Matthaël ► Call my name and save me from the dark

Call my name and save me from the dark

Je viens de me laisser lourdement tomber sur la chaise que j'occupais avant la sortie du médecin. Il vient de nous informer de l'état de la blonde et même si elle est stable présentement, elle est dans le coma et il faudra attendre les jours à venir, sauf que ça n'augure rien de bon… Je le sais, je ne suis pas qu'on, ma mère est neuro-chirurgienne, je sais qu'un coma, c'est jamais bon et plus il dure plus il risque d'y avoir des séquelles… Je déglutis alors après avoir essayé de parler pour dire je ne sais trop quoi, parce que j'ai l'impression d'avoir la tête complétement vide, je suis incapable de penser quoi que ce soit là. Je devrais être soulagé, mais ce n'est nulle-ment le cas… Je suis juste perdu et quand Matthiew vient devant moi, se mettre à genoux pour me montrer qu'il est toujours là et tenté de me rassurer, je ne fais que soupirer, parce que j'aimerais pouvoir me fier à ses paroles, sauf que j'en suis bien incapable… "Tu… Tu restes avec moi cette nuit ?" Le questionnais-je alors ? parce que j'avoue que j'ai peur de me retrouver seul là, j'ai peur aussi de le voir partir et faire un accident également, j'ai envie de le garder près de moi pour être sûr qu'il ne lui arrive rien de mauvais… Je baisse alors la tête, mes mains glissant à l'arrière de mon crâne. "C'est ma faute Matthy… J'aurais dû aller la chercher." marmonnais-je alors, lui disant malheureusement ce qu'il ne voulait pas entendre, mais maintenant qu'il y avait quand même un petit espoir qu'elle s'en sorte, je pouvais extérioriser un peu tout cela non ? Je n'avais pas intérêt à être une loque quand elle se réveillera.

   

Jaysaël se laisse tomber sur la chaise qu'il vient de quitter, accueillant la nouvelle comme on reçoit une tonne de brique sur la tête. Elle est dans le coma. Vivante, stable, mais son état n'est pas le plus encourageant. ...un pas à la fois : elle est vivante. Je tente de le rassurer, ne croyant pas à moitié ce que je dis. Je ferais peut-être mieux de me taire, tant qu'à ça... Son soupir me confirme ma pensée. - Tu… Tu restes avec moi cette nuit ? -Bien sûr, affirmais-je sans hésitation aucune, en caressant sa joue de mon pouce. Et puis, selon notre échange de textos récents, c'était sensiblement ce qui était prévu. - Tu veux rentrer à la Winthrop ou tu préfères allez ailleurs? Le questionnais-je. J'eue un instant la pensée que, pour une fois, je ne détonnerais pas si je mettais les pieds à la Winthrop. Après tout, mon look débraillé quotidien s'accordait très mal à la maison rouge. Sinon, on pouvait bien rentrer à la Lowell ou chez Jason. Et si je me souvenais bien, Jaysaël partageait un appartement avec son frère aussi, non? Lorsqu'il baisse la tête et fait passer ses mains à sa nuque, je retire les miennes de son visage en une dernière caresse avant de les poser sur ses genoux. - C'est ma faute Matthy… J'aurais dû aller la chercher. - Ce n'est pas de ta faute, Jaysaël, répêtais-je. C'est une fatalité de la vie et malheureusement on y peut rien. Te répêter que tu aurais du y aller ne changera rien, Jay : on change pas le passé. Maintenant, tu peux seulement attendre, laisser les médecins faire leur boulots et attendre qu'elle se réveille.

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La proximité de Matthiew a quelque chose de réconfortant, comme la caresse de ses doigts sur ma joue... Je ferme un peu les yeux pour tenter de me concentrer sur cette petite preuve de douceur alors que je finis par lui demander s'il accepterait de me supporter dans cet état pour la nuit... La soirée que j'avais prévu, elle est bien loin d'avoir lieu là... Il n'y a rien de bien, de beau, d'amélioré dans tout ça. C'est juste encore plus le bordel. Il me demande alors où je veux aller... "Je... J'en sais rien..." La Winthrop house ne me semble pas une bonne idée étant donné que j'ai passé quand même du temps avec elle dans ma chambre et qu'il y a le risque que j'y pense, que je n'arrive pas à oublier son état et l'appartement que je partages avec mon frère et un autre Winthrop, ce n'est pas le mieux pour être tranquille non plus... Alors, peut-être que dans un sens, je dis cela pour qu'il choisisse ou bien encore me propose une autre alternative ?

