Up all night || Lana

Je souris quand je la vois s'approcher de moi, je ne bronche pas, ne cligne même pas des cils sur le coup. Non, je souris, regardant ses lèvres avant de regarder ses yeux. Épargnez vous les toilettes, Monsieur je glande depuis 15 minutes le fera à votre place, dis-je en détournant mon regard sur le côté, à travers la fenêtre où l'un des serveurs se goinfre de petits four. Sur ces belles paroles, nous repartons à nos occupations. Travaille par-ci, je suis célibataire par-là, mon dieu mais quel homme ici. Mon dieu que c'est épuisant, j'aime quand on me complimente mais là, ça en devient ridicule. Miss Monde à mes côtés, j'essaye de lui parler comme je le peux, bien que ce qu'il l'intéresse soit ma fortune et ce que je porte. Je laisse donc mon regarder se perdre vers la serveuse, faisant semblant d'écouter Miss je suis refaite de partout. A l'approche de la jeune inconnue, un sourire satisfait se dessine sur mon visage. Ce sourire disparaît vite, pour laisser place à un éclat de rire. Sa robe vient d'être tâchée, ruinée même par la serveuse. C'est...c'est une honte, dis-je en essayant de ne pas rire, faisant semblant de m'en prendre à la serveuse. Ne vous inquitétez pas, je vais m'occuper d'elle, fis-je mine de dire sur un ton de Patron monstrueux, avant d'attraper la serveuse par le bras, et l'attirer dans le jardin. Bon sang, c'était fantastique !!!, je m'exprime tout content d'être dehors, à l'air libre loin de tout ce monde.

T'y est pas aller de main morte, tu lèves d'ailleurs la tête reçoit de l'eclaboussure de vanille et de framboise dans les yeux, avant que monsieur parfait ne te tire par le bras. Tu entend miss monde hurler, alors qu'un rire s'échappe de tes lèvres, tes pas suivent ceux du fils Arnault, alors qu'il te tire à l'extérieur. Tu laches un « Désolée. » qui est suivit d'un haussement d'épaule, un sourire à peine cacher, loi nde toi l'idée d'être désolée. Une fois dehors, il te prend par les épaules, avant de pouffer de rire, tu ne peut pas t'empêcher de lui suivre. « Vous avez interêt à ce que cette boîte d'intérim me reprennent, j'ai un loyer et de la beuh à payer. » dis-tu dans un rire, alors que tes mains vont dans tes cheveux. T'as vraiment fait ça ? Omg, tu viens vraiment d'humilier miss monde ? Tu sautilles partout. « ça vous dit une clope ? Ou un bedo ? Et une bouteille de rosé que j'ai pris dans la cave. Enfin.. elle traîner là et j'me suis dit que personne ne la remarquerais si elle disparaisse. »

Et une robe de princesse foutue, une. Je ne pensais pas que cela serait aussi marrant à voir, Miss Monde faisant une crise de nerf. La serveuse à Terre, je décide de la lever et de l'embarquer en mode : boss super énerver qui va lui mettre la misère. Une fois dehors, je ne peux m'empêcher de lâcher un cri de victoire. Enfin seul, enfin pas seul mais loin de tout ce beau monde qui commence à me taper sur le système. Si vous le souhaitez, vous pouvez bosser pour la famille mais vous n'aurez plus une minute à vous, ou pour la beuh, dis-je en rigolant, souriant à la jeune femme. Vous ne m'avez pas dit votre prénom, je lui fais remarquer, tout en haussant mes épaules. Vous avez volé ma famille...hmm...ok mais allons sur le toit !, je répond tout en la tirant par la main, nous menant à l'arrière de la maison. Là, nous prenons un escalier qui nous mène sur le toit. Oui, j'ai fait croire à mes parents que ça m'inspirer d'être là-haut du coup, au lieu de risquer ma vie en grimpant le mûr, ils ont fait mettre un escalier.

