Matthaël ► Call my name and save me from the dark

Call my name and save me from the dark

Venant de me stopper dans le couloir, j'empêche Oliver de me tirer vers les urgences qui ne sont plus si loin au final, enfin, plutôt le bloc opératoire où se trouve Lottie... Je garde la tête baissée, fixant le sol en serrant la main de mon amant, parce que je ne peux pas avancer, je ne veux pas, j'ai peur de ce que je vais trouver... J'ai peur de ce que je pourrais entendre... Mais il m'y contraint en quelque sorte, me faisant comprendre qu'il sera là pour moi, qu'il ne va pas me lâcher, exerçant une pression sur ma main pour joindre la gestuelle à ses paroles... Je relève un peu la tête vers lui... J'inspire alors profondément, cherchant à prendre mon courage à deux mains, parce qu'il le faut parce que je n'ai pas envie d'être faible comme ça et qu'il faut réellement que je sache... Alors je m'avance, prenant même les devants sur Matthiew pour marcher en direction du bloc. C'est au bout du couloir, la porte est là, la lumière rouge indiquant qu'une opération est en cours est toujours allumé. Mon regard se focalise sur celle-ci, ne remarquant même pas la présence du frère de Lottie assis sur un siège. Il redresse d'ailleurs la tête en nous entendant arriver. Mon regard à moi reste rivé sur la lumière rouge en marchant, espérant qu'elle va s'éteindre rapidement, parce que ça doit faire un moment qu'elle y est... C'est pour ça que je ne vois pas venir son frère, ni même son poing. Me le mangeant en pleine joue, je tourne la tête et perd l'équilibre à cause de la violence et la surprise du choc. "C'est ta faute !" M'hurla-t-il dessus... Après tout, il me détestait depuis que j'avais trompé sa jeune soeur, depuis que je lui avais brisé le coeur...

   

Il faut qu'il y aille, attendre au milieu du corridor ne lui servira à rien autre que de se ronger les sangs en s'imaginant les pires scénarios. En s'y rendant, il aura peut-être la chance d'en apprendre plus sur l'état de santé de Lottie. Il sera entouré de la famille de la blonde et ...en vérité, je ne sais pas quelle genre de relation il entretient avec eux. C'est peut-être l'une des raisons qui fait qu'il ne veut pas avancer. Cependant, je crois que c'est plus la crainte d'entendre que la fille avec qui il a eu une histoire, même s'il disait qu'il voulait tourner la page, ne quitte sa vie pour de bon. Je ne pense pas qu'aucune personne saine d'esprit sur cette planète ne désire qu'un pan de sa vie se termine ainsi.   Après quelques bons respires, Jay prends les devants et je le suis, m'arrêtant à ses côtés alors qu'il fixe la lumière rouge au-dessus des portes. Elle y est toujours, donc. Je crains le pire. Entendant un bruit, je tourne la tête, juste assez rapide dans mes mouvements pour rattraper Saël qui vient de se prendre un coup de poing. Ça va pas la tête! Posant un regard glacial sur l'homme, j'aide mon blond à se relever doucement, ne quittant pas l'autre des yeux alors qu'il hurle. Par réflexe, je fais passer Jay derrière moi. - C'est bon? Questionnais-je d'une voix polaire. Ça vous a fait du bien? Ça changer quelque chose peut-être? Ça lui a apporter quoi de venir le cogner? La planète est peuplée d'imbéciles. Ce n'est pas en frappant quelqu'un que la douleur intérieure passera. Ça ne fera pas cicatriser le coeur et ça n'enlèvera pas le poids sur les épaules, ni la compression de la cage thoracique qui nous empêche de respirer correctement, ça ne retirera pas les doutes, ça ne fera que plus mal physiquement et créera des problèmes supplémentaires. Je sais que je devrais faire profil bas ici. Après tout, je suis "l'amant du fiancé", alors le plus logique serait que je me la ferme et que je me fasse oublier. Mais je ne peux pas, parce que je n'apprécie pas que l'on maltraîte ceux qui me sont importants.

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Le frère de Lottie ne m'avait pas loupé et peut importe qu'il ai ou non une carrure de footballeur américain, parce que je n'avais pas vu venir le coup et dés lors, je me l'étais mangé de plein fouet... Violent... Douloureux... Mérité ? Je me redresse après m'être mangé cette droite, relevant la tête avec ma main posée sur ma joue, un léger goût de sang en bouche. Je regarde le frère Mayer et reste silencieux, incapable de dire un mot ou simplement de me défendre, laissant pour le coup Oliver le faire... Je tire alors sur la blouse du blond pour qu'il se tourne vers moi, qu'il m'adresse un regard. "Ce n'est rien." Articulais-je en essayant de ne pas trop sollicité ma mâchoire. J'essaie alors de lui sourire un peu alors que le frère de mon ex, continue de nous regarder. "Tu me dégoûtes." Laissa-t-il entendre alors. "Comment t'oses venir ici ? surtout avec lui." Continua l'héritier en parlant d'Oliver... "Tu crois pas que tu lui as déjà fait assez de mal comme ça ? Pourquoi tu te sens obligé de la persécuter ?" Je serre un peu plus la chemise d'Oliver entre mes doigts en écoutant les paroles de mon ex-beau-frère. je ne réponds rien, il a raison... J'ai tout fait pour blesser Lottie... Je baisse alors la tête, agissant pour le coup comme un enfant que l'on sermonne réellement, un gamin qui a fait une bêtise et qui ne cherche aucunement à se défendre parce qu'il a été prit sur le fait...