Je me penche alors en avant, me refermant un peu sur moi-même à cause de mes pensées, de la culpabilité que je ressens alors qu'elle est dans cet état, j'en fais part à Oliver, encore une fois avec des mots mieux ordonnés, plus logique, parce que c'est ce que je pense et ce que je ressens... Cela ne lui plait pas, je le sais bien, mais je n'arrive pas à penser comme lui, à me dire que non, ce n'est pas ma faute... Je déglutis alors. "Et si... Et si elle ne se réveille pas ?" articulais-je alors difficilement, retenant un nouveau sanglot.

   

J'hoche simplement la tête à son hésitation. S'il me laisse gêrer cette question, je prends par proximité et logique : chez Jason. Ça nous permettra de revenir rapidement s'il y a un changement. Je ne sais pas ou se trouve son appartement, mais il est près de l'uni. La Winthrop et la Lowell sont toutes aussi loin. De plus, je ne sais pas si mes colocs seront là et j'ai plus ou moins envie de rentrer pour trouver la porte barrée parce que l'un des deux est en train de fêter sa soirée de bal! Gardant contact avec Saël, je sors rapidement mon cellulaire et envoie un message à mon frère, comme quoi je rentre cette nuit, que je ne sais pas quand, que je ne serai pas seul et que, non, il n'a pas besoin de mettre des bouchons pour dormir s'il ne veut pas entendre son petit frère. Parce que moi, je vais bien, mais Jay, ça va pas. A peine, j'amorce un mouvement pour mettre l'appareil au fond de ma poche, qu'il vibre m'affichant une connerie que mon ainé à écrit. Sa façon de me dire que la porte est ouverte pour qui a besoin et que je n'ai pas à hésiter si nous avons besoin d'aide. - On part quand tu veux, lui indiquais-je. On pourra revenir plus tard aussi. Souriant doucement, je reporte mon attention sur le blond devant moi, qui est presque aussi perdu que lorsque nous sommes arrivés. Je tente de le rassurer comme je peux, essayant de le convraincre alors que je ne crois pas mes propres paroles. - Et si... Et si elle ne se réveille pas ? Jay ne me demande pas ça. - Elle se réveillera Jaysaël, affirmais-je avec plus d'aplomb que je ne me croyais capable. Elle se réveilla, mais ça prendra du temps. J'en sais rien. J'en ai aucune idée, mais j'essaie une fois de plus de le convaincre, de le rassurer. Tout ira bien. Du moins, je le souhaite.

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Partir... Oui, il faut, on ne peut pas rester là. Pourtant, je ne bouge pas encore, je reste assis sur ma chaise alors qu'il pianote sur son téléphone pour sûrement envoyer un texto. Je ne cherche pas à savoir, parce que ça ne changera rien à la situation actuelle... Je lui laisse alors entendre une sorte de supplication parce que je veux qu'il me rassure en quelque sorte, qu'il me dise ce que j'ai besoin d'entendre et il le fait, parce que je ne lui laisse pas le choix, mais en même temps, ça me fait du bien, ça me soulage un peu, même si je me doute bien que ça ne sera peut-être pas le cas... J'ai besoin qu'il me dise des choses positives comme cela parce que je suis incapable de réellement les penser par moi-même. Je ne vois que le côté négatif des choses là... "Oui..." Murmurais-je alors en essayant de le croire, de me dire que c'était la seule possibilité qu'il y aurait. Il faut se convaincre soi-même pour pouvoir avancé parfois... Je me redresse alors et essaie de sourire un peu. "Elle se réveillera." Repris-je alors pour tenter de continuer de me convaincre alors que je regarde Matthiew en étant complètement hésitant...

Je me lève alors doucement, cherchant le contact avec l'artiste pour marcher à ses côtés, pour continuer de sentir sa présence et sa chaleur, parce que j'en ai besoin... Je n'ai pas du tout envie de me sentir seul ce soir, cette nuit ou même demain matin. J'ai envie d'être un peu rassurer, comme un enfant quand il va trouver ses parents parce qu'il a peur du monstre caché sous son lit ou bien même dans le placard...

   