T'as un peu de mal à te rendre compte de ce que tu viens de faire, mais surtout les raisons qui t'ont pousser à le faire. Est-ce que c'est lui ? Est-ce que tu as fait ça pour attirer son attention ? Mais tu vas te faire virée, putain, Lana redessant sur terre, il peut s'en relever mais pas toi, tu manque une marche en descendant les escalier et manque de te crouter au sol, ses paroles te ramène à la réalité, et bizarrement le simple son de son rire, te rassure, oui tu as fait ça pour lui. « Lana et vous ? » dis-tu en retirant le tablier qui te coller à la peau, c'était finit de toute façon, si t'y retourne tu te ferais surement giflé par la patronne alors à quoi bon. Tu le jette d'ailleurs dans la faune, et commence à marcher. « C'est pas du vol, c'était là et personne n'en voulait, c'était du vol si on l'avait enfermer quelques part et que je serai aller l'acheter. » dis-tu pour ta défense. Sur le toit ? Tu te tourne pour regarder le batiment, c'est vrai qu'on pouvait aller sur le toît mais t'y avait jamais penser. « J'ai aucune idée de comment on va sur le toît, mais j'vous suit ? J'ai juste le vin et la fumette, c'est déjà beaucoup. Vous êtes sure que vos sœurs n'aurons pas besoin de vous ? »

Je crois que je n'ai jamais été aussi heureux, en même temps, personne ne m'a jamais aidé à me sortir d'une telle soirée. Généralement, on fait tout pour que j'y reste. Une fois à l'extérieur, je prend une bonne bouffée d'air puis demande le prénom à la jeune femme. Enchanté Lana, dis-je avec un sourire, je m'appelle Colin. Les présentations officiellement faites, la jeune femme sort une bouteille ajoutant qu'elle a de la beuh. Fronçant les sourcils en voyant la bouteille, je l'attrape, la regarde puis dit croyez moi, ce bijoux vaut une fortune, finissant par me mettre à rire et lui proposé d'aller sur le toit. Ce n'est pas un lieu bien commun, mais au moins là-haut personne ne viendra nous embêter. Oh non, croyez moi, si je ne suis pas dans les parages elles se feront une joie d'envoyer chier tout le monde. A présent face au mûr, je me met à escalader les quelques mètres, avant de poser mes deux pieds sur les briques. Envoyez moi la bouteille, dis-je à la jeune femme tout en tendant les mains. Ouais, bon au pire si je la rattrape pas, le toit sera décoré de vin d'un prix monstrueusement cher.

Colin. Ça lui va bien, c'est classe, c'est simple. « C'est jolie, même si entre nous vous aviez une tête de Bernard ou de François. » fin un truc français, vieux et chiant quoi, un peu comme le monde dans lequel il vit. Tu grimaces lorsqu'il te dit que ce truc là vaut super cher, peut être que tu pourrais le revendre ? Non ? Vaut mieux le boire ? D'accord, tu secoue positivement la tête et le suit dans un côté du batiment, il passe le premier et tu te dit que tu peut faire la même chose, en jupe et collant certes, mais tu peut le faire. « Essayer de pas me l'abimer. » dis-tu en lui envoyant la bouteilles, pour une fois t'as réussi à l'envoyer correctement et c'est à ton tour de monté. Okay, okay, focus. Tu lui passes tes mains et t'accroches et un côté, tes bras te font super man, parce que t'as pas l'habitude de faire de l'escalade après ton service ! Y avait pas des escaliers ? T'aurais encore préféré des escalier quoi. Tu pousse avec ton pied pour arriver en roulant sur le toît. « plus jamais... » dis-tu dans un soupire, alors que tu reprend ton souffle, plus jamais d'exercice sans prevenir.

J'ai déjà mon nom de famille qui fait bien Français, dis-je en haussant les épaules, suivit d'une grimace. Oui, je suis Français, bien que non puis-ce qu'à la base, ils m'ont adopté. Détail que je ne sais pas, et il ne vaut mieux pas. Je lui propose donc d'aller sur le toit, l'amène à l'arrière de la maison, puis grimpe le premier sur le toit. C'est un peu haut, mais si on tombe, au pire on finit à l'hôpital avec une jambe cassée. Victoire, je réussi à rattraper la bouteille. MA bouteille est intact, dis-je afin d'informer Lana, qui est en plein exploit, pas sexuel, mais sportif. A l'entendre respirer, on voit que ce n'est pas une sportive. Ça va ?, je lui demande en la regardant, venant m’asseoir à ses côtés tout en ouvrant la bouteille. Je prend une gorgée avant de la tendre à Lana, allongeant mon dos sur les briques. Je regarde le ciel, la nuit et ses étoiles qui scintillent au dessus de nos tête, tandis qu'on entend au loin les voix des invités raisonner.

