûr qu'elle lui avait déjà dit qu'elle l'aimait mais jamais encore elle ne lui avait fait de déclaration pareil et là, elle avait juste senti qu'il était temps. Temps de lui dire tout ce qu'elle avait sur le coeur. C'était le bon moment puisqu'il venait de lui demander de l'épouser. Maintenant. Elle se laissait embrasser souriant timidement avec qu'Alex ne se lance dans une tirade assez.. Ok, fallait qu'il respire là. Elle réprimait un rire posant sa main sur sa joue pour le calmer. Hé, respire Alex, tout vas bien. Qu'elle disait avec douceur alors qu'il attrapait ses mains. Fallait pas qu'il panique comme ça. Bien sûr que c'était stressant mais il venait de lui faire passer un week end de rêve, cette surprise était magique alors très honnêtement, elle se fichait du reste. Elle avait pas besoin d'une cérémonie majestueuse tant qu'elle l'avait lui. C'était la seule chose qui comptait vraiment au fond. J'ai besoin de rien Alex Vraiment. Elle avait pas de demande farfelu, même la robe elle s'en fichait au fond. Souriant une nouvelle fois elle posait doucement ses lèvres sur les siennes avant de reprendre. On va se changer et on se rejoint dans dix minutes au banc ? Pour se marier. Mon dieu, elle allait devenir la femme d'Alexander. Vraiment. Ce ne serait plus sa copine mais sa femme. Ils étaient en train de faire un vrai engagement. C'était.. Enorme.

J'allais me marier. Pour la deuxième fois, j'allais me marier et j'étais stressé. Quand je me mettais à parler, c'était tout d'une traite que je parlais à ma petite amie-fiancée-future mariée. Elle se mit à me rassurer, sa main sur ma joue, avec des paroles tendres et douces. Mais le fait est que ça allait se passer et je me rendais encore plus compte de l'ampleur de l'acte à présent. On allait se marier. « T'es sûre ? » Ouais elle était sûre. D'ailleurs, elle prenait en main les choses. Un baiser et on se retrouvait dans dix minutes, tous les deux prêts pour la cérémonie improvisée dans ce parc parisien. J'avais mis un costard tout blanc. Le pantalon, la veste, la cravate. Tout blanc. Et j'avais hâte de la voir elle aussi dans sa robe, choisie par mes propres soins. En même temps, j'avais pas le choix que de le faire moi-même puisque personne n'avait été dans la confidence. Face à la voiture, les bagues dans mes mains, j'attendais qu'elle débarque avec sa robe. J'avais hâte, j'avais vraiment hâte de la voir, elle qui allait être ma femme. Ok, mon coeur battait encore plus fort.