Je ne le forcerai pas à rentrer, mais lorsqu'il me dit qu'il ne sait pas où aller, je comprends que c'est à moi de décider et je prends pour la proximité, la logique et, d'un certain sens aussi, la paix. Allez chez mon frère, ça me garanti qu'il n'aura pas à faire bonne figure, qu'il n'aura pas à se retenir et que s'il craque, je serai là. C'est aussi le seul des choix que je connaisse qui est à Boston et non Cambridge : si Jaysaël se fait encore contacter par un ami ou un membre de la famille, on sera plus rapidement rendu à l'hôpital. Une fois de plus, il me fait par de ses craintes. Et si elle ne se réveillait pas. Je ne sais pas. Je lui réponds pourtant avec une confiance que je n'ai pas, lui assurant que la blonde se réveillera un jour, qu'il faut seulement attendre. Malheureusement, c'est le temps qui dira. Il murmure un "Oui" hésitant et je le sens tenter de se rassurer, répêtant mes paroles. J'hoche la tête.   - Elle se réveillera, répêtais-je à mon tour pour l'aider à se l'ancrer en tête. Lorsqu'il amorce un mouvement pour se lever, je me déplies également, retenant grimace et exclamation de douleur : la cheville n'a pas trop apprécier la soirée apparemment! Les premiers pas me sont hésitants, mais je tâche de faire bonne figure et de ne rien montrer à Saël, il trouverait le moyen de s'en vouloir pour ça aussi s'il voyait que je boites! Alors qu'on quitte la salle d'attente, je passe ma main dans son dos, le frictionnant légèrement avant de la poser sur son épaule. Une fois à l'extérieur, je repère un taxi et l'on s'y faufile. Donnant l'adresse de mon aîné, le taxi démarre et j'attire Saël à moi, passant un bras autour de sa taille, cherchant de nouveau à le rassurer à lui montrer que je suis là s'il a besoin. Le chemin est beaucoup moins long qu'à l'aller et aussi moins stressant, la destination atteinte, le lui prends doucement la main et l'entraine jusqu'au perron, veillant à ce qu'il ne se casse pas la gueule dans les quelques marches. Sortant mes clés, je nous fais entrer, faisant un signe à Jaysaël pour qu'il fasse le moins de bruits possible, même si je doute qu'il soit en état pour en être réellement capable. Ça n'empêche que l'aurore se pointe et que, si je doute que Jason dorme réellement - frère poule -, Shirley, elle, doit dormir et je ne tiens pas à la réveillée. Ayant verrouillé derrière, je nous fais gagner la chambre qui m'est attribuée. Lorsqu'on y est, porte fermée, je me tourne vers Saël. - Tu veux quelque chose à boire, manger, n'importe, ou tu veux essayer de dormir? Lui demandais-je.

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Sans dire un mot, on se lève et quitte les lieux, je ne cherche même pas à voirle frère de Lottie pour lui signifier le départ je ne sais pas où il est, je sais juste que je ne peux pas voir mon ex ce soir, parce qu'il est trop tard, ou bien, peut-être trop tôt, combien de temps avons nous passé ici ? J'en sais trop rien... Marché à côté d'Oliver comme un automate, je baisse la tête en sentant sa main dans mon dos. Je dois avoir l'air pitoyable.

Entrant dans le taxi, je me laisse retomber un peu sur lui, posant ma tête sur son épaule, en recherchant encore de sa présence, de son soutien, j'ai réellement besoin de lui là. J'apprécie d'ailleurs la présence de sa main sur ma taille. Je le laisse ensuite prendre ma main et m'entraîner hors du taxi, le suivi sans même me questionner sur le lieu d'arrivée... Je rentre à sa suite et le suit toujours. Je suis un peu comme un petit chien là, qui suit son maître, qui fait tout ce qu'il lui dit.

On se retrouve alors dans une chambre, probablement la sienne... Je m'avance alors pour m'installer sur le bord du lit, assis, je soupire une nouvelle fois alors qu'il me demande ce que je veux. Je relève le regard vers lui et le fixe un instant ne sachant pas moi-même ce que je veux à cet instant. Il ne me semble pas avoir faim, peut-être ai-je soif ou sommeil ? Je ne sais pas, mais au final je bouge, restant assis sur le lit, je tends les bras vers lui pour lui faire comprendre que je le veux dans mes bras, que tout ce que je demande au final, c'est sa présence, me montrer égoïste, rester avec lui, profiter de sa chaleur pour aller un peu mieux, peut importe si pour Lottie cela n'est pas sympa, mais de toute façon, je comptais la quitter alors j'ai bien le droit d'avoir une étreinte du blond non ? Alors, je reste là, les bras tendus vers lui en le regardant pour qu'il s'approche et vienne dans mes bras, si bien entendu, il le veut bien...

   

Quittant l'hôpital, je nous fais prendre un taxi jusqu'à la demeure de mon aîné, gardant mon blond contre moi tout au long du trajet. À destination, je nous fait grimper les quelques marches du perron, franchir l'entrée et je l'entraîne jusqu'à ma chambre, anciennement "seconde chambre d'invité", mais qui, depuis janvier, elle m'est attribuée. Une manière de me dire "Bienvenue!" dans ma vie changeante et de me montrer que j'aurai toujours, ici, un "chez moi". La chambre n'est pas grande et est encore un peu impersonnelle puisque je n'y suis plus trop depuis que j'ai intégré la Lowell House, mais le but est atteint : je me sais à la maison entre ses quatre murs. M'enquérant s'il veut quelque chose ou s'il veut dormir, je ne reçois qu'un soupir comme réponse et ne peut faire qu'un triste sourire en retour en le voyant dans cet état. Lorsqu'il me tend simplement les bras, sans mot dire, je m'avance jusqu'à lui, m'asseyant à ses côtés et l'attirant à moi pour également fermer mes bras autour de lui. Une main dans dos, l'autre va se perdre dans ses cheveux et je dépose un baiser sur sa tête, près de sa tempe. Restant un moment ainsi, je me décide cependant à bouger, nous séparant un instant pour retirer mes bottines et bas, veste, bracelet et chevalière, détachant les premier bouton de ma chemise, la sortant également de la taille de mon pantalon. M'asseyant complètement sur le lit, je m'adosse au mur et, accompagné d'un mouvement de tête, c'est à mon tour de lui tendre les bras pour qu'il vienne à nouveau s'y blottir.