Oui c'est vrai, heureusement que son père n'a pas décidé de l'appeler Bernard junior ou un truc comme ça. Bref, c'est partit pour un peu de gymnastique, si tu savait t'aurais mis autres choses qu'un collant chair et des talons haut, vraiment, entre nous. « C'est bon, TA bouteille. » dis-tu en roulant des yeux. Tu te rappel soudainement pourquoi t'avais pas été prise au club d’athlétisme de ton lycée il y a des années de tout ça et le pourquoi t'as pas tenue au club de cheerleding après deux ans d'essaie, tu es juste : une merde en sport. « J'suis plus douée à l’horizontale. » dis-tu pour défendre tout de même ta cause, bah oui au lit tu es mille fois plus douée, tu même super souple, mais on va évité de souligner ses qualités, vaut mieux le laisser découvrir la fleure délicate que tu es. Fleure qui est entrain de mourir parce qu'elle n'arrive plus à respirer. Tu finit par taper un grand coup sur ton thorax et respirer l'air frais qui te fouette le visage. « Pas encore, merci. » dis-tu lorsqu'il te tend la bouteille. Tu finit par te mettre dans la même position que lui pour admirer le beau spectacle que vous avez devant les yeux. « Wow, ça en valait le coup. vous venez souvent, ici ? »

Vous imaginez ? Bernard Junior Arnault ? Pierre Henri Arnault ? Ou encore Jean Heude Arnault, merci bien l'horreur quoi. C'est l'heure de l'escalade et visiblement, c'est beaucoup plus difficile pour elle. Je regarde tout de même le spectacle tout en essayant d'ouvrir la bouteille comme je peux. Bah ouais, on a pas de tir bouchon alors ce n'est pas easy à ouvrir. Oh et bien je veux bien te croire, mais je n'ai pas eu la chance d'essayer donc je ne peux dire si c'est vrai ou pas, dis-je avec un petit sourire en coin, tout en venant lui donner un petit coup à boire avant qu'elle ne tourne de l’œil. Évite de t'évanouir, sinon je vais devoir te faire du bouche à bouche, fis-je la remarque en prenant une nouvelle gorgée de cet excellent vin. En même temps, vu le prix, il vaut mieux qu'il soit bon. Allongé sur le dos, j'admire donc le spectacle qui se trouve au dessus de nous. En plus de ça, nous avons de la chance car il fait plutôt bon. Moins de fois que je ne le souhaiterais....Je me vide la tête ici, entre deux "mon fils vaut des milliards" ou encore "bon dieu nos enfants iraient tellement bien ensemble...".

Tu affiches un sourire au coin avant de rire à sa réponse. « Si tu as l'occasion un jour. » on se tutoie maintenant ? Ou alors c'était le fait d'être loin de cette foule d'hypocrite et de profiteur, que tu zieuter de loin d'ailleurs, d'ici, ils avaient l'air de fourmis. « Avoue que t'en rêve. » dis-tu pour le taquiner, toi aussi, on a vu ça tout à l'heure quand il a récupéré son pantalon, t'étais déjà prête à rouler ta langue sur sa sienne, mais ça tu lui dira pas. À ton tours tu te calle sur le dos et au final, tu prend une gorge de vin. « OH MON DIEU ! » dis-tu un peu trop fort. « c'est déclicieux, on dirait un bout de paradis. » dis-tu en en prenant une autre gorger, c'était vraiment super bon, rien avoir avec les bouteilles de vin du supermarché que tu buvait avant d'aller au boulot ou encore les briques de vins que tu pouvais enfiler en deux temps, trois mouvement. Tu te tourne vers lui alors qu'il te parle de son petit monde, ça doit être horrible d'avoir une tel pression sur les épaules. « J'imagine.. t'as jamais eu envie de t’exiler ? Quitter le pays et vivre comme une personne normale ? » ce que toi, tu as toujours voulu faire, quitter tes obligations de grande sœur et vivre ta propre vie.