Birthday Boy ❤︎ Sonan

J'étais l'heureux gagnant de ce petit duel entre nous. Je n'étais pas peu fière de moi mais ce n'était pas nouveau. Je l'embrassais sur les lèvres puis me levais pour m'habiller. Je le regardais se vêtir et je réalisais, même si je le savais déjà, qu'elle chance j'avais d'être avec lui. Je n'aurais pas put rêver mieux comme relation, nous étions meilleur amis et en couple à la fois. J'étais extrêmement chanceux de l'avoir à mes côtés et je ne comptais pas le laisser partir de si tôt, maintenant que je l'avais pour moi seul je n'allais pas le laisser partir. Je mis mon t-shirt tout en sentant son regard sur moi. Je n'étais pas le seul à être troublé en sa présence. Je lui pris la main et l'entrainais en dehors de la chambre d'hôtel. « C'est partit ! J'espère que tu vas aimer mon monde si on peut dire. » Je le tirais dehors tout en rendant la clé à l'accueil. La chambre était en désordre mais je m'en fichais pas mal, j'étais riche et je pouvais faire ce que je veux, ils pouvaient être heureux que moi Ronan Stark j'ai mis les pieds dans leur hôtel miteux. J'ouvrais la portière à Soren et rentrais à mon tour dans la voiture pour prendre la direction d'un quartier un peu mal famé. Les courses ne ce font certainement pas en plein milieu des quartiers de bourges. « Je suis un peu stressé je dois dire, je sais pas si ça va vraiment te plaire, je pense que c'est pas ton truc. »

Un véritable bordel. La chambre ne ressemble plus à quelque chose de concevable, de réel. Une fantaisie. Les draps, les coussins, tout traîne à même le sol. Une véritable scène de film post-passage de king-kong ou quelque chose de ce niveau. Des hostilités, de la peur, de l'action. De l'action, c'est ce que semble enfin me proposer le bel homme qui prend ma main et me pousse à m'échapper de cet hôtel miteux rongé par la condensation. Sans lutter, je le laisse m'attirer jusqu'au sein de sa voiture. Il démarre, mon cœur se serre, ma respiration se trouble, mon esprit se perd. Je serre légèrement les points et reprend mon calme, hors de question d'être pris de panique à nouveau. Mes yeux se projettent à travers la vitre en verre et remarquent ces décors que je n'ai que peu vue dans ma vie. Des quartiers pauvres, délabrés, des ruines. Des hommes et des femmes à la peau sale, des enfants qui hurlent, vêtus de quelques tissus qui cachent à peine leur intimité. Le malheur, la tristesse, la haine, la honte. Ce sont des personnes que j'évite, que j'extirpe de ma vie, que j'éloigne de mon regard depuis mon plus jeune âge. Je tourne la tête stupéfié et pose mon regard sur Ronan. « Tu veux qu'on aide les personnes démunies, c'est ça ?. » Je dois avouer être étonné, de mes souvenirs, Ronan est loin d'être une personne particulièrement attentionnée vis à vis des pauvres. Il n'est pas même du genre à venir en aide à qui que ce soit, il a toujours été quelqu'un d'égoïste, tout comme moi en réalité. Il est de ces personnes qu'on regarde de loin, qu'on dévisage, qu'on pointe du doigt, surtout en venant d'un tel milieu. « Bien, si c'est ton monde j'accepte. Ce n'est pas forcément mon truc mais... ça me fais tout de même plaisir que tu souhaites partager avec moi ce que toi tu aimes. . » Un peu gêné, je tente tout de même de faire bonne impression, bien que je m'attendais à mieux que de la charité.