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Il comprend mon non-verbal, ce que je désire par ce geste que je fais vers lui, l'invitant à venir près de moi, à venir dans mes bras. En même temps, il ne comprendrait pas, cela serait assez étrange car c'est un geste que même les enfants appliques tout naturellement vers leurs parents, un geste universel dans un sens et qui signifie souvent la même chose, la rechercher de l'autre, le besoin de l'autre, pour une étreinte ou pour de l'aide. Une preuve que l'autre est là pour être rassurer et avoir de l'affection ou en donner. J'apprécie alors qu'il vienne près de moi de la sorte, qu'il me sert comme ça dans ses bras pour répondre à ma demande silencieuse alors je me love contre lui, posant mon menton sur son épaule alors que mes mains vont se rejoindre dans son dos et que je ferme les yeux pour profiter de cette étreinte... brève étreinte, car déjà, il se recule et je cherche un peu à le retenir, m'agrippant à lui alors qu'il s'écarte comme cela de moi sans un mot... Je n'apprécie pas cela, je n'ai pas envie qu'il me laisse comme ça... Alors, j'avoue, je panique un peu, ne pouvant pas m'empêcher de le fixer, en me demandant bien ce qu'il peut vouloir faire... Je le regarde alors se dévêtir un peu et réalise, que l'on est encore tout deux en costumes. Je comprends alors sa manœuvre et je me lève alors doucement pour retirer ma veste de costume, ainsi que ma chemise, retirant ensuite chaussure, chaussette et pantalon... De toute façon, il a l'habitude de me voir en boxer maintenant et j'avoue que là, je ne me soucie guère de ça, je pense juste au plus pratique, le fait que l'on va sûrement dormir, en espérant qu'il ne me jette pas dehors ensuite pour se venger de Tokyo et de ce que j'ai fait... Je retourne alors me poser sur le lit, venant près de lui, me laissant ensuite retomber sur son épaule, la tête posé sur celle-ci... Je ferme les yeux un instant... "Je... Je voulais pas gâcher ton bal..." Murmurais-je alors, pensant quand même à lui dans cette situation, dans le fait, qu'à cause de moi, il avait fini sa nuit aux urgences...

   

Lorsqu'il me tend les bras, je ne peux qu'obtempérer à sa demande muette. Allant m'asseoir à ses côtés, je l'attire à moi alors qu'il pose son menton sur mon épaule. On reste un moment ainsi, mais plus ou moins à l'aise, je me sépare un moment de lui pour retirer mes bottes, bas, veste, etc. Le sentant hésitant à cette séparation, je glisse une main à sa taille pour le rassurer. - Je suis là, soufflais-je doucement en lui coulant un regard. Lorsqu'il se lève, c'est à mon tour d'être surpris et je mets un instant à comprendre qu'il suit le même mode de pensée que moi. Cependant, si je pensais rester en partie habillé pour ne pas le brusquer ou autre, je me ravise en le voyant tout retirer sauf ses sous-vêtements et fait de même. D'un mouvement sec, j'ouvre les couvertures de mon lit – fait pour une fois : on voit bien que je n'y ai pas dormi la nuit dernière! – avant de m'appuyer sur le mur à la tête. Un signe et je lui tends les bras à mon tour pour qu'il y revienne, chose qu'il ne tarde pas à faire, venant s'appuyer sur mon épaule. Je remonte un peu le drap jusqu'à nos tailles, puis resserre mon étreinte. Lorsqu'il murmure, j'ai un faible sourire en coin.   - T'inquiètes pas pour ça Saël, t'as rien gâché, lui assurais-je. Et là, je t'ai avec moi, dis-je simplement en passant ma main dans son dos en une douce caresse. Essaie de te reposer un peu, suggérais-je. Légèrement, je le force, en bougeant mon épaule à le faire redresser la tête. Non, ce n'est pas que je suis inconfortable ou que je veux qu'il s'enlève de là; je veux seulement qu'il se redresse assez pour que je puisse capter ses lèvres au lieu de sa tempe. Les ayant à porter, je l'embrasse tendrement et lorsqu'on se sépare, j'effleure sa joue un instant, avant de l'enlacer à nouveau.

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