   

Fixant momentanément la lumière rouge du bloc, je n'ai pas été assez rapide pour voir arriver et stopper le coup de poing que Jaysaël s'est pris à la mâchoire. Je l'ai juste été assez pour le rattraper et qu'il ne finisse pas au sol. Il est cinglé ce type! Incapable de détacher mon regard de l'agresseur, j'aide Saël à se relever, répliquant froidement à l'individu, me plaçant entre lui et mon blond. Pas question que ça se reproduise. Sentant qu'il tire ma chemise, je tourne légèrement la tête pour le voir, gardant l'autre dans mon champ de vision. Alors qu'il m'assure que c'est rien, je ne réplique pas, grondant légèrement. Très bien, je me tais, je ne pousserai pas plus loin les provocations verbales.   Mon regard revient se poser sur l'inconnu, assurément un membre de la famille de Lottie, alors qu'il monte le ton à nouveau. Je serre les poings à ses paroles, mais me tais et ne bronche pas, me tenant droit, lui faisant face, même si ça peut passer pour de l'insolence au vu de mon statut. Il a beau insinuer que je n'ai rien à faire ici, je ne quitterai pas les lieux sans que Jaysaël ne me le demande. Et d'ici là, il n'est pas question qu'il lui touche à nouveau! Desserrant le poing gauche, je passe ma main jusqu'au poignet de Jaysaël, pivotant légèrement la tête pour l'apercevoir. Je ne veux pas tourner le dos à l'autre type, au cas où il lui prendrait l'idée de vouloir se défouler encore une fois, mais je veux savoir comment il va et s'il souhaite partir ou rester.

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Mes doigts tirent doucement sur la chemise de Matthiew, cherchant dans un sens à le retenir alors que je n'ai aucune envie de le voir se confronter à mon ex-beau-frère. Homme qui actuellement nous crache son mépris en plein visage... Je reste silencieux à cela, gardant simplement ma main sur ma joue blessée... Je tire alors une nouvelle fois sur le vêtement de mon amant, pour l'inviter à me suivre. Je ne compte pas partir, mais là, j'ai besoin de me rincer la bouche avec le goût de sang que j'ai là... Ce n'est pas plaisant du tout... Je fais donc demi-tours alors que le frère de Lottie nous crache encore dessus en mode ouais cassez-vous, elle a pas besoin de vous quand elle se réveillera et d'autre noms d'oiseaux tout aussi agréable. Il me déteste, bien plus que je ne l'imaginais et cet accident que j'aurais pu éviter si j'avais été la chercher ne fait qu'attiser encore plus la colère et la haine de celui-ci à mon égard...

Marchant en silence, je nous entraîne dans les toilettes les plus proches, et heureusement que c'est indiqué, sinon, je pense qu'on aurait tourné en rond un moment... Lâchant alors enfin le tissus de l'artiste, je pousse la porte des toilettes sans même savoir s'il veut me suivre ou non, me précipitant dans un sens jusqu'à l'évier pour cracher le sang que j'ai dans la bouche, afin de ne pas encore l'avaler... Faisant alors couler l'eau pour rincer le sang dans l'évier. Je me penche alors en avant pour prendre un peu d'eau en bouche et me la rincer, crachant ainsi un mélange de sang et d'eau. Non, il ne m'a définitivement pas loupé...

   

Voulant garder le mec au coup de poing dans mon champ de vision, je ne tourne que légèrement la tête vers Jaysaël lorsqu'il tire à nouveau sur ma chemise. Comprenant cependant qu'il veut bouger, j'accepte de lui emboité le pas, soupirant aux paroles que l'autre laisse entendre et à l'attitude qui vient avec. Est-ce que c'est nécessaire de faire une scène ainsi, alors qu'au final, lui et Jay sont la pour les mêmes raisons : s'assurer que Lottie va bien. Je suis Jaysaël jusqu'au toilettes publiques de l'étage, entrant à sa suite.   - Ne tente même pas d'insinuer qu'il y avait une infime possibilité qu'il aie raison, commentais-je un peu durement lorsque nous ne sommes que nous deux. Il n'est pas question qu'il essaie de me faire avaler qu'il méritait ce coup de poing : je ne cautionnerai pas ce comportement! M'adossant au mur tout près du lavabo, je m'appuie sur ma jambe droite croisant la gauche devant. Voyant Jaysaël craché du sang, je me radouci cependant. Étouffant un soupir, je décroise les jambes et m'approche de lui. - Tu veux que je vérifies? Demandais-je doucement, tout de même inquiet, venant poser ma main délicatement sur son épaule. Tu peux m'expliquer c'était qui ce type? M'informais-je. J'en avais déduit qu'il s'agissait d'un membre de la famille, mais je me doutais bien que ce ne devait pas être le père. Cependant, j'avais un doute parce que ce pouvait aussi bien être ce prof dont il m'avait mentionner l'existence. Si c'était le cas, je voyais encore moins la raison de vouloir l'accuser de l'accident.

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Je suis rassuré, rassuré de savoir qu'il m'a suivit, qu'il n'a pas décidé de partir à cause des paroles du frère de Lottie, alors quand il prend la parole pour me questionne, je me détends un peu, parce que je sais qu'il est là. Crachant alors le mélange de sang et d'eau dans l'évier, je me redresse alors un peu pour le regarder. "Non... Je ne te demanderais pas de partir..." Non, je ne réalise pas qu'en réalité il parlait du coup que je m'étais pris et des premières paroles du l'héritier Mayer... En réalité, j'ai plus peur qu'il parte maintenant, qu'il me laisse aussi. Je m'agrippe un peu à l'évier en me disant qu'il pourrait partir, parce que j'ai tellement d'emmerde dans un sens... Je baisse alors la tête pour continuer de me rincer la bouche, sauf qu'en me penchant, je reprends la parole, timidement en quelque sorte, sans même savoir s'il l'entendre à cause du bruit de l'eau qui coule. "Je ne veux pas que tu partes... J'ai besoin de toi..." Cela sonne comme un aveu, une confession dans un sens, trop longtemps retenue alors que c'est un peu ce que je pense depuis un moment, bien que le terme besoin, n'est pas réellement le bon... J'ai envie de l'avoir à mes côtés, qu'il reste avec moi, qu'on construise quelque chose ensemble comme je lui en ai un peu parlé la semaine dernière lors de nos échanges de texto.

Je continue alors de me rincer la bouche, sentant sa main sur mon épaule, je me stoppe à nouveau pour me redresser et le regarder, coupant l'eau. "C'est son frère..." Dis-je alors tout simplement, sans même répondre à son souhait de regarder voir si je n'ai rien de trop grave. Je soupire alors baissant la tête alors que j'essuie rapidement mes mains sur mon pantalon avant de poser mes celles-ci sur la taille de Matthiew pour l'attirer contre moi et chercher un câlin, une étreinte pour du réconfort en quelque sorte. Je me calle alors contre lui, mon visage venant se nicher dans le creu de son coup alors que mes bras se rejoignent dans son dos, le serrant peut-être avec un peu trop de force, mais j'ai besoin de sentir qu'il est toujours là, d'avoir la certitude de sa présence, son réconfort, son soutien, sa chaleur... J'ai besoin de lui...

   

Un peu durement, je lui fais remarquer qu'il est hors de question que j'acquiesce s'il me dit qu'il méritait ce qui vient de se passer. Je m'étonne cependant lorsqu'il me dit qu'il ne me demandera pas de partir. Je parlais pas de ça. La situation est étrange certes. Ma présence ici est des plus akwards, oui. Cependant, tant qu'il aurait besoin de moi je me tiendrai à ses côtés. ...ou devant lui, même, s'il le faut. Hors de question qu'il se fasse encore tabasser! Je me détache du mur sur lequel je m'étais appuyé, m'approchant alors qu'il dit faiblement qu'il veut que je restes, qu'il a besoin de moi. J'en retiens un soupir de le voir ainsi. Mentalement, je me fais la promesse de tout tenter pour ne jamais le revoir ainsi. Pour le moment, je m'inquiète un peu du sang présent dans l'eau, je lui pose la main sur l'épaule, demandant s'il veut que je vérifie, me renseignant au passage sur qui est le type qui a décider de lui faire ça. -C'est son frère... C'est déjà plus logique que le prof... Voulant lui demander à nouveau pour vérifier sa mâchoire, je me tais lorsqu'il pose ses mains à ma taille pour m'attirer à lui, me serrant dans ses bras, m'agrippant presque alors qu'il enfoui son visage dans mon cou. Ma main qui se trouvait sur son épaule glisse jusqu'à sa nuque, se perdant dans ses cheveux, alors que passe mon autre bras à sa taille. - Je suis là, soufflais-je. Je n'ai pas l'intention d'aller nulle part ailleurs, tant que tu ne me diras pas de le faire, commentais-je. Et encore... Je laisse ma phrase en suspens : ça me prendra beaucoup pour quitter ce lieu sans lui. Ou tout simplement pour quitter ses côtés en ce moment. Mes doigts égarés finissent par masser doucement sa nuque alors que je dépose un instant mes lèvres à sa tête. - Je suis là, répêtais-je.

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Il s'est approché et je me suis alors laissé aller, passant mes bras autour de lui pour l'enlacer comme un enfant le ferait sûrement avec un ourson en peluche, je le serre peut-être trop... Mais j'ai cette impression que ce n'est pas assez, pas encore, qu'il va partir, me laisser seul, à cause de mes emmerdes, à cause de Lottie, à cause des conneries que j'ai fait dernièrement, comme l'épisode avec Mira... Je cherche sa présence, sa chaleur, la confirmation qu'il ne me laissera pas tomber, qu'il ne disparaîtra pas soudainement comme Lottie semble enclin à le faire là maintenant, alors qu'elle est toujours au bloc opératoire... Est-ce qu'elle va s'en sortir ? plus on passe de temps là dedans, plus c'est mauvais signe, je le sais bien, alors déjà, je me fais à l'idée qu'elle ne sera plus là, je m'accroche à Matthiew comme si ma vie en dépendait, parce que j'ai besoin de lui, parce que même si je comptais la quitter, ce n'est pas la même chose que la savoir sur un lit d'hôpital parce que je n'ai pas été assez galant, parce que je n'ai pas été la chercher... Mais en même temps, elle ne voulait pas, elle voulait venir toute seule et moi, ça m'avait bien arrangé avec l'histoire que l'on avait prévu pour la Cabot House et la Eliot House, alors non, je n'avais pas insisté pour aller la prendre chez elle pour aller au bal... Mais j'aurais dû... Peut-être que c'est ce qu'elle espérait, que je vienne pour elle, que je ne regarde toujours qu'elle alors qu'au final, c'est l'homme que je tiens maintenant dans mes bras qui compte pour moi... Plus elle, plus après tout le mal que l'on s'est fait l'un l'autre... Comme Nemo me l'a dit au Japon, notre histoire à elle et moi n'était plus possible, ça aurait mal fini, mais je ne voulais pas une telle fin... Je déglutis un peu, mes doigts serrant encore un peu plus la chemise de l'artiste alors que je tire dessus tout en le serrant contre moi encore. "Je.. Je voulais pas ça... Je voulais juste la quitter... Pour pouvoir être avec toi... Je voulais pas..." Murmurais-je alors la voix brisée, les sanglots près à refaire surface.

   

L'ayant vu craché du sang, je m'inquiète pour Jay, m'approchant de lui, perdant la rudesse dont j'ai fait preuve quelques minutes auparavant. Je ne peux pas être rude avec lui, surtout pas lorsqu'il est dans cet état, pas avec ce qu'il doit traversé en ce moment. M'attirant à lui, il m'enserre la taille et je fais de même, ma main allant se perdre dans ses cheveux et sa nuque pour tenter de le calmer. - Je.. Je voulais pas ça... Je voulais juste la quitter... Pour pouvoir être avec toi... Je voulais pas... - Je sais Jay, fis-je en le serrant un peu plus. Je sais que c'est pas ce que tu voulais pour elle. Y'a personne qui voudrait ça. Je le serre contre moi, alors qu'il tire sur ma chemise et j'ai la pensée stupide de me dire que s'il continue, je vais m'étrangler avec le col. Cependant je n'irai pas lui faire ce commentaire... je me contente de tendrement lui frictionner le dos, restant ainsi un moment. Puis, doucement, je le fais reculé d'un pas, pour pouvoir capter ses prunelles, passant délicatement mes doigts sur sa joue, l'obligeant à ancrer son regard au mien. - Regardes-moi, s'il-te-plaît, demandais-je doucement. Je te le répéterai autant de fois qu'il le faut. J'y passerai mes journées, s'il le faut, pour te convaincre : ce n'est pas de ta faute Jaysaël, affirmais-je une fois de plus, détachant chaque syllabes pour qu'elles lui accrochent en tête. Tu ne pouvais pas savoir et tu ne peux malheureusement rien y faire. Tout ce qu'il te reste à faire, c'est attendre, espérer, prier si tu es croyant, mais c'est tout malheureusement. Personne ne peut revenir en arrière, personne ne peut échanger sa vie contre la sienne : on ne peut qu'attendre et souhaite qu'elle s'en sorte bien. Caressant sa joue une nouvelle fois, je dépose un baiser délicat sur ses lèvres. - Je suis là et je serai là tant que tu auras besoin de moi. Je ne pars pas. affirmais-je.

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